Été, 6e jour de la 2e décade, 1485
Pour une première journée à Haven, Enora avait été servit. Elle avait rencontré une nouvelle grise et renoué avec un "presque" oncle de son enfance. Elle était satisfaite de cette journée, ça faisait du bien de voir du monde, de ne pas calculer les kilomètre qu'elle devait parcourir. Elle revenait du champs des compagnons où elle avait passé du temps à s'occuper de son compagnon. À le voir aller, elle ne serait pas surprise qu'il deviennent père prochainement. Il rattrapait lui aussi son long éloignement des autres compagnons, particulièrement les femelles. Cependant, comme les compagnons accordait peu d'importance au père dans l'éducation des plus jeunes, qui se faisait en grande majorité par tous les compagnon aux champs et la mère, elle y voyait peu de raison de l'incité à la prudence.
C'était son estomac qui l'avait finalement poussé à repartir du champs des compagnons. Jorel avait sans doute senti sa faim, mais surtout entendu son estomac grondé, car il avait réussi à la faire repartir vers le Collégium. Certes, il ne parlait pas par l'esprit et ça limitait leur échange, mais il arrivait à se faire comprendre. Enora avait aussi la sensation qu'il aurait été triste de la privé d'un vrai repas chaud. Elle-même n'aurait eu aucun inconvénients à s'en sortir avec peu, mais elle décida d'accepter ce que son compagnon essayait de lui faire comprendre.
L'heure était assez avancé pour qu'il y ai peu de monde au réfectoire, mais encore suffisamment tôt pour qu'il reste à manger. Sur le chemin, elle avait un peu hésité entre passé chez elle et ramasser un panier pour retourner manger avec Jorel, ou manger au réfectoire, mais quelque chose lui disait que le compagnon voulait la voir resté au réfectoire. Elle avait eu si peu de contact humains dans les dernières années, elle devait bien faire un effort. Cette journée elle avait certainement rattrapé un peu ses lacunes social, mais ça ne remplaçait pas des années de solitude. Elle avait promis à Fitz de faire des efforts de socialisation juste avant de partir pour sa probation, mais elle avait eu peu de chance de vraiment tenir sa promesse.
Alors se serais le réfectoire. Elle aurait bien le temps de se prélasser dans le champs des compagnons se soir. Elle n'étais pas à la presse. Elle allait se faire une assiette, choisissant des mets pas trop gras ou riche. Elle était chanceuse malgré tout, il servait du poisson et des champignons rotis, c'était un de ses mets favoris. Elle délaissa à regret les fromage forts, cependant, après tant de jour sur les routes à manger la nourriture des relais, elle ne voulait pas se sentir mal se soir. Si elle restait plus que quelques jours, avec de la chance, elle pourrait manger des choses un peu plus intéressante.