Auteur Sujet: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]  (Lu 9488 fois)

Fitz

Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #15 le: 07 mai 2014, 20:48:57 »
Elle le rendait quasiment dingue. Il avait appris à résister à la torture, c'était le lot de tout soldat ou mercenaire qui se respecte, mais là on arrivait au summum de ce que le lieutenant (même Fitz c'est peu dire) pouvait endurer. La sentir là contre lui, la chaleur de son corps, la douceur de sa peau, la perfection de ses courbes. Le pauvre Fitz commençait à perdre la boule, et il savait qu'en plus il aimait ca.

« M'accompagner ? Comment pourrai-je imaginer me séparer de toi voyons !

Et c'était vrai. Bon bien sur c'était facile à dire quand on était avec une femme nue, qui faisait tout son possible pour que vous lui sautiez dessus, mais même le reste du temps il le pensait ! Il voulait que la jeune femme partage sa vie, et la partage jusqu'à ce que mort s'en suive. Bon dans le cas de Fitz cela pouvait arriver plus vite que prévu, mais au moins il voulait que la distance qui séparait ce point soit passé en la compagnie de la jeune femme. Et de préférence le plus proche possible... Là pour être franc, il voulait même que ce soit TRES TRES proche. Et quand elle entreprit de manger le dessert à même Fitz, se dernier sentit comme un tremblement dans ses... Genoux (bien sur voyons à quoi pensiez vous donc!) …. Lui qui était l'homme, le soldat, le viril, tremblait comme une feuille au contact des lèvres d'une femme sur sa peau.

Alors certes il avait fait pas mal de progrès en la matière depuis qu'il était avec elle... Mais il restait Fitz, toujours aussi troublé lorsqu'il était avec une femme.

Toujours dos à elle, seulement à quelques centimètres il pouvait sentir son souffle dans son cou,

 « Je ne veux plus passer une minute sans toi Feuille. Là tout de suite maintenant, j'aimerai que tu passes le reste de tes jours à mes cotés, je ne veux toi, et rien que toi. Et c'est bien la première fois »

Était-il en train de lui demander de s'engager avec lui ? Réellement ? Alors certes cela ne faisait pas sérieux de dire ce genre de chose dans ce genre de situation. Tout le monde sait qu'un homme est capable de dire n'importe quoi quand une femme dénudée se trouve près de lui. Mais il y avait pensé en amont déjà, et ce depuis plusieurs jours. Il était tiraillé entre sa promesse de la laisser libre, et son bonheur de s'imaginer avec elle le restant de ses jours.

Il se retourna vivement, plaqua la jeune femme contre lui. Leur peau en contact, son cœur s’accélérait de plus en plus jusqu'à battre des records. Il se pencha, le visage dans le cou de la jeune femme, mais il ne la toucha pas, il passa juste, laissant son souffle effleurer sa peau, les lèvres à quelques centimètres de sa nuque, tendant la main pour attraper la mousse laissée sur la table derrière eux. Il se redressa, monta la mousse à son visage, un sourire taquin vissé sur les lèvres. Réussir à tenir, il devait gagner (au moins une fois).

 « Peut être en veux tu encore ? Tu as l'air de l'apprécier ! »
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
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Feuillemalice

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Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #16 le: 08 mai 2014, 20:02:46 »
[justify:3mf6v9ku]L'ambiance se réchauffait de plus en plus dans la pièce et si elle n'avait déjà été nue, la Guérisseuse se serait dévêtue. Mais bon, là, elle ne pouvait plus enlever grand chose en fait... Peut être que la fraîcheur des draps... ? Oui, d'accord, pas tout de suite. La réponse de son amant la ravit, autant qu'il était possible dans ce contexte de quête mortelle et compagnie. Enfin de toute façon, elle ne l'aurait pas laissé partir seul en fait. Mais qu'il ait cette réaction... ça la touchait. Elle sourit :

-Ouf. J'ai craint qu'un instant, tu ne me laisses de côté. Mais je dois t'avouer que j'aurai sûrement bravé l'interdit en ce cas.

La proximité qu'ils avaient à cet instant donnait quelque chose de magique à cette soirée. Leur petit jeu avait du bon finalement, il leur permettait de savourer pleinement chaque moment, de prolonger encore et encore le bonheur qu'ils avaient à se retrouver. Non. Feuille n'aurait pas supporté de le laisser partir et de rester là, passive. Surtout que ce n'était pas un voyage mode "doigts pieds en éventail", loin d'être des vacances, ça serait sûrement éprouvant et dangereux. Bref, pour l'heure, elle laissa ces pensées de côté, se concentrant plutôt sur le corps de rêve qui se tenait devant elle. Ce qu'il dit cependant... elle ne s'y attendait pas. C'était quoi ? Une demande en mariage ? Elle hésita un instant sur quoi répondre, avant de finalement sourire, attendrie.

-Moi non plus, je ne veux plus... je ne veux pas vivre sans toi Ashke. Tu m'es précieux et tu m'apportes tout l'amour et le bonheur dont j'ai besoin. Au-delà de tous ces moments magiques où l'on ne sort pas de la chambre à coucher. Je veux dire, même dans le quotidien, même dans les moments difficiles, je veux être avec toi et partager ma vie avec la tienne.

Eh ben, elle faisait quoi là ? Elle s'engageait ? Feuillemalice ? La libertine sans limites ? Ben oui, ça avait l'air d'en prendre le chemin en tous cas. Et bizarrement, elle n'avait pas peur, ne se sentait pas prisonnière ou oppressée, comme cela avait pu être le cas par le passé, lorsque des amants avaient voulu pousser plus loin leur relation. Et elle pensait réellement ce qu'elle venait de dire. Elle eut alors une idée. Mais avant d'avoir le temps de dire quoique ce soit, elle se retrouva collé-serré contre Fitz et eut une furieuse envie de l'embrasser passionnément, de s'agripper à lui, de l'emmener vers le lit tout de suite maintenant... Mais elle tint bon. Elle le vit, amusée, attraper la mousse au chocolat restée sur la table et lui en proposer à nouveau. Faisant non de la tête, elle murmura, soudain sérieuse :

-Attends...

Elle lui fit reposer la mousse et se dégagea doucement de son étreinte en posant une main sur sa joue.

Dryl. Viens maintenant. S'il te plaît.
Dryl vient.


En attendant que le volatile arrive, la jeune femme posa ses yeux sur son amant qui devait être un peu déboussolé et lui sourit tendrement.

-J'aimerai faire quelque chose de très important pour moi, si tu me le permets.

Ils n'eurent pas à attendre longtemps avant que le faucon fasse son apparition au bord de la fenêtre.

Non ! Dryl veut pas voir. Dryl sensible. Dryl pur...
Ouais ouais, c'est ça, fais pas le bébé.


Elle s'approcha alors de lui et tira sec sur une de ses plumes. Il poussa un cri mécontent, avant que Feuille de le caresse gentiment en posant un baiser sur le dos de son crâne. Elle leva la tête vers le Lieutenant et précisa :

-Je te présente Dryl, mon oiseau-lige. On est lié depuis que je suis jeune fille. Je crois que vous n'aviez pas encore fait connaissance.

Sur ce, l'oiseau voleta autour de l'homme, avant de revenir se poser près de sa maîtresse.

Merci mon ami. Tu peux aller maintenant.
Dryl content. Feuillemalice heureuse. Amour.
Oui Dryl. Merci.


Et le faucon s'envola dans la nuit. La Verte, toujours nue, retourna tout près de l'homme qu'elle aimait, et lui tendit la plume.

-C'est une... tradition importante chez nous. Lorsqu'on apprécie un amant occasionnel, avec qui on a une relation dont on est pas sûr de la durée, on lui offre une plume de n'importe quel oiseau. Par contre, lorsqu'on est avec une personne à qui l'on tient vraiment, avec qui on veut vivre, s'installer... On offre une plume de son oiseau lige.

Elle le regarda alors droit dans les yeux :

-Et c'est ce que je t'offre. Une plume de Dryl. Pour toi. Parce que je veux que l'on vive ensemble, que l'on partage notre quotidien. Parce que je t'aime.

La Guérisseuse espérait qu'il comprenne la portée et l'importance de ce geste. Elle espérait qu'il accepte la plume. Que ça lui fasse plaisir. Bien sûr, ça n'était pas le mariage dont le peuple de Valdemar était coutume, mais ça avait une valeur quasi équivalente. C'était juste plus discret et moins... officiel. Le regard toujours planté dans celui du Lieutenant, elle attendit.[/justify:3mf6v9ku]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #17 le: 10 mai 2014, 12:50:10 »
Alors qu'ils jouent tout le deux comme ça à « qui craquera en premier » ça l'amusait, par contre il espérait vraiment qu'avec le coup de la mousse au chocolat, elle se serait jeté sur lui, là, maintenant, tout de suite, sans autre forme de procès. Au lieu de cela voilà qu'elle refusait, et qu'en plus de ça elle lui demandait d'attendre. Mais... Mais... Mais essayait-elle de frustrer le Fitz ?

Le lieutenant avait un regard un peu perdu, elle s'était éloignée de lui volontairement, avait-il fait un truc de mal ? La mousse au chocolat était-elle sacrée dans sa culture ?  Y avait-il des autels à la mousse au chocolat, perdues au milieu de la forêt des pelagirs, et des litanies expliquant comment les mousses devaient être vénérées, et surtout pas gâchées dans des jeux sexuels idiots ? Non il n'y connaissait pas grand chose en religion, mais il était persuadé qu'on avait pas encore élevé un dessert au rang de dieu.

« Quelque chose d'important pour toi ? D'accord. »

Ça l'aidait pas à y voir beaucoup plus clair, mais si c'était important pour elle, alors soit. Mais là sur le coup il se trouvait un peu stupide à attendre comme ça debout, et il avait surtout l'impression d'avoir fait ou dit un truc qu'il ne fallait pas. Bon il en avait l'habitude... Après tout c'est bien lui qui avait réussi à enfermer toute une troupe dans les toilette de la caserne, car en colère au vu l'état des sanitaires, il avait explosé la poignet de la porte, en oubliant dans l'opération que cela bloquerait la dite porte. Alors il n'était plus vraiment à une gaffe prêt... Mais pas avec elle. Il ne voulait surtout rien faire de mal avec elle.

Quand un animal apparut à la fenêtre, la première réaction de Fitz fut simple : chercher son arme... Oubliant un instant qu'il ne restait déjà pas grand chose pour l'habiller, alors autant dire que des armes, il en restait encore moins. Feuille lui présenta le volatile comme son oiseau-lige, et le lieutenant se décontracta aussitôt, se sentant particulièrement idiot d'avoir eu peur d'un oiseau au point de chercher un moyen de se défendre. Il avait déjà entendu et vu, ce genre de relations, il savait donc l'importance que cela avait pour les personnes concernées. Même si au final, il n'en savait pas beaucoup plus.

« Non en effet, je n'ai pas eu ce plaisir. Enchanté Dryl »

Voilà qu'il parlait à un oiseau. Vraiment pour elle il était capable de tout. Il se retourna vers Feuille, quand l'animal revint vers elle.

« Désolé, je n'ai pas l'habitude de m'adresser à un oiseau-lige, je ne sais pas vraiment comment m'y prendre. »

L'oiseau repartit, la jeune femme de nouveau proche de lui, le reste de la conversation déboussola le lieutenant. Il avait bien pensé à s'engager avec elle, a faire les choses bien, à faire d'elle une femme respectable, mais il n'avait pas osé passer le cap, il ne pensait pas qu'elle le désirait... Le sol sembla se dérober un instant sous ses pieds, et c'est d'une main légèrement tremblante qu'il prit la plume tendu par Feuille.

« Feuille c'est un grand honneur que tu me fais, et tu ne pouvais pas me rendre plus heureux. J'ai voulu te proposer plusieurs fois de partager ma vie, mais je n'ai jamais osé de peur que tu t'enfuis, ou pire que tu te sentes dans l'obligation d'accepter. Tu me prends de vitesse, et bien sur que j'accepte ce don ! »

Il regarda la plume un instant, avant de reporter son regard sur la jeune femme. Cet engagement était lourd de sens pour eux, il le savait. Cela modifiait entièrement leur couple, et leur futur.

« J'en comprends l'importance, et la portée. Mais... Sais-tu à quoi tu t'engages en prenant un soldat comme...  Comme... Heu.... Comment on dit dans ce cas là? Enfin bref, c'est un chemin de vie assez particulier que tu t’apprêtes à prendre. Mais je ne pourrai rêver de meilleur compagne pour l'emprunter !»

Il se rapprocha de la jeune femme, diminuant la distance les séparant à quelques centimètres.

« En attendant il me semble que nous avions une activité sur le feu !»

Prenant la jeune femme par les hanches, il la serra contre lui, déposant un baiser passionné sur les lèvres de la jeune femme.
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Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #18 le: 12 mai 2014, 20:08:05 »
[justify:3uwgwdlo]Qu'elle s'éloigne ainsi n'eut pas l'air de plaire à son amant. Il est vrai qu'elle venait de rompre un moment chargé d'énergie sexuelle. Son regard perdu faillit la faire craquer et revenir vers lui pour répondre à ses avances, mais non, elle tint bon. Par contre elle aurait bien aimé savoir ce qu'il lui passait par la tête, parce que ça devait être drôle. Bah oui, c'état Fitz. Il avait une logique bien à lui, qui ne manquait jamais de faire rire la jeune femme.

Mais finalement il acquiesça, même s'il n'était pas très sûr de lui. Elle aurait aimé le rassurer tout de suite, qu'il ne doute pas un instant de son amour et son désir pour lui, mais ça aurait gâché la surprise. Elle s'étonna par contre de sa réaction un peu vive à l'apparition de Dryl. Mais il devait être tellement stressé par tout ce qu'il se passait en ce moment, que ça devenait compréhensible et elle ne lui en tint absolument pas rigueur. Elle sourit même, quand il se présenta à son tour, avant de le rassurer :

-Ne t'inquiètes pas, c'était parfait, il a compris.

Et lorsqu'elle lui présenta la plume et ce pourquoi elle lui offrait, il sembla un instant désorienté, si bien qu'elle eût peur d'avoir fait un mauvais choix en allant si vite. Mais elle avait eu l'impression que lui aussi désirait cela, si elle s'était trompée ? Feuille ne voulais pas le faire fuir, ni le perdre pour aucune raison, surtout pas pour un malentendu. Quand il prit la plume d'une main pas très assurée, elle souffla intérieurement de soulagement. Et se mit même à sourire, heureuse, à ses paroles :

-Je... ça me fait plaisir que tu sois heureux. Tu me combles de bonheur Fitz. Jamais je ne me serai enfuie devant une proposition de ce genre, d'abord parce que je ne fuis pas, si je n'avais pas été prête, je te l'aurai dit, tout simplement. Ensuite parce que je suis bien avec toi et je suis prête.

Elle qui pensait ne jamais se fixer, voleter d'un amant à l'autre tout au long de sa vie. Ben loupé ! Mais pour rien au monde elle ne regrettait ce choix. A cet instant précis, elle s'engageait pleinement en son âme et conscience, confiante et désireuse de vivre l'avenir aux côtés de cet homme et pas d'un autre. Elle savait que cela entraînerait des changements. D'abord, une vie commune. Un réel partage du quotidien. Et puis qui sait, peut-être, lorsque la guerre serait derrière eux, une famille ?

C'était tôt pour de telles pensées, Feuille en avait conscience, mais cela lui faisait du bien d'avoir des idées aussi positives en ces jours si sombres. D'imaginer des projets après la guerre lui donnait l'espoir qu'ils s'en sortiraient tous les deux vivants, qu'il y aurait un après. Et ils en avait besoin de cet espoir. Fitz n'avait pas tout à fait l'air de réaliser ce qu'il se passait. Elle lui passa une main dans les cheveux en souriant à nouveau, tendrement :

-Oui je sais à quoi je m'engage en prenant un soldat comme compagnon de vie. Mais je n'ai pas peur,  Ashke, parce que je sais que nous serons plus forts que la guerre et que nous pourrons vivre longtemps et devenir de vieux croûtons croulants qui se taperont dessus à coup de canne... Pour moi aussi, c'est la meilleure compagnie dont j'ai pu rêver.

Ils se rapprochaient à nouveau dangereusement. Fitz était là, tout prêt de la Guérisseuse, qui retenait son souffle, de peur de craquer. Oui, elle était têtue. Un sourire coquin éclaira son visage :

-La mousse va fondre si on continue à la faire attendre, ça serait dommage...

Et finalement, ce fut lui qui l'embrassa. Quand elle sentit ses lèvres sur les siennes, ses dernières résistances fondirent comme Olaf en été (cf Frozen) et elle répondit à son tour avec passion à son amant, se hissant sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur. Puis elle déposa une myriade de baisers le long de son menton, remontant à son oreille, qu'elle mordilla, avant de lui chuchoter :

-Dis, tu crois pas qu'il y a comme une inégalité vestimentaire... ?

Bon elle ne savait plus trop qui avait gagné ou perdu, mais là tout de suite, elle s'en fichait.[/justify:3uwgwdlo]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #19 le: 13 mai 2014, 12:44:59 »
La meilleur compagnie dont elle avait pu rêver ? Ca devait être le plus beau compliment que Fitz n'avait jamais entendu de sa vie.

Par contre le reste lui arracha un éclat de rire.

  « Je me vois très bien en vieux croulant te courrant après avec sa canne, pendant que tu te moques de lui, puis ensuite à hurler sur les petits jeunes, que franchement ce n'est plus ce que c'était, et que nous au moins à notre époque on savait vivre, et puis franchement c'est quoi cette façon de s'habiller, et puis chaque soir avant de m'endormir je poserai sur toi un dernier regard en me disant qu'il ne doit pas exister sur cette planète d'homme plus heureux et chanceux que moi »

Il s'imaginait plutôt pas mal en vieux croulant. Il serait beau (forcément), fort et fier. Et ils seraient ensemble, à voir grandir les enfants de leurs enf... Enfin si le sombre ne faisait pas du soldat un barbecue avant, et que les dieux voulaient bien le laisser quelques mois en dehors de leurs affaires.

« Alors si c'est ce que tu veux ma belle. Je dois te dire des choses : je suis parfois de mauvaise humeur, souvent de mauvaise foi. Je manque cruellement de discrétion, mais je suis d'une loyauté à tout épreuve, gaffeur mais attendrissant, du moins j'ose le croire, j'ai un humour.... A moi... Mais je suis sur qu'il peut faire rire, quand on a quelques verres dans le nez. J'aurai mes mauvais jours, et j'aurai mes bons, mais tous, et je dis bien tous, je ne les passerai qu'à penser à toi ! »

Pour ce qui est du reste..... Il allait dire qu'il avait gagné. Oui pour sa fierté c'était important de croire que c'était le cas.
Même si lorsque les lèvres de la jeune femme s’attardèrent sur son oreille, les frissons qu'il sentit monter le long de sa colonne vertébrale, ne laissait absolument aucun doute :

Non il n'avait pas gagné.

Il s'écarta légèrement d'elle, détaillant chaque courbe du corps de sa compagne du regard.

«  Tu as raison ce n'est pas juste ! Nous allons remédier à cela »

D'un geste rapide, la jeune femme se retrouva portée dans les bras du lieutenant.

«  Mais nous allons régler cela ailleurs ! Par contre Feuille avant tout j'ai quelque chose de capitale à te dire.»

Son regard se fit grave un instant, il fixait les yeux de Feuille serrée ainsi contre lui, le sérieux qui émanait de l'homme à ce moment précis en était presque inquiétant, angoissant... Enfin jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche...

  « J'ai bien peur que nous ne soyons pas doué en ce qui concerne le fait de prendre un simple repas »

Le rire simple qui suivit contrasté cruellement avec le regard précédent, et alors qu'il l'emmenait vers la chambre, le lieutenant fit demi-tour, prenant d'une main la mousse au chocolat restée sur la table.

« Ce serait dommage de gâcher quand même ! »

Il lui adressa un clin d'oeil taquin, et sur le chemin les menant à la chambre il lui posa une dernière question, qui cette fois semblait réellement sérieuse:

« Dis-moi tu es sur que les mousses au chocolat ne sont pas sacrées dans une des nombreuses religions de notre univers ? »

C'est qu'il ne voulait pas avoir un autre dieu sur le dos, manquerait plus que ca!
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
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Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #20 le: 13 mai 2014, 19:44:28 »
[justify:2tikowl5]Feuille elle-même rit de s'imaginer la scène alors qu'ils seraient vieux, très très vieux...

-Tu sais que tu peux être drôlement romantique dans tu t'y mets ? Je vois ça très bien, comme si j'y étais... J'adore. Je suis sûre que tu feras un petit vieux grincheux et râleur parfait, tout ce qu'il y a de plus vieux. Et moi je t'aimerai comme ça.

Elle sourit, amusée. Et puis on passa au tour de l'inventaire des défauts. Là encore la jeune femme se mit à rire.

-Pour la discrétion, je crois que j'avais remarqué. Pour la mauvaise foi et la mauvaise humeur, je n'ai pas eu cet honneur encore. Et quant à ton humour... Moi j'ai pas besoin d'avoir bu pour que tu me fasses rire. Alors c'est à ton tour de savoir quelques trucs avant de t'engager avec moi. Je suis bordélique, marrant pour une Guérisseuse non ?  J'aime séduire, pour moi c'est un jeu. Mais avec toi c'est réel et mon cœur ne se tournera vers aucun autre, soit assuré de ça. Sinon, beaucoup moins sexy, je bave en dormant... hé oui, je préfère que tu ne découvres pas ça par toi même avec horreur. Et j'ai tendance à ne pas savoir rester en place, j'aime bouger. La farniente, c'est pas mon truc, sauf dans tes bras. Voilà. Et je passerai chaque jour qui arrive à me dire que j'ai une chance incroyable que tu sois entré dans ma vie et que je ne veux pas que tu en sortes !

Elle s'attendait à ce que Fitz se déshabille, certainement pas à être emportée comme une "demoiselle en détresse" dans les bras de son sauveur. Le sourire coquin affiché sur ses lèvres s'agrandit :

-Mais j'y compte bien.

Euh par contre, un truc capital ? Pourquoi il était sérieux tout à coup ? Il allait lui révéler qu'il était cannibale et qu'il allait la dévorer crue et vivante là tout de suite maintenant ? Qu'Aanor lui avait demandé de la sacrifier autour de douze statuettes de nains unijambistes enroulés dans du jambon ? Allô ! Lieutenant ! Elle commençait à flipper la chérie un peu. Et puis il parla. Et la Tayledras éclata tout bonnement de rire.

-T'es con ! Un instant tu m'as fait presque peur...

Pour se venger, elle pensa aux chatouilles, mais vu sa posture, c'était pas l'idée du siècle. Du coup elle tapa des poings doucement sur son torse, faisant mine de le battre :

-Tu verras tout à l'heure... Namého ! Vil gredin !

Puis reprenant un air amusé plus normal :

-Cependant je suis d'accord... Va falloir qu'on prenne des cours un jour. T'imagines en cuisine ? "Bonjour, je voudrais de cours pour apprendre à rester manger le temps d'un repas sans se sauter dessus, c'est possible ?"...

La jeune femme pouffa, alors que l'homme faisait demi tour, la portant toujours contre lui. Elle allait finir par avoir le tournis ! Son rire s'accentua alors qu'elle voyait ce qu'il avait oublié :

-Ouais, c'est pas comme si elle était bonne en plus...

Et sa dernière question... Sérieusement ? Son rire se transforma en fou rire tandis qu'elle imaginait la chose. C'était tellement du Fitz ça ! Elle répondit entre deux hoquets de rire :

-Non je ne crois pas qu'un culte voué à la mousse au chocolat existe... A part pour les gourmands. Et puis même si ça existait quelque part dans l'univers... La façon dont on la mange, je suis sûre que ça lui rendrait hommage à la sainte mousse chocolatée. Ca serait même loin d'être un sacrilège !

Ah. Le lit était en vue. Ils allaient confirmer la rumeur...[/justify:2tikowl5]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #21 le: 14 mai 2014, 10:14:44 »
Fitz s'imaginait déjà débarquer en cuisine avec Feuille en demandant « dites-moi vous faites comment vous pour manger sans vous retrouver nu et dans un lit avant la fin du repas ? ». Bizarrement il se doutait que ce genre de cours n'était pas dispensé au collégium.

Plus ils se rapprochaient de la chambre et plus le Lieutenant ne voyait plus qu'elle. Cette femme avait un pouvoir sur lui qu'il ne savait expliquer, mais c'était quelque chose de si grisant qu'au final, et pour la première fois de sa vie, il se moquait complètement de savoir si c'était de la magie ou pas.

Une fois arrivé dans la chambre, il déposa feuille avec délicatesse dans le lit, déposa la mousse au chocolat sur la table de chevet la plus proche, et commença à équilibrer les chances.

« Nous en étions où déjà ? Ha oui : le dessert. »

Il ne fut bientôt pas plus habillé qu'elle.

La nuit était déjà bien avancée, et pour les deux amants elle était comme toujours, bien trop courte.



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La nuit s'était déroulée, comme le repas l'avait présagé. Fitz avait fait l'effort de se réveiller avant Feuille. Tout d'abord car il prenait ses fonctions de professeur très au sérieux, et qu'il avait pris pour habitude depuis leur première nuit d'éviter au maximum les retards. Il était important qu'il forme toutes ces proies faciles aux rudiments de la survie, il avait l'impression de faire quelque chose qui comptait réellement, du moins en attendant de pouvoir relâcher sa furie sanguinaire sur le champ de bataille.

Ensuite car il voulait profiter des derniers instants de sommeil de sa compagne, pour contempler un peu la beauté qui se trouvait à ses cotés. Il caressa doucement ses cheveux, faisant le tri dans ses pensées.

Ce qu'ils s'étaient dit hier, l'engagement qu'ils avaient pris... Leur relation avait fait un bond des plus intéressants, et surtout, inattendu. C'était aussi ca la vie : un chemin étonnant, aux détours insoupçonnés. Il savait très bien qu'un jour il finirait par se caser, mais il pensait que ce serait quand il serait vieux, avec un bras moins ferme qu'actuellement, après avoir rangé sa hache, ou la sortir uniquement pour son usage premier : couper du bois. S'installer dans une ferme en frontière, avec les plaines et la forêt à proximité, mais loin de tout et de tout le monde, profiter du perron d'une maison qu'il aurait construite, avec la femme de sa vie. Mais il ne pensait pas forcément qu'il trouverait une personne avec qui il voulait que ce rêve se réalise aussi rapidement, et encore moins qu'il arriverait à caser une Tayledras. Mais entre lui et Feuille, il s'était passé quelque chose d'étrange, d'incontrôlable, une insatiable envie de créer ensemble une avenir à eux, et ca... Bha finalement ce n'était pas désagréable. Lui qui avait toujours pensé que cela l'affaiblirait dans son travail, au contraire il trouvait une nouvelle force dans cette envie de survivre qu'il avait perdu à la mort de son mentor.

Il embrassa le front de la belle encore endormie, avant de se pencher à son oreille.

  « J'ai peur ma belle qu'il soit l'heure de se réveiller. »

La question maintenant c'était : allait-elle lui balancer un coussin à la tronche pour avoir osé interrompre sa nuit ?
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
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Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #22 le: 14 mai 2014, 20:57:54 »
[justify:2n5eyqbm]Feuille se laissa transporter docilement jusqu'au lit et soupira d'aise en se sentant posée sur le matelas et les draps qui n'attendaient que leurs deux corps nus pour une nuit torride... Euh, on arrête de s'enflammer ? Ok. Bref, quelques vêtements en moins plus tard et quelques heures passées firent s'éteindre les bougies et les deux amoureux s'endormirent d'un seul bloc, dans les bras l'un de l'autre.

***

Feuillemalice rêvait. Elle était poursuivie par des nains unijambistes recouverts de mousse au chocolat qui hurlaient au sacrilège et au sacrifice ! Alors Fitz s'avançait vers elle, une cuillère menaçante à la main, l'air déterminé à accomplir l'acte demandé. C'est alors qu'il posa sa main sur son front...

Et la jeune femme se réveilla en sursaut, se débattant, mettant sans doutes un coup ou deux à son pauvre amant qui ne devait pas comprendre grand chose :

-AH ! NON ! PAS LA MOUSSE AU CHOCOLAT ! Promis je la mangerai bien maintenant...

...

...

...

Voilà. Quelques secondes de réflexions et la Verte se rendit compte qu'elle était nue, dans son lit, près de l'homme qu'elle aimait et qui avait simplement essayé de la réveillé en douceur. Oups. Elle passa alors ses bras autour de son cou et le serra très fort contre elle :

-Merci, MERCI de m'avoir réveillée, c'était tellement horrible... Je crois que la discussion d'hier a laissé des marques.

Ah ben pour ça... C'est alors que la jeune femme se rendit compte que le pauvre Fitz était loin d'avoir eu le réveil sans doute rêve. Toute penaude et toute rougissante, elle s'écarta de lui pour le regarder dans les yeux, comme une gamine prise en faute.

-Désolée Ashke... tu m'aimes toujours hein ? Attends, j'ai une idée !

Elle se rallongea, fit mine de se rendormir et mima un réveil doux et calme en grognant doucement et en s'étirant, avant d'ouvrir les yeux en souriant :

-Bonjour toi. Tu as bien dormi... ?

Oui, elle allait pas lui demander comment s'était passé son réveil, parce que là, c'était un peu loupé. Amis de la grâce, du charme, de la poésie et du romantisme, BONJOUR ![/justify:2n5eyqbm]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #23 le: 15 mai 2014, 18:23:28 »
« Mieux que toi visiblement ! »

Le lieutenant était hilare. Si lui avait un grain, sa compagne n'était pas mieux. Leurs discutions imaginaires avec leurs esprits tordus risquaient de devenir un véritable mythe au sein de Haven ! Il imaginait déjà les gens murmurer sur leurs passages : Eloigne-toi c'est EUX.

Il se pencha sur la jeune femme et déposa un baiser sur son front.

« Bien sur que je t'aime toi ! Tu penses vraiment que cela pourrait me faire peur ? Je t'ai quand même posé des questions sur des cultes à la mousse au chocolat, qui ont visiblement laissées des marques! »

Le sourire sur ses lèvres ne laissait aucun doute : il en fallait bien plus pour l'effrayer.

« Mais j'aime bien être accueilli comme ca. Je commençais à croire que tu étais parfaite, une sorte d'incarnation de ce que l'humanité peut offrir de mieux. Au moins je sais que toi aussi tu as ton petit grain ! Je me sens moins seul. »

Fitz sortit du lit, étirant son dos nu. Il avait toujours des contractures désagréables au réveil, et il lui fallait bien 2 ou 3 minutes pour vérifier que chaque muscle était bien toujours à sa place. Il se souvenait d'une discussion qu'il avait eu avec Pluiechantante il y a quelque décades maintenant : il fallait vraiment qu'il commence à prendre soin de ses muscles, si il ne voulait pas qu'un jour ces derniers ne lui rendent la pareille !

« Ne bouge surtout pas ! Il te reste encore un peu de temps avant de démarrer ta journée, profites de ton réveil, et laisses moi juste quelques minutes pour décontracter le vieux truc qui me sert de corps, et je pars te chercher de quoi te réveiller complètement. »

Il se leva d'un bond, avant de se rasseoir aussitôt.

  « Oui alors en faite avant j'ai une question capitale. Pourquoi mes pantalons ont comme fâcheuse manie de disparaître de ma vue ? Tu saurais pas par hasard où ce dernier a trouvé refuge ? »
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
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Feuillemalice

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Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #24 le: 15 mai 2014, 20:07:58 »
[justify:6v6lwveq]Un sourire penaud sur les lèvres, elle répondit :

-Ah ben euh... si j'ai bien dormi, mais mon inconscient, il est bizarre des fois, il fait des trucs tout seul, il s'emballe... Et comme je contrôle pas forcément, ça peut donner des choses louches. Bref. Je suis désolée du réveil en fanfare, j'crois que si on continue à délirer comme ça avant le dodo, faudra s'y faire !

Pour ça, ils allaient bien ensemble. Les délires de l'un, comme de l'autre pouvaient aller trèèèèès loin. Elle se disait que quand même il faudrait qu'ils fassent attention en public, parce que bon, ça faisait pas très sérieux tout ça et la crédibilité du Lieutenant risquait d'en prendre un coup. Puis leurs enfants partiraient pas aidés aussi. Euh stop. Quoi ? Est-ce que Feuillemalice la libertine venait de penser ENFANTS là ? T'es sûre que t'as pas de la fièvre ? Non ? Oïe, l'homme avait vraiment fait changer sa vision des choses et du futur ! Enfin, pour l'instant, la guerre ! Ou plutôt le réveil. Oui, faisons les choses dans l'ordre, tant qu'à faire. Sa remarque quant à leur discussion de la veille la fit rire. Elle ferma les yeux alors qu'il l'embrassait sur le front et tendit les bras pour l'attraper par le cou et déposer un baiser sonore sur sa joue :

-Ouf, je suis soulagée ! Ben tu sais, entre moi hier soir et moi ce matin, y a euh... une légère différence alors bon, oui t'aurais pu avoir peur. Remarque, quand on voit où on part... en fait, t'as raison, y a plus grand chose qui pourrait nous effrayé et l'un et l'autre.

Sa remarque suivant la fit à nouveau s'esclaffer et elle mit un doigt sur sa poitrine avec une moue amusée :

-Genre moi je suis parfaite ? Ça se saurait... pis tu t'embêterais royalement. Non non, je t'assure qu'effectivement j'ai bien un grain et un gros et il est solidement ancré avec ça ! Comme ça on se sent moins seuls à deux. Elle est pas bien faite la vie ?

La vache. Pour une qui venait de se réveiller, elle avait la patate. C'était l'effet Fitz, elle n'avait pas d'autres explications. Elle le regarda s'asseoir au bord du lit en s'étirant. Hmmm cette musculature ! Elle l'aurait bien massée pour le détendre, mais dès le matin, le pauvre homme risquait plus tôt de se rendormir. Elle se promit cependant d'y penser ce soir, histoire de le détendre un peu. La proposition de son amant tombait à point nommé, elle n'avait pas spécialement envie de bouger tout de suite. Les draps étaient tous chauds encore et la Guérisseuse n'avait pas envie de sortir de son cocon.

-Ashke... ? En fait, c'est toi qui est parfait ! C'est gentil.

Ah oui, mais se rasseoir, ça l'aiderait pas à se lever. Mais lorsqu'il évoqua la raison de son retour en arrière, elle éclata tout bonnement de rire en montrant un coin de la chambre, sur un fauteuil, à moitié pendant.

-Pour une fois, tu l'as enlevé tout seul et balancé d'un geste très... Fitzéen. Tu te rappelles pas ?

Décidément, si tous ses matins étaient aussi joyeux, elle signait tout de suite ![/justify:6v6lwveq]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #25 le: 16 mai 2014, 18:24:07 »
«Ho je me rappelle de beaucoup de choses de la soirée, mais la plupart des mes souvenirs ont un rapport avec toi, et comme tu peux le remarquer mon pantalon n'en fait pas partie.» 

Balancé? Ca lui ressemblait bien oui. Il avisa son pantalon qui gisait inconscient (le pauvre avait du souffrir dans la chute) sur le dossier du fauteuil.

« Bien donc pour les prochaines fois, il faudra que je pense à le mettre à un endroit où je peux le trouver plus facilement si je veux te faire la surprise d'aller chercher le petit dej. Je pense qu'il serait encore plus difficile d'être pris au sérieux si je débarquai dans les cuisines les fesses à l'air. Et notre relation aurait des difficultés une fois que j'aurai été mis en prison pour attentat à la pudeur. » 

Il se releva, et repéra du regard ses vêtements un par un. Non vraiment quand lui et Feuille commençaient ça devenait très vite un véritable tsunami.

« Tu sais quoi ma belle ? Je n'aurai pas déjà fait le coup d'arriver en retard, je ferai tout pour rester allongé avec toi encore un peu. Mais aujourd'hui le planning est chargé. Inspection des troupes, et je dois trouver le capitaine, j'ai quelque chose dont je dois m'entretenir avec lui. On se retrouve ce soir de toute façon, ta journée n'est pas trop chargée ? » 

Le lieutenant se rapprocha de nouveau de la jeune femme, déposa un baiser sur son front, et se dirigea hors de la chambre, avant de revenir une fois la porte passée.

 « Note pour plus tard : Savoir où est son pantalon c'est bien, le porter c'est mieux!»

Il adressa un clin d'oeil à la jeune femme, en ramassant ses affaires. Bon à force de faire des aller retour, il allait réellement finir par se mettre en retard !

 « En faite c'est ta faute, te voir allongée ici ça me déconcentre ! J'ai des idées très éloignées de celles que le devoir m'imposent!»
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
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Feuillemalice

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Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #26 le: 16 mai 2014, 21:14:52 »
[justify:1a3iwzt4]Un sourire coquin apparut sur les lèvres de la Verte alors que l'homme lui disait qu'elle était dans tous ses souvenirs.

-Ah bon ... ? Moi je vois pas ce qu'on a pu faire hier qui aurait pu te faire oublier où tu avais jeté ton pauvre et maltraité pantalon...

Le rire se lisait dans le regard de Feuillemalice, ses yeux pétillaient. Elle s'esclaffa carrément en imaginant son amant arriver à moitié nu (et quelle moitié !) chez le pauvre cuisinier, qui finirait sûrement par faire une attaque cardiaque, surtout après qu'ils lui aient demandé de leur donner des cours de maintien à table ! Non, ça n'était définitivement pas une bonne idée.

-T'inquiètes pas, je serai toujours là pour te rappeler où il est. Je ne voudrais pas que tout le monde puisse profiter de ce magnifique corps qui m'est maintenant réservé...

La jeune femme lui fit un clin d’œil. Elle s'amusa à le regarder trouver ses vêtements éparpillés partout dans ses appartements et répondit :

-Le chargement de ma journée dépendra de comment tu vas traiter tes hommes et tes élèves...

Et tout de suite après elle tira la langue en se protégeant mode *nanmetapepaaaaaaas*. Ouh elle était taquine la Guérisseuse ce matin. Ouais, on va dire que c'était l'effet mousse au chocolat hein. Elle allait lui signalait que s'il partait comme ça, le cuisinier allait effectivement avoir des problèmes pour son pauvre cœur, mais grâce à la Déesse, il s'en rendit compte tout seul... Sa dernière remarque la fit rire et elle tira les draps jusqu'à être recouverte totalement et s'exclama :

-C'est bon je suis cachée ! Tu peux y aller sans que mon corps de rêves aux courbes magnifiques qui n'attendent que toi te déconcentrent !

Hum. C'est pas comme ça qu'elle contenterait son estomac qui commençait à grogner pour de vrai.[/justify:1a3iwzt4]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #27 le: 16 mai 2014, 22:45:52 »
Le lieutenant était en train de tenter de s'habiller quand il se retourna pour voir sa compagne cachée sous les couvertures pour éviter de le déconcentrer.

  « Ha mince, ca veut dire que si je veux pouvoir te retrouver vite, je vais devoir les ménager ? Tu me poses un curieux dilemme.

L'autre dilemme qu'elle lui posait, était bien plus insidieux, et elle n'en avait sûrement aucune idée. Mais là sous les draps, ses fameuses courbes dont elle parlait, n'apparaissaient qu'encore plus désirable, chaque mouvement du tissu, soulignant encore plus la plastique de sa belle, et à chacune de ses respiration, l’étoffe qui se soulevait, laissait le pauvre mercenaire songeur. Et d'un seul coup les cours, le petit dej, et le reste n'avaient bizarrement plus aucune importance. Son pantalon a moitié enfilé, il regardait la belle et dans un geste « Fitzéen » comme elle disait si bien, il le balança retourner sur la chaise qu'il n'aurait définitivement pas du quitter.

Il souleva les draps dans un geste ample et chevaleresque, et rejoignit sa belle pour l'étreindre et l'embrasser. Et alors qu'il allait la prendre dans les bras, le grognement de l'estomac de Feuille le rappela à ses obligations.


  « Ha bha d'accord, c'est comme cela qu'on chasse son chevalier servant ! Vous jure ! »

En ressortant du lit le lieutenant aborda une fausse mine boudeuse, avant de repartir à la recherche du pantalon, qui décidément avait vraiment décidé de vivre sa vie à lui (ce qu'il devrait faire vu la considération que Fitz avait pour lui)


  « Bon alors, que puis-je apporter à ma dame, pour espérer que sa journée soi la plus belle ? »

Et alors qu'il tentait de prendre la commande, le lieutenant se débattait comme il pouvait avec ce pantalon qui a force d'être mis en boule, ne voulait plus mettre sa jambière droite... Franchement ce serait plus simple de vivre à poil non ? Quoique quand il y pensait, c'est un peu ce que Feuille et lui faisait la plupart du temps !
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
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Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #28 le: 20 mai 2014, 17:55:13 »
[justify:17f5e8i0]Hochant la tête sous les draps elle s'exclama :

-Oui c'est exactement ça... Ou alors tu les amoches pas au point qu'ils aient besoin de mes services de Guérisseuse de renom ! Comme ça tu peux quand même maintenir ta réputation de tyran sanguinaire sans pitié...

Ouais là, Feuille en rajoutait peut être un peu trop, mais ça la faisait rire, parce que c'était tellement éloigné de l'image qu'elle connaissait de lui. Elle n'entendait plus rien, si ce n'est des pas et elle se demanda un instant si elle l'avait vexé... Ah ben non ! Soudain elle sentit un poids sur le lit. Oups, c'était même pas fait exprès d'abord de l'attirer pour pas qu'il parte. Et puis les draps se soulevèrent et Oh ! une tête de Fitz. Un grand sourire innocent s'afficha sur ses lèvres alors qu'il l'embrassait. Elle sentit qu'ils repartaient pour être encore en retard... Ouais. C'était sans compter son estomac qui les rappela à l'ordre. Elle répondit à son amant qui repartait l'air faussement vexé :

-Mais c'pas moi ! C'est mon estomac. Je te jure, je suis sûre qu'il a sa conscience propre ! Et il fait ça rien que pour nous embêter. Vilain estomac !

Et elle se tapa sur le ventre. Avant de pouffer. Décidément. Bonjour le glamour et la classe du matin quoi. La Verte le regardait tenter de s'habiller, amusée. Il était trop craquant. Elle réfléchit un peu avant de répondre :

-Je crois qu'un thé, un fruit et du pain avec un peu de fromage, ça sera parfait, s'il te plaît Ashke de ma vie.

Oui, le matin, elle aimait manger solide, parce que souvent à midi elle n'avait que peu de temps et l'utilisation de son Don pouvait la fatiguer en cas d'utilisation intensive.

-Mais tu manges avec moi hein ?

Parce que le concept mangerdanslachambretouseulfaceàsoimêmeetàsespensées c'était pas trop son truc, s'il devait partir pour ses obligations, elle préférait autant descendre au réfectoire du coup. Sans vouloir le vexer bien sûr. Parce que son attention était touchante et elle appréciait.[/justify:17f5e8i0]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: Confidences au coin du feu [Fitz/Feuillemalice]
« Réponse #29 le: 20 mai 2014, 19:52:23 »
Il avait enfin gagné sa bataille contre son pantalon ! Maintenant, il était temps d'attaquer sa chemise.

 « D'accord je prends note de ce que tu veux. Mais.... Vu que ton estomac a une conscience propre, peut être qu'il veut quelque chose d'autre ?  »


Il adressa un clin d'oeil à Feuille. Il était bien, prêt à attaquer une journée des plus longues, avant de la retrouver de nouveau. Mais alors qu'il allait sortir, la question le laissa un instant dans le vent, sa chemise a moitié enfilée...


 « Attends un instant. »

La chemise toujours pas mise complètement il fila vers la porte d'entrée, siffla violemment, sans dire plus, resta absent quelques minutes avant de revenir vers Feuille.

 « Voilà, l'avantage du collégium c'est que je trouve toujours un gamin à envoyer ! Et ils commencent à reconnaître mon sifflement, bizarrement ils arrivent aussitôt. Donc, le petit déjeuner va arriver, moi je reste avec toi le temps de manger, et ensuite... Ensuite le devoir m'appelle, et ton beau chevalier va devoir aller enfiler son armure afin de mener les troupes contre le mal qui menace notre beau pays »

Il déclama la dernière phrase, une jambe sur le lit, le bras tendu comme si il portait une épée imaginaire, la chemise pendante et le pantalon encore ouvert. Ouais bha il restait à espérer que son armure était de meilleur qualité, car là sur le coup il n'avait vraiment rien du chevalier.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
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