Auteur Sujet: [Valdemarien]Connor  (Lu 3435 fois)

Anonymous

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[Valdemarien]Connor
« le: 02 janvier 2010, 17:53:01 »
RECENSEMENT DU ROYAUME
[Au choix :] Valdemar



Nom : ---
Prénom :Connor
Age :19 ans

Région d’origine :
Métier/Vocation:---


Description physique :

Cheveux :Chatains
Yeux :Noirs
Teint :Il a la peau claire, légèrement dorée par le soleil et son mode de vie.
Taille :Un mètre quatre-vingt-sept
Corpulence :Entre deux eaux. Ni maigre, ni gras, il a une musculature sculptée par la vie au grand air.
Attitude :Tout dépend de la période et de son état d’esprit. Son retour à la civilisation implique forcément des changements de son attitude d’antan. Ayant calqué ses attitudes sur les personnes qu’il croisait avant de se lancer vers Haven, il a développé un sens de la filouterie verbale assez impressionnant, la force des choses ayant fait qu’il ait développé cette attitude «  Prince des voleurs » qu’il s’efforce de faire connaître aux gens qu’il croise.
Mais il arrive parfois que le jeune homme distant, silencieux aux allures de sentinelle de garde reprenne le dessus.
Dans ces moments là, il deviendra une personne difficile à cerner et à faire s’ouvrir aux autres même si il n’en deviendra pas pour autant un caillou insensible.


Description comportementale : De par ses choix de nouvelle vie, il a développé deux facettes, l’une prenant le pas sur l’autre selon l’endroit où il se trouve. Son attitude des villes fait de lui une personne amicale, franche et ouverte pour peu que l’on ne nourrisse pas de mauvaises intentions à son égard et que l’attitude de son interlocuteur soit calquée sur la sienne. L’autre, l’attitude des bois fait ressortir tout ce qu’il a été durant ces longues années en forêt. Il devient une personne silencieuse, vive et douée d’une empathie impressionnante quant aux vies de la forêt.

Qualité principale : De par ses choix de nouvelle vie, il a développé deux facettes, l’une prenant le pas sur l’autre selon l’endroit où il se trouve. Son attitude des villes fait de lui une personne amicale, franche et ouverte pour peu que l’on ne nourrisse pas de mauvaises intentions à son égard et que l’attitude de son interlocuteur soit calquée sur la sienne. L’autre, l’attitude des bois fait ressortir tout ce qu’il a été durant ces longues années en forêt. Il devient une personne silencieuse, vive et doué d’une empathie impressionnante quand aux vies de la forêt.

Défaut principal : Sa ténacité ! Quand il a un objectif en vue, il fait tout ce qui est possible pour y arriver. Que les solutions offertes à lui soient intelligentes où complètement loufoques, il essayera les deux et il n’est pas utile de préciser que ça lui apporte souvent de mauvaises surprises.


Don ordinaire : Son lien presque empathique avec la nature. La ville le perturbe, mais quand il est lâché en forêt, ses vieux instincts reprennent le dessus faisant de lui une personne presque empathique avec son environnement et ceux qui l’habitent.


Description Historique : Tout ces Blablas et ces «  Il était une fois » sont fatiguants à la longue, non ? Allons directement dans le vif du sujet !
Prenons donc le temps de fixer notre point de départ voulez-vous ?
Disons, il y a neuf ans plus ou moins et plaçons l’action en plein cœur de la forêt des Chagrins entendu ? Bien, soit.
Et bien nous vivions là, en pleine forêt, à l’endroit même ou le vieux loup gris qu’était Amaras, mon mentor, avait coupé quelques uns des grands conifères du coin pour monter sa cabane.
Oh, l’endroit ne valait surement pas les palais de Haven comme aimait à le dire ce loup mal léché aux longs cheveux poivre et sel, elle n’était pas bien grande une fois la porte refermée, nous ne mettions guère plus que nos carcasses, nos deux paillasses et l’épaisse table en bois brut qui trônait en face de l’âtre qui brulait sans discontinuer les morceaux de branches que nous offrait la forêt, mais c’était bien suffisant.

De quoi vivions-nous ?
De la chasse, principalement, j’ai bien mis deux ans avant de pouvoir toucher une cible, mais au fil du temps, Amaras m’avait appris tout ce qu’il savait du maniement des dagues et de l’arc long. Si bien qu’à l’approche de la fraiche saison, quand il rechignait à sortir ne serait-ce que pour prendre le bois pour réchauffer ses vieux os, il m’envoyait moi ramener de quoi remplir nos estomacs.

Nos loisirs…
Comment définir ce point là. Bien que ce ne soit pas du tout ce qui eu été prévu au départ par Amaras, notre jeu favori est né d’une décision grave qu’il avait été amené à prendre.
Lassé de se voir casser les oreilles par mon cistre, il vint à moi et posa d’autorité la main sur mes cordes avant de river ses yeux vairons sur les miens, un air solennel en guise de façade.
Figurez-vous que ce vieux bonhomme avait décidé qu’il était temps pour moi que je vive ma vie et que je cesse d’être un sauvageon, que je me lance dans le monde pour explorer ses ‘’ merveilles ‘’ et ce qu’elles avaient à m’offrir.
Alors il se traina de mauvaise grâce jusqu’à la route la plus fréquentée qui traversait la forêt et nous attendîmes ici pendant une éternité qu’une roulotte de marchand passe sur le chemin ravagé par la pluie.
Quand le gros conducteur s’arrêta à coté de nous, non sans hésitation à la vue du spectacle que nous offrions, il assista à une scène de théâtre gratuite.
Oh, ce n’était pas voulu, vous vous en doutez bien. Mais imaginez seulement ma réaction quand il m’annonça que c’était là que nos routes se séparaient, que j’allais partir pour la capitale sans rechigner.
La dispute fut tellement forte entre nous que nous n’entendîmes même pas le pauvre bougre qui s’était arrêté nous dire que sa destination n’était que Berrybay.
Mais nous trouvâmes tout de même un terrain d’entente et fîmes route sur cette charrette en direction de l’extérieur de la forêt.
Le marchand nous annonça qu’il était bien content d’avoir deux personnes en plus avec lui, surtout deux personnes aussi bien armés, nous dit-il en lorgnant sur nos arcs avec un sourire d’approbation.

Ainsi commença nos jeux. Du moins… si tant est que faire escorte des caravanes d’un bout à l’autre de notre forêt étaient un jeu ! Mais s’en était un pour nous.
Nous croisions rarement des brigands de toute façon et les rares qui s’aventurèrent à nous barrer la route finissaient généralement avec un trait dans la cuisse qui, bizarrement, leur coupait toute envie belliqueuse.

Avançons encore dans le temps à présent. De toute façon, il n’y eu rien de bien passionnant les mois qui suivirent. Tout au plus un poignet cassé qui me fit passer deux bons mois à transbahuter du bois d’un coin de la forêt à un autre. Non, passons à autre chose.

L’adieu d’Amaras,
Rien de grave, rassurez-vous. Pour peu que je sache, il n’est pas mort ce jour là !
Il avait passé des années à me faire des sermons, à me dire que je devais vivre, que l’Hermitage n’était pas une solution pour un jeune homme comme moi et toutes ces histoires complètement idiotes sur les femmes, le monde et tout le tralala.
Le vieux bougre avait donc passé tellement de temps à me faire la morale, qu’il en vint à regretter ce qu’il manquait.
Non pas qu’il regrette ce qu’il avait vécu, surtout pas les années avec moi, mais ces choses lui manquaient.
Alors il prit ses affaires et parti de la forêt. Cette décision me déchira littéralement. Je crois même que de mémoire, ce fut la première fois que je pleurais depuis des années.
Profitant de mon état – le bougre de renard ! -, il me fit promettre plusieurs choses. Toutes importantes, mais la seule vous intéressant surement étant qu’avant ma vingtième année j’avais pour obligation de quitter notre maison pour faire route vers le sud.
Qu’une fois à Haven, j’y contacte un dénommé Temple, qu’il m’aiderait à trouver mes marques et que quand il aurait jugé et UNIQUEMENT à ce moment là, que j’étais prêt, il me permettrait de retrouver la trace de mon Mentor.

Sérieusement… quel jeu sadique avait-il encore inventé là ? Mais une promesse est une promesse, de simple rodeur, je devais devenir gentilhomme, ou du moins la vision que j’en avais.
Oh, quand je le retrouverai, il me le payera, vous avez ma promesse.
Sur cette promesse faite, il me quitta sans se retourner, regagna la grand-route et disparu derrière un conifère.

Il me fallut du temps pour digérer son départ. Nous nous passions de mots en général lui et moi, nous n’avions plus besoin de ça de toute façon. Mais la maison vide me fit un drôle d’effet. Je n’avais que quinze ans et j’étais seul.

Je tins ma promesse tout de même. Oh ! Je fis reculer l’échéance le plus loin possible. J’aimais ma vie, mes jeux et mes plaisirs simples.
Mais j’avais gardé nos vieilles habitudes, alors que nous faisions route vers le col du bossu, le marchand que j’escortais me mit face à ma promesse en me révélant la date de livraison qu’il devait respecter.
J’avais dépassé les 19 ans depuis bien des mois, les habitués de ces routes avaient appris à me connaître, moi, le jeune homme sombre et peu loquasse qui leur servait de garde depuis des années. Il ne fut donc pas surpris quand il me vit le saluer d’un geste vague de la main et sauter dans le fossé pour regagner ma forêt.
Je devais faire vite si je ne voulais pas perdre la trace d’Amaras.
Je regagnais donc la Cabane en toute hâte et prit tout juste le temps de glisser quelques vêtements dans une besace avant de passer mon arc et mon Cistre dans mon dos et prendre la route.
Comme Amaras 4ans avant moi, je tournais le dos à mon refuge pour m’extirper – Avec beaucoup plus de mauvaise grâce que lui ! Je vous l’assure – de ma forêt et prendre plein sud vers Haven.

Les gens m’évitaient, ce qui m’allait très bien. Ils devaient me prendre pour je-ne-sais-quoi, avec mon arc long et le manche de mon instrument qui dépassait de chaque épaule, le gros sac de cuir qui pendait le long de mon bras et la mine sombre que je trainais depuis des lieux. Depuis que j’avais quitté ma forêt en fait.
Cette expression me poursuivit jusqu’aux murs de la ville. Je dû reconnaître que le vieux loup avait eu raison de ne pas douter de ma réaction face à cette ville. C’était immense. Et beau aussi, pour le peu que je puisse en voir.

Bon… je déchantais très vite quand les premières effluves de la ville parvinrent à mes narines. Ma forêt me manqua immédiatement et je dû résister à l’envie de fuir à toutes jambes pour y retourner.
L’épreuve la plus marquante de la découverte d’Haven fut ses habitants, ils étaient si… différents ! Mais à tous les niveaux, ils étaient tous différents de moi, mais également tous différents les uns des autres.
Dans ma quête de Temple, l’ami d’Amaras, je fus confronté à tant d’accents et de visages différents que ma tête en tourna. Il fallait que je trouve son adresse et vite.
Mon souhait ne fut exhaussé qu’en fin de journée malheureusement pour moi.
Quand mon poing s’écrasa sur le bâtant de la porte en bois, ce fut un peu plus violement que je ne l’escomptai.

Le vieil homme qui m’ouvrit à la porte n’avait rien à voir avec l’image que je me faisais des rares amis d’Amaras.
Là où ce dernier était Fort et puissant, même pour son âge, Temple était famélique et donnait l’impression d’être prêt à tomber en morceaux dans la seconde si le vent soufflait trop fort.

Les présentations furent courtes. Il me coupa avant même que je réussisse à décrocher trois phrases pour expliquer qui j’étais. Il explosa littéralement de rire, se tenant les cotes et entre deux respirations bruyantes, me fit comprendre que je ressemblais tellement à mon Mentor qu’il avait cru que les vapeurs des potions qu’il préparait lui donnait des hallucinations.
J’eu beau le questionner sur Amaras, il ne pipa mot, retrouvant miraculeusement son sérieux.
Il m’expliqua – Avec de nombreux geste des mains – qu’il connaissait parfaitement les termes de notre accord. Qu’il avait attendu quatre ans que je me présente et que j’avais décidé de venir au dernier moment. Que je démarrais donc avec un gros handicap sur ma récompense.
Soit, je retrouvais bien là l’esprit tordu d’Amaras chez son ami !

La cohabitation se fit rapidement. A sa manière, Temple était aussi renfermé qu’Amaras, sa forêt était tout simplement différente.
Il était Alchimiste, ou en tout cas ça s’en rapprochait drôlement, des odeurs de plantes entêtantes me rappelait donc chaque minutes ma forêt perdue. Etait-ce fait pour ?

Voila une semaine que je me préparais psychologiquement à affronter Haven. Il était temps. J’avais une promesse à tenir, un jeu tordu à jouer, j’allais m’y plier et réussir l’épreuve avec brio quoi qu’il m’en coute.

A nous deux Haven !

Hors-jeu :
Que désirez vous faire de votre personnage ? Pas d’idée précise, on verra au fil de ses aventures et des rencontres ce que l’avenir aura décidé pour lui !
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Lamétoile

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Re: [Connor]
« Réponse #1 le: 02 janvier 2010, 19:22:29 »
Bienvenu sur le forum! J'adore ton personnage!
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Héraut Aranel

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Re: [Connor]
« Réponse #2 le: 03 janvier 2010, 12:12:55 »
J'attend Riannon et Beltran pour te lancer en jeu mais en attendant.... Bienvenue !  :P
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Beltran

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Re: [Connor]
« Réponse #3 le: 06 janvier 2010, 11:39:46 »
Je peux prendre la suite :)

Connor, mon cher, je serais ton MJ pour le moment... Je te mpète sur le champs =)
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Héraut Saskia

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Re: [Connor]
« Réponse #4 le: 06 janvier 2010, 16:16:15 »
Bienvenue, quand meme ^^ J'aime beaucoup ta fiche ^^ Bon rp :)
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Anonymous

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Re: [Connor]
« Réponse #5 le: 06 janvier 2010, 20:55:18 »
Entendu Beltran, je réceptionne ça et j'y répond derechef !

Merci Saskia :)
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Héraut Aranel

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Re: [Connor]
« Réponse #6 le: 06 janvier 2010, 23:30:30 »
M'occupe de tes droits.... *baille* Et je vais me coucher !
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »