Auteur Sujet: (Scenar, Equipe, Soyara) Autour d'une tasse de tisane...  (Lu 3987 fois)

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[justify:1uf0i9nf](Pour faire suite à cette réponse : <!-- l -->index.php?topic=774.msg16544#msg16544<!-- l --> ]

Dame Hilda plissa un instant les yeux, comme pour mieux la voir. Une servante, vraiment ? La femme tourna une fois autour de Soyara, et inclina la tête :

- Suivez moi, mon enfant. Ma tente a été dressée là bas. Je crois que vous ne serez pas seule ?

Qu'est-ce que la femme voulait dire par là ? Peut-être Soyara avait-elle regardé vers l'endroit où son fils était caché, et que la Noble avait surpris ce regard. Peut-être imaginait-elle que la servante serait accompagnée de quelqu'un d'autre. En tout cas, Hilda n'attendit pas et se mit en route, d'un pas raide, le dos droit, les mains croisées devant elle, et gagna sa tente. Ce fut une autre servante qui ouvrit le pan de la tente de Dame Allan. Un thé chaud avait déjà été versé dans deux tasses. Un fauteuil avait été installé pour Hilda, tandis que plusieurs coussins jonchaient un sol déjà molletonné par plusieurs tapis. Hilda commença sans détour :

- Jeune fille, votre langage laisse à désirer. Si vous souhaitez vous faire passer pour une servante, n'utilisez pas un tel langage ampoulé que vous ne maîtrisez pas, dans le seul but de me plaire. A quelle maison appartenez-vous donc ?[/justify:1uf0i9nf]
« Modifié: 06 avril 2020, 16:37:53 par Isabeau d'Armentières »

Soyara

Re: (Scenar, Equipe, Soyara) Autour d'une tasse de tisane...
« Réponse #1 le: 29 juin 2011, 00:14:50 »
La noble la laissa alors en plan et parti.  Devait-elle éveillé son fils.  Puis, il lui revint en mémoire qu'elle avait regarder vers Nocholaï pour avoir son opinion.  Elle devait pensée qu'elle était la fiancé ou la sœur du soldat.  Et bien, peut-être allait-il pouvoir l'aidé.  Elle alla donc le trouver et lui demanda s'il voulait et pouvait l'accompagné.  Cela lui éviterais fort probablement aussi de faire plus de bêtise qu'autre chose.  Valdemar, la noblesse, cette mission, elle était dans un monde qu'elle ne connaissait, ni ne maîtrisait.  Elle avait cru que se serait facile, mais elle n'en était plus aussi certaine.

Ce que la noble lui quelque instant plus tard, alors qu'elle l'avait rejoins sous sa tente, lui confirma qu'elle s'était aventuré à un endroit où elle n'avait aucune manière de maîtriser les événements.  Elle était dans une situation bien périlleuse.  Devait-elle avoué la vérité ?  Et même... quel part de la vérité ? Elle n'avait confié à personne que tous ce qu'elle faisait, c'était pour son fils.  Qu'elle serait prête à absolument tout pour lui.

Elle jeta un regard au soldat qui l'avait convaincu que l'accompagné.  Elle ne savait que dire.  Elle espérait seulement que son regard ne la trahirait pas.  Elle avait appris depuis longtemps à cacher ses sentiments et en particulier sa peur et ses incertitudes.  Et néanmoins, cette femme semblait d'une grande perspicacité.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

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Re: (Scenar, Equipe, Soyara) Autour d'une tasse de tisane...
« Réponse #2 le: 29 juin 2011, 13:08:43 »
[justify:1s0q4evs]Soyara ne dit rien. La Noble se demanda pourquoi. Jouait-elle les rebelles ou la forte tête ? Les apparences étaient parfois trompeuses, mais cela ne semblait pas être le style de la jeune fille. Hilda la dévisagea un moment, avant de se tourner vers Nicholaï.

- Vous êtes soldat, n'est-ce pas ?
- Oui Madame.
- Est-ce votre fiancée ?

Il afficha un air d'abord un peu niais, béat, avant de reprendre une tête plus sérieuse. Il bégaya, gêné, avant de se tourner vers Soyara. Puis à nouveau vers Hilda.

- Non, Madame.

La Dame leva un sourcil strict et but une gorgée de thé. Il y eut un silence gêné quelques instants, et au moment où Hilda s'apprêtait à reprendre la parole, le soldat se retourna vers Soyara, un genou à terre, et lui saisit les mains.

- Le voudrais tu, Soyara ? Etre ma fiancée ?

Même Hilda n'arriva pas à s'offusquer qu'on lui ait coupé la parole. A présent, son regard perçant se fit curieux, tandis qu'elle continuait de boire sa tasse.[/justify:1s0q4evs]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

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Re: (Scenar, Equipe, Soyara) Autour d'une tasse de tisane...
« Réponse #3 le: 30 juin 2011, 01:07:59 »
Tous semblait s'emêler de plus en plus.  Si elle acceptait l'offre du soldat, en plus de faire du mal au couple qu'il formait déjà, elle savait que ce ne serait pas sa place.  Femme de soldat, elle n'était pas faite pour cette vie.  Et cela détruirait tout les plans qu'elle avait pour son fils.  De plus, elle n'était pas amoureuse du soldat.  C'était échanger la "prison" de sa caste pour une autre tout simplement, et sans grand avancement social non plus.  Surtout qu'elle évincerait une autre pour prendre sa place.  C'était très risqué.

Elle pris une grande inspiration et décida que ce qui la servirait le mieux, serait de dire au moins une partie de la vérité.

"Ma dame, si effectivement je suis engagé dans se convois comme serveuse, je ne le suis pas de métié.  J'ai fuis Hardorn pour trouver une vie meilleurs ici que celle que j'avait chez moi avant.  J'ai grandis dans les rues et on disait qu'à Valdemar les gens de bonne volonté pouvait se faire une nouvelle vie, s'élever."

Pas besoin de révélé pour le moment qu'elle était une femme de petite vertue.

"J'ai fuis là-bas les attention d'un homme qui ne me voulait pas de bien.  Nicholaï m'a rencontrer et son bon coeur l'a poussé à m'aidé.  Mais il a une fiancé qui l'aime et qui l'attend à Haven.  Et je ne suis pas femme faites pour lui."

Jouer sur la pitié, c'était ce qu'elle devait faire, mais se n'était pas la raison principale de ses aveux.  Elle voulait faire comprendre à Nicholaï qu'une relation  entre eux ne pouvait aboutir.  Il avait été le seul hommes à être aussi gentils et attentionné avec elle de toutes sa vie.  Si elle pouvait presque concevoir l'amitié avec elle, elle était assez intelligente pour savoir qu'effectivement, une idylle entre eux était une erreur
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

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Re: (Scenar, Equipe, Soyara) Autour d'une tasse de tisane...
« Réponse #4 le: 30 juin 2011, 13:58:57 »
[justify:1si0y20d]Hilda reposa sa tasse sur la petite table ronde, autour de laquelle étaient assis les convives. Avec le soir qui arrivait, la fatigue du voyage, elle ne voyait presque plus rien. Son regard semblait fixe, mais ses expressions ne cessaient de trahir son humeur. Ses yeux plissés ne fixaient pas Soyara, mais l'on pouvait voir que la femme cogitait.

Nicolaï, lui, baissa la tête, et se rassit, avant de finalement balbutier quelque chose sur un tour de garde, de s'incliner rapidement et de s'enfuir presque littéralement de la tente de la Noble. Nul doute qu'il reviendrait à la charge à un moment où un autre. En tout cas, il fallait lui reconnaitre que, vexé d'avoir été rejeté, il n'avait pas lancé qu'elle était seulement une catin.

Mais Hilda pouvait se montrer exigeante. Soyara n'était pas au bout de ses surprises.

- Jeune fille. Vous avez une voix charmante, mais je n 'aime ni les mensonges, ni la vérité par omission. J'ai bien compris que vous n'étiez pas de Valdemar, que vous n'étiez ni servante ou élève Barde. Si vous voulez vraiment vous faire passer pour une servante, soit. Mais il va falloir y travailler. Votre nom, jeune fille. C'est la première chose à faire. Votre maître doit pouvoir vous appeler ; bon ou mauvais, il doit pouvoir appeler qui il veut, quand il veut. Appeler toutes ses servantes "jeune fille" ou "potiche" ne va pas faire venir à lui celle qu'il veut.[/justify:1si0y20d]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Soyara

Re: (Scenar, Equipe, Soyara) Autour d'une tasse de tisane...
« Réponse #5 le: 30 juin 2011, 15:25:48 »
Cette nouvelle vie commençait bien mal.  Elle n'avait pas voulut blessé le soldat qui avait été bon pour elle, même si ce n'était que dans son orgueil.  Et cette dame qui était trop perspicace.  Que faire ? Il était trop tard pour reculer.  Allait-elle la faire jeter hors de l'expédition ?   La catin ne pouvait plus faire marche arrière désormais.  Son seul ami, ou enfin ce qu'elle aurait sans doute put qualifier ainsi un jour, venait de prendre la fuite.

Elle était seule, et elle aurait du le savoir que tout finirait ainsi.  Dans la vie, on naît et on meurent seul, le reste n'est que belle illusion.  Et ce n'était que pour son fils qu'elle l'entretiendrait.  Pour que malgré tout, il puisse avoir le choix de vivre la vie qui lui plairait.  Qu'il puisse être libre à défaut de mieux.

Soyara cependant, ne baissa pas la tête.  Elle avait toujours affronter la vie et l'adversité la tête haute.  

"Je m'appelle Soyara. Je n'ai ni famille ni patronyme."

Restait plus qu'à attendre la suite.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

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Re: (Scenar, Equipe, Soyara) Autour d'une tasse de tisane...
« Réponse #6 le: 01 juillet 2011, 13:11:47 »
[justify:637d8j5y]La noble Hilda observait, les yeux plissés, vers la provenance de la voix de la jeune femme. La femme se tenait droite dans son fauteuil, et tout en elle respirait l'autorité. Elle se montrait clairement comme étant supérieur à Soyara.

 - Tu es une fille qui revient de loin. Tu ne courbes pas l'échine, et malgré l'égo que tu peux avoir, il faut savoir parfois ravaler sa fierté. Dis moi, et je te rappelle que je veux la vérité toute entière. Tu n'as aucune famille. Tu es fière. Mais tu es moins que rien, moins qu'une servante puisque tu n'arrives pas à te faire passer pour telle. Pourquoi ou pour qui te bats-tu, Soyara ?

Hilda héla une de ses servantes. Une jeune fille arriva. Habillée proprement, elle inclina la tête en arrivant près de la noble, et ne se releva pas tout de suite, pas sans son autorisation, et attendit en silence. La Dame désigna sa servante d'une main gracieuse.

 - Voici une servante, une vraie. Qui sait où est sa place. Je ne suis pas contre l'élévation sociale, mais une place se mérite. Un jour, c'est peut-être moi qui devrait courber la tête devant elle, car peut-être deviendra-t-elle Reine. Mais pour l'instant, je lui suis supérieure, et elle me montre le respect qui m'est du. N'oublie pas cela, Soyara : qu'importe ta fierté, c'est en étant à ta place que tu arriveras le mieux. Ne cherche pas à t'élever d'un coup d'un seul. Il faut savoir prendre le temps, gagner la confiance des bonnes personnes, afin de changer de vie, de place. Quel est ton but, Soyara ? Sierra, vous pouvez retourner vaquer à vos occupations.[/justify:637d8j5y]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Soyara

Re: (Scenar, Equipe, Soyara) Autour d'une tasse de tisane...
« Réponse #7 le: 02 juillet 2011, 06:48:51 »
Une erreurs, cette mission semblait l'être.  Elle n'aurait sans doute jamais du suivre le soldat.  Elle l'avait fait par gentillesse, par curiosité, par opportunisme.  Et elle allait sans doute tombé.  Mais ne pas montré de fierté ? Dans la rue, c'est tout ce qu'on as.  Se confié à d'autre, c'est prendre la chance, comme se soir, de se faire avoir, de se faire volé, de se faire trahir.  Le soldat avait fuis, il l'avait abandonné.  Mais quoi de plus normal.  Même les liens de sang n'était rien, enfin normalement.  Soyara savait que c'était une faiblesse d'aimé autant son fils, d'être prête à tout pour lui.  Elle allait le payer tôt ou tard, mais l'amour qu'elle recevait de lui, celui qu'elle avait pour lui, lui donnait l'impression qu'elle pouvait tout surmonter.  Pour rien au monde, même la mort, elle n’échangerait ses instants de bonheur avec son trésors.  On lui demandait de ravaler sa fierté, pour lui, et lui seul, elle pouvait le faire.  Dire la vérité au risque d’être méprisé, rejetter, abandonner sur le bord de la route ? Et bien soit.  S’il y avait une chance d’attendrir cette femme, et cela semblait être le cas.  Elle allait la saisir.  Marcher ne lui faisait pas peur si elle devait retourner à Valdemar, ou même ailleurs.  

Elle répondit de son ton le plus sincère, et d’une voix qu’elle espérait faisait preuve d’humilité.  Une part d’elle souhaitait de tout cœur que la dame s’émut de sa situation.  Qu’elle la prennent en pitié s’il le fallait, même.

« Je suis ici, et je fais tout cela pour mon fils.  Il n’a pas demandé à être l’enfant d’une fille de la rue.  Je n’ai pas eu d’enfance, que de la souffrance, mais je veux une vie meilleure pour lui.  Je suis effectivement moins que rien.  Mais il est tout ce que j’ai et je ne désir que ce que tout mère veux pour son enfant, un avenir et une véritable raison d’être fière autrement que le simple fait de survivre.  Oui je suis fière noble dame.  Mais quelque fois, c’est aussi une question de survie.  Sans fierté, même celle de n’être qu’une moins que rien, on perd l’envie de se battre, l’envie d’exister.  Et pourtant, je sais aussi ce que c’est que l’humilité milady.  Chaque jour dans la rue, il faut affronter l’opprobre, le rejet, la méchanceté.  Sans fierté, on se laisse détruire, et je ne veux pas de cette vie pour mon fils.»

Elle allait sans doute froisser la vielle dame par ses dernière paroles, elle espérait que non.  Elle ne les avait pas dits pour cela… quoiqu’elle n’ait en fait aucune idée pourquoi elle les avait dites.  Ça lui avait échappé.  Elle baissa néanmoins la tête, comme lui demandait implicitement la dame.  Elle avait fait une erreur en venant dans cette tente, elle avait échoué à se faire passer pour une servante.  Mais elle n’abandonnerait jamais l’idée de donner une vie meilleure que celle qu’elle-même avait vécue à son fils.  Et elle ne laisserait pas la dame, toute noble qu’elle était, lui faire ravalé cette fierté qui l’avait maintenu en vie si longtemps.  Elle pouvait feindre l’humilité, mais elle était un être humain et malgré tout, elle n’accepterait jamais de croire qu’elle ne valait véritablement rien, que la vie ne valait pas la peine de se battre chaque jour pour qu’elle soit un peu meilleure, pour continuer de vivre.  Elle avait sans doute survécu à bien pire que tous ce que cette femme pourrait jamais imaginé dans ses cauchemars.  Elle avait raison d’être fière.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

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Re: (Scenar, Equipe, Soyara) Autour d'une tasse de tisane...
« Réponse #8 le: 02 juillet 2011, 10:24:00 »
[justify:3odd1wxj]Dame Hilda était une noble qui savait cacher ses sentiments. Pourtant, on ne pouvait lire, sur son visage et dans son regard, que de la bienveillance à tout ce que dit Soyara. Et un sourire approbateur étira ses lèvres.

- J'aime mieux cela. La vérité. Vous poursuivez un noble but, Soyara. Allez donc chercher votre enfant, il doit se sentir bien seul dans cet endroit inconnu, loin de sa maman.

Oui, il suffisait de parler d'enfants pour émouvoir Dame Allan. Elle "chassa" Soyara d'un geste de la main, pour l'empêcher de protester, tandis qu'elle rappela Sierra pour faire apporter un chocolat chaud et des gâteaux pour le nouveau venu. Quand Soyara revint, Hilda regretta presque que sa vue lui fasse défaut pour ne pas mieux le voir. Elle invita pourtant le tout petit à s'approcher pour le voir de plus près, et prit son visage entre ses mains en souriant.

- Tu es adorable, dis moi. Comment t'appelles-tu ?

Elle tapota un petit siège pour qu'il puisse s'asseoir entre la noble et sa mère. Hilda regarda enfin vers Soyara.

- Soyara, tous les nobles ici sont très différents. Je ne prétends pas faire partie des meilleurs, ce serait orgueilleux. Cependant, j'ai tenu à une époque une maison de jeunes filles, afin d'en faire des servantes de qualité. Je ne t'ai pas dit de n'avoir aucune fierté : seulement de la ravaler à certains moments. Il se peut que tu sois un jour embauchée dans une noble maison. La règle élémentaire est que tu dois le respect à ton supérieur, davantage à ton maître. Le mettre en confiance, te démarquer par ton obéissance et ton bon travail, c'est t'assurer la possibilité d’obtenir de petits privilèges, et pourquoi pas, contester certaines décisions de ton maître. Te rebeller tout le temps donnera seulement envie à ton supérieur de te briser. N'oublie jamais cela.

Hilda rappela Sierra et demanda à la servante quelles étaient ses ambitions. Gênée, la jeune fille avoua qu'elle voudrait trouver le grand amour et fonder une famille. "Tout en restant au service de Madame !" s'empressa-t-elle d'ajouter. Hilda se tourna vers Soyara :

- Il y a trois ans encore, je l'aurai fichue à la porte pour m'avoir dit cela. Mais Sierra a su gagner le droit de me dire tout cela. Une fois même, l'un de mes ennemis à voulu la corrompre, connaissant la confiance que j'ai en elle. Il lui a promis monts et merveilles si elle livrait certains de mes secrets. Elle l'a fait, deux jours, avant de venir tout m'avouer le troisième. Je me bats pour la vérité, quelle qu'elle soit, Soyara. Souhaitez vous voyager en ma compagnie ? Votre fils sera ici à l'aise et bien traité, et je pourrai vous apprendre quelques petites choses pour que vous paraissiez vraiment être une servante.[/justify:3odd1wxj]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Soyara

Re: (Scenar, Equipe, Soyara) Autour d'une tasse de tisane...
« Réponse #9 le: 05 juillet 2011, 04:25:46 »
Eamonn était fière d'avoir été bien sage tout au long du trajet.  Sa maman lui avait expliquer que c'était très très important.  Que c'était comme le jeu qu'il jouait sur les routes avant d'arrivé à Haven.  Seulement une étape plus difficile.  Il devait se cacher de tous les gens qui était autour d'eux sauf du soldat qui était venue le chercher avec maman le matin même.

Il somnolait dans la roulotte quand maman était venue le chercher. Il avait été surpris, mais heureux que sa maman veuille le prendre avec elle.  Il avait réussi à lui faire plaisir.  

"Bravo mon trésors.  Tu as été un champion aujourd'hui.  Maintenant maman doit t'emmener voir une veille dame très gentille et surtout très importante.  Tu dois absolument faire tout ce qu'elle dit et rester polie.  Ce sera notre nouveau jeu pour ce soir."

Eamonn se senti fière de la confiance que sa maman lui accordait.  Et il avait très envie de rencontrer cette nouvelle dames.  Maman lui présentait si peu de gens.  C'était parce qu'il avait été très sage et avait réussi le jeu d'aujourd'hui.

Maman le pris dans ses bras et l'emmena discrètement vers une tente lumineuse.  Elle sentait sucré et elle lui parut tout de suite attirante.  Il sentait aussi de la chaleur qui venait de l'intérieur.  Il sourit a maman.  Elle lui rendit son sourire, et il se senti en sécurité.  Sa maison, c'était ou maman souriait tout simplement.

L'intérieur de la tente était encore plus intéressante que dehors.  Et l'odeur était alléchante.  Il en avait senti de pareil au marché, mais ne savait pas ce que c'était.  Maman lui souriait toujours, donc il n'y avait aucun danger et Eamonn pouvait se sentir en sécurité.  Sans autre pensée, le petit se mit à sourire et ne pensait plus à être inquiet.

Sa maman le mit alors par terre et le poussa vers une vielle dame.  Celle dont maman avait parlé.  Il devait donc être très gentils avec elle.  Il avait une vague idée de ce que cela voulait dire.  Il s'avança donc et elle lui demanda son nom.  Disant qu'il était "adorable".  Eamonn n'avait aucune idée de ce que cela voulait dire, mais les mots semblait faire plaisir à maman, donc c'était gentils.

"Eamon"

Si Eamonn possédait maintenant plusieurs mots dans son vocabulaire, et si ses pensée était un peu plus complexe qu'il y avait un an.  Il ne savait pas encore former des phrases.  Cependant, son sourire était innocent, pur et lumineux.  Son père, même s'il avait forcé sa mère, avait été un bel homme et on ne pouvait pas dire que sa mère était autre chose que très belle.  Ainsi donc, Eamonn possédait lui aussi un certain charme.  Il n'en était pas encore conscient.  

Il se hissa sur le siège que la vielle lui montra.  Maman avait dit d'être obéissant.  Eamonn connaissait ce mot.  Cela voulait dire de faire tout ce qu'on disait.  Il devait donc grimper sur le siège entre maman et la dame.  Et comme maman semblait à l'aise et lui souriait, il n'avait pas à avoir peur.

La dame parla alors avec sa maman.  Elle parlait vite et disait des mots qu'il ne comprenait pas du tout.  Et d'ailleurs, il y avait tant à regarder autour de lui.  Et à respirer aussi.  L'odeur étrange et sucré semblait venir de la table et il la scruta avec curiosié, ce demandant ce qu'était ses étrange truc dans une assiette, et surtout ce bol au couleur sombre d'où semblait provenir l'odeur.

***

Soyara était déterminer à ne rien montrer de ses tensions et inquiétudes à son fils.  Elle avait perçu que pour un enfant cette dame serait prête à les aidés.  Et c'était tout ce qui importait.  Et qui plus est, même si elle se refusait à l'admettre, cette dame lui avait rappeler ce rêve d'enfant qu'elle avait si longtemps caresser avant de devoir se vendre et de devenir une prostitué.  Elle avait rêver enfant de devenir une barde, d'être aduler pour sa voix.  Et si aujourd'hui elle avait renoncer à tous rêve personnelle, une part d'elle ne renierait jamais la lumière que faisait naître dans sa vie la musique et le chant.  C'était quelque chose qu'elle n'avouerait sans doute jamais qu'à son fils.  Mais cette dame avait réussi à faire vibre cette fibre en elle, en lui demandant si elle était une élève barde.

Et elle avait apprécier quelque part de savoir que la dame aimait les enfants.  Son fils aurait peut-être une chance si Soyara devait une de ses servantes.  Elle avait donc fait de son mieux pour que son fils se sente bien et n'est pas peur de la noble.  S'il pouvait l'attendrir, alors elle lui aurait gagner quelque chose.  Et tant pis si cette victoire signifiait de porté désormais des chaînes invisible.  Elle s'était juré de tout faire pour offrir à son fils une vie meilleur.  Quitte à le donner à une autre famille qui pourrait mieux l'aimé et lui offrir une vie meilleur.  Elle ne le ferait qu'en dernier recours, mais elle le ferait s'il le fallait.  Son fils méritait meilleur mère et meilleur vie qu'elle ne pouvait être.

Elle sourit attendrit devant son fils qui se présenta à la dame.  Il était parfait, tout simplement.  Comment deux être égoïste comme elle et Riam avait-il put créé un enfant aussi parfait.  Comme chaque fois que cette question et ses certitudes s'imposait à la trop jeune mère, Soyara sentait une bouffé d'affection la prendre.  Que ne donnerait-elle au monde pour le savoir heureux à jamais.

Puis, après lui avoir demander son nom, et que Eamonn se soit assis à coté de lui, Hilda se tourna vers Soyara à nouveau.  Cette dernière remis alors son masque souriant, avenant.  Elle fit disparaître son amour pour son fils instinctivement.  C'était une protection dans la rue.  Ne jamais montré son attachement à quoi que ce fut pour ne pas se le faire enlever.

Les pensée qu'elle fit naître en Soyara était contradictoire.  Pauvre fille pensa-t-elle en premier de la servante.  Le grand amour ne sert qu'à se rendre malheureuse une fois perdu.  Sa mère était morte de ce genre de chose et elle avait abandonner la seule personne prête à lui témoigner de cette amour car elle était incapable d'oublier et de vivre.  L'amour, c'était pour les autres, ceux qui avait le luxe d'y croire. Et encore, c'était avant tout une source de douleur.  Tous ceux qu'elle avait vue amoureuse en avait trop souffert pour que la prostitué put croire que c'était une source de bonheur.  Le seule amour auquel elle croyait était le miracle qui l'unissait à son fils.  Et c'était justement à cause de se miracle qu'elle allait sacrifié tout ce qui lui restait à elle.  Sa liberté et sa fierté.  Tout pour l'amour de son fils.  Mais quelque part, cela en valait la peine.  Pour que son trésor, cet être innocent de tous les pêcher de ses parents puisse avoir une meilleur vie.  Parce qu'il méritait mieux.

"Oui j'accepte Dame Hilda.  Je vous servirait de mon mieux."

Et le regard de la jeune femme ne put s'empêcher de glisser avec à la fois renoncement, tristesse, mais aussi un amour incroyable, vers son fils.  Elle espérait seulement que la Dame qui avait semblé apprécié ses chant ne lui demande pas de ne plus le faire.  Une servante avait-elle encore le droit de chanter quand il lui en venait le besoin ? Elle sentait déjà des chaînes se refermer autour de son être.  Elle appartenait désormais à cette femme.  Elle s'était vendu toute entière désormais.  Il n'y aurait plus de retour en arrière.  Pour l'amour de son fils, elle avait vendu sa liberté.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

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Re: (Scenar, Equipe, Soyara) Autour d'une tasse de tisane...
« Réponse #10 le: 05 juillet 2011, 17:06:55 »
[justify:1yof6d1g]Hilda avait hoché la tête quand le petit donna son nom. Il promettait, ce gamin si jeune et qui savait déjà donner son nom quand on le lui demandait... Si seulement on lui en donnait les moyens. Et Hilda les lui donnerait, si sa mère était satisfaisante. D'ailleurs, Soyara décida de s'engager à ses côtés. La femme hocha doucement la tête et se leva.

- Très bien. Tu voyageras avec les autres servantes, et Eamonn pourra profiter du luxe de ma calèche si tu le souhaites. Durant la mission que nous devons accomplir, tu auras au début deux tâches essentielles : t'occuper de ton fils et chanter pour moi le soir, éventuellement en journée si c'est là le bon plaisir de mes Dames de Compagnie. Le soir, tu devras aider les autres filles aux tâches communes. Je t'apprendrai aussi, quand tu devras reposer ta voix, comment te tenir, comment parler. De retour à Haven, tu auras le choix entre ma Maison ou si tu préfères... Retourner gagner ta vie dans la rue... Tu auras toujours un lit chez moi, et un toit pour ton fils. Mais n'oublie pas : je te fais ces promesses contre ton obéissance.

