Coup de gueule : Je déteste, déteste, déteste, même hais tout ce qui concerne les commérages et les médisances. Je fais mon possible pour ne jamais participer à ce genre de choses et ne pas les écouter. Je suis engagée depuis à peine deux mois et demi dans ma job et voilà que je me retrouve victime de ça, mais au point où j'ai perdu mon privilège de conduite avec patient. Quand j'ai juste été malchanceuse une seule journée, j'ai commis deux petites erreurs. Faire des erreurs ne rime pas, en général, avec "humain"? L'erreur n'est-elle pas humaine? Et évidemment, la personne qui a apparemment complété le dossier me faisant perdre ce privilège n'est jamais venu me parler. Je n'ai jamais eu d'avis verbal ou écrit, donc j'ai continué à conduire pendant près d'un mois et j'ai appris par un autre employé, au même échelon que moi, même ancienneté, que je n'aurais apparemment plus le droit conduire. Je contacte le superviseur en chef et qu'est ce que j'apprends? "Je conduirais de façon dangereuse, je passerais sur des arrêts et je couperais le chemin des autres véhicules", calomnies. Je suis peureuse en auto, je fais généralement des arrêts trop longs, je freine au moins une trentaine de mètre en avance, je prend mes courbes en douceur pour éviter de déraper et avant de faire un changement de voies sur les routes à voies multiples, je vérifies au moins 3 fois que la place que je veux est libre, si la route est mauvaise, je conduis lentement selon ce que je suis à l'aise... Est ce que j'ai vraiment l'air si dangereuse? Ridicule. C'est simple, je ne vais juste plus conduire quand je vais travailler dans cette caserne-là, mais je dois quand même attendre le retour du superviseur en chef sur mon dossier avant de pouvoir recommencer à conduire avec patient et là j'ai envie de frapper quelque chose.
Bon, j'ai déballé mon sac et ça fait du bien.