RECENSEMENT DU ROYAUMEValdemar
Prénom :Finean, mais se fait plus souvent appelé Finn’
Age : 29 ans
Région d’origine : Rethwellan
Métier/Vocation: Mercenaire
Description physique :Cheveux :Coupés courts, mais pas trop, car il est toujours bon de pouvoir dissimuler son regard sous quelques mèches rebelles. De couleur châtain, légèrement ondulés et sérieusement emmêlés, il laisse également pousser sa barbe, qui tire sur le roux.
Yeux : Bleus et souvent trop cernés.
Teint :Pâle, et ce malgré une vie presque entière passée au grand air. Des tâches de rousseurs discrètes parcellent sa peau.
Taille : 1m72
Corpulence : Svelte, et tout en muscles noueux et fins.
Attitude : Tête basse, sourcils en circonflexes. Il observe mais se tient toujours à l’écart. Discret et passe-partout, il préfère raser les murs plutôt que de se pavaner. La méfiance constante est palpable dans chacun de ses mouvements.
Description comportementale :Finn à développé le comportement inhérent à sa fonction de mercenaire. Un comportement qu’une vie rude et nomade vous oblige de toute façon à avoir, peu importe votre métier.
Solitaire, débrouillard, pas bavard, peu impressionnable, bon combattant, discret et observateur.
Et malgré sa presque incapacité à accorder sa confiance à autrui, le jeune homme est loin d’être de pierre et insensible. Sa « malchance sociale » l’a pourtant trop souvent poussé vers les mauvaises personnes, ce qui l’a conduit à de nombreuses déceptions, aussi bien amicales, professionnelles, qu’amoureuses. Aujourd’hui, Finean est donc plutôt farouche, sans être totalement inaccessible.
Comme il n’est pas une montagne de muscles, le garçon s’est spécialisé dans d’autres aspects. Souple, agile, excellent grimpeur, coureur rapide, et très bon viseur, il préfère éviter l’affrontement direct et prendre d’autres chemins pour se faire respecter. Il ne néglige pas non plus l’aspect verbal et préfère essayer d’éviter la moindre bagarre avec sa langue, plutôt affutée, elle aussi. Du moins lorsqu’il en décide ainsi.
Et si vraiment, il ne peut faire autrement qu’en découdre avec ses poings, il n’est pas en reste non plus, et supporte de toute façon assez bien la douleur.
Même si Finn est professionnel et sérieux, il n’est pourtant pas suicidaire, et préférera sauver sa vie et celle de son cheval, s’il juge qu’il ne peut plus rien faire sans que cela ne lui soit fatal.
En résumé, il fera tout ce qu’on lui demande, mais ne fait certainement pas preuve d’un altruisme transcendant. Se sacrifier pour d’autres, ça n’est pas vraiment son point fort.
Il possède tout de même une morale bien établie qu’il ne transgresse que rarement, voir jamais. Il ne moleste jamais ni la femme, ni l’enfant, ni le vieillard, ni les animaux, sauf si il n’y a pas d’autres choix pour rester en vie. Il ne vole que les riches et ne dénonce jamais ce dont il a été témoin. Il sait garder les secrets, et n’est pas spécialement vénal. Juste assez pour être mercenaire du moins. Il ne travail pas non plus pour les gens qu’il juge mauvais, et se refusera toujours à être employé comme assassin.
Ayant trop longtemps souffert de la faim lorsqu’il était jeune, l’un des grands plaisirs de Finean est la nourriture, qu’il juge plus précieuse que quelques pièces d’or.
Malgré son air parfois un peu taciturne, il n’est pas dénué d’humour, même si celui-ci s’avère souvent un brin cynique, piquant et toujours un peu trop franc.
Pour finir, les deux plus grands défauts du jeune homme sont et resterons son manque cruel de manières et son incapacité à garder le moindre sous.
Finn à beau posséder une indéniable finesse d’esprit, il a pourtant énormément de lacunes au niveau de l’éducation, et en a déjà choqué plus d’un de par sa rudesse.