Dame Hilda Allan se leva et tendit les mains vers Soyara et sourit.

- Bienvenue dans la maison Allan, Soyara. Dorénavant, tu m'appelleras Dame Hilda en privé, et Dame Allan en public, si jamais tu devais être vue en public. Sierra sera là pour t'aider si tu as besoin de quoi que ce soit. Ne l'oublie pas : je défends la vérité. Si tu as besoin de nouveaux vêtements, ou si tu es malade, tu devras le signaler à Sierra, qui me tiendra au courant. Elle est ta supérieure, et tu lui dois un certain respect. Sierra est présente pour t'aider et te guider, non pour te mener la vie dure. Elle sait ce qui va me servir ou non. C'est une jeune femme sage, écoute là, d'accord ? A présent, je vais me retirer pour aller dormir. Si tu ne te sens pas trop fatiguée, j'aimerai que tu chantes pour moi, pour m'aider à m'endormir.


[Le RP est clôt pour ma part. Si tu souhaites ajouter autre chose, n'hésite pas à me contacter par MP. Tu peux jouer Sierra dans tes RP si tu en as besoin, ou alors, n'hésite pas à me dire si tu veux que je la joue.][/justify:1yof6d1g]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Soyara

Re: (Scenar, Equipe, Soyara) Autour d'une tasse de tisane...
« Réponse #11 le: 05 juillet 2011, 20:32:05 »
[Je crois que je préférerais que tu la joue encore.  C'est plus amusant que de faire mes propres conversation à trois encore Soyara, son fils et la noble. ;)]

Soyara hocha la tête.  Elle devait maintenant se montrer digne de ses chaines qu'elle venait d'accepter.  Elle sourit à son fils.  Désormais il aurait une vie bien meilleur que ce qu'un enfant des rues aurait jamais put avoir.  C'était tout ce qui importait.  Et elle pourrait continuer de chanter.  Pas toujours, mais c'était mieux que rien.  C'était mieux que la vie qu'elle avait avant, même pour elle.  Il lui suffirait de faire de son mieux pour oublier les chaîne, pour vivre avec.

"Bien Dame Hilda"

Soyara suivit la dame et attendit qu'elle fut prête pour dormir et elle entonna une berceuse qu'elle avait apprise.  C'était bien sur en hardoniens, et triste, mais Soyara ne connaissait pas vraiment autre chose.

"La belle s'est endormie
Sur un beau lit de rose
La belle s'est endormie
Sur un beau lit de rose
Blanche comme la neige
Belle comme le jour
Ils sont trois capitaines
Qui veulent lui faire la cour

Le plus jeune des trois
Le prend par sa main blanche
Le plus jeune des trois
Le prend par sa main blanche
Montez, montez ma belle
Sur mon beau cheval gris
À Hardorn je vous mène
Dans un fort beau logis

Finissant ce discours
Le capitaine rentre
Finissant ce discours
Le capitaine rentre
Mangez, buvez ma belle
Selon votre appétit
Avec le capitaine
Vous passerez la nuit

Au milieu du repas
La belle est tombée morte
Au milieu du repas
La belle est tombée morte
Sonnez, sonnez les cloches
Tambours et régiments
Ma maîtresse elle est morte
À l'âge de quinze ans

Mais au bout de trois jours
Son père s'y promène
Mais au bout de trois jours
Son père s'y promène
Ouvrez, ouvrez ma tombe
Mon père si vous m'aimez
Trois jours j'ai fait la morte
Pour mon honneur gardé

La belle s'est endormie
Sur un beau lit de rose
La belle s'est endormie
Sur un beau lit de rose
Blanche comme la neige
Belle comme le jour
Ils sont trois capitaines
Qui veulent lui faire la cour"


Lorsque sa maîtresse est endormis, Soyara va alors récupéré son garçon et s'installe avec lui pour la nuit à l'endroit que lui indique Sierra, ce demandant, avec une certaine crainte, mais aussi de la volonté, de quoi ses lendemain seront fait désormais.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »