Auteur Sujet: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...  (Lu 13609 fois)

Héraut Aranel

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[Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« le: 20 juin 2010, 00:32:20 »
Il était déjà 3h du matin. Les cloches lointaines avaient sonné les trois coup dans la ville endormie et le Collegium se reposait d'une journée qui sentait bon l'été. Pourtant les enseignements se succédaient sans répit pour les pauvres élèves.
L'air du soir était frais mais pas froid. Il sentait bon les fleurs, épanouies dans les jardins d'herbes médicinales de guérisseurs.

La cuisine était une vaste pièce dans laquelle ronflait un feu constant et reposant. Le poêle consumait ses dernière braises et le bois des placards pleins de victuailles craquait légèrement. On aurait entendu une souris grignoter un quignon de pain. Le sol, frais sous les pieds était composé de belles pierres taillées et rassurantes. Une vaste table de bois faisait office de plan de travail au centre de la pièce.

Pour Fitz c'était une nouvelle nuit de surveillance dans le Collegium. Il avait été affecté aux espaces communs et sa ronde englobait les cuisines et le réfectoire ainsi que le grand Hall. Robin lui avait expliqué qu'il devait simplement s'assurer qu'aucun déplacement non autorisé avait été pratiqué dans son secteur et noter toutes les anomalies qui pouvaient éventuellement survenir. Pour le moment il n'avait pas vu grand chose à part deux domestiques très fougueux qui gloussaient dans un coin et un chat sur lequel il avait manqué de marcher. C'était calme. Désespérément calme.

Pour Ann'dra, la pleine lune et la quiétude était idéale pour une rencontre avec ses Maîtres et pour un entrainement. Il ne les rencontraient pas à l'intérieur mais le parc était vaste et calme. L'entraînement devait durer depuis des heures à présent. La cuisine était visible par une porte fenêtre qui menait directement sur le parc. Cette dernière n'était pas verrouillée...

Matisa fut tirée du sommeil par un terrible cauchemar. Toujours le même, toujours les mêmes visages. Serait-elle hantée jusqu'à la fin de ses jours par la mort de ce jeune homme ? Sa compagne de chambre dormait à points fermés. Les fenêtres étaient ouvertes et une légère brise entrait, faisant danser les rideaux. Les rayons de la lune baignaient le sol de lumière. C'était une nuit irréelle, presque féérique.

[A vous !]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Matisa

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Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #1 le: 20 juin 2010, 09:40:48 »
Matisa se réveilla en sursaut. Elle resta un moment allongée dans le noir, à peine éclairée par la lune, laissant le temps à son cœur de se calmer et d'arrêter de cogner ainsi contre sa poitrine. Sur sa tempe, ses cheveux étaient collés par la sueur, sensation désagréable. Son souffle devint plus calme lui aussi et elle s'assit dans son lit. A sa droite, Rosa dormait toujours à poings fermés, elle entendait son souffle calme d'un sommeil paisible et sans cauchemar. Matisa se leva silencieusement et alla vers la fenêtre. La nuit était magnifique, calme et paisible, comme irréelle. Mais l'esprit de Matisa était tout le contraire, agité par les reste de son cauchemar et par ses souvenirs. Elle appuya son front sur la vitre. La fraicheur du verre lui fit du bien, tandis que son souffle dessinait des ronds de buée, elle repensait encore et encore à Atali, une ombre qui la poursuivait depuis des années... comme elle s'en voulait !
Soudain elle se sentit étouffer dans cette chambre fermée. Elle s'habilla et sortit en silence. Le Collegium était calme lui aussi. La nuit avait le don d'apaiser le monde pour quelques heures.
Ses pas la guidèrent vers les cuisines. Tant mieux. Quelque soit l'heure à laquelle Matisa se réveillait, il ne fallait guère de temps à son estomac pour lui rappeler qu'il avait besoin de nourriture. Elle s'engouffra donc dans les cuisine. Elle dénicha du pain et du fromage, parfait ! Elle s'installa pour grignoter un morceau.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #2 le: 20 juin 2010, 21:43:16 »
Les rondes au collégium était calme. Très très calme. Mais au moins il ne faisait pas froid.

Sa hache sur l'épaule Fitz tournait comme on lui avait demandé, noter ce qui lui paraissait suspect n'était pas aisé. Tout était suspect ici ! A-t-on déjà vu un lieu aussi calme ?

Alors qu'il s'apprêtait à continuer sa ronde en passant à coté de la cuisine, un bruit l'alerta. Bien trop de bruit pour être un suspect potentiel. Mais c'était son rôle il fallait qu'il vérifie.

Il s'approcha donc de la porte, jetant un oeil à l'intérieur. Quand il aperçut une jeune femme en train de grignoter son déjeuner, il ne put s'empécher de sourire. Comment expliquer que le truc étrange était une jeune femme en train de manger ?  Il imaginait déjà Robin se moquant de lui.


Il s'adossa donc au chambranle de porte, son arme appuyé sur le sol, avant de se racler la gorge bruyamment:

"Hummm... Belle soirée vous ne trouvez pas".
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-

Ann'dra Kal'enedral

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Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #3 le: 21 juin 2010, 05:18:53 »
[justify:mc0qn9wy]La lueur de la lune inondait deux guerriers, en train de combattre. Un spectateur non averti n’aurait pu suivre les mouvements qui filaient  comme le vent entre les diverses attaques et parades. Les deux hommes ne pouvaient être aperçus que par la clarté argentée des rayons lunaires qui semblaient les entourer d’un halo luminescent, vite absorbé par la noirceur de leur tenue. L’un d’eux était encapuchonné et l’autre faisait virevolter son corps à grande vitesse mais il semblait que l’homme dont le visage restait caché n’avait aucune difficulté à se défendre, son corps semblant immatériel mais pourtant bien présent.

Le kal’enedral fixait son maître leshya’e d’un regard farouche mais sans haine alors qu’il se concentrait sur une série d’attaques prévues à l’avance servant à déstabiliser son adversaire. C’était là peine perdue contre un homme ayant « vécu » plusieurs centaines d’années. Ce n’était pas une raison pour ne pas tout tenter.

Tel un éclair brillant d’un éclat métallique, une aiguille épaisse et mortelle fila à travers l’air vers l’esprit qui la dévia, plus par pur réflexe qu’autre chose lorsque un bruit retentit dans le dos d’Ann’dra. Il regarda son Maître un court instant, son regard laissant comprendre son trouble et tourna la tête vers le lieu d’où venait les sonorités dérangeantes. Ses yeux se posèrent sur une porte vitrée qui semblait-il donnait sur une cuisine dont il distinguait divers ustensiles. La lumière allumée dans la pièce faisait clairement savoir la présence de quelqu’un qui y avait pénétré, probablement pour y manger, mais peut-être pas après tout… Un kal’enedral  se devait de toujours être en alerte et ces bruits incongrus, il les considérait comme suspects.

Pris d’un doute, il se retourna vers son adversaire qui, comme il s’en doutait avait tout simplement disparu sans mot dire. Ses Maîtres étaient tellement secrets. Celui avec qui il s’était entraîné ce soir là, depuis plusieurs heures était venu à lui à peine était-il sorti du bâtiment. Ils n’apparaissaient jamais qu’en extérieur. Le prenant par surprise et se jouant facilement du kal’enedral, le leshya’e avait sévèrement sermonné celui-ci avant de se détendre pour le conseiller sur ses actes, qu’ils soient pour s’entraîner ou tout simplement pour vivre. Lorsqu’Ann’dra lui avait demandé s’il devait rester à Haven pour parvenir à accomplir sa vengeance, son vis-à-vis était resté –comme de bien entendu-  très sibyllin et c’est plus ou moins déçu qu’il avait entamé des exercices de plus en plus complexes suivi d’un combat acharné ou sa propre incapacité lui fit l’effet d’une gifle. Il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour s’améliorer plus encore.

Il savait déjà défaire la plupart des combattants, sa vitesse, sa souplesse, son agilité, étaient presque sans égales mais c’était manifestement loin d’être suffisant s’il voulait réussir à tuer le mage qu’il recherchait. Avec un immense soupir et en secouant la tête d’exaspération, il se dirigea vers les cuisines d’un pas lent et assuré, son épée à double tranchant à la main. La sueur coulait sur son front et lui piquait les yeux, il l’essuya  d’un revers de la main, prit un instant pour laisser son corps refroidir et s’approcha de la porte fenêtre. De là, il pouvait voir une jeune femme en train de manger comme cela était des plus évident et le temps d’une seconde, il ne reconnut pas Matisa qui n’’était pas habillée comme à l’accoutumée. Leur rencontre n’était pas prévue de toutes les manières. Il allait ouvrir la porte pour aller lui parler lorsqu’il aperçut plus loin, de l’autre côté de la pièce, un homme entrant par la porte donnant sur les couloirs. Le kal’enedral ne le connaissait pas et bien que ce visiteur ne semblait pas le moins du monde belliqueux, il préférait s’assurer que la jeune femme ne courait aucun danger.

Poussant doucement la porte, l’arme toujours à son côté mais pointée vers le bas, il entra dans la salle et dit simplement :
« Bien le bonsoir Matisa et bon appétit. Et bonsoir à vous aussi. Je ne vous connais pas, permettez moi de me présenter, je me nomme Ann’dra, je suis un kal’enedral, et vous êtes… ? »

* Ô ma Déesse, faites qu’il sache ce que signifie mon statut !*

Il en avait plus qu’assez de sans cesse devoir répéter encore et toujours les informations liées à lui et à son clan. Il n’avait toujours pas pu en parler à qui de droit pour faire en sorte que les gens sachent ce qu’était un kal’enedral au même titre qu’ils savaient ce qu’était un héraut. Après tout, les kal’enedral n’était pas une source de danger ! Du moins, pas pour ceux qui ne le méritaient pas… .[/justify:mc0qn9wy]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Héraut Aranel

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Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #4 le: 21 juin 2010, 09:42:36 »
La cuisine est d'un calme quasi magique. Bien que vous discutiez sans forcément baisser le ton, personne ne vient vous déranger. En ces lieux, à moitié englobés dans la pénombre, une drôle de sensation vous englobe, comme si vous étiez simplement trois personnes et plus un garde, une élève et un guerrier en quête de vengeance.

Fitz et Ann'dra vous avez tout à coup un besoin irrésistible de laisser vos armes à terre et de vous joindre à Matisa pour grignotter.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Matisa

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Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #5 le: 21 juin 2010, 11:38:39 »
Alors qu'elle entamait son casse-croute, la porte s'ouvrit et un homme armé d'une hache apparût dans l'encadrement. Il n'était visiblement là ni par hasard ni par plaisir, et ses habits suggéraient un métier d'arme. Un garde ? Probable à cette heure tellement avancée de la nuit qu'il devait être très tôt.
Son geste resta en suspend, le pain à mi chemin de sa bouche et se sentit très gênée. Elle aurait voulut sourire mais sa bouche le lui déconseillait fortement sous peine de voir ressortir ce qu'elle venait d'y mettre. Tableau qui ne serrait pas particulièrement agréable pour l'homme. Elle s'empressa donc de réduire en bouilli ce qui s'y trouvait pour l'avaler afin de pouvoir s'expliquer. Elle bafouilla.

"Oui... superbe nuit..."

Elle regarda son casse-croute puis à nouveau l'homme

"Je... J'étais en train de..."

Elle se sentait comme une petite fille prise en faute. Mais déjà d'autres pas se firent entendre derrière elle, lui épargnant, momentanément, des explications. Elle se retourna pour voir avec surprise mêlée de plaisir Ann'dra s'approcher d'eux. Cette fois elle put sourire.

"Bonsoir Ann'dra, merci.. Je... Enfin ce n'est rien de plus qu'un peu de pain et de fromage. Ça n'a rien d'un grand festin... Juste du grignotage."

Elle avait buté sur son nom mais était certaine que cette fois-ci elle l'avait prononcé correctement. Ses joues rosissaient à vue d'œil tant elle était gênée.

"Je ne vais tout de même pas ameuter tout le Collegium ?"

La jeune femme s'aperçut alors que sa main était toujours suspendue dans le vide. Elle la posa sur la table et observa tour à tour les deux hommes qui l'avait prise la main dans le sac. Si elle avait pu disparaitre dans un trou de souris (et à en juger par les bruits qu'elle avait entendu il y en avait) elle l'aurait fait volontiers. Au lieu de ça, elle attendit que l'un d'eux prenne la parole pour combler le silence.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #6 le: 21 juin 2010, 12:11:14 »
Fitz souriait. La jeune femme ne semblait vraiment pas dangereuse, plus gêné qu'autre chose d'avoir été prise en flagrant délit.


"Vous étiez juste en train de casser la croute cela se comprend."


Il n'entendit arriver Ann'dra qu'au dernier instant, et cela déplut à Fitz. Il aimait entendre les gens arriver de loin, cette fois il avait presque été surpris. Cette homme était habile, et surtout armé. Le jeune mercenaire lança un coup d'oeil à sa lame avant de resserrer la prise sur sa propre hache et la balançer sur son épaule.

Et puis il pris la parole pour se présenter. Un kal’enedral ici. Fitz avait souvent entendu parler sur les routes, de ces "élus", il était impressionné d'en croiser un. Leur talent n'était plus à débattre, et avoir comme ennemi un de ses hommes signifiait souvent, voir même toujours, ne pas se réveiller un matin.

"Ravi de vous croiser Ann'dra . C'est un véritable honneur pour le pauvre guerrier que je suis de rencontrer un kal’enedral. Je suis Fitz, Mercenaire au service de Valdemar, assigné pour l'instant à la sécurité nocturne comme vous pouvez le voir."


Il reposa sa hache contre le mur près de la porte, et lâcha complètement la poignée, adressant un signe de tête respectueux à Ann'dra. Ils n'étaient pas dangereux. Si le kal’enedral voulait le tuer il aurait déjà attaqué, et la jeune fille... Le rouge de ses joues suffisaient bien comme explication.
Il sourit quand la jeune fille parla d'ameuter le collégium, et une envie irrésistible lui prit de profiter de ce diner. Après tout la nuit était calme, et de la cuisine il entendrait absolument tout ce qui se passerait sur son chemin de ronde.

"Ne vous inquiétez pas pour le collégium, cela fait un moment que j'effectue mon chemin de ronde, et la vérité est que tout le monde semble encore assoupit. Et puisque nous sommes ici. Puis-je me joindre à votre grignotage ? "

S'approchant de la jeune femme, il se retourna vers Ann'dra .

"Je suppose qu'avec la nuit que nous avions vous étiez en plein entrainement ? J'espère que nous ne vous avons pas dérangé ? "
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
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Ann'dra Kal'enedral

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Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #7 le: 21 juin 2010, 12:40:19 »
Le kal'enedral sourit à la gêne de la jeune fille, ce n'était pourtant pas là une grande affaire ! Quoi de plus normal que de manger un morceau lorsque la faim vous prenait à l'estomac? Matisa avait toujours un peu de mal à pronocer son nom aux consonnances étranges pour elle mais y parvint tout de même et ce pour la première fois. Ce détail anodin procurait une grande satisfaction à l'homme en noir car, bien qu'il ne l'ai jamais dit à l'apprentie, il n'appréciait pas vraiment que l'on écorche sans cesse son prénom.

"Ne sois pas si gênée Matisa, tu n'a pas à rougir de te nourrir !"

L'homme en face de lui semblait l'avoir rapidement jaugé et commençait à se détendre après une légère méfiance toute à son honneur puisqu'il se présentait en tant que mercenaire au service de Valdemar. Il avait raffermi sa prise sur son arme en cas de danger sans pour autant se montrer agressif, c'était là un comportement fort sage pour un guerrier et sans le savoir, il avait gagné une part d'estime de la part du shin'a'in.

"Tout l'honneur et pour moi Fitz, je suis toujours content de rencontrer des hommes qui agissent avec sagesse et qui savent se servir de leurs talents sans trop en faire."

Une seconde, il remercia la Déesse de lui permettre de rencontrer quelqu'un qui semblait savoir ce qu'était un kal'enedral. Plus que toute autre chose ce soir là, c'était pour lui un soulagement intense !

Voyant l'homme poser sa hache et se joindre à Matisa pour un repas improvisé, son estomac lui fit signe que lui aussi serait ravi de participer et il en avait de toute façon très envie. Même sans la faim, il aurait probablement participé à l'élimination de la nourriture posée devant lui. Les longues heures d'entraînement brûlaient beaucoup et il fallait bien manger de toute les manières aussi s'approcha-t-il à son tour. S'asseyant sur le banc, il déposa son épée contre sa jambe, pommeau vers lui pour pouvoir s'en servir à tout moment. Jamais il ne se serait permis de se séparer de son arme, même s'il en avait d'autres à disposition sous sa tenue, rien ne valait une bonne épée bien affutée dans certains cas. Cela étant, il oubliait presque sa position et se trouvait plus détendu que de raison en compagnie de ces deux personnes, comme s'il était revenu dans son clan, il se sentait simplement un homme en bonne compagnie s'apprêtant à partager un repas convivial.

"Si tu le permets, je vais aussi me joindre à vous, Je m'entraîne depuis des heures, ça ne pourra me faire que du bien! Effectivement Fitz, j'étais en plein entraînement, mais rassurez vous, une pause est plus que nécessaire si je ne souhaite pas tomber sans raison à vos pieds !"

Ce genre de chose s'était pourtant déjà produites par le passé. Ses maîtres étaient loin d'être des tendres et à plusieurs reprises lui avaient asséné un entraînement tellement éprouvant qu'il en avait fini par s'endormir debout, l'épée à la main avant de tomber sur le sol dans un état proche de la mort. Mais bien sûr, ils savaient ce qu'ils faisaient et il put toujours s'en remettre sans trop de difficultés... si l'on passait outre les blessures, bleus et douleurs qu'il devait supporter durant les jours qui suivaient !

A son tour, Ann'dra prit du pain et du fromage et commença à mastiquer férocement et sans aucune délicatesse, bien que bouche fermée tout de même!
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Matisa

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Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #8 le: 21 juin 2010, 18:51:46 »
Matisa senti l'homme évaluer la menace qu'ils pourraient représenter l'un comme l'autre. Visiblement, elle fut vite écartée. En effet, il serrait difficile de voir en elle quelque menace que ce soit lorsque l'on était un homme d'arme expérimenté. Elle réalisa alors qu'elle avait laissé sa besace, et donc son couteau de combat, dans sa chambre, quant à l'épée que lui avait offert Ann'dra, elle ne la portait jamais à l'intérieur du Collegium. D'abord parce qu'elle voyait mal quelle utilité elle pourrait en avoir, qui s'en prendrait à elle ? Et ensuite parce que l'arme aurait l'air bien déplacée sur son uniforme d'aprentie guérisseuse (bien que les couleurs soient parfaitement accordées). Elle était là pour préserver la vie et non pour la voler.
Les deux hommes s'accordèrent pour la rassurer, qu'il n'y avait rien a redire à son petit repas hors des horaires des gens normaux. Le feu de ses joues s'éteignit et son visage reprit sa couleur habituelle.
L'inconnu se présenta, et devint donc connu. Matisa avait vu juste, ce qui n'était pas bien difficile en somme, Fitz, puisque c'était là son nom, était bien un garde. Du moins en avait-il l'emploi, aussi temporaire qu'il puisse être. Ann'dra se présenta également. Il n'y avait pas de raison, elle se présenterait aussi. La jeune femme se leva et porta le poing à son coeur en s'inclinant.

"Je me nomme Matisa Judis. Je viens d'un pays à l'est de celui-ci et suis actuellement en apprentissage au Collegium pour devenir guérisseuse."

Fitz, qui avait déjà dû faire le tour plusieurs fois du Collegium, lui assura que tout était calme et qu'elle n'avait pas à se soucier d'attirer d'autre personne, comme des mouches attirées par la lumière. Il en profita pour demander à se joindre à son grignotage nocturne. Elle lui fit signe que nom et lui indiqua qu'il pouvait s'asseoir.

"Oui, ils dorment tous comme des souches. Quoique je doute qu'une souche puisse faire autant de bruit que j'ai pus entendre sortir de certaines chambres. Je ne sais qui ronfle ainsi mais il ou elle devrait songer à soigner cela avant de réveiller le Collegium toutes les nuits. J'espère que cela ne posera pas de problème avec ton emploi Fitz si tu reste avec nous."

Matisa fut étonnée d'entendre qu'Ann'dra s'entrainait de nuit. Mais, tandis qu'il prenait place lui aussi à la table, elle songea que l'homme d'arme avait un statut particulier. Et puisque cela ne semblait pas surprendre Fitz, elle ne fit aucun commentaire.
La nuit calme, personne dans les environs, l'esprit de Matisa était calme lui aussi. Les dernières traces de son cauchemar s'étaient évanouies avec l'apparition des deux hommes, et leurs esprits calmes ne vinrent pas troubler celui de l'empathe à la si faible protection.

"Ton entrainement est donc si difficile pour que tu puisse tomber comme ça devant quelqu'un ? Enfin, au moins, dans le cas présent, tu aurais pu te rassurer en te disant que tu es au bon endroit pour être soigné."

Ses yeux s'arrondirent en voyant Ann'dra engloutir la nourriture.

"Laisse nous en quand même !"

Pour être certaine qu'elle ne serrait pas privée, elle tira vers elle le fromage et le pain pour en couper des tranches.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #9 le: 22 juin 2010, 02:14:03 »
Fitz sortit de sa manche un couteau à grande lame, au manche en bois extrêmement décoré et travaillé, et se découpa un morceau de pain. Ann'dra semblait accepter sa présence, et ne pas le considérer comme une menace, tout pouvait donc se dérouler parfaitement.

"Une apprentie guerisseuse alors ? Voilà qui doit être intéressant, cela doit surement être une vocation je présume ? "

Il ne releva pas la notion d'est qu'elle avait introduite. D'abord parcqu'il espérait qu'elle ne venait pas de l'est que lui connaissait, ensuite parcque c'est un détail qu'il ne désirait pas abordé.


"Pour ce qui est des ronflements croyez moi ce n'est pas les pires bruits que l'on puisse entendre dans les couloirs. Certains s'amusent visiblement bien le soir, et pas tout seul."

Visiblement les deux se connaissaient assez bien. Tout du moins assez pour ne pas avoir à se présenter l'un à l'autre, ce qui facilitait surement ce pique nique improvisé.
Il sourit avec franchise quand Matisa se lança sur un morceau de pain. Amusé par la scène qu'elle offrait.


"Vous semblez déjà vous connaitre n'est ce pas ? "
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-

Ann'dra Kal'enedral

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Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #10 le: 22 juin 2010, 12:17:43 »
Comme toujours, l'apprentie guérisseuse se souciait plus de la santé des gens qui l'entouraient que d'autre chose, elle aurait raté sa vocation si ce n'eut été le cas !

"Rassure toi, ce n'est pas toujours ainsi, mais il m'est déjà arrivé de tomber d'épuisement suite à un entraînement. Mais comme tu l'a fait remarquer, je n'aurais pu trouver meilleur endroit pour que cela arrive, j'aurais eu l'assurance d'être vite soigné bien que, généralement, je n'ai pas réellement besoin d'aide. J'ai l'habitude de m'en sortir par moi-même."

Le kal'enedral souriait malgré lui de la conversation de ses deux comparses une fois que Matisa se fut présentée au "garde". Il était bien évident que les jeunes gens censés dormir au collégium devaient par moment s'adonner à d'autres "activités", c'était naturel.

La réflexion de la jeune fille lui tira un sourire. Mangeait-il donc tel un monstre? Il n'en avait pas vraiment l'impression, mais il était certain que la vitesse à laquelle il ingurgitait ce qui se présentait sous sa main pouvait laisser pensif !

"Tu n'a qu'à aller plus vite !" Dit-il en riant.

Après tout, la jeune fille commençait à s'entraîner avec lui et elle devrait obligatoirement gagner en vitesse. Toutefois, ce n'était pas en mangeant vite qu'elle gagnerait un combat, il n'avait dit cela que pour plaisanter. Presque complètement détendu, il en était d'ailleurs fort surpris. Comment était-il passé du stade du qui vive, prêt à se défendre contre toute attaque qui pourrait venir de tout côté à celui de quelqu'un qui n'a rien à craindre et parfaitement inconscient des dangers potentiels ou presque? Il n'en avait pas la moindre idée mais ça lui était en fait quelque peu égal. Pour une fois qu'il s'accordait ce type de moment... Il estimait l'avoir mérité !

Le shin'a'in sortit un instant de sa contemplation du fromage qu'il allait enfourner pour répondre à Fitz. Il était normal que celui-ci se pose la question vu que Matisa et lui-même ne s'étaient pas présentés l'un à l'autre.

"Effectivement. Matisa est apprentie guérisseuse, mais suite à une conversation lors de notre rencontre, nous avons déidé d'un commun accord qu'elle deviendrait mon élève, au même titre qu'une apprentie héraut et une apprentie mage. Je n'ai pas pour vocation d'enseigner mais il semble que cette décision ait été prise à ma place par la Déesse, nos rencontres ayant été pour le moins fortuites !"

D'un regard, il détailla Matisa et se dit qu'il fallait lui apprendre à cacher son couteau afin de toujours être armée. S'ils avaient été des assaillants, au moins aurait-ele pu essayer de se défendre !  Il n'était pas toujours évident d'utiliser les objets du commun pour cela.

Un bruit léger lui tira l'oreille : des griffes qui couraient à toute allure. Un souris plus que probablement. Déviant le regard, il l'aperçut. Elle s'était arrêtée devant une miette et la prit entre ses pattes avant  pour ensuite se dresser sur celles de derrière afin de savourer son repas. Ann'dra aimait bien les rongeurs, bien que certains ne soient pas vraiment de bonne compagnie, mais les souris ne le dérangeait pas du moment qu'elles ne s'attaquaient pas à ses vivres lorsqu'il voyageait !

Reprenant sa position initiale, , il s'adressa à Fitz.

"Comment se fait-il que vous ayez été affecté à ce poste? Les gardes de la ville sont-ils donc en pénurie?"
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Héraut Aranel

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Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #11 le: 23 juin 2010, 12:12:26 »
Une bourrasque de vent sembla s'infiltrer par une fenêtre restée ouverte. Faisant voler les miettes de pain et tomber un torchon, elle enveloppa les trois protagonistes, les faisant frissonner. Le souffle du vent ressemblait à un murmure.

Ann'dra, toi qui est familier des apparitions, tu ressens quelque chose de surnaturel sans pouvoir le définir. De nouveau la faim s'empare de toi et ce pain, ce fromage ne sont plus suffisants. D'ailleurs la faim est-elle vraiment une faim de nourriture ? Puis ça s'éloigne.

Fitz, le souffle du vent de paralyse un instant. Il fait remonter en toi le souvenir de ton "père" pendu par les bandits et c'est plutôt la nausée que la faim que tu ressens. L'image est fugace et s'envole rapidement, te laissant tremblant et démuni intérieurement.

Matisa, lorsque le vent t'effleure, ton don d'empathie se réveille d'un coup, bien plus décuplé que ce que tu as connu auparavant. Tu ressens la faim dévorante du kal'enedral et la peur puis la nausée fulgurante du garde. Tu te sens comme un réceptacle de sentiments étrangers. Puis cela se passe comme il est arrivé.


[hj: Ne modifiez pas vos tours de jeu, continuez comme si je n'étais pas intervenu dans l'ordre initial ]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #12 le: 24 juin 2010, 13:21:42 »
"Visiblement avec les campagnes en court les sold...."

Un courant d'air froid, la haine, la colère, le désespoir, la tristesse, la peur. Jamais autant de sentiments ne s'étaient succédés ainsi en Fitz. Jamais sauf une fois. Les images reviennent.

Aed les yeux révulsés, le vieil arbre du jardin où il pend comme un sac vide, les larmes qui emplissent sa vue à l'époque. Non. Les larmes qui emplissent sa vue maintenant.

Il se regarde, le couteau pour le pain est planté dans la table, sa main saigne de serrer trop fort le manche, une goutte tombe sur le bois... Une larme ?

Comment peut il être troublé comme cela ? Il tente de reprendre une contenance de se souvenir de ce dont il parlait.. Ha oui les soldats. Mais alors qu'il ouvre la bouche les images reviennent. Les bandits qui rient et hurlent de joie, même l'odeur de la chaumine en feu et du cadavre de son maitre emplit ses narines. Le festin face à lui et couvert de cette odeur. Il est pris d'un haut le coeur.

Et puis y'a cette terreur incontrôlable, cette terreur qui l'avait prise lorsqu'il avait vu la fumée par dessus les arbres, il halète même, comme si il était en train de courir au milieu d'eux pour s'approcher du drame. Comment tout cela est possible?

Il n'arrive plus à bouger, sa respiration est hachée, sa main crispée sur le manche, ne veut toujours pas s'ouvrir, les images sont parties, mais restent les sensations.

Le regard perdu dans la vide, Fitz ne bouge plus.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-

Ann'dra Kal'enedral

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Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #13 le: 24 juin 2010, 17:08:35 »
Le vent s'était engouffré en une puissante bourrasque et le kal'enedral ressentit une chose étrange. S'il n'avait été dans un bâtiment, il aurait pu croire un instant à l'apparition d'un de ses Maîtres, mais pourtant, cette sensation était bien différente de celle que les leshya suscitaient en lui généralement.

Concentré, les yeux plissés et les mains tendues après avoir posé la nourriture qu'il allait ingurgiter, il se sentait pris d'une faim inextinguible, à tel point que si on lui avait donné le pari de manger un bœuf, il l'aurait probablement relevé en étant sûr de lui. Pourtant cette faim si intense qui embrasait tout son corps, criait sa présence et son désir ne semblait pas nécessairement due à son estomac... il ne savait de quoi son corps ou son esprit avait tant besoin sur l'instant qu'il lui faisait ressentir l'envie de tout dévorer à pleines dents !

Heureusement, en poussant un soupir de soulagement, Ann'dra s'aperçut que cette sensation s'avérait aussi fugace qu'immense. Petit à petit ce besoin irrépressible disparaissait et se taisait sans donner d'autres indications de ce qui avait pu le provoquer. Toujours assis, dubitatif et quelque peu inquiet, il regarda son compagnon de tablée, le garde mercenaire, se disant que la présence d'un autre homme d'arme, si elle était fortuite - ce qui était loin d'être prouvé à son sens - pourrait se révéler fort utile.

La surprise le saisit instantanément devant les yeux de Fitz, emplis de larmes. son visage reflétant une réelle tristesse, voire une détresse aux yeux du shin'a'in. La main du guerrier avait tant serré son couteau que le sang perlait le long de sa paume.  Qu'avait-il bien pu ressentir quant à lui pour avoir une telle réaction? Car il ne laissait aucun doute pour l'homme en noir que ce vent avait charrié des émotions ou sensations aux deux guerriers de la pièce au regard du comportement du jeune mercenaire.

La peur commença à pointer son nez pétri dans la sueur qui coulait à présent sur le front du kal'enedral. Des sensations aussi fortes.... Matisa n'était-elle pas empathe? Une puissante empathe.... Cela venait-il d'elle? Avait-elle mal géré son pouvoir ou en avait-elle, inconsciemment mal usé? Si tel n'était pas le cas, alors .... Dans quel état pouvait-elle bien être?

Lentement, tournant imperceptiblement son corps le long de la table et son visage suivant le mouvement en saccades, Ann'dra allait se forcer à regarder son élève et il n'espérait qu'une chose....

*Pourvu qu'elle aille bien et qu'elle n'y soit pour rien. Ô ma Dame Aux Yeux Etoilés, Guerrière de lumière, si tel est ton souhait...*

Il était inutile d'en rajouter. La Déesse seule savait ce qu'il en serait.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Matisa

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Re: [Matisa/Ann'dra/Fitz] un coup de vent...
« Réponse #14 le: 24 juin 2010, 20:54:37 »
Un instant ils parlaient, guillerets et riants, l'instant suivant, un courant d'air sur sa peau, l'esprit de Matisa fut assailli. Elle lâcha son morceau de pain pour se tenir la tête à deux mains. Que se passait-il ?

D'abord une grande douleur à laquelle se mêlaient... tant de sentiment. Colère, haine... jamais elle n'avait ressenti un tel torrent de sentiments douloureux. Il était évident que cela ne venait pas d'elle, elle était incapable de produire tant de haine. Sa protection, si on pouvait la nommer ainsi, était tombée devant un tel déferlement. Elle crut que sa tête allait éclater. Son poing heurta la table, elle se rendit compte qu'elle avait frappé. La douleur était insupportable, son esprit envahi des sentiments étrangers protestait vivement.
Puis autre chose vint en plus. Une faim. Dévorante. Monstrueuse. Décuplant la rage qu'elle ressentait déjà. Sa tête pourrait-elle contenir longtemps un tel flot ?
Elle se plia sur sa chaise se tenant à nouveau la tête entre les mains. Elle voulut chasser tous ces sentiments qui n'étaient pas les siens, tenta de reproduire ce qu'Oesope avait fait pour elle lors de leur première rencontre. Mais elle ne retrouvait pas le calme apaisant du guérisseur.
Son esprit bouillait.
Puis tout s'arrêta. Le souffle court elle rouvrit les yeux. Elle se rendit compte qu'elle était même tombée au sol. A genoux par terre, elle regardait le sol, les yeux dans le vague, cherchant à reprendre ses esprits. Elle se sentait faible. Elle se redressa, s'appuya sur sa chaise puis s'agrippa à la table pour ne pas tomber et se laissa tomber sur son siège. L'empathe était pâle. Elle regarda ses deux compagnons avec des yeux effrayés, constatant que les deux hommes étaient eux aussi bouleversés. Matisa croisa le regard d'Ann'dra, elle posa alors la question qui lui brulait les lèvres d'une voix tremblante et faible.

"Que s'est-il passé ?"

Elle passa la main sur son visage, comme pour essuyer les derniers restes de l'horreur qu'elle venait de vivre en à peine quelques instants.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »