Fitz regardait l'homme face à lui. Armé ca se sentait, et de toute façon l'attirail dont il disposait au niveau des mains ne laissait que peu de doutes quand à cette éventualité. D'ailleurs le mercenaire se disait que c'était plutôt du bel ouvrage, ca le tenterait bien de porter des trucs dans le genre. Et si ils faisaient les même pour les pieds ?
Et si il arrêtait de divaguer surtout. Il se recentra sur l'homme, et pencha la tête sur le coté pour le regarder plus en détail. Rien dans Fitz n'exprimait de l'agressivité, son regard était froid certes, mais loin du regard que l'on peut attendre d'un guerrier près au combat. Il était plutôt interrogateur.
De toute façon tant que l'homme ne le blessait pas, Fitz ne risquait pas d'entrer en fureur, et dans ces cas là l'intrus ne risquait pas grand chose.
Dans un mouvement il remis sa hache sur son épaule, et laissa glisser une dague le long de son bras. Elle apparut dans sa main libre glissant de la manche de sa chemise.
- Juste histoire que tu sois au courant, je suis aussi plutôt habile avec cela, surtout en ce qui concerne l'envoie sur une cible en mouvement.
Fitz était d'un naturel à ne pas poser de question, et à ne pas emmerder les gens. Mais il aimait prendre des précautions, surtout quand l'intrus était étrange.
- Et en effet tu m'as surpris, et c'est une chose que je n'aime que rarement. Mais je suis d'assez bonne humeur aujourd'hui, et je suis hors de mon service, donc si je te découpais là maintenant, je ne recevrai même pas de paiement, ce qui au final de toi à moi, ne m'intéresse pas.
Son regard regarda l'homme dans son intégralité. Réellement il était étrange. Voir même inquiétant d'un certains coté. Il n'y avait que peu de doute quand aux activités qu'il pouvait avoir: Elles n'étaient pas honnête.
- Je suppose oui que ce n'était pas ton intention. Je suppose même que d'habitude tu fais ce qu'il faut pour être nettement plus discret. Par contre entre nous, sans vouloir paraitre grossier, ta tenue ne laisse que peu de doute sur tes intentions. M'enfin tout cela ne me regarde finalement pas n'est ce pas ?
Le mercenaire n'avait pas envie d'être agressif. Des hommes comme lui il en avait croisé, il en connaissait, et finalement il fallait bien vivre, et pour vivre il fallait travailler, chacun ses compétences, chacun son métier. Ils n'étaient pas si différents, ils monnayaient leur talent respectif. Le mercenaire leva sa dague vers son visage, et la lanca par dessus son épaule. Lancé qui finit planté dans le mur plusieurs mètre derrière lui. Il gardait sa hache, mais posé sur son épaule, dans une position neutre.