RECENSEMENT DU ROYAUMEValdemar Nom : de Bordebure.
Prénom : Dyalwen.
Âge : 17 ans (née le 9ème jour de la 5ème décade du printemps 1468).
Région d’origine : Domaine de Bordebure, dans le sud du Royaume, au cœur de la Goldgrass Valley, un peu à l’écart des routes principales (pas très très loin de Tindale).
Métier/Vocation: Jeune fille de bonne famille, élève non-affiliée au Collegium... et à présent élève Héraut.
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Description physiqueCheveux : Blond vénitien, longs et légèrement ondulés quand ils sont libres, ce qui est rarement le cas… ils ont le plus souvent rassemblés en tresse ou en chignon bas, à la fois pratique et correct.
Yeux : Clairs, mais d’une couleur difficilement qualifiable, entre le vert, le gris et le bleu.
Teint : Clair aussi, comme celui de beaucoup de rousses, et se parant – au grand dam de sa mère – de quelques taches de rousseur.
Taille : 177 cm.
Corpulence : Fine, pour ne pas dire plate. Pour le moment, Dyalwen a une silhouette d’adolescente, tout en bras et en jambe, qui lui donne l’air d’un poulain qui aurait grandi trop vite. Peut-être s’étoffera-t-elle avec le temps mais sans doute pas énormément, étant donné que sa mère n’a pas une silhouette des plus plantureuses. Cette apparence d’asperge cache tout de même un minimum de musculature, acquis par de nombreuses heures d’équitation.
Attitude : Dyalwen est grande et ne s’en cache pas. Même si elle s’est sentie un peu embarrassée par ses grands abattis après sa poussée de croissance, les heures passées à cheval lui ont permis de se familiariser avec et les occupations au domaine familial ne lui ont pas laissé le temps de s’étonner de sa taille plus haute que celle de beaucoup de femmes. Elle se tient droite et, sans regarder les autres de haut, ne baisse les yeux que lorsque la bienséance l’exige ou face à quelqu’un d’un rang supérieur au sien.
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Description comportementaleQualité principale : Générosité.
Défaut principal : Impulsivité.
La première chose que l’on note en général en faisant connaissance avec Dyalwen, c’est qu’elle a le cœur sur la main. Elle ne rechigne jamais à apporter son aide à qui la sollicite, surtout à quelqu’un auquel elle tient et envers qui elle peut se montrer assez protectrice. Le problème, c’est qu’elle ne pense que rarement aux conséquences et a plutôt tendance à agir d’abord pour réfléchir ensuite. Mais ce n’est pas une raison pour abuser de sa générosité. Dyalwen n’est clairement pas dépourvue d’orgueil ni d’amour-propre et peut se montrer très rancunière ; si elle se figure – à tort ou à raison – que quelqu’un lui a causé du tort, elle ne lui prêtera même pas son mouchoir sale. Ou peut-être du bout des doigts pour ne pas faire honte à sa famille et à l’éducation que lui a donnée sa mère et qu’elle s’efforce de respecter même si elle ne colle pas toujours à ses premières impulsions ou à ses émotions. Emotions qu’elle a par ailleurs beaucoup de mal à masquer… Peut-être est-ce dû à sa capacité à émettre ses pensées, mais la jeune fille a un côté fondamentalement honnête et a beaucoup de mal à mentir ou simplement à cacher ses sentiments.
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Don ordinaire : Dyalwen est bonne cavalière et endurante même si elle n’est pas particulièrement forte. Elle s’entend bien avec les chevaux dont elle a une bonne connaissance, aussi bien en ce qui concerne la façon de les élever, de les dresser ou des soins à leur prodiguer.
Don Héraldique : Parole par l’Esprit, plus facilement émettrice que réceptrice.
Langues parlées :- Valdemarian : langue maternelle.
Animal de compagnie :Veladora, une jument de selle, alezane, âgée de 17 ans, issue de l’élevage familial. Vela n’a certainement pas la prestance ou la valeur d’un cheval shin’a’in mais, aux yeux de Dyalwen, c’est la plus belle, la plus douce, bref la meilleure des équidés. D’un naturel doux, calme et patient, elle a été sélectionnée et dressée par le père de Dyalwen et c’est sur son dos que cette dernière a appris à monter. Elles se connaissent si bien que la rouquine a souvent l’impression de ne pas avoir besoin de guider sa monture pour que celle-ci la mène où elle le souhaite.
Compagnon : Tisia ♀.
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Description HistoriqueSi les mœurs en ville, et en particulier à la capitale, sont relativement libres, les Bordebure, nobles campagnards, mettent un point d’honneur à respecter la tradition, la vraie, depuis des générations. Descendants – du moins, selon la légende familiale – d’un des nobles compagnons de route du Baron Valdemar qui se serait établi en marge du royaume nouvellement créé, dans une grande vallée, ils considèrent de leur devoir de perpétuer les coutumes de la Haute Société… même si les nouvelles générations ont l’air de vouloir les oublier. Célébrant le souvenir de leurs valeureux ancêtres, la famille de Bordebure est notamment une fervente partisane des Hérauts, qui représentent la justice voulue par le premier Roi, mais déplore toutefois le manque d’éducation des apprentis qui, en trois ans de Collegium, ne peuvent apprendre toutes les traditions qu’ils devraient connaître.
Les traditions en question ne sont pas toujours amusantes, notamment quand il s’agit de la place et du rôle des femmes dans la société, mais Dyalwen n’en eut pas vraiment conscience pendant de logues années. Son enfance, à Bordebure, fut une longue suite de jours joyeux, partagés le plus souvent avec son petit frère. D’un an son cadet, Dubhán était le compagnon de jeu idéal, qu’il s’agisse d’escapades à dos de cheval, d’excursions au sein de l’élevage du domaine, de partage de biscuits chipés… ou de punitions méritées. Même les voyages de Caelán, leur père et seigneur du domaine, illustration vivante des devoirs de la noblesse, passaient vite et ne rendaient ses retours à Bordebure que plus agréables. Il acceptait même, parfois, que ses enfants l’accompagnent à cheval sur ses terres.
Mais un jour de l’été 1479 tout bascula. Parti seul, Caelán fit une mauvaise chute de cheval qui le tua sur le coup. Son père, Braden, dut assurer la régence officielle du domaine jusqu’à ce que Dubhán soit en âge de le reprendre en main en plus de ses fonctions d’officier dans l’armée ; Marzanna, sa mère, se mura dans le chagrin ; et le frère et la sœur furent envoyés chacun à des activités plus seyantes à leur rang. Et, si Dubhán ne raffolait pas des exercices militaires ou des subtilités politiques, Dyalwen, elle, n’appréciait guère les leçons de maintien ou de broderie. Néanmoins, la petite fille ne se rebella pas. Son père – son héros – lui manquait beaucoup, même s’il n’était pas souvent au domaine auparavant, et elle ne voulait pas causer encore plus de peine à sa mère. D’ailleurs, celle-ci était plutôt patiente dans son enseignement et avait fréquemment de longues périodes de dépression qui ne la rendaient pas vraiment plus exigeante.
Au cours des années qui suivirent, Dyalwen fit donc de son mieux pour apprendre ce qu’on tâchait de lui inculquer et compensait les moments où Marzanna n’était pas capable de superviser ses leçons en s’efforçant de prendre sa place pour gérer la maisonnée au mieux – heureusement, les domestiques connaissaient leur travail. Malgré leur emploi du temps différent, elle resta toutefois très proche de son frère, même s’ils partageaient plus de discussions que de courses de chevaux. Ce n’était soi-disant pas une activité convenable pour une jeune fille… et, surtout, ça mettait leur mère dans tous ses états. De toute façon, Dubhán préférait visiblement les occupations calmes, au grand dam de son grand-père, et Dyalwen ne voyait pas de raison de l’en priver. Même si, parfois, elle se sentait une petite envie de le secouer pour qu’il se remue.
