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Sujets - Ysendar

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Sujets libres / J'ai confectionné une pelleuh ! ...
« le: 04 janvier 2012, 07:38:57 »
[J'ouvre à l'improviste. Si ça te convient pas, tu supprimes et on fait autre chose ! Mais je suis désolée, j'ai cette chanson dans la tête depuis tellement d'heures, que j'en peux plus… Faut que je la chante tout haut ! Et tu seras ma victime !]

_ … EN PAPIER MÂCHÉ !

Ysendar, le pied sur un tabouret se trouvait quasiment au milieu d'une échoppe, son instrument sur le genou dont qu'il jouait comme un saltimbanque itinérant de passage en ville pour amuser la galerie. Et à tue-tête, il criait cette chanson Valdemarienne qu'on lui avait apprise sur le chemin pour se faire bien voir dans toutes les auberges !

_ J'ai croisé une jolie demoiselleuh !

Et une partie de l'auberge répondit en choeur, comme précédemment :

_ ET ELLE ME L'A ROULÉE !

La joie et surtout la jovialité que communiquait Ysendar étaient de mise et alors qu'il saluait, il bu une gorgée de sa chopine, le grand sourire aux lèvres. Il adorait Haven, le collegium, ses cours le passionnaient ! Mais alors, il trouvait qu'il manquait une certaine… Festivité ! Il n'était pas certain d'avoir le droit de se montrer ainsi en public. Mais en fait, ce n'était pas si grave. Du moment qu'Ysendar avait sa musique… C'était la seule chose pour laquelle il ne ressentait pas de timidité, la seule pour laquelle il se sentait libre, voler. C'était toute sa vie et c'était surtout la cause de qui il était. Aussi s'amusa-t-il à donner la rime aux clients pour retrouver cet air festif et insouciant qu'avait toujours été sa vie.

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Fiches des personnages disparus / Barde Ysendar
« le: 04 octobre 2011, 22:48:54 »
RECENSEMENT DU ROYAUME
Valdemar



Nom : Le Rouge (mais c'est surtout un surnom)
Prénom : Ysendar
Age : 24

Région d’origine : Karse
Métier/Vocation: Barde

Description physique : Ysendar ne possède déjà pas un nom aisé mais son physique l'est encore moins. Déjà peu grand, ses tâches de rousseur ressortant sur son teint légèrement hâlé. Ses yeux verts contrastant d'autant plus, il se dégage de son visage une certaine force et détermination. Pourtant, il est plutôt mince, peu musclé pour ne pas dire sec. Mais ses doigts sont longs et fins et il agit avec souvent beaucoup de grâce, ce qui est étonnant parce qu'il lui arrive d'être assez brutal.

Cheveux : Roux
Yeux : Verts
Teint : Hâle aux tâches de rousseurs abondantes
Taille : 1m72
Corpulence : Mince
Attitude : Tendre, calme, studieux, amusé, drôle, sentimental, familial, romantique, amoureux de la nature, déterminé, manque de tact, parfois blessant, maladroit, têtu.

Description comportementale : Ysendar est un jeune homme relativement calme. Enjoué et plein de vie, il sait rester maître de lui-même et ne comprenant que la paix et la joie de vivre. Attaché à sa famille, il ne se passe pas un jour sans qu'il pensât à eux et pas un mois sans qu'il n'envoie de ses nouvelles, s'excusant dans chaque lettre de la manière dont il avait quitté Sunhame, donnant l'air de les avoir abandonnés. Ysendar cache également un immense romantisme. Les filles le font rougir. Il aime les regarder bouger, humer leur parfum et les insuffler dans sa musique. Pour lui, la musique est un art qui donne vie. Les femmes comme certains animaux étaient des muses pour sa musique. Les hommes lui inspiraient la force et l'honneur, qu'il illustre par beaucoup de percussions, même quand certains n'étaient que des dépravés, il aimait améliorer la réalité sans pour autant mentir, il sélectionnait, disons. Mais dans ses rêves, Ysendar est chez lui, dans une maison qu'il partage avec femme et enfants et sa musique n'est que le sommet de son idéal. Peut-être même un peu trop ? Têtu, comme un âne bâté, Ysendar aime à contredire les ordres quand ils ne vont pas dans son sens. De plus, même s'il ne défit pas l'autorité par devant, il hésite rarement à braver l'interdit quand tout le monde a le dos tourné. Pourtant pas d'un instinct rebelle, il aime à être libre. S'il juge son départ brutal, c'est par les mots. S'il n'est pas du genre à lever le poing facilement comme certains, il sait se servir des mots. (et des maux)

Qualité principale : Sensible
Défaut principal : Têtu

Don ordinaire : La musique.
Don spécifique : La méditation par la musique

Animal de compagnie : Aucun pour le moment

Description Historique : Parfois, on songe à son avenir et ce qui en découle n'est absolument pas ce que nous avions prévu. Pour Ysendar, c'est à peu près ça. Le Karsite est tombé dans la musique étant petit. Né d'une famille de ménestrels à Sunhame, c'est de père en fils que se passe la guiterne. C'est également de ça que vit la famille : de la tournée des auberges ! Dans la capitale ou ses alentours proches, la famille, composée d'un père, d'une mère, d'une fille et de deux garçons, va et vient au gré des festivals et des demandes dans les alentours de Sunhame. Dans un registre enjoué et bien comme il faut, ils sont appréciés pour la gaité qu'ils procurent, surtout depuis qu'Ysendar, le fils aîné, a "pris" l'instrument. Pourtant, au début, le jeune garçon n'était pas très musicien, il aimait surtout écrire pour son père et surtout pour sa mère qu'il porte en admiration. Mais depuis qu'Ysendar se produit avec ses propres créations, que son père - déjà reconnu - soit présent ou non, la réputation se fait plus forte. Le jeune garçon, devenu jeune homme, aime à chanter les banalités de tous les jours et faire rire ses camarades en relatant les dernières aventures de la grosse Bertha ou bien du chats sans poil du vieux voisin dont la réputation de l'odeur n'est plus à vendre. Faisant de textes, souvent assez communs, banals et avec peu d'intérêt, des chansons à grand succès, Ysendar suit une éducation rapprochée de son art, apprenant à jouer d'autres instruments au gré des années, grâce à un homme quelque peu âgé mais agile de ses doigts. L'homme, par ailleurs, ne révélait jamais rien de son passé et de toute façon, peu s'intéressait à lui. Son but était de rester concentré sur Ysendar, celui-là même qui prenait argent comptant de tout ce qu'on lui inculquait. C'était un homme de confiance et le maître du jeune ménestrel devenu alors un ami autant de ce dernier que de la famille toute entière.

Jusqu'au jour où une femme entra dans l'auberge, un jour où Ysendar et sa famille faisait une représentation. Le destin avait voulu que ce jour-là, il mette du sien dans ses paroles, racontant là une histoire plus réaliste d'une famille qui possédait le minimum mais ressentait le maximum, que c'était tout ce dont on pouvait rêver. Par delà la simplicité des mots se dégageait un fort sentiment de bien-être et une clairvoyance naturelle, comme s'il décrivait la vérité que personne ne souhaitait voir en face, une simplicité qui ne s'exprime que par les sentiments, procurés alors par la musique. Alors lorsque cette femme - dont il réalisera ne pas avoir demandé le nom plus tard - lui demanda s'il était barde, Ysendar avait rit en disant qu'il n'en était pas encore là et qu'il avait le temps. Et des chansons sur le temps, il en avait plein. Alors elle lui parla d'un collège où l'on enseignait à des jeunes gens comme lui à grandir et à faire évoluer un don certain pour la musique et le chant. Répondant d'abord qu'il n'était pas intéressé, la femme l'avait retenu par le bras pour plonger ses yeux dans les siens. Au premier abord, il n'avait rien remarqué. Mais à la fixer ainsi, son sourire s'était effacé lentement. Si Ysendar avait lui-même un regard pénétrant, celui de cette femme, de cette voyageuse, était sans comparaison. Elle lui avait simplement dit qu'à Haven, l'on apprenait à de jeunes ménestrels comment devenir de grands bardes. Elle avait alors ajouté qu'il possédait le don et que sa place n'était pas ici, mais à Haven, avec ceux de son niveau. Contrarié, Ysendar s'était défait de son étreinte avant de lui tourner les talons. Pas à sa place ? Il était avec sa famille, sa jeune soeur qui était sa plus fervente admiratrice et son frère cadet qui développait une grande capacité d'écriture, Ysendar en était certain. Tous ensemble, ils étaient inséparables, c'était ce qui faisait leur réputation au sein de la capitale.

Pourtant, les mots de cette femme tournèrent dans la tête du jeune homme pendant de longs mois et bien qu'il en parla à son maître et professeur après un temps, ce dernier ne fit que confirmer les dires de la voyageuse mystérieuse. Alors Ysendar y pensa d'autant plus mais le fait de quitter sa famille lui était insupportable. Devenu distrait après cette affaire, son maître décida d'en toucher mot à son père. Alors que le jeune barde n'avait toujours pas décidé d'y croire ou non - il courait certaines rumeurs à propos de Valdemar et aussi de Haven - ses parents l'avaient convoqué et un soir, il avait été interdit de représentation. Prenant la nouvelle avec affront, le ton était monté dans la petite maison à la cheminée fumante mais le père n'avait pas perdu espoir de faire entendre raison à son fils aîné - et favori. Pour lui, Ysendar possédait un réel don, c'était visible comme le nez au milieu de la figure, aussi, il ne pouvait que l'inciter à partir. Et son départ prenait effet sur le champs. Il voulait ce qu'il y avait de mieux pour son fils et si l'on disait vrai sur Haven, alors c'était là-bas qu'il devait aller.

Prenant les mots de son père comme un affront personnel, Ysendar n'avait pas réfléchi et avait attrapé un sac, sa guiterne et s'en était allé, laissant derrière lui une mère désemparée et un malentendu gravé de non dits. Ménestrel confirmé, il n'était pourtant pas question d'aller jusqu'à Haven. Ysendar avait dans l'idée de faire croire à ses parents qu'il y était allé et qu'il en était revenu car on l'avait mal informé. Il serait revenu parmi les siens et plus jamais on aurait parlé de cela. Mais les mois passés sur la route à vivre de ses chansons - parfois de ne pas en vivre suivant les villes qui appréciaient ou non les sujets de ses mélodies - il s'était rapproché de Valdemar et de la route de Haven, entendant, à dos de charrette remplie de foin, les rumeurs plus fondées sur la ville au Collegium. Alors seulement il avait commencé à y croire et se demanda alors ce qu'il deviendrait s'il arrivait à être un maître barde, un vrai. De plus, Ysendar n'avait rien d'un enfant colérique ni même caractériel. Et avoir agi ainsi face à son père le dévorait de honte, il ne pouvait rentrer de Haven avec une rumeur de plus.

Décidant enfin d'écouter la voyageuse qu'il n'avait jamais revue, il parcouru les routes jusqu'à Haven, s'attirant le surnom de Ysendar le Rouge à cause de ses cheveux et du petit foulard rouge qu'il portait toujours à son cou, c'est à dos de charrette de commerçant - payé grassement - qu'il mit son premier pied dans la ville. En Karse, on entendait certaines choses sur les Hérauts et comme certains encore, Ysendar faisait partie des plus sceptiques, de ceux qui ne regardaient pas ces "chevaliers" comme des héros mais comme des étrangetés, des anomalies. Restait à savoir si elles étaient bonnes ou mauvaises, il n'en savait rien sinon qu'ils ne l'impressionnaient pas.

Aussi s'était-il présenté de lui-même au Collegium dont il avait tant entendu parler en mentionnant cette femme - qu'il avait eu du mal à décrire - qui lui avait demandé de venir ici. Pourtant... Même en disant ça, après tout le chemin parcouru ? Il n'y croyait toujours pas vraiment.

Hors-jeu :
Que désirez vous faire de votre personnage ? Un bon petit barde des familles ! Je voulais ce perse depuis si longtemps même si à la base, il était sourd mais je me suis dit qu'en personnage joué, sourd, ça ne serait pas évident. Surtout pour un barde !

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