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Sujets - Beltran

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Haven / [Mina/Beltran] Si Maman l'a dit...
« le: 23 novembre 2020, 10:20:36 »
Début de la 9eme décade d'automne 1485

La scène commence dans les appartements de Beltran. On y voit un miroir, et dans le miroir un homme qui rajuste plusieurs fois son pourpoint d'un geste nerveux. Puis il se recoiffe. Et reprend son pourpoint.

Beltran n'avait plus l'habitude des habits de ville mais dans ce cas présent, il se devait d'en porter - sa mère le préférait ainsi. Elle avait beau être fière que son fils soit le Commandant de l'armée de Valdemar, avec elle il n'était qu'un petit garçon à sa maman et Héritier de Greenhaven.

"Dis moi que ça va?" dit-il brusquement en se tournant vers Irmingarde qui avait bien de la patience ce jour-ci. "On devrait y aller. Si on est en retard, Mère risque de mal le prendre..."

Le Commandant ne se rendait pas compte qu'il ajoutait son stress à celui de sa fiancée.. Ce qui ne l'empêcha pas de se détourner du miroir pour voler un baiser à la jeune femme.

***

"Les rideaux, ouverts, on dirait un tombereau ici! La table, elle est mise ça y est? Les fauteuils ont été nettoyés dans le salon de musique?"


La Dame de Greenhaven s'occupait et houspillait son personnel. Arrivée la veille, elle vérifiait cependant déjà pour la troisième fois que tout était en ordre. Elle allait rencontrer la fiancée de son petit Beltran! Cela valait bien tout le stress qu'elle s'imposait à ce moment précis. Une Héraut, rien que ça. Oui, cela présageait de disputes à propos de l' héritage, mais Beltran n'avait pas choisi n'importe quel Héraut: une héroïne de guerre, tout feu tout flamme. CA, ça ressemblait à son fils. Et si en plus elle arrivait à en tirer des héritiers, tout serait magnifique. Certes il y avait Liane mais la gamine était une bâtarde et bien trp dangereuse pour être considérée comme potentielle héritière.
La Dame de Greenhaven avait tout prévu pour cet après-midi: déjeuner complet (entrée plat fromage dessert) dans la salle à manger, suivi d'un thé dans le salon de musique - la pièce la plus claire et la mien insonorisée de toute la maison. Tout était prêt depuis des heures mais la Dame vérifiait et re-vérifiait. CEla faisait si longtemps qu'elle n'avait pas vu son fils - il avait refusé les visites le temps de sa convalescence et elle en avait bien été marrie.
La cloche du bas résonna. Ils étaient là! Pour leur faire honneur, la Dame de Greenhaven descendit, chassa la servante qui voulait ouvrir la porte, et fit l'honneur à son fils et sa fiancée d'ouvrir elle-même.

"Bienvenue chez vous..."

Et elle ouvrit les bras pour prendre son fils dans une embrassade maternelle.


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RPs épistolaires / [Correspondance] Beltran - sa mère
« le: 16 septembre 2020, 11:13:35 »
7e décade d'automne, BELTRAN A HAVEN

Mère,

Je vous envoie toute mon affection depuis Haven. J’ai survécu au cataclysme qui a touché la capitale et mes blessures sont pratiquement guéries. J’ai pu reprendre mon poste de Commandant sans avoir à rougir de mes capacités martiales. Les Greenhaven sont dûment représentés à la Capitale.

Mais je n’écris pas seulement pour vous rassurer – j’ai fait envoyer un message dès la fin des combats – mais parce que j’ai une annonce à vous faire.

Depuis des années, vous vous lamentez que je ne trouve personne à marier, pour la descendance des Greenhaven et pour mon propre bonheur, je le sais. Jusqu’ici mon épée a été la seule à m’être fidèle. C’est donc avec une surprise évidente que… Je suis tombé amoureux.
Assez pour proposer au Héraut Irmingarde de m’épouser. Elle a un passé compliqué (elle vient des Holds) mais elle a accepté ! Nous ne voulons pas d’un grand mariage mais un mariage sans vous, mère, ne serait pas un mariage. Je vous convie donc à venir passer le solstice dans notre maison de Haven pour que vous puissiez faire connaissance avec ma fiancée. Pour la décrire brièvement, elle est courageuse, intelligente, douée à l’épée, et très belle. Je vous préviens tout de suite que notre union est l’union de deux amoureux et que je ne la forcerai jamais à devenir Dame de Greenhaven. Son uniforme passe avant tout. Et elle comme moi nous ne désirons pas nous investir en politique ou avoir un rôle traditionnel de femme à la maison, mari au travail. Quant aux enfants, je suis content que vous veniez : vous ne manquerez pas Liane, elle a beaucoup changé. Le sujet a été abordé par Irmingarde, pour le moment nous sommes tous les deux en première ligne, faire un enfant risquerait de faire un orphelin. J’espère que vous comprendrez nos positions.

Irmingarde vous adresse ses salutations respectueuses ; quant à moi j’ai hâte de vous revoir.

Votre Fils
Beltran

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Campagne / [Kayann] Orage sur tons chevalins
« le: 27 juin 2014, 18:42:26 »
1ere décade d'été 1481

On devait être en milieu d'après-midi, et selon les calculs des soldats à la porte Sud de Haven, la relève avait encore quelques belles heures de repos devant elle alors qu'ils restaient dans le frais et la pluie, à se taper le vent et les rafales mouillées en plein visage alors que personne ou presque n'empruntait la grande route pour entrer dans la capitale. Ils en étaient au point de se demander s'ils pouvaient rentrer dans les baraquements jouer aux dés au nez et à la barbe de leur lieutenant quand un collègue revint des postes avancés qu'avait fait mettre en place Beltran.

"Caravane en approche. Des Shin'a'hins."

Aussitôt ce fut le branle-bas-de-combat. Les soldats se redressèrent, s'organisèrent, firent semblant que l'orage sur Haven ne les dérangeaient pas le moins du monde (alors que leurs coiffures auraient fait penser à celle de chiens vagabonds... s'ils n'avaient eu la coupe réglementaire...) et préparèrent les armes. Un convoi, shin'a'hin ou non, aurait le droit à une fouille en règle et à mille vérification avant que des hommes ne conduisent la caravane sous bonne garde sur les lieux qui leur étaient réservés pour les marchés. Le lieutenant arrangua un peu ses hommes et leur rappela qu'on était en temps de guerre et qu'il était étonnant qu'une caravane arrive malgré tout. L'orage ne dispensait personne de faire son devoir.

Rapidement le bruit caractéristique des convois parvint aux soldats malgré le bruit lancinant de la pluie qui s'écrasait sur les toits et la route boueuse. Chevaux, charrettes, hommes, bétail, tout était réuni pour qu'ils ne puissent arriver dans la discrétion. Un mot du lieutenant et les soldats se déployèrent pour accueillir les étrangers.
La caravane avait les couleurs shin'a'hin, les accents shin'a'hin, et surtout, devant les yeux parfois jaloux des soldats, il y avait des chevaux de bataille (au moins d'origine) shin'a'hin. Avec la guerre aux portes de Valdemar, les marchands auraient de quoi faire fortune cet été-là. Le chef de convoi vint se présenter au lieutenant et commença à discuter avec lui, comme indifférent au léger désagrément de la pluie. Quelques minutes plus tard, les hommes eurent l'ordre de faire leurs fouilles et leurs interrogatoires. Ils s'y prirent aussi diplomatiquement que possible, poussant la politesse jusqu'à s'excuser lorsqu'ils parlaient à quelqu'un, pour ne froisser personne. Cela prendrait du temps. Sous la pluie. Le lieutenant et ses hommes préféraient cependant affronter un rhume que le Capitaine s'ils faisaient mal leur travail.

Un jeune soldat, à peine 18 ans, blond comme les blés sous son casque dégoulinant et encore tout timide, frêle, sa lance à la main, osa s'approcher d'une jeune femme qui chevauchait parmi les marchands encadrant les chevaux à vendre.

