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Sujets - Fiersaule

Pages: [1]
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Mini-Vallée / Je peux pas, j'ai Aqua-Compagnon!
« le: 22 janvier 2017, 22:57:44 »
3e jour de la 4e décade d'hiver 1485


Fiersaule était fier comme un pou. Il se tenait devant la foule rassemblée pour l'inauguration de sa mini-vallée. Enfin, de la mini-vallée qu'ils avaient remis en état avec Sourcedésert. Il était très fier d'avoir mené à bien ce projet si rapidement. Ils en avaient esquissés les premiers traits à l'automne et une saison après, le projet était terminé. À leur concept initial étaient venus s'ajouter les demandes d'autres personnes, tel le bassin d'eau tiède, pour la rééducation, et le sauna, demandé par les gens du nord. La mini-vallée était donc occupée par un grand bassin chaud, pour les humains, un bassin plus modeste pour les non-humains, un bassin avec de l'eau souffrée, pour traiter les problèmes de peau, un bassin d'eau tiède, une cabane en bois de pin flanquée d'un puit d'eau glacée et d'un large espace central pour discuter et poser ses affaires*. C'était là que Fiersaule se tenait, en équilibre sur un billot de bois, prêt à faire son discours.

En face de lui se tenaient une foule bigarrée. À sa gauche, un peu à l'écart du gros de la foule, deux Hérauts, Wylan et une jeune femme très belle, aux cheveux noirs nattés, semblaient prêt à s'élancer, comme au départ d'une course. Il se demanda brièvement la raison de cet empressement. En face de lui, Pluiechantante le regardait d'un air amusée, Cielété dans les bras. À sa droite se tenait Sourcedésert, qu'il avait enjoint à arborer un sourire aimable... ce qu'elle faisait du mieux qu'elle pouvait.

Souriant jusqu'aux oreilles, il entama son discours.

«Mes très chers amis, c'est avec joie et honneur que je vous accueille ici, dans notre mini-vallée. Cette enclave tayledras en terre valdemarane, autrefois symbole de l'égoïsme d'un seul homme, est aujourd'hui un lieu où se rassemblent plusieurs cultures. Aux sources chaudes typiquement tayledras se sont ajoutés un bassin d'eau tiède, typique des régions du sud ainsi qu'un sauna, cher aux cœurs des gens du nord. Cet endroit, maintenant rénové et fonctionnel, a pour vocation d'être un lieu de partage, de communion, d'échanges culturels et de bien-être. Tous y seront les bienvenus, humains, non-humains, Compagnons, selon des horaires établis pour satisfaire les Guérisseurs et la pudeur de chacun. Je me réjouis de voir ce lieu, autrefois à l'abandon, devenir un haut lieu de l'amitié entre les peuples. C'est donc avec fierté que je déclare les bains du Palais ouverts!»

La foule commença à applaudir, puis...

«PREUMS AU SAUNA!!!»«PREUMS AU SAUNA!!!» hurlèrent en chœur Wylan et Méra en se mettant à courir vers le sauna, semant des habits au passage.


Spoiler: montrer
*Il existait aussi un petit bassin privé, caché dans la végétation, accessible uniquement à ceux qui savaient où le trouver.

2
Champs des Compagnons / Sauvons la mini-vallée
« le: 23 octobre 2016, 12:26:17 »
3e jour de la 2e décade d'automne 1484 — Suite des évènements racontés ici

«Oui, il y a un bassin qui est encore fonctionnel. En tout cas il l'était à mon arrivée, et je crois qu'une fois de temps en temps quelqu'un le débouche et le remet en état... Mais ça ne fait qu'un bassin, pas très grand, et souvent pas très propre. J'aimerais un vrai complexe de sources, avec plusieurs bassins.»

Sourcedésert avait visiblement décidé qu'une visite sur place était de mise et s'était levée, prête à partir. Fiersaule se mit en route et répondit à sa question.

«En tant que Guérisseur?» Il rit. «En tant que Trondi'irn, j'ai des tas de choses à proposer... en tant que Guérisseur, un peu moins. Mais je peux y réfléchir.»

Une fois sorti du Collegium des Mages, Kreel vint planer au-dessus d'eux. Il se posa très brièvement sur l'épaule du Trondi'irn avant de repartir. Il savait qu'il ne pouvait pas y rester trop longtemps. Il était trop gros et encombrant. À la place, il se posa par terre et s'amusa à suivre les deux Tayledras en sautillant derrière eux.

«Je suis d'ailleurs étonné que tu n'aies jamais recréé la petite vallée pour toi. La majorité des tayledras ici ne sont pas des mages, donc c'était impossible pour eux. Et Arbretempête ne peut pas non plus. En tant que Doyen des mages, il est censé dormir sur place quand même. Mais toi, rien ne te retenait, il me semble?»

Ils entrèrent dans le Champ des Compagnons et Fiersaule se dirigea vers un bosquet de pin relativement éloigné des zones fréquentées. Ils arrivèrent bien vite en vue d'une épaisse végétation qui tranchait avec la flore locale.

«Tiens, je suis surpris. Le voile a tenu. Mais vu l'état de la végétation, personne n'est venu ici depuis longtemps...»

Fiersaule traversa la barrière presque invisible qui séparait la mini-vallée du monde extérieur et soupira devant le spectacle qui s'offrait à lui. Les plantes avaient tout envahi, y compris la grotte ornementale, et du bassin ne restait d'une vague étendue brune, qui glougloutait par intermittence.

«Tu vas avoir du boulot.»