Sans compter qu’il est tout bonnement incapable de résister aux jeux d’argent. Celui-ci lui brûle les doigts et il ne peut jamais s’empêcher l’un ou l’autre petit pari, qu’il perd généralement, bien entendu…
Qualité principale : Sa discrétion et son sens du détail.
Défaut principal : Son manque d’éducation (Si ses bottes sont boueuses, il les posera tout de même sur la table basse aux moulures délicates…) ainsi que son addiction aux jeux d’argent.
Don ordinaire : Une excellente mémoire visuelle. Un coup d’œil sur une carte lui suffit pour la mémoriser, et il n’oublie jamais un visage.
Il tire très bien à l’arc. Il ne ressent pas le vertige.
Animal de compagnie : Un cheval à l’œil torve, Brennan, un grand animal fin et tout aussi noueux que son propriétaire, à qui celui-ci fait souvent la conversation.
Description Historique :Il y a peu de choses à dire sur l’enfance de Finean, pour la simple et bonne raison qu’elle fut de trop courte durée.
Cinquième enfant d’une famille qui en compte une quinzaine, il est le fils de Farold, très modeste employé dans un moulin à farine et de Mirian, une couturière, plus femme au foyer que couturière en réalité.
Ils vivent dans une région désœuvrée de Rethwellan, souvent dangereuse où les pillards ne sont pas rares, et où il est difficile de posséder quoi que ce soit sans attirer le voleur.
Les parents de Finn n’échappent pas à la règle et sont donc sans le sous. Néanmoins, ils arrivent à survivre, puisqu’il n’y à guère d’autres choix de toute manière.
Un jour cependant, durant un énième pillage, le moulin où est employé son père est réduit en cendres. Farold réussit à s’en tirer sans trop de blessures, mais le résultat n’en n’est pas moins mauvais. Désormais sans travail, il devient difficile pour le patriarche de continuer à subvenir aux besoins incessants d’une aussi nombreuse famille.
Il décide donc de marier ses trois filles aînées pour alléger leurs dépenses. Farold se rend pourtant bien vite à l’évidence, ce n’est pas assez. Et c’est quelques difficiles semaines plus tard qu’il décide de réunir ses deux premiers fils, Fergus et Finean, respectivement âgé de 15 et 13 ans. Il leur explique qu’ils sont aujourd’hui des hommes, et qu’il est temps pour eux de s’assumer en tant que tel.
Ils devront donc trouver leur propre source de nourriture, et un autre endroit où dormir. Le changement n’est pas vraiment radical pour les garçons, qui avaient déjà plus que l’habitude de se débrouiller seuls.
Au départ, les deux frères choisissent de faire route ensemble. Ils se dirigent bien vite vers la première vraie ville à quelques jours de marche, sans savoir qu’ils ne reviendraient plus jamais en arrière. Ils espèrent y trouver du travail et un endroit où loger. Cependant les choses ne sont pas aussi faciles. La réalité est plus crue encore qu’elle ne l’avait semblée être au départ. Les malchances et les difficultés s’enchaînent et quelques semaines plus tard, les deux garçons sont toujours à la rue, comme de vulgaires vagabonds, la faim au ventre.
Il ne faudra plus très longtemps à Fergus pour décréter que la légalité et l’honnêteté ne payent pas, et qu’il était impensable qu’ils continuent dans cette voie alors que toutes les villes regorgent de guildes de voleurs, tout à fait prêtes à employer deux jeunes et solides garçons comme eux. Finean, qui est encore bien jeune, se contente de suivre son aîné, et c’est ainsi que les choses commencèrent vraiment pour lui, et que son enfance prit définitivement fin.
La suite n’est pas difficile à deviner.
Les gens qu’ils côtoient à présent sont la fine fleure des bas fonds, et si les deux jeunes paysans étaient déjà solides, cette vie un peu folle les fait grandir plus vite qu’une mauvaise herbe magique.
Au bout d’une paire d’année seulement, ils ont apprit tout ce que ce genre de vie peut apprendre. Ils sont rapides et vigilants, furtifs et indépendants. Mais l’art de la dissimulation n’est pas la seule leçon dont bénéficie Finean, qui s’avère plus éveillé que son frère.
Le jeune homme se rend désormais compte de la vastitude du monde qui les entours, de la multitude de secrets et de connaissances qui existent, prêts à être emmagasinés, ainsi que des nuées d’opportunités qui n’attendent que d’être saisies.
Ce fut pourtant une nuit en particulier qui détermina l’avenir du jeune homme. Une fois où celui-ci et plusieurs complices tentaient de voler quelques chèvres dans une étable un peu délabrée.
Aucun d’eux ne le virent venir, pourtant ils en firent tous les frais.
Ca n’était pas la première fois que l’on dérobait les bestiaux du propriétaire qui, malgré le mauvais état de son étable, avait tout de même de quoi engager un mercenaire pour protéger ses animaux.
Ce fut bien entendu Finn’ qui prit le plus de coups, et ce fut bien entendu Finn’ qui fut assommé, et délaissé par ses compagnons voleurs.
Ce fut aussi Finn’ qui termina la tête et les mains dans le carcan.
Pourtant la chose ne le contraria pas plus que de raison. Avec les coups lui était venue une idée. Une idée qui lui permettrait de se retrouver du bon côté du bâton. Il allait devenir mercenaire.
Encore fallait-il qu’il ne meurt pas de faim et de soif ainsi enchaîné. Heureusement la punition ne dura pas très longtemps. Fergus se chargea dès la première nuit de le faire sortir de là.
Maintenant qu’il était plus ou moins recherché en ville, il allait devoir faire profil bas pendant quelques temps. C’était le moment idéal de partir à nouveau. Finean exposa son idée à Fergus, qui refusa, à son grand étonnement. Pourtant le garçon était décidé à le faire. Il n’avait juste pas envisagé que son aîné refuserait de l’accompagner. Fergus aimait cette vie, et semblait avoir trouvé sa voie, aussi poisseuse soit-elle.
Et cette même nuit toujours, Finn dit au revoir à son frère. Tout deux étaient désolés de devoir se séparer, et pour donner toutes les chances possibles à son cadet, Fergus vola un cheval qu’il lui offrit en guise d’adieu. Et ils ne se revirent plus jamais.
C’est une nouvelle vie qui débuta pour Finn, et pour Brennan, son nouveau meilleur ami à quatre pattes.
Et une fois de plus, le plan avait semblé facile mais la pratique l’était bien moins. Devenir mercenaire ne se faisait pas comme ça, et obéir n’était pas si simple. Mais Finn tint bon, car la bourse et son ventre plein lui rappelaient qu’il fallait bien qu’il travail.
Et du travail il en eut des plus variés, et avec l’expérience venait l’accroissement du danger ainsi que l’acquisition de nouvelles connaissances. Le tout dans une honnêteté toute relative. Juste assez pour éviter le carcan, et surtout le pilori… La plus part du temps, en tout cas.
Une vie de nomade, parfois avec d’autres, le plus souvent seul. Une vie de bonnes, moins bonnes, et mauvaises rencontres, de chances parfois, de malchance souvent, de nez en sang et de doigts cassés, de dettes de jeux et de patrons malhonnêtes, de coups durs et de coups de bols.
Aujourd’hui, avec plus de dix ans à son actif, Finn’ ne s’en sort pas trop mal, et continue d’aller et venir à sa guise entre Rethwellan et Valdemar.
Seulement, une fois de plus, il se sent arriver à une nouvelle étape et désire faire quelque chose d’un peu plus stable et sérieux.
Sachant qu’il n’y a rien de plus sérieux que la capitale de Valdemar, c’est tout naturellement vers Haven, que Finean dirige les pas de Brennan.
Hors-jeu : Que désirez vous faire de votre personnage ? Quelque chose de bien, pour sûr ! J’aime les héros malgré eux.
Rmq : Je n’ai pas lu les bouquins, j’espère que mon blabla colle comme il faut, si pas, faites-moi savoir et je mettrai quelques pansements sur tout ça
Pi’, oui je sais, c’est long, mais les fiches c’est ce que je préfère ! hihi !