En 1484, Dubhán atteignit ses quinze printemps et Braden décida qu’il était temps de compléter sa formation en passant par le Collegium de Haven. Pas franchement ravi, le jeune homme ne trouva pas pour autant la motivation nécessaire pour s’opposer à son aïeul et quitta donc le domaine familial pour rejoindre la capitale et son cher grand-père, tandis que sa sœur restait à Bordebure. Au fond d’elle, Dyalwen savait que ce n’était que partie remise – il était hélas peu probable qu’on l’oublie indéfiniment à la campagne – mais elle n’était pas pressée. Il faut dire que Bordebure était un domaine paisible et qu’elle n’imaginait pas trouver mieux ailleurs ; en outre, le mariage n’était guère tentant… et la perspective de laisser sa mère seule n’arrangeait rien. Après tout, les domestiques ne comptaient pas vraiment pour de la compagnie, et Derlyth, toute mignonne qu’elle fût, n’était pas encore en âge d’aider à gérer la maisonnée.
Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin et, à peine un mois avant son dix-septième anniversaire, Dyalwen découvrit qu’elle était dotée du Don de Parole par l’Esprit. Ravie, Marzanna enseigna à sa fille la base nécessaire pour apprendre à barricader son esprit mais se trouva vite dépassée, et résolut donc d’envoyer sa fille à la capitale. Après tout, le Collegium avait les meilleurs professeurs, le reste de sa famille s’y trouvait déjà et il était plus que temps de parfaire son éducation de faire son entrée dans le monde. Ô joie !
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Possessions :- Le matériel nécessaire pour chevaucher et s’occuper de sa jument,
- Deux ou trois tenues vestimentaires adaptées à la pratique de l’équitation,
- Le nécessaire (robes, jupons, rubans, …) a une jeune fille de la noblesse campagnarde qui débarque en ville… c’est-à-dire trois fois trop au goût de Dyalwen et sans doute pas assez de l’avis des citadins. De toute façon, comme dit sa mère, il sera toujours temps de compléter avec des achats en ville.
Famille :- Braden de Bordebure, son grand-père paternel, né en 1419 (66 ans en 1485). Il a un caractère explosif. Fils cadet, il a fait une carrière militaire, a été un brillant officier mais s’occupe depuis plusieurs années de l’entraînement des nouvelles recrues – la retr… quoi ? – au grand dam de ses dernières. Depuis la mort de son fils, il assure la régence du domaine familial en attendant que son petit-fils soit capable d’en prendre la direction.
- Caelán de Bordebure, son père, décédé en 1479 à l’âge de 37 ans. En toute objectivité (bien sûr), c’était le plus beau des papas, le plus fort des papas, les meilleurs des papas – et des seigneurs. Les souvenirs de Dyalwen étant de plus en plus flous, elle ne saurait dire si son mariage arrangé avec Marzanna était heureux mais il semblait vraiment aimer ses trois enfants.
- Marzanna de Bordebure (née de la Plainerie), sa mère, née en 1445 (40 ans en 1485). Elle n’a jamais été d’un caractère très fort et, qu’elle ait aimé ou pas son mari, la mort brutale de celui-ci l’a plongé dans une dépression dont elle a du mal à sortir.
- Dubhán de Bordebure, son frère, né en 1469 (16 ans en 1485).D’un an son cadet, Dubhán est très proche de sa sœur. Simple, pas rancunier ou difficile, son caractère tient plus de celui de sa mère que de son grand-père.
- Derlyth de Bordebure, sa sœur, née en 1474 (11 ans en 1485).
Spoiler: Arbre généalogique montrer Connaissances :- Liane, qu'elle a rencontrée le jour de son arrivée ;
- Isabeau d'Armentières, Héraut Chroniqueuse en Second, témoin de son élection ;
- Enora, Héraut et Flèche ;
- Alemdar, le Héraut du Roi, dont elle est l'assistante ;
- Méra, Héraut et seconde du maître d'armes.
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J’ai doté Dyalwen de la Parole par l’Esprit mais si ça ne va pas, je modifierai en conséquence, bien sûr.
Et pour la suite, je n’ai aucune idée prédéfinie. J’aime les surprises, qu’il arrive des trucs sympas (ou pas) à mes persos, qu’ils suivent (ou pas) la voie tracée par leur histoire… Je demande juste, si c’est possible, qu’ils ne meurent pas sans raison.