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Collegium des Mages / Famille recomposable
« le: 26 septembre 2016, 17:31:08 »
3e jour de la 2e décade d'automne 1484 - salle de magie

Fiersaule avait mis très longtemps à se remettre de l'attaque du mage. À son retour à Valdemar, il était pris de crises de douleurs aussi intenses qu'inexpliquées. Ce ne fut qu'en étant ausculté par un de ses confrères à la Maison de Guérison qu'on réalisa que les nerfs avaient été salement secoués et qu'il risquait encore de souffrir longtemps, car la guérison d'un nerf était un processus très douloureux. Il dut prendre son mal en patience et péniblement, il commença à récupérer. Il fit aussi appel aux services de Pluiechantante. Ce n'était pas la seule Kestra'chern de Haven — ils étaient deux en fait — mais elle habitait au Palais et elle était d'accord de se déplacer jusqu'à ses appartements pour le masser.

C'est par elle qu'il apprit la grossesse de Sourcedésert. Cette nouvelle le laissa sans voix. Sourcedésert. Enceinte? Mais, de qui? À force de discuter avec la kaled'a'in, il finit par comprendre qu'elles avaient fait cet enfant "ensemble" et qu'il n'y avait donc pas de père. Le bébé aurait une mère, Pluiechantante, et une tante, Sourcedésert. Ce genre d'arrangement n'avait rien d'inhabituel. La seule particularité ici était que les deux femmes ne formaient pas vraiment un couple. Elles vivaient ensemble, partageaient sans doute leur couche de temps à autre. Et elles étaient amies.

Il prit régulièrement des nouvelles de la mage, de sa grossesse, de sa santé. Après l'accouchement, il profita de ses absences pour rendre visite à sa thérapeute et voir le fameux bébé. Pluiechantante avait opté pour le nom infantile Cielété, car il était né en plein cœur d'une magnifique journée d'été. Pendant la première absence de Sourcedésert, en hiver 1483, il se rapprocha beaucoup de Pluiechantante, qui avait visiblement besoin de compagnie. Ce fut à ce moment-là qu'il commença à énormément s'attacher à l'enfant. Au retour de la mage, cependant, il se mit en retrait. Il ne voulait pas créer de problèmes. Il continua à voir la mère et l'enfant régulièrement, mais plus aussi souvent.

Ce fut lors de la deuxième absence de Sourcedésert que les choses évoluèrent beaucoup.  Pluiechantante, qu'il avait continué à fréquenter sporadiquement, l'invita de plus en plus fréquemment à partager non pas sa couche — certes, cela arrivait — mais la vie du petit Cielété. Celui-ci, qui apprenait à parler, commença à l'appeler papa "na'el", puis ensuite père adoptif "alsh'na'el". Fiersaule en fut très heureux. Il adorait ce petit garçon vif et curieux. Il appréciait beaucoup sa mère, bien qu'entre eux, les choses ne dépasseraient jamais le stade de l'amitié teinté d'érotisme. Il se sentait presque père. Il avait l'impression de faire partie de cette famille. Et il ne voulait surtout pas que cela s'arrête.

Alors quand Sourcedésert rentra, à la fin de l'été 1484, il prit la décision d'aller lui parler. Il la laissa néanmoins se remettre de son voyage, reprendre son quotidien. Il ne voulait pas la brusquer. Quand il estima qu'assez de temps avait passé, il alla la trouver.

Sourcedésert était facile à dénicher. Elle partageait son temps entre le Pierre-Cœur et les salles de magie. Il ne la trouva pas près de la première, aussi se dirigea-t-il vers les secondes. Quand enfin il l'aperçut, il dut marquer un temps d'arrêt. Il avait peur. Très peur. Sourcedésert lui faisait peur. Elle ressemblait à sa mère. Par son attitude. Sa voix. Ses paroles. Mais Sourcedésert n'était pas Pierrelune. Elle était moins... moins aride. Plus compatissante. Après tout, elle avait prêté son utérus à son amie.

Il se racla la gorge.

«Sourcedésert. Nous devons discuter.»

Il s'interrompit quelques instants, cherchant ses mots.

«Je sais que Pluiechantante ne t'aura rien dit. Elle estime que c'est à moi de régler ça. Fichus Kestra'chern, ils ne peuvent s'empêcher de vouloir nous "aider" quoi qu'il arrive.» Il s'interrompit. «Je suis un vrai rustre. Pardonne-moi. As-tu fait bon voyage? Es-tu satisfaite des progrès de ton élève?»

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Iftel / [Scénario] Mage Attack!
« le: 24 juillet 2016, 12:32:22 »
Milieu de la 8e décade d'été 1481 - faubourg de Ka’Ven’Ush’Ta / Palais

Après l'audience menée par Barrn, Isabeau de Girier avait été envoyée plusieurs fois surveiller les étals des marchands. Elle put constater que les gardes semblaient particulièrement prompts à verbaliser les marchands de Valdemar, et que les responsables du marché cherchaient moult raisons de déplacer les étals dans des coins moins favorables. Heureusement, grâce à sa présence, aucun nouvel incident ne fut à déplorer.

Les placets avaient été renvoyés à Valdemar pour tenter d'en apprendre davantage. Par téléson, les ambassadeurs apprirent qu'un mage était en effet à l'origine des modifications. Par contre, aucun Héraut n'était parvenu à avoir de vision claire de ce mage. Seule certitude: celui-ci vouait une haine farouche à Valdemar.

