Auteur Sujet: [Serviteur] Soyara  (Lu 2583 fois)

Soyara

[Serviteur] Soyara
« le: 14 octobre 2010, 03:44:59 »
RECENSEMENT DU ROYAUME





Nom : Inconnu
Prénom : Soyara
Age : 19 ans (1ère decade de printemps 1462)

Région d’origine :  Rethwellan - Oberdorn
Clan : -
Métier/Vocation: servante au palais


Description physique :

Cheveux :Châtain foncé, long et légèrement frisé, elle les tiens généralement attaché pour plus de commodité
Yeux :Grands yeux bleu-gris
Teint : Brozé l'été, beige l'hiver.
Taille : 5 pieds 3
Corpulence : Elle est bien promotionnée, superbe même.  Ni trop mince, ni trop corpulente, elle est légèrement musclée aussi. 
Attitude : Il reste encore en elle un fond sauvage et indompté. Elle a prit de la maturité et elle n'est plus en guerre contre le monde entier, mais son cynisme, bien que plus polis, reste présent. Elle a apprit à s'effacer, pour le bien de son métier, mais il reste dans ses yeux et parfois dans son port de tête, une sorte de fierté, une volonté de survivre malgré l'adversité. Elle est tenace et fonceuse de nature, mais elle a appris à prendre son temps et à faire les choses bien.

Description comportementale :
Soyara était une enfant de la rue, sauvage et indomptée.  Elle a autrefois vendu son corps, ses talents, ou mendier pour ce dont elle avait besoin. il y a dans son regard et son attitude quelque chose de sauvage et de libre.  Elle a cependant un bon fond et si la survie de son fils est sa priorité, il n'est pas rare que malgré tout elle partage ses repas ou son argent avec les nécessiteux.  Son orgueil s'est attuné durant les derniers années à travailler comme serviteur de la maison Allan. Il en reste des traces, mais elle a poli son caractère et elle est fière de se travail qu'elle à accomplis sur elle. Il lui reste la fierté et l'orgueil d'un travail bien fait, mais plus celui d'une enfant de la rue qui défie tout et tous le monde. Ses moments de bonheur, elle les trouve dans le sourire de son fils, dans l'accomplissement de son travail et dans la musique.  Que ce soit lorsqu'elle chante, écrit ou écoute, la musique est une porte vers son âme.

Lagues parler : Rethwelannais (origine) et Valdemariens. Elle sait désormais écrire les deux langues.

Qualité principale :Ténacité

Défaut principal
: Méfiance

Don ordinaire : Séduire, chanter, danser, servir les nobles.

Je suis la fille d'une prostituée, et ma vie n'a rien de glorieuse.  Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour survivre et par la suite pour que mon fils survive.  Commençons par le commencement, ma naissance.  À ce stade, je n'ai que des idées et aucune certitude.  Cependant, dans la ville, dans mon quartier, les gens parlaient de cette histoire.  Je ne saurais dire si c'est la vérité, mais il me plait à le pensée.

On disait de ma mère qu'elle était la perle des filles de joie.  Son proxénète en était très fier et je crois bien qu'à une époque elle l'était aussi.  La maison close que tenait Riam était luxueuse, bien entretenue, ses filles étaient choyées et les nobles venaient s'y plaire.  Bref, c'était le summum pour quelqu'un de la condition de ma mère. 

Encore aujourd'hui, les gens vantent la beauté qu'elle était et plusieurs disent que j'ai hérité de cela aussi.  Je veux bien les croire, mais elle doit être bien cachée sous les tonnes de poussière et de saleté qui me recouvre comme une seconde peau.  Et les petites gens racontent encore l'histoire d'amour qui lia mes parents ensemble.  Elle était la perle du quartier, la plus belle des courtisanes.  On raconte encore que d'un seul regard, elle pouvait voler le cœur d'un homme.  Cependant, c'est son cœur à elle qui fut volé par une belle journée d'automne.  C'est ce que les histoires disent.  C'était un noble venant de Valdemar, un très bel homme au regard franc et intelligent.  Les gens disent qu'il suffit d'un regard pour que leur cœur se lie à jamais.  J'aime à le croire, dans ma misère, c'est là une lueur d'espoir, que je fus une enfant de l'amour et non une bâtarde sans nom.

Il était venu avec une délégation de noble, il était un favori.  Elle l'a invité à le rejoindre et on dit qu'il a payé un prix fort cher, vidant toute sa bourse pour une seule nuit avec ma mère.  Quand elle était sobre, elle me disait que c'était ainsi que j'avais été engendrée.

Malheureusement pour eux, je crois, Riam était jaloux de ses filles et plus encore de sa perle.  Les femmes qui avaient été les amies de ma mère m'ont dit que c'était sans doute lui qui avait tout fait pour briser leur amour.  Le noble revint pendant plusieurs semaines tous les soirs pour porter une fleur et un mot à ma mère.  Le jour il chantait des chansons d'amour sous les fenêtres de la maison close.  Puis un jour, on dit qu'il a cessé de venir.  Plus aucun mot, aucune lettre, les gens ne disent que cela à briser le coeur de ma mère.  Moi je dis qu'il ne l'a pas abandonné.  Riam a surement fait quelque chose pour les séparer, mais l'histoire est si vieille que personne ne sait vraiment ce qu'il advint.  Cependant, une chose est sûre, en perdant son amoureux, ma mère est morte aussi quelque part.  Elle ne voulait plus rien faire, elle s'est mise à boire aussi.  Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même et n'arrivait plus à satisfaire les clients de la maison close. 

Je me souviens encore le jour où l'on nous a jetés dehors.  Je devais avoir 5 ans, j'étais terrifiée et ma mère ne semblait même pas s'en soucier.  Les filles de la maison m'avaient plus élevée qu'elle ne l'avait fait.  La vie est devenue misérable par la suite.  J'ai appris à voler et à mendier pour nous faire survivre toute les deux.  Ma mère a continué de prendre des clients, mais plus des nobles.  C'était la déchéance.  Incapables d'aimer son travail, les gens ne dépensaient presque plus rien pour ses faveurs.  Nous ne mangions jamais à notre faim.

Elle est morte quelque mois plus tard.  Je suis encore convaincue que c'était de chagrin.  J'ai donc été livrée à moi-même.  J'ai continué de mendier et de voler.  Les femmes qui avaient été les amies de ma mère me prirent en pitié et continuèrent de m'aider comme elle le pouvait.  Il n'y avait pas vraiment d'amour cependant.  Plutôt comme une dette qu'on achève.  En moi grandissaient aussi beaucoup de colère et de rancœur.  Le monde entier était mon ennemie.  Les gens me regardaient de haut, les nobles m'auraient presque écrasée du talon.  Les gens fuient la misère comme si elle était contagieuse.  Je faisais pitié, certes, mais pas assez sans doute pour que les gens me donnent de l'argent, seuls ma voix et mes chants me rapportaient quelque argenté.  Alors là, oui, les gens s'attroupaient pour venir me voir, malgré ma crasse et ma misère.  Malheureusement, dès le spectacle terminé, les gens semblaient comme s'éveiller et il repartait.  J'ai survécu tant bien que mal pendant quelques années.  Volant ce dont j'avais besoin.  Les anciennes amies de ma mère venaient me voir de temps en temps, et me donnaient parfois des vêtements, de l'argent ou de la nourriture.  Cependant, leur regard de pitié et de dégout me blessait tant et si bien que je finis par fuir leur compagnie.

Puis le regard des gens sur moi a changé.  J'étais en train de devenir femme et je le compris.  Comme ma mère avant moi, je pouvais vendre mon corps, et je le fis.  M'efforçant de m'habiller et de me tenir le plus propre possible, j'en vins à prendre des clients régulièrement pour une poignée de piécette, mais au moins je gagnais plus qu'en mendiant, même si je continuai de chanter aussi dans les rues le jour pour tenter de gagner le plus possible.

La seule chose dans ma vie qui me permit de ne pas me perdre complètement, c'était le chant et la musique.  C'était comme une lumière dans mon cœur.  Quand je chantais, j'avais l'impression que le monde autour de moi devenait plus beau, que ses couleurs étaient plus éclatantes.  Quand je chantais, oui j'essayais de gagner de l'argent, mais d'abord et avant tout, c'était ma propre misère que je fuyais.

Et quelques années plus tard, mon monde bascula à nouveau, le destin se rit de moi à nouveau.  Riam m'avait repérée dans la rue.  Cela faisait 2 ans que je me vendais régulièrement et que je glanais de plus en plus de clients.  J'avais changé de quartier et je pensais bien en avoir fini avec le passé de ma mère, mais je fus détrompée.  Le proxénète de ma mère avait vieilli, mais c'était encore un marchand futé.  Il me reconnu tout de suite. Il avait perdu ma mère, sans doute se dit-il qu'il n'était que justice de pendre la fille.  Je n'étais pas très forte, mais je peux dire avec fierté que je me débâtis.  Il eut cependant le dessus et me ramena au lieu de ma naissance.

Il me confia au soin de la doyenne des filles avec l'ordre de me faire belle.  La femme tenta bien de venter l'homme, mais il était trop tard.  Je savais moi qu'il n'était qu'un autre de ses gens qui se croient tout permis.  Il m'avait volé ma liberté et voulait me vendre.  Je serais sans doute bien traitée, mais il avait abandonné ma mère et moi, et cela je ne pouvait pas le pardonné.  Elle était morte à cause de cela.

Et cependant, on me força à prendre un bain.  La tristesse dans le regard, elle me trahis et appela deux hommes de main pour me forcer à me laver et à m'habillai.  Humiliée, je ne pus rien faire.  Elle ne cessait de me dire que c'était pour mon bien, mais je savais qu'au fond elle était comme toutes les autres.  Elle prenait ce qu'elle avait à prendre de la vie.  C'était cela la survie.

Une fois propre, on me jeta dans une chambre.  Je restai seule pendant très peu de temps.  La porte s'ouvrit à nouveau, mais avant que j'aie eu le temps de me précipiter vers la porte, elle fut refermée de nouveau.  Riam se tenait devant moi, son regard lubrique me dévorait des yeux.  Je lui crachai au visage et il m'assomma presque d'une gifle.  Il me prit alors, sauvagement, sans ménagement, me répétant sans cesse que c'était son dû pour m'avoir permis de vivre, et que je remplacerai ma mère comme perle de sa collection.  Je ne pouvais pas laisser faire cela.  Je le détestais tellement.

Je volai sans dague et je le tuai avec.  Je n'avais pas réfléchi et je pris peur une fois que le geste fut accompli.  Prenant ses vêtements, me déguisant, je m'enfuis par la fenêtre pour ne jamais revenir.  Je ne pouvais pas rester en ville.

J'ai erré pendant plusieurs semaines.  J'avais la bourse de Riam et dans une autre ville je résolus de quitter le pays et d'aller voir ailleurs.  On racontait que Valdemar était le pays où les rêves se réalisent.  Je décidai donc de prendre une caravane pour y aller.

C'est durant ce voyage que j'ai découvert que j'attendais un enfant.  Non content de ce que j'avais déjà subit, cette maudite vie m'infligeait plus encore.  Cependant, au fils du temps et que l'enfant grandis en moi, j'en vins à véritablement l'aimé.  Il n'avait pas choisi son père et ce n'était pas de son fait si j'avais été violée.  C'était un être innocent qui aurait besoin de moi et je me jurai de ne pas commettre les erreurs de ma mère.  Et je ne les refis pas.  En arrivant à Valdemar, j'utilisai le peu d'argent qui me restait pour payer une sage femme qui m'accoucha.  Eamonn est née le premier jour de la 2e décade de l'hiver 1479 et sa venue éclaira un peu ma vie.  J'étais toujours une meurtrière et une mendiante, mais j'avais une raison de plus de vouloir vivre.  Mon fils était un petit rayon de soleil.  Il n'était presque jamais malade, toujours souriant et il apprenait vite.

Je suis restée quelque temps dans le village, le temps de me refaire des forces, mais quelque part, je ne supportais pas de rester ainsi à leur crochet.  Mon argent s'enfuit trop rapidement, et je décidai de me remettre en marche.  J'avais tout un nouveau pays à explorer.

Pendant deux ans j'explorai Valdemar, restant quelque temps dans les petites villes et villages, utilisant mon chant et la pitié pour nous nourrir Eamonn et moi, volant si je n'avais pas assez.  Je me détestais de devoir faire cela.  Je me détestais aussi d'avoir tué.  Chaque nuit le visage de Riam vient hanter mes cauchemars, mais j'ai fait ce que je devais.  Et cependant, je dois vivre avec cela.  Pour survivre, il faut être prêt à tout.

Et c'est donc ainsi que je parvins finalement à la ville de Haven.  Je ne sais trop encore ce que la capitale me réserve, mais je trouverai bien moyen de monnayer ma voix, mon corps ou la pitié que mon fils et moi inspirons.

Finalement, elle a fait son chemin jusqu'à Haven, et si au départ, elle a tenter d'utilisé ses faveurs et la séduction pour survivre, le destin lui a finalement montré une autre voie. Alors qu'elle s'était femme à soldat dans un des groupe quittant Haven pour tenter d'aidé l'étrange Déeese Aanor, elle a rencontré une noble bienveillante mais stricte qui a rapidement vu clair dans ses mensonge. Elle l'a confronté, mais plutôt que de l'exposer à tous et d'en faire une mendiante à nouveau, elle l'a pris sous son aile et en a fait une de ses servante.

Au début, Soyara doutait des intention de la dame, mais pour son fils, elle était prête à tout. Elle a donc accepter une position de servante, pensant que cela impliquerait beaucoup de servitude, mais au contraire, elle en est venue à aimé son travail. Elle a découvert la fierté véritable qui viens avec un travail bien accomplis. Elle n'étais pas très doué au départ, mais elle a persévéré, comme avec toute chose dans sa vie, et s'est fait une place dans cette maison. Elle a travaillé pour mérité le respect de ses collègues, mais aussi de ses supérieur. Elle n'a pas perdu son cynisme, mais elle ne voit plus la vie comme un champs de bataille perpétuelle. Elle a compris le sens du mot vivre et non plus seulement survivre.

Un portrait d'Eamon :


Hors-jeu :
Que désirez-vous faire de votre personnage ?
Une élève-barde, dans un premier temps.
« Modifié: 31 mars 2020, 22:42:11 par Soyara »