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RECENSEMENT DU ROYAUME[Au choix :]
Valdemar 
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Nom : Prénom : Rynee
Age : 17 - 18 ans
Région d’origine : Lisière de la forêt Pelagir, environs de Lac Evendim
Métier/Vocation: Guérisseuse
Description physique : Cheveux : Brun, reflets caramels
Yeux : Noisette
Teint : Blanc, très pâle
Taille : 1.70
Corpulence : très fine, grâcieuse
Attitude :va vers les autres, observatrice, sentimentale.
Description comportementale : (5 lignes minimum)
Rynee, aux premiers abords, est une personne assez timide. Néanmoins, elle n'hésite pas à aider ou aller vers les autres. C'est une qualité qui la fait très souvent aimer des gens. Elle a le sens des responsabilités et sait où se trouve sa place sur terre. Rynee est tout de même plutôt naïve, car elle se donnerait corps et âme pour un inconnu, sans demander pourquoi ou réclamer un dût. Très observatrice et d'une efficacité redoutable, la jeune femme trouvera rapidement la cause du problème. Sa région à voulut que Rynee soit proche de la nature. depuis qu'elle est petite, elle a une fascination développée des plantes.
A 17 ans, elle sait toutes les caractéristiques sur la plupart des plantes qui se trouve dans la forêt des Pelagir. Et, pour guérir les maux, elle les utilise fort bien. Rynee est une personne très intelligente, à la mémoire infaillible et très philosophique. La sagesse fait partie des compétences qu'elle a acquiert très vite. Mais, derrière cette assurance, se cache une jeune femme blessée par une histoire, une sentimentale refoulée et un reste d'enfance qui a volé en éclat...
C'est son comportement dynamique qui lui fait "oublier" son passé, qui l'empêche de trop penser.
Qualité principale : Mémoire hors norme
Défaut principal : Timidité
Don ordinaire : Communication développée avec la nature, les animaux.
Don spécifique : Empathie
Animal de compagnie : un chat roux pâle et blanc sur le flanc répondant au nom de Taram
Description Historique : (10 lignes minimum)
Du feu, des flammes qui dansent dans les maisons. Une catastrophe qui ravage la forêt et qui détruit la vie des familles, installées là, dans une Vallée. Les gens crient, pleurent : ils sont peur. Dans toute cette agitation, une famille meure. Un papa protecteur, une maman aimante et une sœur rassurante. Leur cocon brûle et leurs corps se consument. Bientôt, le village ne sera plus que cendre et les quelques survivants constateront avec effrois, le désastre meurtrier qui vient de ravager leur foyer. Une poutre enflammée s’écrase sur ce pauvre homme là-bas qui tentait de sauver les siens. On rapporte des seaux d’eau du Lac Evendim, mais cela ne suffit pas. De toute façon, tout est perdu. Enfin, vers le milieu de la soirée, c’est terminé. Les pauvres victimes, réfugiées dans la vallée voisine, ne peuvent que désespérer devant les vies que l’on vient d’arracher.
« Il faut rassembler les cadavres, les compter, les identifier », suggère le fermier.
Alors tout le petit village se met en marche, le visage luisant de larme.
Loin, dans une proche forêt, il y a une petite fille de dix ans, à qui la terre vient d’enlever ses parents. Elle ne le sait pas encore, mais la pauvre Rynee connaitra la plus cruelle et brutale des peines. Jusqu’à la tombée de la nuit, elle étudia les plantes, la faune et la flore. Puis, regardant le soleil décliner, Rynee se met en marche, direction la maison.
Oui, mais il n’y a plus de maison…
Ça elle ne le sait toujours pas. Gaiement, elle trottine et arrive finalement au hameau d’à côté. Les visages sont tristes, pâles, livide, dénués d’expressions joyeuses. Alors, elle se calme cherche à comprendre. Pauvre petite, tu ne peux toujours pas comprendre, toi fillette, si intelligente soit-tu, tu ne peux pas comprendre du haut de tes 10 ans.
Au village, on tri, on regarde une dernière fois, on enterre. Un adieu, une prière pour la Déesse Mère et l’on repart à la source des malheurs. Les larmes brouillent la vue, on veut arrêter, on supplie, mais l’on doit continuer. Pour eux, ils doivent être respectés. Au nom de l’amour qu’on leur portait. Les femmes continues à soigner les survivants, et à noyer leur chagrin. Les hommes pleurent aussi, plus discrètement, et s’occupent les mains, pour ne pas penser au frère, à la sœur, au père, à la mère, au fils, à la fille ou à la femme qu’ils ont perdu.
Un cri d’agonie retentit, c’est celui d’une petite fille de dix ans seulement. Elle vient d’apprendre la douleur qu’elle n’aurait pas du connaitre. Pas maintenant, pas à 10 ans. Orpheline, ta vie semble s’écrouler, tu tombe à genoux sur la terre sèche, tu as peine à respirer. Tu comprendras plus tard, Ô demoiselle, oui tu sauras que faire le deuil n’est pas facile, mais que c’est nécessaire. Pour le moment, tu te recueilles sur la tombe de ta sœur, ta chère petite Eleo’n’a. Puis tu ramperas, puis ce que tu ne peux plus marcher, la douleur d’oppresse, jusqu’à la tombe des tes parents. Ils sont enterrés ensemble. D’eux tu te souviendras des moments de joie, de l’anniversaire que tu allais fêter ce soir et ton dernier souvenir, les restes d’os carbonisés. Alors, tu pleures, tu déverses ta colère, ta peur et peine sur la lune. Tu lui donnes tout ce qui te brise. Tes yeux rougis par cette épreuve se fermeront. A l’aube, lorsque les premiers rayons de soleil inonderont la tombe de ta famille, une femme viendra. Tu lui prendras la main et vous repartirez dans le village voisin. De ton ancienne vie, il ne reste que des cendres. Des traces que tu conserveras toute ta vie. Tu souriras pour faire plaisir, mais ta timidité sera renforcée.
En cette malheureuse journée, lorsque les bandits ont déclenché l’incendie, nous étions une semaine après le solstice d’été.
C’était ton anniversaire.
Depuis, maintenant presque neuf ans, la vie a continuée. Tu n’as pas tournée la page, tes yeux n’ont pas changés. Tu as toujours cette expression de tristesse qui hante tes iris, que tu t’efforces de cacher. Mais personne n’est dupe, tout le monde sait, que tu es fragile et blessé. Aujourd’hui, tu as grandis, et malgré tes soucis, tu as 17 ans. En cette journée d’été, toi l’érudite qui ne travaille pas comme les autres tu es appréciée au village. Pourtant les gens se méfie de ton savoir, parce que eux ne comprennent pas, ils ne savent pas comment tu parviens à guérir par l’esprit, un don chez toi développé. Cela fait peur, tu sais, mais ce n’est pas ta faute, tu n’as pas choisi. Ton destin aussi tu ne l’as pas choisi petite Rynee.
Alors que tu quitte à peine le cocon adoptif où tu te trouve, c’est ces gens que tu as aimé et que tu as soigné que tu devras quitter. Si la nature humaine est faite de méfiance et de méchanceté, elle te le prouvera bien assez tôt aujourd’hui. Dans les heures qui suivent, petite fille encore naïve, à peine sortie de l’adolescence, on t’injuriera. Ton crime ? Tu n’as pu sauver le petit garçon de Monsieur le boulanger, qui amèrement te reprochera sa mort. Ah ! Tu seras toute surprise ma jolie, et triste, complètement effondrée aussi, gentille que tu es. Si les gens avaient sus que tu ne pouvais le guérir, sa maladie était bien trop entamée. Pourtant tu as essayé Rynee, tu ne peux te reprocher cela, petite. Les villageois de traiteront de sorcière ! Ils savent sûrement que les Hérauts et les guérisseurs ont des dons. Ont-ils oublié tout cela ? Aveuglés par la colère et la tristesse ? Oui, Rynee, tu les comprends, tu t’en veux et tu dois partir. Vite, avant qu’ils ne te fassent encore plus mal. Tu ne rassemble aucunes affaires, tu glisse un baiser sur la joue de la femme qui t’as aimée durant les années suivant le drame. Tu l’aimes aussi, mais moins fort qu’elle. Tu marche dans la vallée voisine. Les ruines sont toujours là, personne n’a pu avoir le courage de tout nettoyer. Et encore une fois, tu les comprends. Tu traverses les décombres et les souvenirs d’assaillent. Même ceux que tu préférerais oublier. Tu te dirige vers le cimetière de fortune, battit à la hâte. Sans problème tu retrouves le chemin qui mène à la tombe de tes parents. Tu leur raconte tout, et tu peux enfin vider ton cœur. Ô petite fille perdue que tu es, tu leur explique que tu ne pourras plus venir, et peut-être plus les voir. Pourtant tu aimerais, mais tu ne peux pas. Tu ne peux plus.
Tu ressors du village en traînant un peu les pieds, le visage ruisselant de larmes tu t’enfuis dans la nuit. Tu cours à perdre haleine, sans vraiment savoir dans quelle direction aller. Ton sac de plantes en bandoulière, tu d’effondres près d’une pierre où tu pleure. Tu as peur, et bientôt une touffe de poil que tu distingue mal vint se frotter à toi. Il doit ressentir ta tristesse et ta douleur, comme toi tu ressens les émotions des autres. Il ronronne et tu souris. Cet animal t’appartient maintenant et il semble bien t’aimer. Tu le caresse et docile, il se laisse faire. Tu l’aime déjà. Il s’appellera Taram, tu ne sais pas vraiment pourquoi, mais tu le DOIS. En continuant tes caresses, tu trouve une solution. Tu réfléchis et tu pense que c’est la bonne.
Haven, la capitale, t’accueillera. Là-bas, il y aura d’autres personne comme toi, tu les rencontreras, ce seront tes amis peut-être. Ils ne te jugeront pas et ils te comprendront. Oui, c’est une bonne idée.
A l’aube, tu pars, avec ton chat Taram, dont tu as découverts la couleur du pelage.
La tristesse brille encore dans tes yeux, mais maintenant s’y ajoute un espoir de survis, comme si ton but se trouvait à Haven…
Ô tu es si gentille et si naïve, prend garde à toi petite Rynee…
Hors-jeu : C'est Caelan qui a fait mes avatars
un peu de pub pour ma sœurette^^
Que désirez vous faire de votre personnage ? Une guérisseuse accomplie et suivant le scénario on verra =)
