Auteur Sujet: [Élève-Barde] Tallulah  (Lu 2377 fois)

Tallulah

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[Élève-Barde] Tallulah
« le: 23 février 2014, 10:49:55 »
RECENSEMENT DU ROYAUME
Valdemar
Nom : -
Prénom : Tallulah, raccourci en Tal
Age : 12 ans (enfin elle les a presque, elle les aura réellement à la fin de la saison : elle est née le 9ème jour de la 9ème décade d'hiver 1469)

Région d’origine : Thurbrigard
Métier/Vocation : Survivre principalement. Fuir son peuple, aussi. Et les prêtres de Vkandis qui lui font également un peu peur, accessoirement...

[justify:3dhyrhce]Description physique :
Cheveux : Bruns, presque noirs, ils lui arrivent au niveau des omoplates - quand elle n'est pas obligée de les attacher - et elle aime particulièrement les orner de... un peu tout et n'importe quoi, fleurs, feuilles, brindilles... Qu'on lui offre une pince ou un peigne et on lui fait le plus beau cadeau du monde, sans le moindre doute
Yeux : Marrons foncés, une jolie teinte chocolat gourmande qui revêt un éclat plutôt joyeux la plupart du temps, ils sont mâtinés de rouge lorsqu'elle est en colère, et ont tendance à s'assombrir quand elle est triste, approchant du noir
Teint : Mat
Taille : 1m59, il paraît qu'elle est plutôt grande pour son âge
Corpulence : Trop maigre il semblerait... 48 kilos, c'est censé être peu. Elle y peut rien, si elle brûle tout ce qu'elle mange non plus... quand elle mange, bon, d'accord... Ce qui lui fait le plus « bizarre », c'est ce début de poitrine qui commence tout juste à apparaître... Et elle n'a pas du tout envie de savoir comment ça fait de devenir grande quand elle entend les autres servantes en parler...
Attitude : Droite et fière... Quand elle n'est pas occupée à courir partout ou qu'elle ne se casse pas la figure faute d'attention. Ou encore qu'elle ne baisse pas le nez parce qu'elle se fait engueuler pour lesdites fautes d'attention...

Tallulah aime les couleurs vives, les broderies et les bijoux, tout ce qui peut attirer ses yeux d'enfant. Les livrées blanches des Hérauts lui semblent fades, bien qu'elle admette que ça puisse être seyant sur certains d'entre eux, mais elle leur préférera toujours les beaux habits des Nobles, les robes vertes des Guérisseurs et les atours carmins des Bardes... Elle sait bien que c'est hors de sa portée, mais rêve de pouvoir un jour revêtir ce genre de belle toilette aux couleurs chatoyantes. A défaut, elle apprécie d'aider une dame à se préparer, rien que pour le plaisir d'approcher ses velours et ses soies, ses bijoux et ses accessoires divers et variés.


Description comportementale : Un vrai petit rayon de soleil. Un petit pinson aussi.  Dommage qu'elle soit si gauche... C'est en général ce qu'on pense en premier lieu de Tallulah, et ça n'est pas réellement infondé.

Globalement, c'est une petite fille pleine de joie de vivre, de bonne humeur, qui a tendance à tout prendre du bon côté, même les pires nouvelles y compris morbides et funestes, en se répétant inlassablement que même dans les heures les plus sombres, il y a toujours une petite lumière, une petite étincelle quelque part. C'est sa façon à elle de tenir le coup, de ne pas se laisser abattre. Ce qui lui a permis de survivre, peut-être, aussi, jusque-là. C'est quelque chose qu'elle essaie de transmettre, également, rien ne lui fait plus plaisir que partager sa bonne humeur, et comme elle peut s'émerveiller de plein de choses, même insignifiantes, ça vient assez naturellement. Ou ça agace, aussi, parfois.

Elle aime les levers de soleil et les jolies fleurs, les papillons aux ailes colorées et les fourrures douces des animaux poilus... Mais ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est la musique, quelle qu'elle soit. Celle des ménestrels, évidemment, leurs voix et leurs instruments de musique, mais aussi le gazouillis des oiseaux, la mélodie de l'eau de la rivière, la complainte du vent dans les feuilles des arbres, le rythme des gouttes de pluie sur les pavés et les vitres...

Docile, elle fait ce qu'on lui demande sans broncher, accepte toutes les tâches même les plus ingrates tant qu'on ne lui demande pas de faire du mal à qui que ce soit. Ou de parler de sa famille, de ses origines, de son passé. Rien de tel pour qu'elle cherche par tous les moyens à prendre la fuite.

Quitte à se faire du mal, puisqu'elle est réellement très maladroite. Ou plus exactement, distraite, parce que ce qui passe pour de la maladresse tient en réalité plus d'un manque flagrant de concentration que d'un réel problème de coordination. N'empêche qu'il ne passe pas une journée sans qu'elle ne se cogne le front ou un genou contre un meuble, qu'elle se prenne les pieds dans un tapis ou loupe une marche... A se demander si elle a une réelle notion des distances, et un réel sens de l'équilibre. Pourtant... Dès qu'elle se met à danser, on dirait que quelqu'un d'autre a pris possession de son corps. Agile et gracieuse, ses pas sont sûrs, ses gestes fluides et harmonieux. Un contraste qu'elle est elle-même bien en peine d'expliquer - mais à vrai dire, elle s'en fiche un peu...

Qualité principale : Enthousiaste, optimiste, positive. « Ca ira mieux demain »... ou non « demain est un autre jour », qu'on dit... C'est son credo. Ou « après la pluie vient le beau temps », si on préfère. Tout ce qui peut y ressembler, de toutes les façons, ça fonctionne pour elle...
Défaut principal : Son inattention sans le moindre doute... Il se passe rarement une journée sans qu'elle finisse par terre. Ses genoux, les paumes de ses mains, sont rarement exempts de bleus ou d'écorchures. Seul exception : quand elle danse, elle se meut avec une agilité et une adresse exemplaires... Mais dès que la musique s'arrête - qu'elle retentisse réellement ou n'existe que dans sa tête, d'ailleurs - elle redevient la gamine gauche incapable de faire un pas sans se blesser ou presque...

Don ordinaire : Une oreille musicale particulièrement sensible, une affinité particulière avec la musique : s'il y a bien une chose qu'elle retient facilement, ce sont les paroles des chansons des ménestrels, et les mélodies qu'elle entend. Le meilleur moyen de lui apprendre une chanson ? La chanter. Elle ne se rend pas encore compte qu'elle continue les mélodies qu'on commence auprès d'elle, naturellement...
Don spécifique : A sa connaissance, aucun... mais peut-être que son affinité avec la musique ne sera pas complètement fortuite dans les années à venir...

Langues parlées : Langue thurbrigarde et le dialecte de son peuple, mais elle n'en parle absolument pas, et si par hasard elle se trouvait en présence d'un compatriote, elle ferait mine de ne pas comprendre. Tal se débrouille aussi avec des rudiments de langue karsite et avec la base du valdemaran, pour lesquels elle garde toutefois un accent encore audible malgré ses efforts – et une bonne oreille qui fait qu'elle se rouspète elle-même d'entendre que ça n'est pas encore parfait...


Description Historique : Tal a grandi dans les montagnes, entourée de roc et d'hommes durs. Enfant sage, elle jouait à rien la plupart du temps, pouvait observer le balai d'une plume emportée par le vent jusqu'à ce qu'elle disparaisse au loin, et répétait le moindre son qu'elle pût entendre. Quand elle partait courir, ou gravir un pan de la montagne avoisinante, on savait qu'elle reviendrait avec les genoux et les paumes écorchés, de nouveaux bleus par ci, par là, mais on savait aussi qu'elle s'en fichait et jusque-là, elle avait réussi à ne jamais se faire réellement mal, preuve en était qu'elle revenait toujours avec le sourire, et une fleur sauvage, ou une plume joliment striée dans les mains... Le moindre rythme faisait bouger ses doigts, et sa voix s'élevait souvent, fredonnant des mélodies qu'elle n'avait pourtant entendues nulle part. Le clan n'y connaissait rien, à la musique.

Et puis un jour, Papa et Maman sont venus la chercher alors qu'elle regardait les étoiles dans le ciel, et tous les trois, ils ont quitté les montagnes en plein cœur de la nuit. Elle ne comprenait pas réellement ce qu'il se passait, mais elle ne cherchait pas vraiment à comprendre : l'idée d'aller voir, plus loin, à quoi ressemblait le reste du monde loin de leurs amas de roches habituels l'émerveillait déjà. Son caractère docile, cependant, finit par laisser la place à sa curiosité débordante, et elle commença à poser des questions. Beaucoup de questions. Où allaient-ils, tous les trois ? Pourquoi ?

Et quand rentreraient-ils, aussi... Pas qu'elle soit si pressée, il y avait tant à découvrir, mais... elle voyait les regards de ses parents, parfois, et ça commençait à l'inquiéter. D'autant qu'ils éludaient ses questions, se contentaient du strict minimum et déviaient la conversation sur les merveilles qu'elle avait pu voir depuis leur départ. Ca avait fonctionné un temps pour détourner son attention, voir Velian, c'était un rêve qui devenait réalité... Mais quand ils avaient pénétré sur les terres des prêtres du Soleil, s'avançant toujours plus loin des montagnes, elle comprit. Et ne posa plus que question. Quoi qu'il se fût passé, c'était suffisamment grave pour qu'ils eussent décidé de fuir le clan, et elle avait beau n'être qu'une petite fille rêveuse, elle avait bien compris le danger que ça représentait. Elle ne savait pas qu'elle était, elle, la source de tout cela. Que son caractère, ses larmes à la moindre bête qu'on tuait – quand bien même en parler ne lui posait pas de problème particulier, elle ne pouvait s'empêcher de trouver ça triste –, sa sensibilité exacerbée, sa rêverie et son imagination, ne pouvaient s'accorder avec leur clan.

Alors ils avaient tout quitté, pour elle. Et mis leur vie en danger, elle le savait à présent, même si elle n'en était pas consciente au départ. Ils avaient traversé Karse, et ses yeux d'enfants observaient avec une certaine admiration ces gens à la peau et aux cheveux clairs qui adoraient le Dieu-Soleil. Et avec une pointe de crainte aussi, sans qu'elle eût jamais pu expliquer réellement pourquoi. Elle aimait entendre leur langue, en retenait la mélodie, se plaisait à en retenir quelques phrases au cours de leur périple, mais qu'un karsite s'approchât d'elle et elle devenait muette comme une tombe, immobile comme une statue, craignant elle ne savait trop quoi... Et les prêtres l'impressionnaient plus encore que les petites gens, peut-être de par leur aura, leur charisme, dû à leur fonction.

Ils ne s'étaient pas arrêté là, bien loin de là, et continuaient à progresser vers le nord-ouest. Elle ne parlait plus depuis longtemps du pourquoi du périple, ni d'un éventuel retour, elle savait que ça n'arriverait pas, mais elle commentait tout ce qu'elle découvrait, tout ce qui l'émerveillait tellement. Et peu à peu, même l'inquiétude de ses parents s'effaça un peu, par moments, devant son enthousiasme débordant. Haven était leur destination, là, ils seraient en sécurité, c'était ce qu'elle avait fini par avoir comme information. Ce qu'elle n'avait pas compris, c'était que pour la protéger, ils allaient se séparer d'elle.

Ils avaient passé des villages des Holds, se heurtant à des murs de sévérité et de froideur, dès lors qu'on les identifia comme provenant des terres karsites. Tal avait un peu de mal à comprendre ce genre de sectarisme, quand bien même elle avait, elle aussi, un peu peur de ce peuple.

« Les gens ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas, tu sais. Et la peur conduit à l'agressivité, parfois. »

La petite fille ne comprenait pas bien, elle qui n'était pas capable de faire du mal à une mouche. Comment pouvait-on devenir violent, mauvais, juste parce qu'on avait peur ? Elle, elle s'imaginait plutôt aller se terrer dans un coin et attendre que ça passe – que le karsite s'en aille, par exemple... – et pour le coup, les petites phrases en langue karsite qu'elle se répétait depuis qu'elle les avait entendues sur les terres des prêtres du Soleil ne franchirent plus ses lèvres pendant plusieurs jours... Jusqu'à ce qu'ils parvinssent aux rives de la rivière Terilee, et qu'elle s'amourache des champs à perte de vue, de l'artisanat local aussi, et surtout de leurs atours colorés. Les yeux plein d'étoiles, elle découvrait encore un monde nouveau, pour son plus grand bonheur, inconsciente de ce à quoi ce périple allait la mener – ou peut-être qu'elle ne voulait pas trop ouvrir les yeux non plus.

Arriver à Haven fut un nouvel émerveillement, la grande ville, ses artisans – toujours – et ses marchés, les routes pavées, aussi, qu'elle ne connaissait pas – et pourquoi on met plein de pierres en ligne comme ça ? – et... tout. C'était juste... magique. Et quand ils prirent cette chambre dans une auberge quelconque des bas quartiers, elle n'imaginait pas une seconde que c'était la dernière nuit qu'ils passeraient tous les trois.

Le lendemain matin, elle avait traîné ses parents dans les rues, navigant d'échoppe en échoppe au gré de tout ce qui pouvait attirer son œil curieux, mais c'est dans cette boutique-là qu'elle décida d'entrer. Il y avait ces onguents et herbes divers en devanture. Un monceau de trucs de toutes sortes à l'intérieur, dont elle ne pouvait avoir qu'un aperçu par l'ouverture. Et cette jolie dame à la tenue magnifique qui venait d'y entrer.

« Est-ce que je peux entrer voir à l'intérieur ? »

Tal ne comprit pas cette tristesse qu'elle avait vue dans le regard de sa mère, malgré le sourire qu'elle lui adressait. Son père lui donnait l'autorisation d'entrer, alors elle ne se fit pas prier, et elle traversa à son tour la porte, inspectant le moindre objet, posant mille questions sur cette plante, et ce truc bizarre, là. Son accent ne passa pas inaperçu, mais elle ne répondit que « de loin » quand la femme lui demanda d'où elle venait. Elle, elle l'interrogea comme elle put sur sa robe, baragouinant des mots de leur langue, s'échinant à les écouter pour imiter leur façon de parler. Les fleurs du fond permettait d'obtenir les jolies couleurs des tissus, c'était en les choisissant comme il faut et en les traitant d'une façon spéciale qu'on donnait à la fibre les teintes plus ou moins vives qu'elle aimait tant. Elle voulut sortir partager tout ça avec ses parents, mais nulle trace d'eux dans la ruelle, seul son sac restait, abandonné, sur le pas de la porte. Et épinglée dessus, une lettre dans sa langue natale, lui expliquant qu'ils devaient partir, s'éloigner d'elle, pour la garder en sécurité. Qu'ils l'aimaient, mais que pour son bien, ils devaient la quitter. Que c'était la seule solution. Les larmes perlèrent instantanément sur ses joues comme elle laissa tomber le parchemin à ses pieds, désarmant l'homme, tenancier de l'échoppe et sa sœur à la robe colorée.

Il lui fallut un bon moment avant de retrouver un semblant de calme, de réussir à expliquer avec quelques mots hésitants, et très approximatifs, qu'elle était toute seule maintenant, et les deux frère et sœur conversèrent quelques instants avant de se mettre d'accord sur ce qu'il fallait faire d'une enfant abandonnée. L'herboriste prit le parti de contacter une personne qu'il connaissait au Collegium – ce mot était complètement inconnu pour la fillette qui n'en appréhendait même pas le sens – et on lui trouva une place de page, si elle se pliait à ses exigences. Quand elle finit par comprendre de quoi il retournait, Tal promit d'être une suivante docile et appliquée, et s'y tint dès lors : ce qu'on lui demandait était dans ses cordes, après tout, pour peu qu'on prît le temps d'améliorer son usage de la langue valdemaranne, et qu'on passât sous silence ses maladresses – elle arrivait la plupart du temps à ne rien briser, même si ses membres s'en sortaient souvent moins bien... De toutes les manières, elle n'avait pas trop le choix, et elle se raccrocha à l'idée qu'elle découvrirait encore de nouvelles choses là-bas. Et en l'occurrence, dès qu'elle comprit ce qu'étaient les Bardes et les Ménestrels, elle fut fascinée par leur art, et pour peu que sa journée nécessitât de passer près de leurs bâtisses, elle s'en trouvait illuminée. Autant dire que dès qu'elle le pouvait, c'était vers ces bâtiments-là qu'elle se dirigeait.


Hors-jeu : 
Que désirez vous faire de votre personnage ? On verra à terme si elle part vers les bardes ou ménestrels ou rien du tout, mais pour l'heure, ça n'est pas du tout d'actualité. Elle n'a aucun don, de toute façon, n'est-ce pas ?[/justify:3dhyrhce]
« Modifié: 24 mars 2020, 18:27:45 par Tallulah »
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Tallulah

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Re: Tallulah
« Réponse #1 le: 23 février 2014, 15:07:37 »
▬ 1481 ▬
Age : 12 ans le 9e jour de la 9e décade d'hiver 1481

Prendre son service, et le rendre
[Thalyana]
Milieu de la 7e décade d'hiver 1481
A venir.

Voyons si tu portes bien le rouge...
[Béatrice && Margareth]
2e décade de printemps 1481
A venir.

Le cercle du poète et de la hache...
[Fitz, Enora, Feuillemalice, Saskia && Irmingarde]
3e décade de printemps 1481
A venir.
« Modifié: 11 avril 2020, 18:26:29 par Tallulah »
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Tallulah

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Re : [Élève-Barde] Tallulah
« Réponse #2 le: 24 mars 2020, 18:23:55 »
▬ 1485 ▬
Age : 16 ans depuis le 9e jour de la 9ème décade d'hiver 1485

Comme une ritournelle... [ON]
[Molly]
1e décade d'été 1485
A venir.

Titre [ON]
[Nom]
0e jour de la 1e décade d'été 1485
A venir.
« Modifié: 11 avril 2020, 18:27:58 par Tallulah »
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