"Scusez M'ame, puis-je savoir combien d'armes vous avez sur vous sivouplé? Faites-vous partie de la caravane à temps complet et sur les laisser-passers de votre chef ou êtes-vous ici pour d'autres affaires?" commença-t-il à réciter comme ses collègues avec d'autres étrangers.

Il articulait bien et parlait fort, comme pour un imbécile, mais c'était juste qu'il ignorait si elle parlait valdemaran. Se tenant très droit, conscient de ne pas être bien impressionnant, il pria pour qu'elle lui réponde dans une langue qu'il connaissait.

[Kayann?]

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Haven / [Thalyana] Nous allons devenir grand-parents!
« le: 30 mai 2014, 13:29:54 »
Dernier jour de la 7e décade de printemps 1481

"Voyons Herrold, ralentis, tu vois bien que je peine à rester à tes côtés.
- Mais Thalyana doit déjà être là.
- Elle peut bien attendre une minute de plus, nous sommes en avance.
- Un soldat est toujours à l'heure. Et il ne faut pas la faire attendre au soleil, c'est mauvais pour elle."

Marijia savait bien que tenter de raisonner son lourdaud de mari était comme tenter d'apprendre à coudre à une chèvre, mais les années de mariage ne l'avaient jamais dissuadée d'essayer. C'était même plutôt un jeu entre eux. Le grand mercenaire à la retraite ralentit tout de même le pas pour que sa petite et douce femme puisse rester à ses côtés.
Ils avaient rendez-vous avec leur fille, Thalyana la guérisseuse, qui devait les attendre à la fontaine en forme de ronde de poissons après le carrefour des fileuses. Marijia ne venait que rarement en ville mais c'était un quartier qu'elle connaissait car une de ses amies la fournissait là-bas en laine lorsqu'elle se décidait à coudre ou tisser ou tricoter pour ... plus ou moins tout le monde. Du genre tout le monde qui n'était même pas encore venu au monde. Herrold accéléra de nouveau le pas - Marijia râla de nouveau, et bientôt le père impatient et la mère trépidante atteignirent la place dite.

L'ancien mercenaire observa la place avec l'oeil aiguisé du soldat qui vérifie les environs. Marijia resta, par habitude, un pas derrière lui, mais elle s'éclaira et s'écria avec enthousiasme "Ma Thalyana!" quand elle apperçut sa fille au loin. Herrold blanchit brusquement. La lettre les avait prevenus. Mais le voir... Sa petite Thalyana, sa toute petite fille, partie loin à la ville, était enceinte. Son enfant avait tellement grandi. Le soldat se reprit: ce n'était pas un comportement digne d'un homme.

"Allons y, ma chérie." décida-t-il pour une Marijia qui était déjà en train de se précipiter pour embrasser sa fille.
" Tu es toute belle!" l'accueillit la maman, rayonnante de fierté et d'amour.

Herrold arriva d'un air plus posé, les sourcils froncés d'un air plus sévère.

"Bonjour ma fille."

Le ton était tendre tout de même.

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Caserne / [Fitz] Lieutenant Portepoisse convoqué
« le: 30 mai 2014, 11:33:43 »
Fin de la 7e décade de printemps 1481

"Lieutenant, le 'pitaine veut vous voir dans son bureau tout de suite."

Le caporal qui s'adressait ainsi à Fitz était tout ruisselant, sortant sans doute de l'entraînement - et ayant sans doute couru dans les couloirs jusqu'à la place où Fitz faisait manoeuvrer son unité. Il salua, claqua des talons, et s'en fut de nouveau retrouver sa propre unité et ses devoirs.

Dans le bureau, le Capitaine avait les cheveux mouillés de la douche qu'il venait de prendre en sortant de l'entraînement. Taper sur des cibles mouvantes avec une épée avait tendance à le dérouiller un peu et à le défouler. Il était donc très calme et serein alors qu'il s'installait devant la (monstrueuse) pile de parchemins à son bureau. Il commençait à en lire certains avec une grimace peu joyeuse (l'écriture des rapports de Wylan avait tendance à lui donner mal à la tête en plus d e lui offrir de mauvaises nouvelles) quand il estima que Fitz ne devait plus être très loin. Beltran alla donc préparer quelque chose qu'il posa à portée de main sur son bureau ainsi qu'une missive scellée. Fitz ne s'attendait sans doute pas à ce qui allait lui arriver.

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Début de la 2ème décade de printemps 1481

Un cheval passa au galop sur la route principale direction Haven faisant lever le regard aux paysans occupés à semer les récoltes. Le cavalier portait le tabard de l'armée de Valdemar. Les paysans s'animèrent et des cris retentirent ça et là, pressant de question le messager qui ne pouvait s'arrêter. "Est-ce qu'ils rentrent?!" "Où est l'armée?!" "Mon mari?!" Personne n'osa cependant se mettre en travers de sa route pour exiger des réponses mais l'espoir venait de renaître chez les paysans, se mélangeant avec l'appréhension face à de potentielles mauvaises nouvelles. Le bruit des sabots finit par s'éloigner jusqu'à totalement disparaître mais le brouhaha des conversations dans les champs résista encore longtemps.

En fin d'après-midi, alors que le soleil commençait à bien baisser sur l'horizon, des gamins arrivèrent en courant dans les champs et alertèrent les adultes: "Un gros nuage de poussière arrive. L'armée est en marche!" crièrent-il avec enthousiasme. Ce fut un branle-bas le combat général. Le village tout proche se vida de ses habitants, les paysans quittèrent les champs, et toute la population s'amassa sur le bord de la route et attendit. Une heure plus tard, le soleil rougeoyait de mille feux - et l'armée fut là.

Beltran menait. Son premier lieutenant, Kalaïd, chevauchait à quelques pas. Suivaient les Hérauts, puis les cavaliers, les soldats à pieds, et enfin les chariots. Ils passèrent lentement la foule, silencieux, fatigués. Les paysans acclamèrent, oubliant un instant la lourdeur des impôts et célébrant le retour des guerriers. Cela redonna quelque vigueur aux soldats. Certains reconnurent des amis, de la famille, et lancèrent des saluts, mais personne n'avait le droit de répondre aux questions qui se pressaient sur les lèvres des curieux.
Beltran haussa la voix:

"Direction Haven! Nous y serons dans une heure."


La nuit serait déjà tombée, mais le Capitaine savait que le comité d'accueil était prêt. Il ne rentrait pas avec toute l'armée. Deux tiers des forces étaient restées à la frontière, sous le commandement d'hommes de confiance. Kalaïd et Beltran revenaient pour participer aux conseils stratégiques à Haven avant de retourner sur ce qui allait devenir le front. Ils ne rapportaient pas de bonnes nouvelles, et si un tiers de l'armée suivait les deux hommes, c'était pour organiser la protection du royaume à partir de Haven et assurer des troupes fraîches au retour. Bientôt les voix amicales des paysans s'estompèrent et la marche forcée reprit sans un mot.

Une demi-heure plus tard, les lumières de Haven apparurent. Les soldats eurent un regain de force et le pas accéléra légèrement.
Beltran se tourna vers Kalaïd:

"J'ai fait prévenir le Conseil de notre arrivée. Nous y sommes presque. Enfin à la maison."

Il ne pouvait s'empêcher lui aussi de se réjouir de retrouver ses propres appartements, même pour quelques jours. De revoir Irmingarde, si elle voulait toujours de lui. Il avait réussi à lui envoyer une missive régulière pour la tenir au courant, mais le blond n'était pas le plus poétique des écrivains, et il avait parfois été plus que laconique. Malgré tout, il rêvait de la revoir en chair et en os. Il savait que Kalaïd avait quelqu'un qui l'attendait également...