Suite à son entrevue avec Fiersaule et Isabeau dans les jardins, le conseiller Prercion avait demandé l'envoi d'une délégation à Rethwellan et Valdemar afin de mieux comprendre les raisons du conflit. Il avait été suivi par une très large majorité, qui avait apprécié le bon sens de cette proposition. Politiquement, la faction anti-Valdemar semblait reculer, car avec les Tyrills, une partie des indécis penchèrent souvent pour l'autre camp.

Aénor était heureuse de voir qu'ils étaient parvenus à inverser la tendance. Elle s'inquiétait cependant. La situation restait fragile, et maintenant qu'ils n'avaient plus rien à perdre, les mages noirs pourraient tenter quelque chose de désespéré, voire hâter leur hypothétique coup d'état.

********

Depuis sa rencontre avec le conseiller Prercion, Fiersaule s'était souvent rendu chez ce dernier pour le soigner. S'il existait à Iftel des Guérisseurs habilités à soigner tous les êtres pensants, il semblait cependant manquer de gens formés dans l'art de simplement masser. Or le conseiller Prercion n'avait pas réellement besoin de soin. Il se faisait simplement vieux, et ses articulations devenaient raides. Il n'aurait jamais osé déranger un Guérisseur pour cela. Tandis que Fiersaule, lui, s'était gentiment proposé, et il dut admettre que les onguents et huiles du trondi'irn faisaient des merveilles.

Ce jour-là, Fiersaule s'était rendu comme à son habitude dans la maison du conseiller. Celle-ci se situant relativement loin du palais, dans les faubourgs de Ka’Ven’Ush’Ta, Fiersaule avait demandé à son ami Teren de le porter jusque là-bas.

La demeure du conseiller était une large construction d'un étage, situé au milieu des arbres, dans une zone relativement humide. Elle était d'ailleurs entourée d'étangs et de canaux, et malgré la chaleur estivale, il y faisait relativement frais. Cette maison possédait un nombre très restreint de fenêtres, car comme leur cousin de plus petite taille, les tyrills aimaient vivre dans des endroits sombres. Fiersaule se sentait parfois un peu claustrophobe dans cette maison, mais il n'avait guère le choix.

La séance de massage touchait à sa fin quand tout à coup, il sentit son patient se raidir.

«Que se passe-t-il?»

«Silence... J'ai entendu...» Il n'allait pas au bout de sa phrase, car un nouveau bruit, beaucoup plus fort que le précédent, se fit entendre. Fiersaule, malgré son ouïe d'humain, l'entendit aussi parfaitement. Quelqu'un venait casser un des rares carreaux de la maison. Le trondi'irn se raidit. Il tenta de contacter Kreel, qui était resté à l'extérieur.

: Kreel? Fais le tour de la maison. Je regarde avec toi.:
: Jeu? :
: Intru! :


L'oiseau obéit immédiatement et l'élança dans les airs. Il plana au-dessus de la demeure du conseiller. Bien vite, Fiersaule repéra l'intrus, ou plutôt les intrus. Un homme s'introduisait dans la demeure pendant qu'un autre attendait derrière lui, l'œil aux aguets. Il repéra d'ailleurs Kreel. Avec un rictus mauvais, il lui lança une décharge électrique, que l'oiseau parvint à esquiver de justesse.

: Pars! Va prévenir Aenor, Isabeau, Barrn, n'importe qui! Vite! :

«Nous avons un problème... il semblerait que deux personnes tentent de s'introduire dans votre maison. Je crains que ce ne soit pas pour vous voler votre collection de poteries...»

Fieraule regarda autour de lui. Cette pièce n'avait qu'un seul accès, et aucune fenêtre. C'était à la fois un avantage et un inconvénient. Ils ne pouvaient pas s'enfuir, mais les intrus ne pourraient pas les prendre à revers.

Avec un esprit pratique qui le surprit lui-même, Fiersaule poussa le seul meuble de la pièce, une large méridienne, devant la porte.

«Ça ne les retiendra pas longtemps... Conseiller, savez-vous vous battre?»




Kreel volait le plus vite possible en direction du Palais. Il n'était pas très malin, mais il savait que Fiersaule avait besoin de lui. Il devait se dépêcher. Heureusement, comme tous les falconidés, Kreel avait un vol très rapide. Il finit par arriver aux abords du palais et se mit à émettre avec inquiétude. Il savait que la vieille dame en blanc, la fille en blanc et le jeune homme en blanc avaient des chevaux-liges. Et ceux-ci étaient souvent dehors à brouter l'herbe. Kreel aimait bien leur parler.

Les premiers à entendre les appels désespérés du caracara furent donc les Compagnons Edriss, Gaelian et Bethaniel.

: Aide! Vite! Aide! Fiersaule en danger! :

Il se précipita ensuite à travers la fenêtre ouverte des appartements de Barrn tout en émettant fort à la ronde.

: Aide! Vite! Danger! Fiersaule! :

Il refusa de se poser quelque part et continuait à crier mentalement tout en volant à travers la pièce.

«Dieux, c'est quoi tout ce boucan? Kreel, calme-toi! Kreel!»

Aénor venait d'entrer dans la pièce et elle sentit la panique de l'oiseau s'insinuer à travers ses barrières. Elle tenta de le calmer en lui envoyant des ondes de calme.

«Viens Kreel, pose-toi ici et calme-toi.»

Elle ramassa le premier vêtement à sa portée, l'enroula autour de son bras et le tendit pour que l'oiseau se pose. Elle ferma les yeux, légèrement apeurée à l'idée que cet énorme oiseau lui déchiquette le poignet. Mais il se posa avec une relative douceur et Aénor entreprit de lui caresser le bréchet pour le calmer.

«Sieur Barrn... je crois que de nous deux, vous êtes le plus à même de communiquer avec lui... On ne pourra pas aider Fiersaule si Kreel n'est pas plus précis.»


[Isa: Où que tu sois (je te laisse choisir), Bethaniel t'avertit que Kreel est revenu paniqué et que Fiersaule serait en danger.
Barrn: Kreel te saute presque dessus après avoir franchi la fenêtre, et il semble clairement paniqué. Heureusement Aénor semble avoir eu le bon réflexe, et il est maintenant plus calme. Quand tu lui demandes plus de précisions, il t'explique difficilement et à grand renfort d'image la situation dans laquelle se trouve Fiersaule.]

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Iftel / [Isabeau] Diplomatie horticole
« le: 22 décembre 2014, 09:19:51 »
Milieu de la 4e décade d'été 1481 - Jardins du Palais

« On m'a dit que Prercion, le chef de la délégation Tyrill, se promenait souvent dans les jardins chaque jour à la même heure. C'est l'occasion idéale d'engager la conversation sans donner l'impression qu'on lui court après!»


Étonnamment, ces mots avaient convaincu Aénor qui avait accepté que Fiersaule et Isabeau se "promènent" par hasard dans les jardins en même temps que le chef des Tyrills. Ils ne manqueraient pas de le rencontrer, puis d'engager la conversation, avec pour but de la diriger vers un sujet bien précis, la politique extérieur d'Iftel. Et si on leur demandait ce qu'ils faisaient tous les deux dans les jardins à une heure où ils devraient servir leur ambassadeur, Fiersaule expliquerait que Rinnerl avait grand besoin de se dégourdir les pattes et que c'était l'occasion idéal pour lui de vérifier qu'elle grandissait bien.

Fiersaule avait déjà le sujet tout trouvé pour engager la conversation avec le Tyrill. Il avait entendu parler de ses articulations douloureuses et avait dans l'idée de discuter des différents traitements. Isabeau, assistante d'un kyree arthritiques, serait elle aussi de très bon conseil.

Au milieu de la matinée, Isabeau, Fiersaule et Rinnerl descendirent dans les jardins. On envoya vite la jeune kyree s'amuser et les deux humains déambulèrent en discutant jusqu'à tomber - par hasard évidemment - sur Prercion.

« Conseiller Prercion, bonjour! J'espère que vous allez bien! C'est une belle journée pour se promener, n'est-ce-pas?»

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Jardins / Vieilles rancunes
« le: 25 mars 2014, 07:24:43 »
4e jour de la 1ère décade de printemps 1481 - jardin intérieur du Palais

Fiersaule était déprimée depuis quelques temps. Plus précisément, depuis l’arrivée de sa mère en tant qu’experte ès Pierre-Coeur. Il ne savait pas ce qui l’avait le plus énervé: apprendre sa venue de la bouche d’un collègue ou qu’elle n’ait même pris la peine de venir le saluer à son arrivée. En fait, il ne lui avait pas encore adressé la parole. Il évitait comme la peste les lieux où il pourrait la croiser, mais il guettait de loin les endroits où elle pourrait passer. Souhaitait-il la voir? Il n’en savait rien. Il ne gardait aucun souvenir agréable de sa mère… mais c’était sa mère après tout.

Alors qu’il surveillait du coin de l’oeil les petits chemins qui menaient à la section du Palais où se trouvait la Pierre-Coeur, il se sentit défaillir. Sa mère venait d’apparaître… ah non, c’était la copie, la pâle copie, Sourcedésert. Il ignorait qu’elle était rentrée de son voyage. Et il n’était pas très heureux de la revoir. Fallait-il que la Déesse le déteste tant pour qu’elle envoie dans le lieu même de son refuge la gamine qui avait recueilli l’approbation de sa mère à sa place? Enfin… ce n’était plus une gamine maintenant, c’était une femme.

Il savait que sa jalousie n’avait plus lieu d’être. Ils étaient tout deux adultes maintenant. Et Sourcedésert n’avait jamais été responsable de désamour entre Fiersaule et Pierrelune. Mais il ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir. C’était puéril, ridicule et insensé, mais cela faisait partie intégrante de lui.

Il la regarda marcher d’un pas rapide et très peu féminin. Comment avait-il pu la trouver attirante, à K’Sheya? Certes, à cette époque, il trouvait vraiment toutes les filles séduisantes… les choses avaient peu changé de ce côté-là, mais il était tout de même un peu plus difficile.

Mû par une soudaine inspiration - divine peut-être - il se leva et marcha à la rencontre de la femme.

« Alors, c’est comme au bon vieux temps? Tu assistes ma mère pendant que je vous regarde de loin? »

Alors qu’il avait commencé d’un ton enjoué, il ne put empêcher l’amertume de transparaître dans sa voix.

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Jardins / [Keryne] Rencontres nocturnes
« le: 04 février 2014, 20:16:07 »
6e jour de la 5e décade d'hiver 1481- Au soir

Fiersaule savait qu'il n'aurait pas dû se trouver là. Mais il couvait une mauvaise angine, et n'avait plus de thym dans sa réserve personnelle. Or il avait absolument besoin de thym pour se faire une tisane. Il aurait pu aller en prendre chez les Guérisseurs, mais cela l'aurait forcé à passer par la Maison de la Guérison, et il n'avait absolument aucune envie d'être recruté pour soigner des rhumes et des grippes. Il avait donc préféré s'introduire dans le jardin des herbes aromatiques, qui fournissait les cuisines du Palais.

Dégageant les plants de la neige qui les recouvraient, Fiersaule frissona. Il aimait la neige… quand il était à l'intérieur, devant sa magnifique cheminée. Il l'aimait aussi quand il était chaudement habillé et qu'il était en pleine forme. Or il n'était ni chaudement habillée, ni en bonne santé, et il espérait que son escapade n'empirerait pas sa toux.

Alors qu'il coupait quelques brins de thyms, il entendit du bruit derrière lui. La porte donnant dans les cuisines s'ouvrit et une jolie servante blonde sortit dans le jardin. Fiersaule se redressa rapidement pour l'accueillir de son plus beau sourire.

"Bonsoir, jeune fille. Belle soirée, n'est-ce-pas?"¨

Peut-être aurait-il était crédible si sa voix n'avait pas déraillé au milieu de sa phrase, causant une forte quinte de toux.


[Keryne???]

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Espaces communs / [Écuries] Parler pour soigner
« le: 05 septembre 2012, 11:18:56 »
8e jour de la 7e décade d'été 1480

Fiersaule était très heureux d'avoir trouvé quelqu'un qui ne fut pas Héraut possédant le don du Parler Animal.
Heureusement pour lui, tous ses patients, ou presque, possédaient, eux, le Don de Parole. Jusqu'à l'arrivée de deux jeunes Dyhélis Brume et Fumée. Des événements traumatisants avaient bloqués leur Don, ce qui rendait la communication difficile.

Aussi, à peine la jeune Ivy s'était-elle installée et habituée à son nouvel environnement, qu'il l'avait envoyée s'occuper des deux jeunes. Il l'avait menée à l'écurie réservés aux Compagnons et aux non-humains, et l'avait laissé là, avec de quoi nourrir et soigner les deux jeunes. Il avait d'autres patients à soigner, aussi laissa-t-il la jeune femme se débrouiller seule. Il espérait que cet exercice pratique lui enseignerait à utiliser son Don.

9
Sujets d'intro / [RP d'intro Ivy] Poison Ivy... ou pas.
« le: 30 juillet 2012, 19:31:33 »
Date: début de la 5ème décade d'été 1480
Lieu: Prébois, petit hameau aux portes de Haven

Fiersaule pestait un peu tout seul. Évidemment, cela aurait été encore plus désagréable en plein cœur de l'hiver, mais même à la belle saison, le beau mâle rechignait à sortir du Collegium. Il était devenu terriblement pantouflard.
Seul un événement d'importance pouvait le faire quitter ses appartements en toute hâte, à peine coiffé, et mal vêtu. Et c'était une situation bien grave qui l'avait forcé à abandonner son fauteuil et son verre de jus bien frais.
En effet, dans un petit village aux abords de Haven, dont le Trondi'irn n'avait jamais entendu parlé, on avait trouvé au petit matin trois cheveux morts et un poulain très mal en point. Or, dans ce même village une étrangère avait halte la veille. La foule était à deux doigts de la lyncher, et il fallait un guérisseur capable de poser un diagnostique pour des animaux et la disculper… ou pas. On avait donc mandé le très valdemarien Taleydras et devant l'ampleur de l'événement, il avait à peine pris le temps de peigner ses cheveux avant de partir. Il avait aussi attrapé un gilet Vert Guérisseur à mettre sur sa chemise écrue et ses chausses brunes. L'ensemble n'était pas très harmonieux, mais il survivrait. Sa sacoche de Guérisseur sur l'épaule, il s'était précipité aux écuries.
Son cheval préféré étant libre, il l'avait sellé et avait traversé la cité au triple galop, malgré le risque non négligeable que le vent le décoiffe. Il était arrivé sur la place d'un petit hameau, sur laquelle tous les habitants du coin semblaient s'être rassemblés. L'ambiance était électrique. Malgré ses barrières presque totalement relevées, il sentait la haine des habitants. Et cette haine était dirigée vers… mmhhh… beau brin de fille. Un peu trop sombre pour lui par contre. Il les préférait fraîches et lumineuses. Elle était solidement tenue par deux villageois baraqués.
Il démonta et confia son cheval à un jeune garçon désoeuvré. Un potentiel lynchage publique n'était pas un spectacle pour un enfant; ainsi il aurait de quoi occuper son jeune esprit ailleurs.

"Prends-en soin. Si tu le négliges, il me le dira." Ce qui était évidemment un mensonge, à son grand regret.

Il se dirigea vers celui qui semblait détenir l'autorité, un villageois un peu mieux habillé que les autres, d'âge moyen, l'air calme.

"Que se passe-t-il ici? On m'a parlé de chevaux morts et d'un poulain agonisant. "

Il jeta un regard à la jeune femme.

" Elle a avoué? Pourquoi a-t-elle fait cela?"


"Guérisseur, nous avons trouvé ce matin les meilleurs chevaux du village mort, et notre plus beau poulain étendu dans la paille, tirant la langue, en sueur. Elle a passé la nuit ici, dans la salle commune de la taverne, qui se trouve juste à côté des écuries. C'est forcément elle. Regardez-là, avec ses cheveux étranges, c'est forcément une sorcière!"

Fiersaule haussa les sourcils. Il était toujours étonné de constater à quel point les compagnes de ce pays était primitive au regard de la capitale.

" Je comprends bien. Mais avant d'accuser quelqu'un, il faut des preuves. Menez-moi aux chevaux, et surtout au poulain. Et confiez-moi la garde de la jeune fille. Si vraiment c'est elle, peut-être parviendrais-je à apprendre ce qu'elle leur a donné. "


Sans même attendre la réponse de l'homme, il se dirigea d'un pas rapide vers la jeune femme et la libéra de l'emprise des deux montagnes de muscles qui lui servaient de gardes. Il repéra les écuries et s'élança dans leur direction. Il put constater que son cheval était bien soigné, le jeune garçon le bouchonnant avec attention. Il n'eut même pas à demander où était la stalle du poulain. On entendait les lamentations de l'éleveur jusqu'à l'entrée du bâtiment.

Il se tourna vers la jeune femme.

" Je suis Fiersaule, trond'irn et Guérisseur du Collegium. Je suis ici pour voir si je peux sauver ce poulain, et pas pour te juger. Aussi, si tu es coupable, dis-moi ce que tu leur as donné, que je puisse au moins sauver le jeune. Sinon, tiens-toi tranquille et aide-moi quand je le demanderai. Si tu es innocente, tu repartiras avec moi…. comme ça je serai certain qu'ils ne t'ont pas lynchée. "

Le sort de ces pauvres bêtes mettaient le Guérisseur de très mauvaise humeur. Ce qui était rare, extrêmement rare. Son ton était cassant, mais calme, sans aucune agressivité.

Il allait rejoindre le pauvre éleveur désespéré et le fit gentiment sortir de la stalle.

[Tu es innocente... cette fois. Tu as le choix de répondre  à Fiersaule et de l'aider, ou de l'envoyer se faire voir et tenter de t'échapper]

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Sujets libres / [Kalaïd/Fiersaule] Entre étalons...
« le: 19 janvier 2012, 20:20:49 »
Dix jours après les annonces officielles

Fiersaule faisait sa tournée. En tant qu'unique ( ou presque) Trondi'irn du Collegium, il lui revenait de s'occuper de tous les non-humains. Or il devait ausculter les jeunes dyhélis Fumée et Brune. Ils étaient encore en croissance, et n'ayant pas de maman pour s'occuper d'eux, il fallait quelqu'un pour veiller qu'ils se développaient normalement.
Sa visite le rassura. Ils étaient très timides, peu diserts, mais ils se plaisaient ici. Ils auraient préférés rester avec Loelia, mais ils trouvaient leur stalle confortable. Les deux petits étant parfaitement inséparable, on leur avait donné une des stalles pour Compagnonne enceinte.
Ils grandissaient bien, leur poil était lisse et leurs yeux brillants. Bref, tout allait bien. Il resta encore quelques instants avec eux, communiquant par échange d'émotion. Vraiment, ces deux petits avaient de la chance d'avoir trouvé un endroit où grandir en paix. La seule chose qui le chiffonnait un peu était que ni l'un, ni l'autre ne semblait décidé à parler. Fiersaule espérait vivement qu'ils parviendrait rapidement à communiquer.
Il les quitta le coeur plus léger et se dirigea vers la sortie des écuries.
Son attention fut cependant attirée par un magnifique étalon brun et blanc. Celui-ci semblait s'ennuyer et il s'agita quand Fiersaule s'approcha de sa stalle.

" Alors, tu t'ennuies? Ton patron t'a oublié? C'est un crime, quand on voit quel beau cheval tu es!"

Il tendit la main pour lui caresser les naseaux, mêlant à son geste un fort sentiment de sympathie et de confiance.

11
Fin de la 1ère décade de printemps 1480

Fiersaule se réjouissait. Il commençait aujourd'hui sa série de cours pour débutants, ce qui signifiait qu'il allait rencontrer de nouveaux élèves... enfin, surtout de nouvelles élèves. Il savait qu'au moins une Barde devait de présenter. Il en avait été informé par Riannon quelques jours auparavant. Elle semblait présenter une aptitude particulière pour communiquer avec les non-humains. Pour pouvoir utiliser ce Don, il fallait donc qu'elle en apprenne un peu plus sur eux. Fiersaule se demanda pourquoi ce n'était pas chez eux, les Guérisseurs, qu'un tel Don s'était manifesté. Lui-même ne possédait pas de Don spécifique aux non-humains, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il pouvait enseigner ici. Il était aussi un Guérisseur ordinaire, bien qu'il ne pratique plus réellement, sauf en cas d'épidémie, ou, comme prochainement, de guerre.

Pour ce premier cours, il avait trouvé quelques volontaires pour servir de modèle. Kreel - désigné volontaire- qui dormait sur le rebord de la fenêtre, les deux jeunes Dyhelis de Loelia allaient venir en même temps qu'elle ( Fiersaule y avait veillé) et Lisser, un des hertasi vivant au Palais avait accepté de passer. Lui n'avait pas besoin d'aider dans sa vie quotidienne, et c'était justement tout l'intérêt de sa présence.
Les humains avaient tendance à se montrer compatissant, voire trop, à l'égard des non-humains, comme s'ils avaient été la cible d'une énorme injustice. Ils n'étaient pas humains après tout, et donc, selon l'avis - inconscient -  de la plupart, ils étaient inférieurs.
Fiersaule trouvait ce jugement vraiment ridicule. Les non-humains étaient très heureux de leur condition, et n'enviait absolument pas les humains, pour la plupart. Par contre, ils avaient effectivement besoin d'aide, ponctuellement, comme les humains, finalement. Sauf les hertasis, qui se débrouillaient entre eux, et s'en sortaient très bien de leur côté. D'ailleurs, c'était plutôt les humains qui avaient besoin d'eux.

La cloche annonçant le début des cours sonna. Kreel, réveillé, s'envola et vint se poser sur l'épaule du Trondi'irn. Lisser entra dans la salle le premier et vint se tenir près du pupitre de Fiersaule. Celui-ci le salua d'un signe de tête.
Les élèves commencèrent à entrer. Des élèves guérisseurs de première année, et des étudiants d'autres Collegia de tous niveaux.

"Allez, prenez place! Nous allons commencer!"

Il parcourut la salle du regard, notant les présents et les absents.

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Guérisseurs/ Elèves Guérisseurs / [Trondi'irn] Fiersaule K'Sheya
« le: 30 octobre 2011, 22:17:45 »
RECENSEMENT DU ROYAUME
Valdemar



Prénom :Fiersaule
Age :36 ans (8e jour de la 2e décade d'hiver 1448)

Région d’origine : Pélagirs
Clan : K'Sheya
Métier/Vocation: Trondi'irn, Guérisseur et professeur au Collegium des Guérisseurs

Description physique :

Cheveux : Fiersaule a de très longs cheveux noirs, lisses et brillants, qu'il noue parfois en catogan avec un cordon. Beaucoup de ses conquêtes les lui envient.
Yeux : Il a de beaux yeux bleus-gris chaleureux, légèrement en amande.
Teint : Il a la peau matte, et bronze très facilement et volontiers.
Taille : 1m78
Corpulence : Fiersaule fait attention à sa ligne, car il a facilement tendance à prendre du poids. Il en perd quand il est célibataire et en reprend dès qu'il est en couple.
Attitude : Fiersaule est comme son nom l'indique un fier mâle viril, qui ne doute en rien de ses charmes. Il est ouvert et avenant avec tous, et surtout toutes, et ne se gêne pas pour montrer son admiration aux charmantes demoiselles qu'il croise dans les couloirs du Collegium. Il se tient droit, se met souvent dans des positions qu'il pense avantageuses. Il prendre garde à toujours être beau, bien habillé et bien coiffé.

Description comportementale :
Fiersaule est avant tout un homme, un vrai, et rien ne le fait se sentir plus homme que de chasser la donzelle. Il n'a pas les yeux dans sa poche, et passe tout son temps libre à draguer les servantes, les élèves, les professeurs. En dehors de cette passion dévorante pour le beau sexe, c'est un trondi'irn appliqué, mais qui n'hésite pas à bousculer ses patients, souvent pour leur bien. Il adore l'humour des griffons, la tradition orale des kyrees, le cynisme des hertasi. D'ailleurs, ses meilleurs amis sont des non-humains. Il a un faible pour le confort, et particulièrement pour cette habitude valdemarane, à ces yeux, de se poser au coin de feu lors de la saison froide. Il s'adapte facilement aux lieux inconnus et vit sans trop de peine loin de sa vallée natale. A part son côté libertin, c'est un homme plutôt droit, avec des principes -  il ne couchera jamais avec une fille trop jeune, ni ne forcera la main d'une femme. En couple, il est à fois adorable - il fait souvent des cadeaux à sa partenaire du moment - et goujat - il ne se gêne pas pour draguer tout ce qui bouge, même en présence de sa compagne.
C'est un bon professeur, car il est très patient, et se démène pour donner des cours de qualité. Il souhaite que ses élèves puissent rencontrer le plus de non-humains possible, mais il peine à trouver des "modèles" pour ses cours.
Parfois, sa bonne humeur se brise et il devient aussi glacial que la glace. Il parle alors d'une voix tranchante, sans ménagement. Rares sont les personnes à le mettre dans cet état. Il ressemble alors beaucoup à sa mère Pierrelune.

Qualité principale : Amusant
Défaut principal : Obsédé

Don ordinaire : Les animaux l'adorent.
Don spécifique : Empathie (moyen), Guérison (fort), Don du Paroles (faible, réservés aux non-humains)

Langues parlées : Tayledras, Shin'a'in (moyen), Valdemaran (excellent), Iftelien (correct)

Oiseau lige : Caracara huppé - Kreel - mâle


Description Historique :
Fiersaule, qui s'appelait alors Saulenuit, est né dans chez les K'Shaya, d'un père éclaireur, et d'un mère Adepte-Guérisseuse. Sa mère, très occupée par ses fonctions de mage, ne prit guère part à son éducation. C'est surtout son père, Trancheglace, qui l'éleva. Ils vivaient tout deux dans l'ekele de l'éclaireur, car la mère de Saulenuit avait rendu la plume de Trancheglace peu après la naissance de leur fils.
Cependant, Pierrelune, la mère du petit Saulenuit, ne pouvait s'empêcher d'avoir de grands projets de son fils. Et dès qu'il atteint un âge suffisant, elle s'empressa de le tester pour la magie. Elle fut bien vite déçue, car il était déjà clair que jamais il ne deviendrait mage. Il semblait cependant posséder un don d'Empathie assez développé, et surtout un don de Guérison. Mais, aux yeux de Pierrelune, Saulenuit n'avait hérité que de la partie la moins "noble" de son don, et elle ne s'intéressa dès lors plus à son fils.
Trancheglace, lui, continua à s'occuper de son garçon, et le mena sans trop de peine à l'adolescence. Malheureusement, il sembla bien vite évident que Saulenuit ne deviendrait jamais un guerrier, car son Empathie l'empêchait d'envisager même de se battre.
Saulenuit, de son côté, ne savait que faire d'un don qu'il trouvait encombrant, et surtout "féminin". Il se lia fortement avec les hertasi de son clan, et ceux-ci devinrent une famille de substitution. C'est eux qui proposèrent qu'il s'initie à cette profession apportée par leurs cousins K'Leshya, celle de Trondi'irn.
A une époque, il hésita fortement quant à son orientation sexuelle, mais après diverses expériences, il fut certain d'être principalement attiré par les femmes. C'est à ce moment qu'il changea un nom qu'il jugeait trop féminin pour Fiersaule.
Une fois sa formation finie, aux alentours de 22 ans, il décida de quitter l'ekele de son père, et même la vallée de ses parents. Il prit la route avec une Barde venue étudier les chants de son clan, Evelyne, et finit par la suivre jusqu'à Valdemar. Ils devinrent bien évidemment amants en chemin. Arrivé à Haven, il se présenta au Collegium.
Là, il compléta sa formation de Trondi'irn avec celle de Guérisseur. Pendant son année de probation, il fut affecté à l'aile des Ambassadeurs, afin de s'occuper des nombreux non-humains qui y résidaient. Puis, il devint professeur juste après avoir reçu son uniforme, car le Collegium avait grand besoin d'un spécialiste des non-humains. Il resta donc à Haven, mais se sépara de son amie barde assez vite, car celle-ci repartit en mission, et lui n'était pas pas capable de lui rester fidèle pendant des mois. Ils se séparèrent en bon terme, et se sont souvent revu par la suite, pour des discussions amicales, ou des soirées sensuelles.
Il eut de nombreuses conquêtes parmi les élèves autant que les professeurs, chez les Bardes, chez Guérisseurs et même chez les Hérauts. Cela lui a d'ailleurs valu quelques ennuis, autant avec Oesope que les éleveurs de paons du parc.
Il n'a pas formé de nombreux Trondi'irn, mais grâce à lui, les Guérisseurs de Haven savent comment s'y prendre avec leurs nombreux hôtes griffons, kyree, et autres.
Il n'a plus quitté Haven, et étonnement, se plait dans le confort "primitif" du Collegium, surtout en hiver, quand il peut s'assoupir devant une des nombreuses cheminées. Il profite souvent de ses soirées pour aller flirter en ville, mais ne va jamais dans des maisons closes. Il ne comprend pas cette institution, car chez lui, il n'est pas difficile de trouver une couche pour la nuit, et ce, sans avoir à payer quoi que ce soit.

Et depuis?
Fiersaule étant plutôt casanier, sa vie était plutôt tranquille. Puis un jour, la Pierre-Cœur se détraqua et il sut qu'il reverrait sa mère. Il revit d'abord l'ancienne élève de celle-ci, Sourcedésert, à l'encontre de laquelle il éprouvait encore beaucoup de rancune. Ils s'expliquèrent dans un bref entretien mouvementé, et Fiersaule put faire la paix avec elle. Il recroisa évidemment sa mère, mais il la traita si froidement qu'elle renonça. Leurs relations, inexistantes, lui convenait parfaitement.
Puis la guerre commença, apportant avec elle son cortège de problème. Il devint rapidement évident qu'il faudrait envoyer des gens chez les alliés de Valdemar pour tenter de maintenir des relations stables. Fiersaule fut choisi pour partir à Iftel, avec le bibliothécaire Barrn, qui agirait en tant que Kyree, et les trois Hérauts Anéor, Raimon et Isabeau. La mission fut un succès, même s'il dut pour cela endurer un choc électrique si puissant qu'il lui fallut deux décades pour pouvoir à nouveau de mouvoir sans hurler. Il fut heureux de rentrer à Haven et de retrouver ses appartements et sa cheminée.
Au cours de l'année 1482, il réalisa que Sourcedésert était enceinte. Il la surveilla de loin, et prit de ses nouvelles discrètement. Il ne comprenait pas ce qui le poussait à agir ainsi. Peut-être ressentait-il entre la jeune femme et lui une sorte de lien fraternel? Pierrelune était certes sa mère biologique, mais c'est pour la mage qu'elle avait vraiment joué ce rôle. Quoi qu'il en soit, quand Sourcedésert partit en voyage avec son élève, il profita de l'occasion pour se rapprocher de la compagne de la mage, Pluiechantante, et de leur fils, Cielété. Il devint très proche d'eux, jusqu'à être considéré comme le père adoptif de l'enfant tant par Pluiechantante que le bambin lui-même.


Famille
  • Il a commencé à fréquenter Pluiechantante lorsque la compagne de celle-ci, Sourcedésert, est partie en voyage. Il s'est lié à Cielété, le bébé des deux femmes, et est devenu pour lui un père de substitution.
  • La mage Sourcedésert est une ancienne élève de sa mère, et il en a été très jaloux. Maintenant leur relation est apaisée, grâce à Cielété, notamment.


Connaissances et relations
  • Jalena est une très bonne amie, et leur rendez-vous se terminent régulièrement sous la couette.
  • Fiersaule est sorti avec Riannon, mais leur histoire s'est vite terminée.
  • Il ne sait pas pourquoi, mais Kalaïd ne l'apprécie pas, et il aimerait remédier à la situation.
  • Il a pris la jeune Ivy sous son aile, trop heureux d'avoir quelqu'un pour s'occuper de ses patients muets.
  • Il adore se faire draguer par le beau Joald, et il s'est laissé séduire un ou deux fois.
  • Le sieur Barrn a bénéficié de ses soins, et il en garde un souvenir honteux.
  • La mage Sourcedésert est une ancienne élève de sa mère, et il en a été très jaloux.

Hors-jeu :
Que désirez vous faire de votre personnage ? Repeupler le forum ?

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