Il ouvrit même la porte et désigna un petit groupe au fond de la salle:
« Le grand blond, c'est le capitaine. »
Il entra et la précéda jusqu'à la table désignée:
« Cap'tain? Chandétoile aimerait vous parler, s'il vous plait. »
Très révérencieux envers son supérieur, il était peut-être assez brusque mais on sentait son respect.
Le Capitaine leva la tête, salua les deux nouveaux venus et remercia le mercenaire. Il se leva ensuite et regarda Chandétoile:
« Voulez vous parler ici ou en privé? »
L'homme avait la cinquantaine, musclé et sec, blond aux yeux bleus, il n'était pas valdemarien mais venait de Rethwellan, comme beaucoup de mercenaires.
Chandétoile remercia le mercenaire d'un sourire, cette mimique du visage que certain mercenaire n'arrivait jamais à faire, et attendit qu'il demande à quelqu'un d'autre de prendre sa place au comptoir. En attendant, elle en profita pour regarder un peu plus la pièce, semblable à celle de toutes les autres succursale. Quand son guide revint, elle lui emboita le pas en silence, dans les rues et dans la taverne.
Elle observa en silence l'homme que lui avait désigné son guide. Blond, grand, musclé et sur de lui, l'homme dégageait cette sureté qui en vient qu'avec l'expérience et qui est supporter par la confiance des autres. Déjà un point pour lui.
"Capitaine."
Elle n'avait pas le langage châtier de la plupart des mercenaires, sa mère avait tenu mordicus à son éducation, arguant qu'il y avait assez de mercenaire idiot et que si Chant voulait être respecter, il fallait montrer qu'on le méritait à tout point de vu.
Elle observa la pièce, qui n'était pas tellement rempli, mais ceux qui la fréquentait n'était pas que des Étincelles ou autres mercenaires. Il valait mieux parler en privé, car elle ignorait à quel point les information avait été passé à la population.
"En privé serait bien capitaine."
Elle était toujours debout, menu et petite à côté du Capitaine, même si celui-ci était encore assis. Avec son nouvel "uniforme" bleu et argent, elle attirait les regard en coins des clients de la taverne.
Le mercenaire cligna de l'oeil vers Chandétoile et la laissa en compagnie du Capitaine pour rejoindre son poste. Le Capitaine lui, se leva et laissa sa place à un de ses compagnons:
« Si vous voulez nous irons dans la salle de derrière, nous serons tranquille. »
Le contraste entre eux était frappant mais le Capitaine, au vu de l'uniforme étrange, avait compris qu'il n'avait pas affaire à n'importe qui.
Il la conduisit vers l'arrière mais n'attendit pas qu'ils soient installés pour demander:
« De quoi vouliez vous me parler? »
Chandétoile se laissa guider vers la salle du fond, petite et menu, elle n'en respirait pas moins la confiance et la force. Sa démarche souple était celle d'une personne qui connait et à vu de nombreux combat, celle d'une fine bretteur. Elle apprécia aussi qu'il aille droit au but. Sans fioriture, sans blabla et sans présentation excessive.
"Je me nomme Chandétoile et je travaille pour le Capitaine Beltran, de la Garde du palais. Il m'a charger de recruter des mercenaires pour les aider avec la bataille de la passe."
Elle avait parler en regardant un peu autour, histoire d'avoir une idée d'où il était, une habitude que sa mère lui avait rapidement fait prendre. Mais là, elle planta son regard directement dans celui du mercenaire.
"Que savez vous de cette bataille?"
Cela semblait important et ça l'était pour elle, des enfant était en jeu, ainsi qu'un pays honorable. Sinon elle ne serait pas là, pas dans ses couleurs, ni avec cette conversation. Si jeune et pourtant, à cet instant, il se dégageait quelques chose de fort et de confiant d'elle, car elle savait que ses principes était bon, mais surtout parce qu'elle se savait fidèle à elle-même.
De cette conversation pouvait dépendre beaucoup, parce que tant serait perdu si elle et les Valdemarien échouait. Parce que la vie d'enfant innocent était dans la balance et qu'aucun pays ne devrait avoir le droit de prendre des enfant en otage. C'était si bas, si sale, indigne de qui que se soit et plus encore d'une nation qui se devait de protégé ses citoyens. Comment avoir confiance en des gens qui pouvait prendre en otage les enfant d'un ennemi, comment avoir confiance en des gens qui franchissait se pas, comment avoir confiance qu'ils n'en franchirait pas un autre pour prendre en otage les enfants de ses propres citoyens?