Auteur Sujet: Une bien étrange epidémie [RP Scénar]  (Lu 7002 fois)

Héraut Irmingarde

  • Hérauts
  • Flamme humaine
  • Messages: 1568
    • Voir le profil
  • Fiche: Chaud devant!
  • Compagnon ou Familier: Ezarel
  • Âge: 24 ans
  • Langues: Valdemaran - Karsite - Rethwellan
Une bien étrange epidémie [RP Scénar]
« le: 24 août 2010, 10:41:13 »
{Irmingarde - Enju - Farlir - Melarianne - Oesope - Thalyana}

Mina se s'était pas sentie bien de toute la nuit.
Comme terrassée par une immense fatigue, elle n'avait paradoxalement pas fermé l'œil de la nuit.
Kun' avait exigé qu'elle se rende à la Maison de Guérison, parce que son état n'était pas normal. Son ami se faisait énormément de soucis pour elle et ne l'avait pas quitté d'une patte depuis que la jeune femme avait contracté ses étranges symptômes.
Il avait tenté de la faire manger de force par un page obéissant, mais Mina se sentait incapable d'avaler quoique ce soit.
Tout ce qu'on avait tenté de lui approcher des lèvres l'avait rebuté, même de très bon aliments que le page avait du chaparder elle ne savait où, mais elle n'avait même pas la force de le gronder.

Jamais elle n'avait été si malade de sa vie. Quelques rhumes l'avaient déjà cloué une matinée au lit dans les Hold, mais elle avait une constitution solide et se relevait très rapidement. Les maladies d'enfants courantes ne l'avaient jamais effleurées, même lorsqu'elle avait du soigner ses jeunes frères et sœurs.
Là, c'était comme si tout ce qu'elle n'avait jamais attrapé arrivait d'un seul coup dans son corps.
Assez tard dans la nuit, la fièvre l'avait prit, si forte qu'elle en avait déliré quelques instant en réclamant sa mère, ce qui avait doublement paniqué son ami Kyree.
Plusieurs pages alors s'étaient levés et avaient tenté avec de la glace de faire descendre la fièvre, mais rien n'y faisait, et par dessus le tout, elle s'était mise à tousser avec force, tant et si bien qu'elle en eut du mal à retrouver son souffle.
Alors, sous les harangues de ses pages et de son meilleur ami, Mina avait consenti, non sans honte, à se lever pour demander de l'assistance pour des soins. Ses membres semblaient fonctionner au ralenti, et il lui avait fallu un effort considérable pour réussir à se rendre jusqu'à la Maison de la Guérison. Mais en guise de canne, elle avait Gwydion, un page dégourdi qui la portait presque sur ses frêles épaules, et derrière ses jambes pour ne pas qu'elle tombe en arrière, Kun' qui veillait avec attention.

Gwydion toqua à la porte et sans attendre de réponse l'ouvrit en grand en criant de sa voix encore un peu enfantine:

- Y'a-t-il quelqu'un pour soigner Mina s'il vous plait?

Irmingarde, derrière, terrassée par une toux violente, luttait pour tenir debout, blanche comme un linge, ses longs cheveux détachés collés sur son crâne par la sueur due à la fièvre et en friche vers les pointes, juste habillée d'une tenue de nuit de mauvaise qualité et de savate en toile de jute.
« Modifié: 26 août 2010, 13:53:56 par Irmingarde »

Enju Rakel

  • Étrangers
  • Messages: 123
    • Voir le profil
Re: Une bien étrange epidémie [Irmingarde-Riannon-Farlir-Enju]
« Réponse #1 le: 24 août 2010, 17:36:51 »
[justify:321j8pk8]Enju se frotta les yeux. La nuit était tombée depuis longtemps, mais elle voulait vraiment finir ce rapport pour que Chelmak le trouve sur son bureau demain à la première heure. Elle avait déjà fait envoyer les copies qu'elle avait promises aux autres conseillers, et il ne lui restait que ces deux dernières à faire pour son mentor : la première copie qu'elle faisait était identique à celle qu'elle avait déjà fait envoyer aux participants de la réunion du jour, la seconde comporterait en plus quelques unes de ses réflexions personnelles. Enju avait l'habitude de travailler tard, mais elle avait une crampe dans l'épaule et elle commençait à ne plus pouvoir se concentrer. Pire : Enju commençait à voir double ! Elle se frotta les yeux une nouvelle fois, et la longue gorgée de cidre quelle avala pour se rafraîchir n'arrangea rien. Il ne fallut que quelques secondes pour qu'elle ne la vomisse et commence à tousser comme une dératée. Quand l'apprenti Héraut de garde, cette nuit, vint lui demander si tout allait bien, Enju s'excusa platement. Pire ! Elle pleurait comme une enfant sans pouvoir s'arrêter. Le Gris essaya de la calmer, avant de la mettre au lit car selon lui, c'était juste la fatigue qui la faisait craquer.

Sauf qu'elle ne dormit pas de la nuit, et qu'à force de pleurer en silence, elle avait les yeux tout gonflés. Elle ne savait même pas pourquoi toutes ces larmes avaient coulé. Quand le matin, Chelamk entra dans sa chambre pour la saluer et lui demander le programme de la journée - sans compter qu'il risquait d'avoir la raison de ce rapport incomplet. Quand il vit sa tête déconfite, l'ambassadeur lui ordonna de rester prendre du repos pour la journée.

"Je suis désolé, Enju, je n'ai pas fait attention à toi, je n'ai pas remarqué que je te surmenais."

Il coupa court à ses protestations - de toute façon, elle n'était pas vraiment en état de le faire. Enju se fit installer confortablement, avec des coussins dans le dos pour rester assise. On lui apporta des infusions avec du miel, mais rien ne calma sa toux - pire, vomir lui donnait des nausées supplémentaires. Enju n'était pas du genre solide de constitution, mais elle ne se souvenait pas avoir été aussi malade par le passé. Elle ne voulait pas déranger un guérisseur, et encore moins quelqu'un pour la pousser jusque la maison de Guérison. Pourtant, en fin de matinée, un héraut chargé de la surveillance de la suite Karsite, l'entendit tousser si fort et si longtemps qu'il vint s'enquerrir de sa santé. Au diable les convenances, puisque de toute façon, Enju semblait évanouie tant elle était molle entre les bras ! Il l'enroula dans une couverture et l'envoya jusqu'à la Maison de guérison. Dans sa semi conscience, et entre deux quintes de toux, Enju délirait en karsite, criait parfois le nom de Vkandis. Elle disait à l'homme : "Je vais bien, ramenez-moi" mais il ne semblait pas comprendre un traitre mot. On la posa sur un nouveau lit, grelottant de froid alors qu'elle crevait de chaud, parallèlement. Résignée, Enju essaya de se faire totue petite. Divine Flamme !! Que penserait Chelmak quand il saurait qu'une simple poussée de fièvre suffisait à l'envoyer ici ? Enju se disait que ça finirait par passer, elle ne volait pas attirer l'attention sur elle...[/justify:321j8pk8]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Anonymous

  • Invité
Re: Une bien étrange epidémie [Irmingarde-Riannon-Farlir-Enju]
« Réponse #2 le: 24 août 2010, 17:55:16 »
Farlir se leva très difficilement ce matin. Il étais en sueur dans son lit alors qu'il ne faisait pourtant pas si chaud que ça. Il toussait déjà depuis la veille, mais cela ne l'avait pas alarmé plus que d'habitude. Il avait la vie dure dans sa caravane d'avant et les toux et autres fièvres se soignaient en travaillant plus intensément encore afin de faire chauffer le corps pour qu'il se défende bien. Mais malgré son zèle habituel, Farlir ne réussissait vraiment pas à se forcer à travailler d'arrache pied.
Il n'avais même pas réussi à finir son petit déjeuner, lui qui avait un féroce appétit dû se contenter du quart de son plat matinal quotidien. Alfar n'était pas aussi joyeux que la veille lorsqu'il vit le syndrome du légume envahir Farlir. Ce dernier avait d'ailleurs commencé à démonter son étagère murale pour la vérifier, mais à peine avait-il retiré la première planche que ces bras tombèrent d'inanité.

"M'enfin, je n'ai pas pu perdre toute ma force en une nuit !" Fulmina Farlir.

Il s'assit quelques secondes sur son lit et se passa la main sur le front... pour constater qu'il transpirait comme jamais. Une véritable rage d'être aussi peu en forme le pris, et il décida de se lever pour aller voir un guérisseur, il saurait sûrement ce qui clochait chez lui. Farlir eu plus de mal que prévu à sortir ne serait-ce que de sa chambre. Le petit Alfar pris les devants et, ayant déjà rencontré Matisa, il se faisait une première idée de ce à quoi devait ressembler un guérisseur.

Après quelques pas dans le couloir, Alfar revint avec un garde sur lequel il était perché. Farlir compris malgré la douleur à son crâne, qu'Alfar avait surtout repéré l'épée dans la tenue de Matisa, et donc, Alfar avait confondu soldat et guérisseur. Mais avait-il déjà oublié les hommes de la caravane ? Peu importait puisque le garde, connaissant mieux les lieux que Farlir, emmena ce dernier jusqu'à la maison des guérisseurs. Il y arrivèrent peu avant midi, mais Farlir, contrairement à sa petite routine, n'avait strictement pas faim.

Une fois sur les lieux, Farlir s'étala sur le premier fauteuil venu et aperçu Enju, qu'il avait croisé peu de temps auparavant à la vielle ville. Elle était manifestement arrivé il y a peu et elle n'avait pas l'air en meilleur état que lui. Il la salua de son poste d'attente, ne devant pas tirer une mine aussi fringante que la dernière fois. Le petit Alfar vint lui faire un petit bonjour tout en folie, il était vraiment increvable celui-là, enchainant cabrioles et grimaces, singeries et petits cris. Puis Alfar repéra ce qui semblait être un vrai guérisseur, puisque tout le monde le regardait comme si c'était le sauveur en personne, et il lui sauta littéralement dessus. Farlir n'aurait pas aimé être à la place de cette personne, ce faire ainsi attaquer par Alfar ne devait pas être bon pour le coeur, surtout quand on n'avait jamais vu la bestiole. Alfar grimpa de bon coeur sur les épaules du guérisseur et tourna autour de sa tête, lui indiqua les différents malades et s'arrêtant sur Farlir. Il espérait vraiment que le pauvre comprenne, mais ça, ce n'était pas dit.

