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Sujets - Héraut Alemdar

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Aile publique / Deshonneur sur ta vache!
« le: 01 août 2021, 23:13:16 »
3eme décade de printemps 1486

Normalement, Alem aurait du protéger le Roi. Mais la Reine, récemment devenue Héraut confirmé et co-régnante l'avait presque supplié de venir assister a sa première audience publique. Enfin... À la manière d'une ancienne Peste. C'est-à-dire qu'elle le lui avait demandé avec morgue. Reconnaissant la supplique implicite sous l'autoritarisme de sa souveraine, Alem avait bien évidemment accepté. Soutenir ses souverains, c'était aussi le job d'un attitré. Pas seulement de les maintenir en vie.

Il avait donc échangé son service pour la journée avec Jehanne et avec Enora qui veillait soigneusement sur Saskia, Alemdar jouait son double rôle de garde du corps et de conseiller pour les mille et une affaires qui menait devant le Reine les petites et les grandes gens de la région de Haven. Il essayait d'aider Saskia à trancher un complexe litige entre deux artisans qui n'avaient pas été satisfaits par la conclusion du tribunal quand un mouvement de foule survint.

Aussitôt, les deux gardes du corps attrapèrent leur Reine et la planquèrent derrière son trône, Alem entre le fauteuil royal et la foule, en protection. Mais la source du chamboulement n'attaqua pas. C'était un petit homme avec un notable embonpoint et des vêtements richement brodé. Sieur Erman de Runefork, reconnu machinalement Alem. Dramatique, il pointa la main vers le trône et lâcha avec des trémolos dans la voix.

"VOUS! Vous avez engrossé ma petite fille! Je demande réparation!"

Alem regarda la Reine, qui passait le nez derrière son trône, puis le petit bonhomme grisonnant.

"Elle? Ce serait étonnant."

L'accusateur eu un petit geste agacé, avant de pointer le héraut du Roi

"Mais non! Pas Elle! Vous! Alemdar de Fyrindge!"

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Jardins / On fait avec ce qu'on a!
« le: 30 mai 2021, 00:15:44 »
2ème décade de printemps 1486

Alem pour une fois, prenait une pause. Une pause bien méritée dans les jardins. Il n'y avait pas grand monde. Un jardinier, avec son sac de matériel, lui, et... C'était à peu près tout.

Il flânait donc dans le jardin quand deux silhouettes blanches firent leur entrée. Saskia et Enora. saskia était encore en probation au tribunal, mais elle la finirait très vite. Enora travaillait depuis qu'elle s'était remise de ses blessures de la Vistoire dans les tribunaux de la ville. Depuis on voyait assez souvent les deux femmes ensemble, l'une apprenant de l'autre et discutant de leurs affaires.

Soudain, un détail attira l'oeil de l'attitré. Le jardinier. Il ne bougeait plus comme un jardinier. Il sortait quelque chose de son sac.

Avant même de réfléchir, ses réflexes se mirent en route. Il se précipita vers le Jardinier en criant:

"ATTENTION!"

Évidemment, le jardinier l'entendit en sortant son arbalète du sac. Il lui accorda un regard avant de viser la Reine. Alem courait toujours vers lui, mais il savait qu'il n'aurait pas le temps de le bloquer. Alors son esprit fit une chose monstrueuse, mais nécessaire.

De son don, il attrapa Enora et la souleva pour la mettre dans le chemin du carreau.

Enfin, il arriva au faux jardinier et se jeta sur lui. Malheureusement, après quelques secondes de lutte, l'assassin se raidit avant de devenir flasque.

Suicide.

Et merde.

"ENORA, ÇA VA?"
Cria la Reine.

Et merde, Enora.

Alem se releva et rejoint la Reine et son amie en toute hâte tout en appelant mentalement une équipe de guérison.

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Haven / [Fête de la victoire] La fête, c'est festif!
« le: 15 septembre 2020, 20:50:32 »
1er jour de la 6e décade d'Automne 1485 - Placette des Œillets, à l'est de la Grande Place - Autres lieux de la Fête: la Placette des Œillets - la Tente

Alemdar prit une grande inspiration et s'avança vers l'avant de l'estrade montée devant le tribunal, sur la grande place de Haven, à l'endroit même ou s'était ouvert, trois décades plus tôt, le portail qui avait laissé l'ennemie se répandre dans Haven. Il était temps de finir le cycle ouvert huit ans plus tôt par Uriens et Aranel.

"Valdemaran, Valdemarannes.

Il y a presque huit ans apparaissait ce fléau qui fit trembler les fondements mêmes de notre société. Il y a huit ans, Fin 1477, les Compagnons ont commencé à tomber malades. Pas seulement eux, d'ailleurs, tous les Leshay'es, tous les guides offerts aux hommes de la région pour les guider et élever ont commencé à décliner.

Ce fut le début d'un périple de huit longues années.

En 1478, les premiers troubles naquirent à nos frontières, et alors que nous donnions asile au culte d'Aanor, le palais fut le triste théâtre d'une série de meurtre et d'une épidémie. Les disciples d'Aanor partagèrent ce qu'ils savaient : leur Déesse luttait contre une menace terrible et son combat défensif provoquait la ruine de nos Compagnons.

L'année 1479 arriva, nous pûmes alors envoyer des missions aux quatre coins du monde pour en savoir plus. Et elles furent fructueuses. Grâce à elles, le remède au mal des Compagnons fut trouvé. Malgré le lâche attentat contre le Feu Roi, cette année fut glorieuse pour Valdemar.

D'autant qu'à l'aube de 1480, notre Héritier d'alors, notre Roi se maria et fonda sa famille. Que les Dieux se penchent encore longtemps sur le foyer de Arthon et Saskia de Haven ! Cette nouvelle famille fut un soutient précieux pour Arthon, alors que nous perdions un roi et lui un Père. Arthon Premier du nom était à la tête de Valdemar.

Cet été 1480 se termina sur l'arrivée dans notre royaume du Roi Légitime de Rethwellan, accompagné de son Épée qui chante."


Et enfin tu entres en scène.
Ta gueule, le Cheval.


"Nul répit pour l'année 1481 où la Pierre-Coeur de Haven fut attaquée par nos ennemis. Le Combat pour la protéger et la réparer fut âpre, mais les défenses magiques de Valdemar surent faire honneur au Collegium des Mages, mais aussi à nos alliées."

Et là, je t'ai choisi.
Et là, tu me laisses discourir?


"Âpres, les années suivantes le furent, marquées par la guerre contre l'usurpateur Thelarson. Des années de terreur et de sacrifice, dont Valdemar ne sorti pas indemne mais plus fort, et doté d'un nouvel allié. Un Allié solide au lieu d'un serpent contrôlé par nos ennemis.

Le calme revint. Il dura une courte année.

À l'anniversaire de l'armistice avec Rethwellan, enfin, notre ennemi abattit ses dernières cartes. Il nous attaqua directement, en notre centre névralgique. Les dieux nous prévinrent par le biais de la Reine Saskia. Si nous ne faisions rien, la ville serait rasée. Mais Haven ne se laisse pas abattre comme ça... Nous avons combattu, ici même et au palais. Et grâce à nos fiers guerriers, l'ennemi a reculé. Son chef est tombé.

Cerath est mort, Valdemar! Fêtons cela!"

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Collegium des Guérisseurs / Visite Officielle
« le: 29 août 2020, 22:45:40 »
3e jour 3ème décade Automne 1485

Il fallait soutenir le moral des troupes. Alem s'en doutait et Saskia était entré en trombe dans son bureau pour le lui marteler. Bon. Il avait du boulot devant lui, mais il ne pouvait pas ignorer un ordre direct de sa Reine. Ils se répartirent les salles de guérison et Alem hérita de celle de Keryne, Dyalwen et Enora. Ah puis on lui refila Mina aussi. Je cite "Ils étaient amis, non?" D'une, comment la Reine pouvait savoir ça, de deux... De deux.

Il se présenta donc à la maison de guérison deux jours après la bataille et commença à visiter les malades. Il s'attardait peu auprès de chacun, mais avait un mot gentil pour tout le monde.

Il arriva finalement au lit d'Enora.

"Bonjour Enora. Vous avez été vaillante, de ce que j'ai vu. Votre poste a abattu un nombre impressionnant d'ennemis! Vous vous remettez bien?"

5
La guerre ravageait le sud de Valdemar depuis deux ans. Alem en avait entendu parler l'hiver précédent. Avec les tenants et les aboutissants qui l'accompagnaient l'usurpateur Rethwellan, qui avait chassé l'héritier légitime du trône et l'héritier qui tentait de le reconquérir avec l'aide de Valdemar. Son sang n'avait fait qu'un tour. Parce que si pour sa compagnie de mercenaire, il était le Grand Alem, il avait été un jour connu comme étant Alemdar, fils de Gedric, Roi de Rethwellan. Fils de la cuisse gauche, entendons-nous bien. A peine majeur, il s'était barré du panier de crabes qu'était la Cour. Mais tout de même, l'héritier spolié, s'il était le fil de l'autre salope de Reine, était son frère. Et Alem s'était senti obligé de rejoindre les rangs de Valdemar. Accompagné de sa meilleure amie Katy, il était remonté vers le nord, via Karse pour éviter les combats et il avait rejoint les armées Valdemaranes dotées de solides recommandations. Il avait intégré l'armée, Katy les rangs des guérisseurs et ils s'étaient jetés tête baissée dans la guerre.

Et c'est ainsi, grâce à ses bonnes idées et à son sens du devoir fraternel qu'il se trouvait là, encerclé en compagnie d'un Héraut par une belle poignée de traitres Rethwellans.

Super. Une bonne journée.

Un premier larron chargea le bâtard, le plus loin possible du Compagnon. Moins peur de son épée que des sabots du cheval et le la hache du cavalier? Grossière erreur. L'épée bâtarde du mercenaire lui ouvrit le ventre et le diaphragme, le laissant tomber, en essayant d'aspirer frénétiquement un peu d'air dans ses poumons mutilés.

Il y eut un léger blanc parmi les soldats ennemis.

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Aile royale / A l'essai
« le: 08 avril 2020, 22:38:03 »
1er jour 3ème décade Été 1485

Alemdar et Taver n'étaient pas très proches, comparés à d'autres couples de liés. Leurs esprits étaient liés, l'un pouvait toujours accéder aux pensées de l'autre, mais Taver n'était pas devenu la béquille émotionnelle qu'étaient souvent les Compagnons pour leur Lié(e). Alemdar mettait cela sur le compte du fait qu'il était adulte lors de son élection, pas un enfant ou un adolescent hésitant sur sa place dans le monde. Taver mettait ça sur le compte du caractère trop indépendant du Batard Royal.

Ils avaient probablement un peu raison tous les deux.

Mais cela ne les empêchait pas d'être bons amis. Simplement, Alem se sentait presque plus proche de Wylan que de Taver. Mais il avait conscience qu'il devait plus se reposer sur Taver. D'une part parce que cet esprit ancestral en savait beaucoup sur son job. D'autre part parce que s'il ne s'affichait pas un minimum proche de son compagnon, il entendait d'ici les ragots. "Le Héraut du roi a usurpé sa place, il n'est pas vraiment héraut, on ne le voit jamais avec son compagnon..." Alors il descendait chaque jour voir Taver une petite heure.  Ils en profitaient pour discuter des problèmes du jour.

Ce jour-là, ils avaient évidemment discuté de la prémonition de Saskia de la veille. Ils en avaient discuté longuement et dans tous les sens. Alem était maintenant assez sur de lui sur ce qu'il voulait proposer. Il avait une réunion dans l'après-midi où il devrait en parler avec des tas de gens. Mais en attendant, il était à peine sept heures et il était temps de se consacrer à sa marotte du moment: son tableau de vacances.

En arrivant au bord du champ des Compagnons, il vit une jeune fille avec une Compagnon femelle...

Tisia.

C'est ça. Tisia.

C'est elle qui vient d'élire?
Oui. Elle s'appelle Dyalwen. De Bordebure.


Aussi lève-tôt que lui? Intéressant. Il aurait peut être l'usage de main d’œuvre. Et celle-ci serait sure, vu qu'elle avait été élue.

"Dyalwen? Vous avez du temps devant vous? Je suis Alemdar, le Héraut du Roi. J'aurais l'usage de vos services avant le premier cours."

Spoiler: montrer
Si tu es d'accord pour l'aider, il te guide jusqu’à son bureau, dans l'aile Royale

7
Haven / Brutal réveil
« le: 21 mars 2020, 21:50:47 »
01/01E/1485

Alem dormait paisiblement, après une journée complexe passée à batailler avec le conseil, la cour et même le Roi. Le Roi... Souvent, l'attitré se demandait ce qui était passé par la tête des dieux et de Taver pour se dire que le Souverain et son héraut feraient du bon travail ensemble.

Le Moine faisait du bon travail politiquement. Au bout de plusieurs mois, il avait réussi à prendre en main la politique locale. Son père aurait été fier de lui, quoique sans doute perturbé de le voir diriger en sous-main le royaume voisin plutôt que les armées de son frère.

Mais Alem dormait-il si paisiblement que cela?

Il s'agitait beaucoup pour quelqu'un qui dormait paisiblement, non?

Et il transpirait beaucoup.

Et il grimaçait pas mal.

Et soudain, il se redressa en hurlant, la main sur son flan.

Persuadé de s'être pris un coup d'épée dans le flanc, il s'examina, sans trouver ni sang si trou dans son pyjama.

Puis une vision le prit aux tripes. Il était dans un entrepôt crasseux, entouré de bien trop d'ennemis à l'air peu commode. Ils se jetèrent sur lui. Il leva son épée et se retrouva dans sa chambre, la présence rassurante de Taver dans son esprit. L'étalon l'avait manifestement tiré de là. Mais il avait encore le gout du sang dans la bouche. Et si mal au flanc.

Et brutalement, il comprit. Il ne comprit pas comment il avait compris, mais il avait compris.

Wylan! Wylan était en ce moment même en danger!

Il sauta dans ses bottes, attrapa son ceinturon et détala dans les couloirs vides du palais.

Il n'eut pas à appeler Taver, il le sentait là, près de lui, proche en pensée et bientôt en personne. Il était juste à la sortie du palais.

J'ai fait ouvrir les portes!
merci, Taver!


L'attitré sauta à cru sur le dos de son étalon. Celui-ci partit immédiatement au galop, ses sabots tintant sur les pavés de la route descendant vers la ville.

Au moment de passer la porte, il eut à peine conscience des deux gardes abasourdis d'avoir reçu un ordre d'un compagnon, et pas n'importe quel compagnon, en pleine nuit. Il était tout entier concentré sur le fait de rester à dos de cheval. Il savait galoper, même a cru, mais là, Taver était, a raison, en mode magiquement rapide. Ce n'était pas une chevauchée ordinaire. Et si les visions ne s'imposaient plus a lui, il avait conscience que Wylan était en mauvaise posture et que cela s'aggravait de seconde en seconde.

Où allaient-ils? Comment Taver savait ou aller? Alem l'ignorait, mais il savait que c'était la bonne direction. Peut être que Kyra les guidait. Alem ne savait pas. A part l'urgence, sa tête était vide.

Droit dans les pires quartiers de Haven.

Au bout de ce qui sembla être une éternité, ils arrivèrent devant Le bon bâtiment, Alem le sentait. Il sentait Wylan, il était proche et il était vivant.

Alem sauta du dos de Taver et s'engouffra dans le champ de bataille. Il prit une profonde inspiration, déploya son don de Commandement au maximum de ses capacités et aboya, en espérant que les boucliers de Wylan étaient assez solides:

"CESSEZ"

8
Ailes des Hérauts / Glaçant
« le: 17 octobre 2017, 12:09:06 »
8ème décade de printemps 1485

Le Glas sonnait. Grave, solennel, impressionnant.

Dans l’esprit des hérauts réceptifs se rejouait la mort d’Eren et  son compagnon Gayet, Affectés à une mission de chasse aux pirates sur le lac Evendim, Ils avaient manifestement été capturés, tabassés puis jetés à l’eau, attachés l’un à l’autre.

La noyade est la pire des morts. Lutte entre le corps et l’esprit pour ne pas absorber d’eau, puis victoire du corps qui aspire une grande quantité d’eau qui brule tout sur son passage et qui n’améliore en rien l’apport en oxygène.

Alem savait que l'Aile des hérauts se vidait pour se rassembler dans le bosquet, afin que le cercle puisse pleurer ensemble son maillon disparut. Mais Alem n’allait plus au Bosquet. Comment pourrait-il encore affronter ces gens, ses gens, en deuil. En deuil d’une femme qu’il avait lui-même envoyé mourir.

Alem n’allait plus au Bosquet. Il s’enfermait chez lui et se retenait de hurler  sa douleur et sa culpabilité. Demain, il se joindrait aux célébrations, demain, il reprendrait sa stricte routine de vie.

Ce soir, il essayait de ne pas pleurer trop fort.

9
Caserne / Faute de grives...
« le: 20 mars 2017, 20:16:11 »
01.01P.1485

Alem aimait son "nouveau" pouvoir. La kinèse, c'était fun. Le problème c'était que comme souvent, dés l'instant ou il avait découvert ce pouvoir qu'il maniait instinctivement, sa maîtrise instinctive s'était pété la gueule. C'était précisément pour ce genre de raison qu'un compagnon n'était pas supposé cacher ses dons à son élu... Mais bons. Depuis sept dizaines, aidé par les profs de don du Collegium, il avait peu à peu réussi à en retrouver la maîtrise. Enfin presque. Parce que s’il maîtrisait désormais très bien son don a l'entraînement, il n'avait jamais eu à le tester en situation réelle, ce qui le chagrinait beaucoup. Alem n'avait pas fait la guerre. Mais à la tête de la garde de Pétra, il avait déjoué plusieurs tentatives d'assassinat, et il avait participé à quelques chasses aux bandits. Et il avait personnellement expérimenté la différence flagrante entre entraînement et réalité. Et la grosse différence que ça faisait sur vos capacités guerrières.

Mais l'occasion ne se présentait pas d'aller taquiner du bandit. Pas pour le moment. Ça chatouillait quand même pas mal le héraut du roi. Son poste était certes très... administratif, mais il se devait aussi de servir de garde du corps aux régnants. Et ça...

Pour le moment, il ne pouvait que s'entraîner. Si ça durait trop, il finirait par s’incruster dans une chasse aux brigands. Mais pas maintenant. Pour le moment, l'entraînement suffirait.

Il descendit à la salle d'arme pour avoir le plaisir de découvrir Jar en train de corriger deux prétentieux hérauts de dernière année. Deux prétentieux s'étant probablement dit que tout irait bien, ils seraient forcement capables, à deux de gérer le maître d'armes... erreur de bleu. Et finalement très commune dans toutes les salles d'armes du monde. Jar était donc occupé à les écraser pour leur faire rentrer dans le crâne que leur uniforme ou leur monture ne faisaient pas d'eux des surhommes et qu'un guerrier expérimenté n'était jamais à négliger.

Alem ricana au spectacle piteux des deux adolescents, apparemment encore optimistes sur leurs chances de vaincre le Maître. Il se glissa à côté de la seconde de Jar et ironisa sur les combattants.

"C'est mignon, tant d'optimisme... "


La classe des dernières années était réunie dans la salle pour profiter visuellement à la leçon de leurs camarades. Peut-être que Mera accepterait dans ces conditions...

"Mera? J'ai rendez-vous avec De Villiers dans deux heures, je peux pas tellement décaler mon entraînement. Tu accepterais de faire quelques passes d'armes avec moi?"

10
Collegium des Guérisseurs / Cauchemars et Réveils
« le: 22 janvier 2017, 15:30:00 »
7.3H.1485

Alem se réveilla suant comme un goret d'un sommeil agité. Il n'aurait put décrire le rêve, mais il était angoissant, sombre et claustrophobie. Il ne se sentait pas bien. Il avait la bouche sèche, la tête douloureuse, comme dans du coton. Sa couverture était roulé en boule dans un coin, mais à par ça, la chambre était aussi calme et ordonnée que d'habitude. A l'exception du vase karsite qui flottait un mètre cinquante au dessus du sol, bien sur.

Un vase karsite qui flottait un mètre cinquante au dessus du sol?

... Taver? Je rêve encore?
Hum?... Oh. Ne bouge pas je t’envoie quelqu'un.
Taver? Taver?


Le compagnon ne l'écoutait déjà plus. Alem, désorienté, regardait ce foutu vase, ne comprenant pas trop ce qui se passait. Puis une vague de nausée le secoua et le vase... tomba. Et éclata en un bruit énorme. La douleur de sa tête éclata sous le bruit et d'un coup, l'enfer se déclencha. Tout commença à voler dans la pièce en un terrifiant tourbillon. Les objets fragiles s'éclataient contre les murs ou les autres objets, mais leurs débris continuaient de voler dans la pièce. Terrifié, Alem se mit à hurler et se blottit sous sa couette.

***********

Sean, environ 35 ans, Surveillant à la Maison de Guérison

Le guérisseur revenait d'une tournée dans la Maison de guérison quand l'esprit caractéristique d'un compagnon le contacta.

Je suis Taver, mon héraut, l'Attitré fait une grosse poussée de fièvre, je crois que sa télékinésie est en train d'échapper à son contrôle.
... L'Attitré est télékinétique?
C'est un don mineur.


Le vert aurait juré avoir entendu une pointe de culpabilité dans le ton du Compagnon, mais il n'avait pas le temps d'épiloguer. Il saisit la trousse d'urgence et frappa à la porte du guérisseur mental de garde, Charwin lui même. La nuit était jusque là calme, donc l’austère guérisseur avait été dormir dans une des chambres prévues à cet effet.  Après avoir frappé, Sean ouvrit la porte pour préciser l'urgence.

"Charwin, L'attitré fait une poussée de fièvre. Apparemment, y a un problème avec son don de kinèse"

"Mgroumpf... Hein? Alemdar, kinésique?"

"D’après son compagnon, oui."

"M'j'arrive."

Sean laissa la terreur des Collegiums le temps de se sortir du sommeil et se précipita vers le Collegium des Hérauts. Le problème, avec les blancs, comme avec tous les détenteurs de magie mentale, c'était que la fièvre avait tendance à leur faire perdre le contrôle de leurs dons, provoquant des phénomènes "rigolos". Par exemple, les guérisseurs irradiaient leurs symptômes autour d'eux. C'était toujours très fun quand un guérisseur puissant choppait une gastro. Les hérauts, dont le don était amplifié par leurs compagnons, étaient pire, dans ce domaine. La procédure habituelle était de les assommer et de les garder inconscients le temps que la fièvre baisse.

Mais au boucan que Sean entendis en arrivant aux appartements de son patient, il devait être trop tard. un barouf énorme et anarchique venait de la chambre de l’attitré. Par acquis de conscience, Sean entrouvrit la porte... Et la referma avant de se prendre une botte dans la tronche.

Ok... Il allait attendre Charwin.

Dans quelques cas rares, le patient en crise empêchait que quiconque l'approche, car il attaquait mentalement ou physiquement les personnes qui l'approchaient . C'était le cas ici. C'était souvent le cas avec les kinésiques, qui se mettaient souvent à repousser les choses d'eux. Dans ces cas là, il fallait une neutralisation à distance dont peut de guérisseurs étaient capable. Le don de guérison avait généralement une portée très courte. Il y avait des exceptions, dont le chef des guérisseurs mentaux faisait partie. C'était parce qu'il s'attendait à ce cas là que Sean l'avait réveillé.

D'ailleurs, Charwin arriva à ce moment là, convint que son aide était nécessaire, assomma l'attitré et repartit vers son lit.

Sean sut qu'Alemdar était approchable car un dernier grand bruit survint, conséquence de toutes les affaire qui étaient retombées au sol. Il put entrer dans la chambre dévastée et enfin s'occuper de son patient.
***********

10.3H.1485

Trois jours plus tard, Alem s'était réveillé de nouveau la bouche pâteuse, mais sans mal de crane cette fois. Ah et il était dans une chambre de la maison de Guérison aussi. On lui avait expliqué ce qui s'était passé et on lui avait ordonné de se reposer. Il avait fait une grosse grippe, il avait encore quelques jours de repos, mais on le libérerait bientôt. Alem avait promis d’être sage, demandant juste de voir son assistant pour lui donner une ou deux instructions. Pis il s'était fait apporter des romans de la bibliothèque, bien décidé à profiter de ces vacances imprévues.

L’après midi était bien entamé quand on lui annonça un visiteur. Machinalement, Alem sonda le couloir pour savoir qui c'était et se réjouit de voir Wylan. Il se redressa dans son lit, posa son livre et accueillit l'espion:

"Wylan! C'est gentil de venir voir les malades!"

11
Haven / Admission Post-Guerre
« le: 20 octobre 2016, 19:05:01 »
Soir du 1er jour de la 1ère décade d'automne 1484

Le conseil s'était enfin finit. Bien sur trop tard au goût d'Alem qui regrettait parfois franchement le régime totalitaire de Rethwellan, mais au moins c'était finit. Alem était descendu à la salle d'arme faire quelques passes avec Jar pour se détendre, puis il avait enfilé une tenue un peu habillée mais, pour une fois, pas Blanche. Pour ce soir, il ne serait pas Heraut du Roi mais grand frère. Il attrapa au vol un serviteur pour lui ordonner de seller Taver et le cheval du Prince Jerem puis il avait trottiné jusqu’à l'appartement qu'il avait un temps partagé avec ses frères. Il savait qu'il n'y trouverait ni Raf ni Stef, occupés à analyser le traité de paix qu'on leur avait proposé. Devait rester le plus jeune, Jerem. Il espérait qu'il serait le premier à lui annoncer la bonne nouvelle, mais bon... parfois, courir plus vite que la rumeur, c'était impossible. Surtout avec des télépathes au conseil.

Il entra dans le salon vide et alla toquer à la porte de son plus jeune demi-frère.

"Jerem? C'est moi. Je t’emmène dîner en ville, tu viens?"

Alem se fit la réflexion que Jerem allait se sentir bien seul, dans ce grand appartement, d'ici le départ de ses frère. Ils seraient très occupés à préparer le retour et en attendant... Le mieux serait de transférer dés maintenant Jerem dans une chambre des dortoirs non-affiliés. Plus au contact de ses camarade, Jerem serait mieux.

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Aile publique / [rp rapide] Mise à pied
« le: 04 août 2016, 15:10:26 »
1er jour de la 5e décade d'automne 1481, au soir - Porte de la chambre de Wylan

Un grand échelas habillé de blanc passa et épingla une enveloppe su la porte de l'espion. À l'intérieur une lettre, très courte.

Wylan                                                                                       

Pour que tu puisse profiter tranquille de ta nouvelle paternité,
 toi et Isibael avez deux décades de congé au solstice.

Si tu reviens avant ou si tu reviens dans l'etat d'épuisement qu'est
le tiens en ce moment, je te fait enfermer dans une cellule de la
section mentale du collegium des guerisseurs jusqu'a ce que
Charwin te déclare assez reposé.                                                       

Bisoux

Alemdar de Fyrindge, Heraut du Roi, Elu de Taver

13
Caserne / Dans l'oeil de la tornade
« le: 23 mai 2014, 01:25:12 »
3eme jour de la 6eme décade de printemps 1481

Jarhindel, capitaine en suppléance de la petite garde d'honneur avait à peine finit la revue matinale se sa poignée de soldats qu'une tête blonde qu'il connaissait bien apparut dans l'encadrement de sa porte. Tiens, Alem avait sa tête des mauvais jours... Mais au moins, c'était celle des anciens mauvais jours. Ceux d'avant la mort du feu roi.

"Ouais?"

Avec un peu de chance, ce crétin revenait récupérer son poste?

"Non, je viens pas te relever."

Et merde... Et comme Alem savait parfaitement qu'il pouvait se reposer complètement sur Jar (...), ce ne devait pas être non plus pour vérifier ses agissements... Vu la tête d'enterrement du zozo...

"Laisse-moi deviner... Tu veux une quintaine humaine?"
"T'es le meilleur pote du monde."

[center:211vmray]~~~~~~~~~~~~~[/center:211vmray]

Apres une heure à échanger des coups avec son second, le nouveau héraut du roi se sentait beaucoup mieux. L’épuisement d'une nuit blanche avait fait place à une bonne vielle fatigue physique et la douleur (ouais, face à Jar, s'il combattait dominé par sa colère, il se faisait tabasser) avait remplacé son sentiment d'humiliation et surtout sa colère contre lui-même face aux évènements de la nuit. Jar ayant encore du boulot, il s'éclipsa, laissant un Alem en sueur récupérer sur un banc autour du terrain d'entrainement.

Cherchant encore son souffle, Alem observait les combattants qui s'exerçaient en laissant son esprit errer sur les nouveautés et les changements que Taver avait implanté en lui, en même temps que ses paroles.

[Ouvert, mais pas avant la fin du sujet au glas.]

14
Collegium des Guérisseurs / P. A. : Possédés anonymes
« le: 05 mai 2014, 14:08:58 »
5ème jour, 5ème décade de printemps 1481

Bien qu’ayant retrouvé l’appartement des princes de Rethwellan depuis un bout de temps, deux fois par décades, Alem était prié de venir à la section mentale du Collégium des guérisseurs. Apparemment, Charwin était persuadé que, si la sorcière était exorcisée, Il restait à Alem un travail à faire pour se remettre de cette expérience.

En général, ça tournait autour d’exercice de mémorisation supposé éclaircir les souvenirs troubles qu’il avait de sa possession. Charwin prétendais qu’Alem avait besoin de reprendre le contrôle de ses souvenirs. Personnellement, le batard trouvait le raisonnement débile. Il n’était PAS en contrôle à l’époque, et c’était effectivement le problème. Mais comment ce crétin voulait-il lui faire reprendre le contrôle de trucs déjà passés ? Cela dit, le guérisseur fichait les foies au soldat, donc le plus simple était de se plier à ces séances. (Sinon, il était sûr que Charwin était capable du pire)

Il sortait donc d’une séance passablement désagréable avec Charwin, durant laquelle il avait passé une demi-heure à essayer de comprendre où voulait en venir ce diable d’homme. Pour sortir, il passa par la salle de repos, une grande salle éclairée par une immense baie vitrée renforcée par magie.

La seule occupante de la pièce était une femme brune, assise à côté de la vitre. Elle semblait fascinée par ce qui se passait dehors.

"Vous devriez aller lui parler."

Si le soldat ne sursauta pas en entendant son soignant lui parler, c’était qu’il était vraiment très bien entrainé.

"Pourquoi? C’est qui?"
"Riannon, la doyenne des bardes. On lui a découvert une possession la décade dernière."
"Décidément…"
"Je sais. On travaille dessus."

Hum… Charwin n’avait pas tort, sur le coup. Il aurait aimé avoir un soutient après sn réveil. Il avait bien Stefen à qui parler, mais… Mais non. Un homme fait ne se confie pas à un gosse de douze ans. Il salua Charwin de la tête et s’approcha de la doyenne. Hum… Il l’avait peut-être croisée, elle savait peut être qui il était, mais bon. Des souvenirs de possédés, quoi. Il s’inclina doucement en se présentant :

"Dame ? Je suis Alemdar de Firyndge."

Hum… Comment aborder le sujet ? Hum… S’il se souvenait de sa mentalité les premiers jours, sans détours :

"Je vais être direct. J’ai été possédé par une sorcière ces deux dernières années. Je ne suis libre que depuis une poignée de décades. On m’a appris que vous aviez vécu une situation similaire. Si vous voulez en parler, je ne suis pas loin, d’accord ?"

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Champs des Compagnons / La Dame Blanche
« le: 16 mars 2014, 21:02:15 »
Dernier jour de la 9eme décade d'hiver 1481

Alem avait effectivement pu voir son frère le lendemain de son réveil (prochainement sur vos écrans). Ca s'était globalement très bien passé et le soldat avait vraiment pu prendre le chemin de la guérison. Une décade plus tard, il avait réussis à convaincre ses soignants de le laisser sortir un peu.

Contrairement aux attentes des verts, il ne s'était pas précipité pour aller voir son frère. En fait, après l'avoir réclamé a corps et à cris, après l'avoir vu, il s'était calmé. Raf allait bien, ils s’en étaient très bien sortit et même avec une classe assez royale. Cette horrible histoire avait, semblait-il à Alem, poussé Raf à prendre une autonomie vis à vis de son grand frère qu'il trouvait très bien.

Non, c'était Wylan qu'il voulait voir. Il avait appris, en causant avec Charwin, que Wylan avait insisté pour être là à son réveil, mais après leur conversation, Alem ne l'avait jamais revu. C'était étrange et un peu illogique. Alem devait l'avoir fâché et il voulait tirer ca au clair avec le héraut.

Apres avoir écumé le palais, on avait eu pitié de lui et un serviteur serviable lui avait indiqué l'avoir vu du côté du champ.

Le Champ, le Champ... Il était mignon, mais il était grand ces champs. Avec plein de valons et d'arbre pour cacher les hérauts des honnêtes Rethwellans en visite. Bon sang, ils pourraient faire trois fois le tour de ce truc avant de le trouver...

L'ainé de Gedric parcourut des yeux l'endroit depuis la barrière. Ah, un Compagnon. L'œil de cavalier d'Alem remarqua machinalement que c'était une jument. Puis il rougit. Les compagnons étaient plus ou moins des gens, non? Et il venait de lui scanner l'entrejambe du regard. Euh...

Le bout des oreilles rouge, le batard appela la Compagnonne:

"Euh... Dame?"

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