Devant la porte de Haven, au bout de la route, des silhouettes attendaient. Certaines portaient le Blanc des Hérauts, d'autres le Vert des Guérisseurs et le Rouge des Bardes, et d'autres encore des habits de cour. La petite délégation s'ébranla pour venir à la rencontre des hommes rentrant de la frontière. Les fronts se déridèrent, les sourires apparurent. La maison, pour beaucoup d'entre eux. Derrière les gardes escortant le petit groupe, les habitants de Haven jetaient des regards curieux aux arrivants. Les premières exclamations ne tardèrent pas à fuser. "Miguel!" "Lionel!" "Marc!" "Hé Capitaine, de retour?!" et autres joyeux cris.
Beltran ne put s'empêcher de sourire mais son regard reconnaissait déjà les personnes qui s'approchaient pour leur souhaiter officiellement la bienvenue et aider à organiser le repos des troupes. Le temps d'asserner les mauvaises nouvelles au Conseil approchait avec eux. Beltran jeta un regard entendu à Kalaïd:

"Tu te rappelles: pas un mot sur la situation tant qu'on peut nous écouter. Je demanderai à réunir le Conseil ce soir même. Tu te sens assez en forme pour y assister?"
offrit-il une porte de secours à son second.

[ Kalaïd en premier, puis qui veut venir accueillir les soldats et a une bonne raison d'être là. Attention, les non-Hérauts n'ont pas pu être prévenus au hasard, il faut une vraie excuse ou être là totalement par hasard ^^ ]

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Sujets scénario / [Scenario] In priso veritas
« le: 19 septembre 2012, 22:16:47 »
Eté 1480, 6e décade (17/08) - prisons de la Caserne

Le lendemain de la tentative de coup d'Etat contre Arthon, Beltran accueillit le Héraut du Sénéchal Aaron et ses deux lieutenants à l'entrée de la prison. Ils entrèrent ensuite rapidement pour aller se confronter aux DeFeriel et aux trois nobles qui avaient participé aux évènements.

A peine entré, Beltran leur signifia les décisions du Conseil à leur égard, écartant les protestations "nous n'avons pas eu de procès équitable" par un froid "temps de guerre, acte de haute trahison, vous vous attendiez à quoi?". Puis il se tourna vers Aaron:

"Héraut, s'il vous plait, pourriez-vous invoquer l'Enchantement de Vérité sur ces gens, afin que nous obtenions des réponses sans mensonges quant à leurs agissements?"

L'interrogatoire avait lieu dans les limites de la légalité, mais le Conseil avait décrété la loi martiale et Hérauts comme Capitaines avaient le pouvoir de faire ce genre de choses.

[J'attends Fitz, Aaron et Kalaïd s'il le peut]

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Sujets libres / "On pique avec le bout pointu. " [Mina]
« le: 13 janvier 2012, 10:25:48 »
4 jours après les annonces officielles d'Arthon

Beltran avait une matinée de "libre". Techniquement il devrait être (de nouveau) plongé dans la paperasse, mais il avait fait un premier tri dans ses papiers et ceux qui ne nécessitaient pas absolument son attention, il les avait donné à son nouveau secrétaire (dépêché par le Collegium des Hérauts!) et s'était pris sa matinée. Il savait qu'Irmingarde n'avait pas de cours ce matin-là, et que même si elle était sûrement en train d'étudier quand même, il pouvait la déranger pour faire ce qu'il lui avait promis de faire: lui donner une épée et lui apprendre à ne pas se blesser elle-même.

Il s'était rendu au Collegium des Hérauts et avait soigneusement ignoré les regards surpris des élèves et des professeurs qui voyaient le Capitaine mettre les pieds dans cet endroit où il n'allait qu'en cas d'urgence. Le pas tranquille et l'air assuré du blond leur assurait qu'il n'y avait rien de grave, mais sa présence détonnait un peu dans les lieux.
Il finit cependant par arrêter quelqu'un pour réclamer qu'on lui explique où était Irmingarde. Il put ainsi la rejoindre à l'endroit où elle était et la saluer simplement:

" Bonjour Mina. Tu as l'air plus en forme. Tant mieux je viens te torturer un peu! Tu as le droit de rameuter tes ami(e)s pour participer mais je t'emmène tenir notre promesse. Et je t'ai ramené quelque chose."

Après cette présentation succincte des choses, Beltran posa une bise sur la joue de la Grise et lui fourra une épée toute neuve dans les mains.

[ Si tu veux un cours en tête à tête c'est possible, et si tu veux inviter un autre personnage au cours, c'est comme tu veux.]

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Sujets libres / "Il faut qu'on parle" n'est-ce pas?
« le: 01 janvier 2012, 18:54:54 »
Beltran avait vu Irmingarde s'effondrer, et il lui avait fallu tout son sang-froid pour ne pas courir la ramasser. Heureusement, d'autres personnes plus proches d'elle s'en étaient occupées rapidement, et la demoiselle avait été conduite d'urgence (encore plus urgemment que Saskia, c'était pour dire!) à la Maison de la Guérison. Les détails des dernières semaines sur le comportement d'Irmingarde avaient lâchement été dévoilées par le Guérisseur de la mission qui accompagna sa protégée jusque là-bas.

Beltran dut ronger son frein avant de pouvoir se décider à la voir. Il dut d'abord satisfaire aux exigences du devoir: compte-rendu, vérification du démantèlement de la mission et de la santé de ceux qui n'avaient pas fini à l'infirmerie, petite réunion de rentrée avec ses officiers, etc etc... Il n'avait même pas pris le temps de manger, et il avait l'air bien fatigué quand on finit par lui ordonner (à lui, tout à fait!) de se reposer et de voir le lendemain pour le reste des affaires à suivre.
Sauf que dormir, sans s'assurer que Saskia et Mina allaient bien... ce n'était pas possible. Il se rendit donc à la Maison de la Guérison en priant pour qu'on ne le prenne pas lui-même pour un patient et demanda des nouvelles. Saskia étant occupée (et entre de bonnes mains), on lui indiqua la petite chambre qu'on avait attribué à Mina.

Le Capitaine passa une main angoissée dans sa tignasse qui repoussait. En passant près d'une vitre, il s'observa fugitivement. Il avait de nouveau des cils et des sourcils, peu fournis mais au moins il avait l'air humain. Ses cheveux repousseraient plus lentement mais il n'était plus chauve, c'était déjà ça. Avec quelques années de sommeil, il aurait presque l'air potable. Il soupira.

Il frappa doucement à la porte qu'on lui avait indiqué, et ouvrit doucement pour passer la tête.

"Toc toc, je peux entrer? "

Il se dit à part lui que même quand il avait tenté de séduire Riannon il n'avait jamais eu l'air aussi idiot qu'avec ce "toc toc" infantile. Il se reprit immédiatement et entra d'un pas très beltranique pour venir s'asseoir au chevet de la jeune femme qu'on avait forcée à rester au lit.

"Surmenage, fatigue intense, et refoulement de choses. Tu es pire que moi. Tu vas te remettre, c'est un ordre."

Il lui sourit.

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Sujets scénario / Inscription aux missions [ scenar ]
« le: 16 février 2011, 20:45:14 »
Le Capitaine Beltran, aidé du Sénéchal et de quelques archivistes, avait pour mission de récolter les candidatures spontanées de ceux qui avaient à coeur d'aider Haven, Valdemar, les leshya'e et Velgarth.
Plusieurs bureaux avaient été installés dans la salle de réception et des hérauts avaient annoncés dans les différents collegia et au Palais que, suite à l'annonce du Conseil, ceux qui le souhaitaient pouvaient s'inscrire afin d'intégrer les équipes envoyées en mission.

Des archivistes attendaient, plume à la main, devant leurs feuilles, prêts à noter ceux que leurs supérieurs accepteraient.
Les portes étaient ouvertes, gardées par des soldats, et les premiers volontaires pouvaient arriver.

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Sujets scénario / Patrouille [ Kalaïd et Fitz ]
« le: 25 septembre 2010, 12:31:05 »
Le soleil venait tout juste de se lever sur les alentours de Haven. La rosée n'avait pas disparue - et elle resterait encore un petit moment, le froid ambiant n'aidant pas à s'évaporer. L'automne commençait à rougir les feuilles de la forêt proche, et des quelques arbres qui poussaient non loin de la ville.

La Foire était finie, et la tranquilité était revenue. En tout cas, c'est ce qu'il semblait - les soldats et les dirigeants n'avaient pas parlé des corps découverts, mutilés et utilisés comme donneurs d'énergie pour la magie du sang.
En tout cas, si la population ignorait tout, l'armée et les mercenaires étaient réquisitionnés pour patrouiller régulièrement dans Haven et ses alentours proches, mais aussi à proximité de chaque village et ville de Valdemar.

Fitz avait finalement reçu la confiance de Beltran après l'incident avec Ysaline. Il l'avait convoqué un jour dans son bureau et lui avait donné le commandement d'une petite escouade de gardes. Le jeune homme était payé, et s'il n'avait pas le statut de soldat de Valdemar, il en avait en tout cas reçu le respect des autres. Son équipe le tenait pour compétent et obéissait sans rechigner. Les hommes le renseignaient sur ce qu'il ignorait de Haven et la coopération marchait bien.

Ce matin-là, ils étaient sortis de Haven et patrouillaient depuis une heure avant le lever du soleil. Deux heures qu'ils étaient en route donc.

Et Fitz ressentit soudain un certain malaise. Quelque chose n'allait pas. Quelqu'un avait besoin d'aide. Et c'était leur travail et leur devoir d'aider.

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A proximité de l'escorte, sans savoir qu'elle était si proche, un jeune homme à cheval avait des ennuis. Il chevauchait vers Haven et n'avait eu aucun problème pendant ses jours de voyage ... et voilà qu'une tripotée d'hommes en noir lui sautaient dessus, venant des arbres et de derrières les troncs, presque invisibles, très silencieux, et tentaient de s'emparer de lui.
Il n'avait rien fait! Il fallait qu'il se défende, évidemment, mais face à dix hommes qui semblaient dangereux, avait-il une réelle chance?

Son cheval se cabra.

[ Kalaïd, tu peux décrire ton voyage, et la manière dont tu t'es fait attaquer. Que fais-tu quand on te saute dessus? Arrive tu à en tuer un ou plusieurs ( tu as le droit à 3 maxi et 3 blessés maxi) ou es-tu débordé immédiatement à cause de la surprise et du cheval? Tente-tu de fuir ou fais-tu face?

Fitz, tu peux décrire le début de ta patrouille. Puis tu te sens étrange... un peu comme dans les cuisines ou en traduction (puisque le sujet n'est pas fini, interdiction de l'évoquer, à part très vaguement si tu en as réellement besoin ). Tu te secoue et tu diriges ton équipe vers l'endroit où tu as ton instinct qui te conduit. Bientôt un hennissement affolé vous guide. Tu n'arrives pas tout de suite. ]


Ordre de jeu : MJ- Kalaïd - Fitz

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Beltran avait repoussé ce qu'il avait à faire. Il avait bien sûr mis ses affaires en ordre, avait repris les rênes de la garde, avait payé tout le monde, réorganisé les patrouilles en fonction des disparus, des blessés, des revenants, des alertes qu'on lui transmettait. Il avait assisté aux Conseils, écouté le Roi et interdit certaines actions, remercié ceux qui l'avaient aidé, avait augmenté Robin, son lieutenant, rendu visite aux blessés, parlé aux mercenaires qui n'étaient toujours pas parti n'arrivant pas à se décider pour un autre chef...

Il avait fait tout son travail de Capitaine sauf ce qui l'angoissait jour après jour. Kley.

Avaler le meurtre d'Ellia n'était pas chose facile. Avaler le fait qu'il n'ait rien pu faire était pire. Et savoir que le meurtrier n'était qu'en partie responsable lui donnait des envies de vengeance monstrueuses.
Mais il n'était pas homme à fuir ses responsabilités, et quand les guérisseurs lui annoncèrent que Kley pouvait quitter le Collegium des Guérisseurs, il l'avait fait transférer dans une chambre de la caserne, lui laissant une promenade d'une heure dans les jardins par jour, accompagné, escorté à toute heure même pour la deuxième heure qu'on lui permit pour s'entraîner un peu, et une paire de garde devant sa porte le reste du temps.

Il avait laissé sa rage se calmer. Une décade plus tard, en fin d'après-midi, il  salua les gardes en faction, et frappa.

"Kley, c'est le Capitaine Beltran. J'entre, j'ai à vous parler."

Et sans plus de cérémonie, il ouvrit la porte sur la chambre. Sobrement meublée, elle était surtout utilitaire mais on avait amené à l'homme à peu près tout ce qu'il demandait.

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Sujets scénario / Retour à Haven ( fin du scénario des Marches )
« le: 18 juillet 2010, 16:30:28 »
Beltran menait ses hommes. Tous marchaient, ou chevauchaient, l'air grave. Le tribut avait été trop lourd pour que chacun  ne reste pas avec ses pensées et ses souvenirs. Quelques uns discutaient des amis disparus, d'autres des amis qu'on allait retrouver. Certains gémissaient simplement, sur leurs civières ou dans les chariots. Les guérisseurs s'affairaient, contents de pouvoir bientôt être aidés de leurs collègues.

Dans le peloton de tête, Beltran et Rudy ne parlaient pas. Ils pensaient tous deux à tout ce qu'ils avaient fait: la bataille, les enfants sauvés, Ellia assassinée, et ces étranges choses que les mages savaient invoquer. Une crainte respectueuse faisait qu'ils se sentaient un peu à part du couple de Mages.
Ces derniers chevauchaient à quelques pas derrière eux. Glenn se remettait doucement mais aurait besoin d'encore plus de repos une fois arrivés.

En queue de cortège, derrière les chariots de blessés, venaient deux chevaux. L'un était monté par un Kley toujours abattu, l'autre par Chantdétoile à qui Beltran avait ordonné de s'occuper du traitre. Le Dyheli était à quelques pas derrière eux, laissant les humains ensemble, et semblant en communication avec quelqu'un d'autre.

La Bataille avait pris fin il y a six jours et le chemin du retour pris il y a cinq jours. Dans moins d'une journée, au rythme où ils allaient, Haven dresserait ses murs, ses batiments devant eux.

Mais au loin, de la poussière s'élevait. Une petit troupe d'une demi douzaine de chevaux approchait.

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La troupe avait avancé d'un bon pas. Régulièrement, des ordres étaient relayés pour le silence et la discrétion. On avait atteint rapidement les montagnes, et le col où se tiendrait la bataille approchait.
A moins d'une heure de route, Beltran fit arrêter ses troupes. Chaque lieutenant fit former une colonne à ses hommes. Fantassins et archers se regoupèrent, les archers devant les autres. Cavaliers avec arbalètes et arcs rejoignirent Beltran. Ils formeraient la première vague d'assaut. Un groupe de techniciens de l'armée, avec des armes bizarres, complètait la troupe.

Ces gens allaient se battre pour leur vie et celles d'innocents.
Beltran fit venir Chantdétoile à ses côtés, et s'adressa à elle et son nouveau compagnon, Kley. Il parlait bas pour ne pas trop ébruiter l'affaire.

"Vous irez avec les cavaliers. Restez sur les flancs. Nous allons les prendre en tenaille dès que nous aurons eu le signal d'Ellia. Vous êtes prêts? Je resterai en hauteur un moment avec le Capitaine Rudy."

Il les regarda droit dans les yeux.

"Des questions?"

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Sujets scénario / MAGE CONTRE MERCENAIRE
« le: 10 mai 2010, 23:17:18 »
Une fois les deux humains et les deux équidés partis, le mercenaire regarda Bronwynn d'un air à la fois menaçant et perplexe. Qu'allait-elle lui faire?
Il savait que pour donner le change ou il ne savait quoi, il devrait parler. Il pensait d'ailleurs la reconnaitre. Mais le charme de Bronwynn contrecarrait celui qui le maintenait prisonnier avant et il n'était pas sûr de la reconnaitre. Etait-ce son contact? Non? Oui?
Il essaya de se débattre, les yeux fous.

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