Farlir ne pouvait vraiment pas bouger de son fauteuil, il ressemblait plus à une écrevisse morte tout juste sortie de l'eau, mais il attendait patiemment qu'on vienne s'occuper de lui. Pour le moment, il se dit qu'il devrait survivre, mais cela tenait plus au fait qu'il pouvait encore tout simplement respirer, du moins lorsque la toux ne le prenait pas trop pendant quelques secondes.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

  • Persos inactifs ou abandonnés
  • *
  • Messages: 67
    • Voir le profil
Re: Une bien étrange epidémie [Irmingarde-Riannon-Farlir-Enju]
« Réponse #3 le: 24 août 2010, 18:09:47 »
La princesse se sentait mal depuis quelque jours, mais avait tellement à faire qu'elle ne s'en occupa pas. Elle n'était pas ici pour se faire dorloter et avait horreur de l'oisiveté, alors elle ignora purement et simplement les quelques symptôme qu'elle avait. Et cela passa, comme chaque fois qu'elle avait été malade, une tisane plus corsé qu'à l'habitude chaque matin et elle se retrouva mieux. Du moins le croyait-elle. Mais elle fit d'étrange rêve toute la nuit et au matin fut bien incapable de penser, de se lever ou quoi que se soit d'autre. Elle ne pouvait travailler dans cet état, pas sans prendre le risque de contaminer d'autre personne, mais elle était fière et il était hors de question qu'elle montre une quelconque faiblesse ici. Alors elle prit sur elle de se lever, se retenant quelque secondes au lit le temps que son étourdissement passe et réussi à aller s'assoir à son bureau pour lire les dépêches du matin et commencer à travailler sur ce qu'elle avait à faire dans la journée.

Malheureusement, elle avait beau lire et relire les dites dépêches et son agenda, elle n'arrivait pas à les comprendre, vint ensuite la nausée, et elle ne dut qu'à la poubelle de papier proche de ne pas vomir sur la décoration de la salle. Sa dame de compagnie parti portée des papiers important à un noble plus éloigner, elle se retrouvait virtuellement seule dans se palais. Elle savait que des servantes ne tarderaient pas à lui apporter son petit déjeuner, mais cette simple idée la fit vomir de nouveau. Pencher sur la corbeille, elle n'arrivait même plus à se relever sans devoir s'accroupir à nouveau pour vomir.

Comme de raison, les servantes entrèrent et virent dans quel était elle était. C'était ruiné pour passer sa maladie sous silence, dans l'heure, elle le savait, tous le monde saurait quelle petite nature elle était. Elle avait certainement manger ou attraper quelque chose de commun pour eux, mais qui avait un effet dévastateur sur elle. Les deux servante laissèrent la nourriture sur le lit et pendant qu'une allait chercher les guérisseurs, l'autre restait là, les bras ballant, ayant peur de s'approcher ou de la laisser seule. Melarianne du donc insister pour qu'on la laisser seule, elle n'avait aucune envie qu'un Valdemarien assiste à sa déchéance. C'était déjà suffisamment humiliant de savoir que tous le château serait bientôt au courant.

Les guérisseurs finirent par arrivé et on la fit transporter dans la maison de guérison. Au moins l'installèrent-ils sur un lit un peu à l'écart et pourvu de paravent pour lui donner un peu d'intimité et évité que tous viennent la voir comme une curiosité sous prétexte de visité un malade. Il ne manquait plus qu'une tentative d'assassinat et son voyage serait parfait. Elle avait raté sa mission première, semblait s'attirer l'inimitié de tous et voila qu'en plus, elle tombait malade!
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Oesope

  • Guérisseurs
  • Messages: 77
    • Voir le profil
Re: Une bien étrange epidémie [Irmingarde-Riannon-Farlir-Enju]
« Réponse #4 le: 24 août 2010, 23:50:34 »
Oesope n'était pas seulement guérisseur. A vrai dire, il avait bien plus de travail en temps que professeur qu'en temps que médecin. Pourtant depuis l'épidémie de fièvres, il avait beaucoup oeuvré ça et là pour remettre les gens sur pieds.

Lorsqu'une première malade se présenta à la maison de la guérison, la première depuis des décades qui n'était pas là pour un rhume des foins ou un bobo superficiel, le guérisseur ne put s'empêcher de froncer les sourcils. Cette dernière était accompagnée d'un Kyree ce qui était peu orthodoxe.

"Je vous en prie, emmenez-la moi ici"

Il désigna un lit près d'une fenêtre tout de suite, alla se laver les mains dans une vasque d'eau claire contenant plusieurs herbes antiseptiques.
Il revint ensuite vers Irmingarde préalablement allongée et lui sourit avec gentillesse.

"Bonjour jeune fille. Je suis le guérisseur Oesope. Tout va bien se passer, je vais t'ausculter un peu puis nous ferons tomber ta fièvre"

A ces mots, le guérisseur laissa courir ses doigts sur ses bras puis sur son cou, sur sa mâchoire et sur son visage. Le reste de l'auscultation se fit sans contact, Oesope utilisant son Don pour ressentir les flux d'énergie à l'intérieur de son corps et vérifier le bon fonctionnement de ses organes. Il ne put pousser plus loin son examen car déjà on lui apportait une seconde patiente qui semblait dans un état similaire. Il reconnut aisément Enju qu'il savait paralytique et alla à sa rencontre.

"Vous ne vous sentez pas bien, dame Enju ?"

Il se baissa pour se mettre à son niveau accroupi face à elle et prit son poul sur son poignet. Il fit ensuite un signe de tête en direction de l'homme qui poussait son fauteuil et les conduisit tous deux à un lit non loin de celui d'Irmingarde.

"Puis-je vous demander de la porter sur ce lit ? Hélas mon dos n'est plus celui qu'il était"

Il adressa un clin d'oeil à Mina et alla vers son plan de travail sur lequel il avait étalé ses herbes médicinales. Il choisit de faire une infusion de fleur de sureau, reconnue pour ses bienfaits contre la fièvre puis alla porter deux godets aux demoiselles.

"Vous allez me boire tout cela d'une seule traite et..."

Un petit singe sorti de nulle part lui monta sur l'épaule et le fit violemment sursauter. Il n'avait rien contre les animaux mais il les préférait en dehors de son infirmerie. Le petit animal semblait vouloir attirer l'attention sur son maître, un gamin blond à la mine désastreuse. Oesope tortilla l'épaule pour inciter la petite bête à en descendre.

"Bonjour, bienvenue dans cette ambiance de fête !"

Il agita l'index pour qu'un domestique escorte le garçon vers un lit un peu plus éloigné de celui des filles, un rideau ouvert pour le moment permettant d'isoler hommes et femmes séparément en cas de besoin. Un rapide examen grâce à son Autre Vue révéla immédiatement des symptômes similaires à ses deux autres patientes et Farlir se retrouva avec son propre gobelet de tisane à avaler.

"Tu as un petit compagnon absolument adorable mais je préférerais qu'il reste hors de la Maison de la Guérison si c'est possible"

Il souriait amicalement au bleu et ne semblait éprouver aucune animosité envers Alfar. Néanmoins les guérisseurs n'aimaient pas beaucoup les bêtes dans les hôpitaux.

Il aurait bien taillé la bavette mais Melarianne entrait déjà, correctement escortée et à moitié évanouie. Oesope laissa là Farlir pour courir à sa rencontre et prit son poul, étudia les flux de son corps les doigts à quelques millimètres de sa poitrine puis de son ventre. Il acquiesça de la tête et laissa les domestiques la conduire jusqu'à un espace plus retiré réservé aux invités de marque qu'il ne fallait pas exposer et lui fit parvenir son verre de fleur de sureau.
Il se présenta tout de même en inclinant respectueusement la tête.

"Dame, je puis vous assurer que vous êtes entre de bonnes mains. Il semblerait qu'une étrange maladie ait frappé plusieurs habitants de ce palais. Mais vous serez vite sur pied soyez-en assurée."

Puis il se retira pour la laisser boire et se reposer tranquillement.

A tous : vous avez vraiment très chaud. La fièvre vous donne des bouffées de chaleur. Vous pouvez choisir de vous dévêtir ou de rester habillé. Il y a non loin de vous deux apprentis guérisseurs de 16 ou 17 ans mais aucune femme de visible.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Héraut Irmingarde

  • Hérauts
  • Flamme humaine
  • Messages: 1568
    • Voir le profil
  • Fiche: Chaud devant!
  • Compagnon ou Familier: Ezarel
  • Âge: 24 ans
  • Langues: Valdemaran - Karsite - Rethwellan
Re: Une bien étrange epidémie [Irmingarde-Riannon-Farlir-Enju]
« Réponse #5 le: 25 août 2010, 00:32:04 »
Traînée presque de force par Gwydion, Mina fut presque transportée vers un lit somme toute confortable, où elle s'étala en poussant un soupir de soulagement et de douleur à la fois. Jamais plus elle ne se lèverai de ce lit elle en était persuadée.
A travers ses yeux mi-clos et une vue double due à la fièvre, elle vit le guérisseur, un homme, et malgré son état, se tendit.
Un homme allait la toucher, un homme inconnu, rien que l'idée lui était difficilement acceptable!
Parler télépathiquement avec Kun' lui était moins difficile que d'ouvrir la bouche, alors elle essaya:

Transmet-lui mon nom et ma fonction s'il te plait, mais demande lui de ne pas me toucher.

Kun' leva la gueule avec une expression outragée:

C'est hors de question, tu es très malade, tu dois être soigné, cet homme est bon, je le sens, il ne te fera pas de mal, et arrête d'essayer de me parler, tu gaspilles le peu d'énergie qu'il te reste!

Bougon, il se concentra tout de même sur le Guérisseur pour lui dire par télépathie:

Elle s'appelle Irmingarde, elle est la Chef des Pages au Palais.

Ereintée par cet effort, Mina commença à fermer les yeux sans arriver à trouver le sommeil. Peut-être s'il pensait qu'elle dormait ne la toucherait-il pas?
Vain espoir, Oesope commença à faire courir ses doigts sur son corps, lui rappelant tant de souvenirs désagréables qu'elle trouva la force de se cambrer encore. Cela ne dura pas longtemps, mais Irmingarde était au bord du supplice, et Kun' qui lui hurlait dans sa tête de se laisser faire sagement!

Mais le guérisseur fila vite vers une autre arrivée, une jeune femme en fauteuil que Mina avait croisé quelques fois dans les couloirs. Elle semblait souffrir autant qu'elle sinon plus.
Sans vraiment tout suivre, elle se retrouva avec un gobelet dans les mains dont l'odeur lui fit froncer le nez. Elle ne pourrai jamais avaler ça, sinon elle le vomirait sur Oesope!

Puis un autre homme arriva, porteur des mêmes maux. Mina commença à s'inquiéter. Qu'avaient-ils donc tous soudainement? Elle avait entendue parler de la maladie des compagnons des Héraults et eut soudainement peur que cela puisse atteindre les humains.
Pourtant, quand elle entendit le Guérisseur se plaindre de l'étrange petit animal du bleu, elle trouva la force de parler d'un ton suppliant:

- Ne faites pas sortir Kun', ce n'est pas un simple animal, j'ai besoin de lui avec moi.

Elle laissa tomber sa main droite pour sentir sa fourrure sous ses doigts. Cette fourrure qui l'avait tant réconfortée autrefois semblait pourtant inefficace devant sa maladie.
Une autre dame entra soudain, une haute noble, même amoindri on sentait la noblesse dans tous ses faits et gestes.
Essayant d'ignorer tout ce monde, elle but une gorgée du liquide et grimaça en sentant le liquide sucré couler dans sa gorge. Une violente toux la prit et elle ne put boire le reste, elle en aurait été incapable de toute façon.
Elle essaya de poser le verre sur une surface quelconque mais il se renversa au sol.

La chaleur était insupportable. Sa peau collait à sa robe de nuit, trempée, elle aurait rêvé l'enlever, mais un coup d'oeil douloureux lui apprit qu'il n'y avait que des hommes. Impossible pour elle de faire une chose pareille.
Elle essaya juste de respirer plus fort pour se ventiler, toussant entre chaque respiration, et à sa plus grande honte, gémit.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Enju Rakel

  • Étrangers
  • Messages: 123
    • Voir le profil
Re: Une bien étrange epidémie [Irmingarde-Riannon-Farlir-Enju]
« Réponse #6 le: 25 août 2010, 22:04:07 »
[justify:1h72fw89]Enju sourit à Oesope. Un Guérisseur qu'elle avait déjà croisé, mais ils n'avaient jamais eu l'occasion de parler. Elle marmonna quelque chose en karsite, sur le fait qu'elle allait bien - et qu'elle ne comprenait pas ce qu'il disait... Enfin, même si Oesope parlait Karsite, Enju oubliait tellement de mots que ç'en était incompréhensible... La jeune femme se lasisa porter sur un lit, et ses yeux noisettes fixèrent la lumière claire d'une lampe. Et plus elle la regardait, plus elle avait l'impression d'avoir chaud. De plus en plus chaud. Et forcément, de plus en plus soif. On l'aida à s'asseoir et on lui mit une tasse de tisane entre les mains. Affaiblie, elle tenta de la porter à ses lèvres, mais la tasse semblait SI lourde !! Doucement, une main tremblante vint défaire le lacet en haut de sa tunique, dévoilant la naissance de sa poitrine, sans vulgarité pourtant. Enju tenta bien de s'éventer un peu, en vain, tant elle se sentait faible. Un regard vitreux sur ce qui l'entourait lui apprit qu'elle n'était pas la seule dans cet état là. Elle ne reconnut pas tout de suite Farlir, qui l'avait aidée en ville, et commencé à améliorer son fauteuil... Ce garçon faisait des miracles, et son fauteuil était moins lourd à faire rouler, une bénédiction !

Pourtant, elle n 'arrive même pas à lui sourire - le coin de ses lèvres se lèvent à peine. Enju ferme les yeux, ses mains enserrant la tisane brulante. Elle souffla, comme si elle s'apprêtait à faire un effort surhumain... Ce qu'elle fit, d'ailleurs, car enfin, la karsite porta la tasse à ses lèvres, et en but une gorgée. C'était infect, et par elle ne sait quel miracle, elle ne vomit pas aussitôt ce qu'elle venait d'avaler. Elle laissa pourtant à son estomac le temps d'arrêter de danser avant de boire une seconde gorgée, de poser la tasse quelque part pour s'allonger. Enju ne se rendit même pas compte qu'elle avait renversé le reste de sa tasse sur le lit, et elle poussa les couvertures pour qu'elles ne lui arrivent plus qu'à la taille. Divine Flamme !! Enju gémit - quelle honte ! - et demanda à la "personne" la plus proche s'il était possible d'ouvrir une fenêtre.

Elle parlait à une lampe. Quand elle s'en rendit compte, ce n'est pas que la fièvre qui la fit rougir d'embarras. Elle ne s'était jamais sentie aussi mal, aussi vulnérable et misérable. Et Enju détestait gêner les autres... Elle souhaitait tant retourner dans son lit, dans sa chambre : ce n'était qu'une fièvre et une toux, elle s'en remettrait bien à force de repos. Pourtant, un nouveau gémissement traverse ses lèvres :

- Fait chaud...

Il y a du mieux, au moins aura-t-elle parlé en valdemarien, cette fois...[/justify:1h72fw89]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Thalyana

Re: Une bien étrange epidémie [Irmingarde-Riannon-Farlir-Enju]
« Réponse #7 le: 25 août 2010, 22:32:03 »
Thalyana courait presque. Sa longue tresse tapait contre son dos au rythme de ses pas. On l'avait envoyé à la Maison de la Guérison, car l'aide de tout le monde, apprenti y compris, pouvait y être requise. Elle savait qu'une étrange épidémie frappait les habitants du Palais. Elle ne connaissait personne d'atteint, mais elle devait avouer qu'elle n'avait pas encore rencontré grand monde.
Cela faisait seulement une semaine qu'elle était là, mais on semblait estimer qu'elle pourrait néanmoins être utile pour les soins. Elle espérait de tout cœur être à la hauteur, et réussir à ne pas trop se faire "envahir" par les émotions des patients.
Arrivant non loin de la porte, elle se força à ralentir. Elle ne pouvait pas arriver complétement essoufflée!
Elle se faufila à l'intérieur du bâtiment. Il y régnait une certaine agitation. Elle se concentra pour garder un air calme, alors qu'elle sentait déjà la pression des autres autour d'elle.
Quel handicap, franchement! Vivement qu'elle maîtrise correctement ses barrières. Pour le moment, on lui avait vaguement expliqué comment se protéger, mais elle n'avait guère eu le temps de pratiquer.
Elle demanda où se trouvait Oesope, car c'était vers lui qu'on l'avait envoyée. On lui indiqua le fond du bâtiment. Il semblait être près de la zone un plus privée de la Maison. Elle se dépêcha de le rejoindre, slalomant entre les gens et les lits.

Enfin, elle arriva devant le Doyen. Elle s'inclina légèrement.

"On m'a envoyée vous aider. Je me nomme Thalyana."

Elle ne l'avait encore jamais vu. Il était très occupée, et elle avait toujours eu affaire à quelqu'un d'autre. Elle se demandait s'il était même au courant de son arrivée au Collegium.
Maintenant qu'elle ne courait plus, et que son esprit n'était plus concentrée pour trouver le Guérisseur, elle eut chaud, très chaud. Elle sentait ses joues devenir rouges et brûlantes, enfin, elle en avait l'impression. Mais comme elle l'avait appris, ses impressions à elle étaient souvent trompeuses.

"Ne pourrait-on pas amener des compresses froides aux patients? J'ai... j'ai chaud pour eux..."

Cette fois, elle rougit réellement, étonnée d'avoir eu l'audace de proposer quelque chose en présence du Doyen.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Anonymous

  • Invité
Re: Une bien étrange epidémie [RP Scénar]
« Réponse #8 le: 26 août 2010, 17:15:36 »
Le petit Alfar avait réussi son office, le guérisseur était venue voir Farlir et lui avait donné un breuvage étrange à boire. C'est vrai qu'avec une telle bouffée de chaleur, Farlir commençait à avoir soif, même si son ventre lui criait de ne rien avaler. Mais boire dans une position allongée n'était pas la meilleur idée.

Ni tenant plus, Farlir prit sur lui, se releva pour se mettre en position assise, bien que cela lui demanda environ une minute, et enleva sa chemise. Il était presque trempé de sueur en dessous, quelques goutes coulaient même par-ci par-là. Farlir n'avait pas à se plaindre de sa corpulence, il était svelte et avec cette sueur, ses muscles naturellement bien dessinés ressortaient encore mieux. Apaisé quelques secondes par l'effet de style, Farlir en oubliait presque de boire sa tisane... Si ce n'était ce bon petit Alfar pour le rappeler à l'ordre.

Farlir se concentra alors, il pris quelques respirations pour tenter de bien garder le contrôle sur lui et, les fesses bien collé sur le matelas, un bras sur bord du lit pour ne pas tomber, la choppe bien dans la main, Farlir but tout le liquide d'une traite. Il s'effondra finalement dans le lit, complètement épuisé, repris par une nouvelle toux bien forte, se disant qu'il n'avait plus qu'à attendre pour que le mal-être passe. Mais il avait encore une chose à faire, car Alfar ne devait pas faire n'importe quoi ici.

Farlir appela Alfar d'une toute petite voix et l'animal vint immédiatement à coté de sa tête. Alfar avait l'air vraiment inquiet pour son maître, et son visage, très proche de celui d'un humain si on exceptait les poils, rendait particulièrement bien son expression. Farlir tenta de faire le vide dans sa tête, il se concentra sur une simple idée : parler quelques secondes à Alfar. Il desserra les lèvres et souffla plus qu'il ne prononça :

"Alfar je veux que tu reste bien sage et que tu fasse ce que te demanderont les guérisseurs."

Le petit Alfar avait vraiment un air de déception, mais il s'assit ni plus ni moins à coté de la tête de Farlir et regardait par intermédiaire son maître et les deux guérisseurs qui allaient entre les divers patients.

Farlir se mis dans la position qui lui était la moins inconfortable et fit le vide dans sa tête, comme si il essayait de dormir, il pouvait au moins tenter d'endurer son calvaire sans trop broncher, mais ce n'était clairement pas la joie, la chaleur qu'il ressentait en lui ne lui laissait pas de répit.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

  • Persos inactifs ou abandonnés
  • *
  • Messages: 67
    • Voir le profil
Re: Une bien étrange epidémie [RP Scénar]
« Réponse #9 le: 27 août 2010, 04:10:55 »
Melarianne fut bien accueilli, elle qui aurait voulu leur dire de s'occuper d'elle comme de n'importe qui d'autre, mais elle savait que si il lui arrivait quelque chose, son oncle ne le pardonnerait pas à Valdemar et les événements était déjà assez compliquer et les liens tendu pour qu'elle se refuse à ce que cela arrive, même si elle devait sacrifié son cœur à cela. On la coucha à l'écart, la traitant avec tous les égard possible dans cette endroit. Un homme vint pour la voir, la tunique verte des guérisseur et l'autorité d'un ancien, il lui expliqua en quelque mots, pendant qu'il l'examinait, la situation avant que les serviteurs ne l'amène à l'écart et ne lui fasse boire et elle se laissa faire avec toute la noblesse dont elle pouvait faire preuve dans cette situation, la seule concession à sa faiblesse qu'elle se permit fut d'avoir les yeux fermer, mais pour le reste elle garda ses traits neutre. Elle avait remarquer Enju, mais était trop faible pour lui témoigner de la sympathie, elle se promis pourtant de lui faire parvenir quelques chose dès qu'elle pourrait penser, un billet, un cadeau, quelque chose pour lui montrer qu'elle voulait rester son amie. Les paroles du guérisseur lui éclaircirent au moins un peu la situation, une fièvre. Qui semblait ne pas toucher qu'elle, au moins ne paraitrait-elle pas si faible si d'autre était toucher.

Elle but lentement l'horrible tisane qu'on lui fit parvenir, mais se força à la finir, même si les dernière gorgée était froide et tout bonnement horrible. Le temps qu'elle boivent, elle avait commencer à avoir de plus en plus chaud, et la tisane lui semblait presque geler. Pourtant elle serra les lèvres, même en sentant la sueur dégouter dans son dos, même avec cette chaleur qui lui faisait tourné la tête, hors de question qu'elle se montre faible, elle devait montrer à tous son courage, être un exemple même dans la maladie. Ne jamais montrer de faiblesse. Elle se forçait à ne pas paniquer, se concentrant sur sa respiration pour oublié la chaleur, l'air qu'elle cherchait, elle se forçait à garder une respiration normale, plutôt que de chercher son air à tout prix. Se focalisant sur ce qu'elle pouvait contrôler, attendant qu'on vienne la voir, attendant qu'on la rafraichisse. Elle avait si soif, si chaud....
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Oesope

  • Guérisseurs
  • Messages: 77
    • Voir le profil
Re: Une bien étrange epidémie [RP Scénar]
« Réponse #10 le: 02 septembre 2010, 22:31:47 »
Oesope jeta un coup d'oeil par dessus son épaule et aperçut Thalyana qui lui parlait. Il lui adressa un sourire gentil et se tourna vers elle en lui posant la main sur l'épaule.

"Je suis content qu'on vous ait envoyé. Je crois qu'il va nous falloir du renfort. Bien."

Il désigna les patients en inspirant à fond, prêt à lui résumer la situation.

"Nous avons quatre cas de fièvres intenses avec nausées, toux  et difficultés respiratoires. ça ressemble beaucoup aux fièvres des marais seulement aucun d'eux n'a été en contact avec une région sujette. Je ne sais pas si ce sont des cas isolés ou si nous allons recevoir d'autres malades. S'il te plait, pourrais-tu t'assurer qu'ils restent bien couverts ? Je ne veux utiliser la glace qu'en dernier recours. Je sais qu'ils ont chaud mais si tout se déroule comme je le pense, ils auront froid dans quelques pouces de chandelle autant qu'ils suent à présent."

Il alla jusqu'au fond de la salle et donna à Thalyana plusieurs couvertures extrêmement douces, conçues spécialement pour réduire le contact désagréable du tissus sur une peau hypersensible.

"Ôte-leur leurs vêtements et passe-leur une tunique longue. Elles sont traitées à l'aide de thym. Pour ceux qui ont des maux de gorge, tu trouveras du distillat de fleurs de souci. Attention, pas plus de 10 gouttes dans un demi verre."

Il désigna les tuniques un peu plus loin puis la fiole de distillat sur une étagère avant de reprendre sa préparation.

Farlir, un guérisseur te voyant te démener pour te déshabiller vient te donner un coup de main. Il en profite pour t'enlever aussi le bas et te fait passer une tunique à l'odeur légère de thym. Puis il te couvre avec un sourire gentil en t'expliquant que même si la chaleur est insupportable, il faut le faire.

Melarianne, ceux qui t'avaient accompagnés à l'origine sont invités à se retirer dans leurs quartiers et à n'en pas bouger. Ils ont également pour ordre de signaler toute apparition de symptômes grippaux.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Héraut Irmingarde

  • Hérauts
  • Flamme humaine
  • Messages: 1568
    • Voir le profil
  • Fiche: Chaud devant!
  • Compagnon ou Familier: Ezarel
  • Âge: 24 ans
  • Langues: Valdemaran - Karsite - Rethwellan
Re: Une bien étrange epidémie [RP Scénar]
« Réponse #11 le: 03 septembre 2010, 18:33:55 »
Mina poussa un soupir soulagé quand elle vit rentrer une jeune femme dans la Maison de Guérison.
Puisqu'il était évident que son état physique l'empêchait de réagir quand on la touchait et qu'elle ne voulait pas, la présence d'une femme la rassurait.

Tu leur diras Kun', hein, tu leur diras que je ne veux pas qu'un homme me touche!

Le Kyree secoua la tête de dépit, et grommela en se couchant au sol.

Oui, Mina...  

La jeune chef des pages devint rouge pivoine mais pas à cause de la chaleur, à cause du jeune homme malade non loin d'elle qui retira le haut de sa tenue. Elle planta ses yeux sur le plafond et se força à ne regarder nulle part ailleurs.
Elle finit par fermer les yeux et écouter ce qu'il se passait autour puisqu'elle était incapable de dormir ne serait-ce qu'une minute, attaquée par une fièvre de plus en plus puissante qui faisait couler de la sueur le long de se tempes.
Elle entendit la Guérisseur en Chef expliquait à sa jeune apprentie ce qu'il se passait et un frisson lui parcourut le dos quand elle entendit "fièvre des marais". Elle n'y connaissait rien, mais ça ne semblait pas bon, même si ce n'était pas cette maladie à proprement parlé.
Mais avoir froid lui semblait salutaire au vu de la chaleur qui la consumait actuellement.

Un toux courba son corps vers le haut et lui déchira les poumons.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Enju Rakel

  • Étrangers
  • Messages: 123
    • Voir le profil
Re: Une bien étrange epidémie [RP Scénar]
« Réponse #12 le: 05 septembre 2010, 00:27:27 »
La fièvre commençait à faire délirer Enju. Alors qu'elle fixait le plafond, les yeux brillants, elle rit doucement. L'instant d'après, elle oubliait la raison de ce début d'hilarité, et recommençait à regarder devant elle, avant de gémir face aux assauts de la chaleur étouffante. Quelqu'un s'approcha d'elle, une apprentie guérisseuse visiblement, et la prêtresse lui servit un immense sourire, avant de prendre sa main entre les siennes :

- Vkandis te bénisse, guérisseuse.

Mais rapidement, ses forces l'abandonnent, et le simple fait de tenir ainsi les mains levées la fatigue. Enju ne résiste pas longtemps, et pose les mains sur son ventre, adopte une triste mine. Il fait si chaud ! Elle rêve d'un bain glacé, pour faire baisser la fièvre, et être à nouveau opérationnelle au plus vite. Divine Flamme !! Elle a des rapports à recopier, du courrier à rédiger, des commandes à passer... La jeune femme gémit et tandis qu'on l'aide à s'asseoir, elle saisit difficilement la manche de Thalyana, essaye de la supplier du regard :

- Ecoutez, je vais bien, je vais aller mieux... J'ai une montagne de travail qui m'attend, je ne peux pas laisser Mon Maître faire tout cela... S'il vous plait, je prendrai un bain froid... Et ça ira mieux.

Elle se laisse pourtant déshabiller. Enju n'est pas pudique - quand on dépend des autres pour s'habiller et se laver, on met rapidement la pudeur au placard, hein. La nouvelle tenue lui fait un bien fou, elle est fraîche. Pourtant, Enju éternue et commence à tousser, pliée en deux sur son lit, les mains jointes devant sa bouche. A croire que c'est un signe envoyé par Vkandis lui-même. La toux est telle que malgré elle, la prêtresse commence à pleurer, et surtout à manquer d'air. Elle se force à poser les mains près de ses jambes pour se redresser et se pousser en arrière, et s'allonger. La toux continue quelques secondes avant qu'elle ne retrouve son souffle, et de l'air, enfin !! Les larmes, elles ne cessent pas de rouler sur ses joues, et elle geint, à moitié en Valdemarien, à moitié en karsite :

- Je ne veux pas être malade ! Je ne veux pas vous déranger, renvoyer-moi dans ma chambre, je dois travailler...
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Leanor

  • Persos inactifs ou abandonnés
  • *
  • Messages: 39
    • Voir le profil
Re: Une bien étrange epidémie [RP Scénar]
« Réponse #13 le: 07 septembre 2010, 14:02:07 »
"Non, non, je ne suis pas d'accord, le troisième oeil est un privilège personnel, Oesope ne sait rien et ne saura rien de tout ça. Enfin, ce doit être important pour qu'on nous fasse venir si vite non ?"

Les deux jeunes femmes arrivèrent enfin à destination et il y avait quand même plusieurs personnes.

"Epidemie ou indigestion ?"

La rouquine se pencha discrètement vers Yaelle en cessant de sourire.

"On attend Oesope ou on se jette dans l'action en essayant de voir si on peut faire quelque chose d'utile ?"

Leanor pria pour que leur professeur préféré pointe le bout de son nez et vite, l'envie de se jeter au chevet des patients pour voir quel était le problème la démangeait au plus haut point.

"Tu reconnais des patients toi ?"
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Anonymous

  • Invité
Re: Une bien étrange epidémie [RP Scénar]
« Réponse #14 le: 07 septembre 2010, 14:47:15 »
Arrivant devant la porte de la salle, Yaelle jeta un regard taquin à son amie et affirma :

-Oui il est impossible qu'il soit au courant... Mais tu as raison, je ne pense pas qu'une telle précipitation serait la cause de notre "laxisme".

La jeune fille frappa à la porte, et elles entrèrent, sans attendre la réponse. Fronçant les sourcils, elle se mit en mode "observation" et promena son regard à travers la salle, détaillant les patients. Elle réfléchit puis prononça :

-Je pencherai pour une épidémie, mais je ne suis sûre de rien. Une indigestion ne regrouperait pas autant de "classes" différentes... Or là, il y a la Princesse Melarianne, un Bleu, et deux autres femmes que je ne connais pas. Étrange.  

Répondant à Leanor, elle avança un peu dans la salle qui était déjà en activité.

-Je pense qu'il est préférable de consulter Oesope pour savoir de quoi il résulte, avant de nous jeter corps et âme dans notre passionnant métier. Tiens j'aperçois Thalyana, elle est nouvelle ici, mais très sympathique. En première année.

La Verte prit son amie par la main, elle venait de repérer leur professeur, occupé à préparer un remède sûrement. Elle marcha rapidement jusqu'à lui, saluant au passage les différents patients -il y avait même un Kyree !-, et toussa pour signaler leur présence.

-Bonsoir Professeur. Vous nous avez fait demandées, nous voici. Que se passe-t-il exactement ? Une épidémie touche-t-elle les gens du Palais ?

Consciente qu'elle assommait le pauvre homme de questions, elle se tut, et attendit qu'il leur réponde. Comme à chaque fois qu'elle partait pour une "mission" professionnelle, l'apprentie perdait de sa naïveté, laissant place à une espèce d'autorité douce, permettant de se faire écouter des patients.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »