Auteur Sujet: Traduction... pas instantanée [scenar ]  (Lu 10749 fois)

Riannon

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #15 le: 12 septembre 2010, 17:55:56 »
Riannon laissa tout le monde prendre place, avant de demander à Fitz des précisions importantes. Il s'expliqua de bon gré, et tenta de répondre précisément. Elle l'écouta - elle avait eu la version d'Aranel mais pas celle plus précise de l'homme et cela la mettait mal à l'aise. Elle grava ses mots dans sa mémoire en ne pouvant s'empêcher de remercier mentalement Aranel de lui avoir adressé le mercenaire.

" Merci beaucoup , Sire... " le remercia-t-elle quand il sembla avoir fini. "Certains dons ont le malheur de donner mal à la tête. Isabeau (elle désigna la jeune fille) connait bien ce problème. Nous allons travailler mais je pense que nous pourrons trouver un moyen d'éviter cet inconvenient... J'espère."

En tout cas, la vision du signe dans la main de Fitz éveillait des échos chez chacun, sauf chez le petit page qui ne bougeait pas, étrangement.
Enju prenait son statut de secrétaire très au sérieux, et Riannon lui sourit:

"C'est une bonne idée. Si vous êtes d'accord..?" demanda-t-elle au jeune homme.

Mais Enju se renseignait déjà auprès du page de l'endroit où se trouvait Ysaline. Riannon pâlit, et elle regarda Fitz. Un léger signe de tête lui assura de ne rien dire pour le moment.
Plus loin, Isabeau avait l'air mal, mais Barrn se permit de détourner l'attention de tout le monde en annonçant qu'il avait retrouvé le conte qui le turlupinait.

" C'est une très bonne nouvelle."

Immédiatement, Riannon oublia les silences des uns, et les mauvaises nouvelles à énoncer, en se concentrant sur l'objet des recherches du kyree. Elle prit le conte qu'il venait de sortir de cet étrange étui qu'elle n'avait pas repéré avant et commença à lire dans sa tête, en approuvant à haute voix:

"Résumez le, et nous allons faire passer le conte. Effectivement il est... intéressant."

Elle avait les yeux plongés dedans mais rapidement, après avoir lu en diagonale, elle donna le recueil à sa plus proche voisine, Isabeau.

Et regarda tout le monde. Il fallait dire deux choses, c'était important. Triste, elle annonça:

" Ysaline de Louhens ne viendra pas. Elle est décédée il y a quelques jours d'une manière tragique. Magie du sang."

Se tournant vers Manuchan, elle chuchota:

"La Capitaine Ellia a dit que Cerath n'avait pas peur. C'est bien celui que vous avez combattu récemment?"

[ Manuchan > Perle, après ce discours, te regarde. Elle fait légèrement le signe particulier noté partout, y compris sur la main de Fitz et sourit légèrement. Tu sens que c'est lié à ta déesse. Sont-ils tous en train de parler d'elle? Dois-tu parler de l'étrange vent qui soigne? Il semblerait qu'il soit temps... Mais le conte et la mention de Cerath t'en empêche... Tu dois encore réfléchir.

Ayélis > tu entends qu'on te parle mais tu n'as pas la force de répondre. Tu te sens mieux mais c'est bizarrement l'annonce de la mort d'Ysaline qui te "libère". Tu as déjà entendu parler de magie du sang... Et tu sens que ça a un rapport avec le Glas et la "fausse note". Tu recommence à te sentir assez mal - c'est difficile à supporter pour un enfant.

Enju > tu suis tout d'une oreille mais tu avais le regard sur Ayélis pendant ta question et tu vois qu'il est mal, peut-être en transe. Cela te semble un peu mystique - normal pour une Karsite!

Isabeau > tu oublie un peu tes soucis quand on parle de signes, de conte, etc. Tu reprends de l'intérêt même si tu te sens toujours extrêmement boudeuse. L'annonce de la mort d'Ysaline te semble étrangement normale - comme si tout ne pouvait qu'aller mal. Bien sûr tu es triste mais comme distanciée. Quand tu prend le conte que te tend Riannon, tu ne peux pas le lire - tu es concentrée sur tout le reste sauf ça.

Barrn > tu résume tout, pendant que Riannon lit... Et tu t'aperçois que comme la fois d'avant, quand certains noms reviennent des auras apparaissent autours des gens. A la mention du capitaine Ellia, la couleur est la même que quand on cite Aanor (bleue). Manuchan et Perle sont de la même couleur, éclatante. Fitz aussi, mais plus estompée, comme mêlée à une autre plus sombre. Enju reste toujours un peu jaune - et Isabeau est bizarrement un mélange de toutes ces couleurs. Quant à Ayélis, il n'a pas du tout d'aura... Il a une non-aura très étrange. Riannon aussi. Il te semble entendre de la musique mais c'est tellement ténu que tu ne sais plus.
Et tu n'arrives pas à en parler - es-u fou? ]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Manuchan

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #16 le: 15 septembre 2010, 14:50:10 »
[justify:2hukjyyn]Le mage, les mains dans le dos, parfaitement calme et maître de lui-même pour une fois écoutait et regardait avec attention les scènes qui se déroulaient sous ses yeux, attendant quelque chose qui montrerait qu’il n’était pas là pour rien au bout du compte.

Après que le mercenaire eut montré à tous le signe dans sa main et expliqué ce qui lui était arrivé, Perle se tourna vers le mage et accompagna d’un léger sourire le même signe qu’elle effectua d’un mouvement de la main. S’agissait-il de leur Déesse ? C’est ce qu’elle laissait entendre en faisant cela….

Il observait toutes les personnes présentes, prenant le temps de les détailler et de tenter d’associer leurs noms à leurs visages. Le jeune page, ayi ? aya ? aye…lis semblait…. Absent aurait-il dit, comme si quelque chose le tracassait, quelque chose d’intangible mais Manuchan ne ressentait pas de magie là-dedans, seulement de l’énergie aussi ne s’en soucia-t-il pas plus. Inconsciemment, il faillit rompre son silence lorsqu’il aperçut une larme glisser de l’œil de la jeune assistante du kyree, Isabeau, c’est cela ? Mais enfin, elle l’essuya bien vite et il resta sur place, ce n’était pas le moment de chercher à consoler des gens, ils étaient réunis pour une chose qui semblait bien plus importante.

La secrétaire karsite, Enju  -voilà un nom facile à retenir- semblait inquiétée de l’absence d’une des convives ce qui était relativement naturel si elles se connaissaient. Là non plus, il n’avait pas de raison suffisamment valable d’intervenir. Le kyree intéressait beaucoup le mage. Que faisait une créature magique et le plus généralement solitaire au milieu de toute cette assemblée ? Certes, il était là pour ses connaissances et occupait le poste de bibliothécaire, mais pourquoi en était-il venu à désirer ce poste ? Il était courant que son espèce s’intéresse à l’histoire mais il ne l’était pas qu’ils le fassent ici au beau milieu de tous ces humains….

Manuchan écouta le résumé qu'il fit du récit au même titre que les autres, il semblait assez clair en fait : Vkandis eut une amante humaine qui fit tout ce qui lui était possible pour le rejoindre. Elle finit par devenir une divinité à l’instar de son amant pour cela. C’est ainsi qu’il le comprenait en tout cas. Pouvait-il s’agir de sa déesse ? Mère du vent…. Cela faisait écho à ce qu’il savait d’Elle, le vent était jusqu’ici son plus grand moyen de communication et d’action… Aanor, tel serait donc son nom ? Peut-être devrait-il parler maintenant de ce vent bien particulier, ce vent qui pouvait soigner….

Mais il n’en eut pas le temps. Le rethwellan sortit de ses pensées brutalement à l’annonce de la mort de celle pour qui Enju s’inquiétait. Il ne la connaissait certes pas, pas plus que la jeune femme en fauteuil présente dans la pièce, mais une mort était toujours douloureuse surtout lorsqu’elle était brutale et… due à la magie du sang ? Le regard de Manuchan se tourna vers Riannon, la fixant intensément. Ce que lui chuchota ensuite la doyenne fit s’assombrir le regard du mage et ses mains toujours dans son dos se crispèrent l’une sur l’autre, jusqu’à en avoir mal tant il peinait à contenir sa colère. Il essayait tant bien que mal de la canaliser, de la conserver pour un usage ultérieur comme il le faisait d’habitude mais sa haine était si intense que l’énergie s’échappait malgré lui. Un bruit de verre ou de porcelaine brisée éclata quelque part dans la pièce. Peut-être un vase ? il devait absolument se contenir. Manuchan ferma les yeux pour prendre une grande inspiration essayant de se remémorer un instant de félicité, dirigeant ses pensées vers Celle en qui il croyait et parvint enfin à se détendre…. Un peu.

Cerath, C’était l’œuvre de ce monstre ! Encore ! Le monde ne finirait-il jamais par être débarrassé de cet être immonde ? Manuchan aurait tant voulu le faire disparaître de ses propres mains mais l’heure n’était pas à l’intériorisation, précisément, c’était là l’instant de parler, même si ce n’était que pour répondre à une question.

« C’est bien lui que j’ai combattu, deux fois déjà et la troisième sera la dernière. »

Ce n’était pas là de l’arrogance mais de la rage, il était clair sur l’instant pour le Mage qu’à leur prochaine rencontre, s’il ne parvenait pas à tuer Cerath, il ferait tout son possible pour l’emporter avec lui dans la mort.[/justify:2hukjyyn]
« Modifié: 15 septembre 2010, 20:16:53 par Manuchan »
Être shaych, c\'est.... Magique !!

Fitz

Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #17 le: 15 septembre 2010, 19:24:20 »
Fitz ne bougeait plus, son récit avait été fait, et cela suffisait amplement.

Il recula pour se poster près de la porte, lorsque Enju demanda si elle pouvait écrire son histoire, et que dame Rianon demanda son accord, il répondit positivement d'un signe de tête:

"Du moment que mon nom n'apparait pas trop ma Dame"

Lui adressant son sourire le plus malicieux, il lui lança un clin d'oeil.
Il retourna dans son mutisme. Trop de gens pour lui, beaucoup trop de gens qui s'intéressaient à des choses qu'il ne voulait pas comprendre... Il avait été choisi? La bel affaire... Ce n'est pas cela qui ramènera les morts. Ce n'est pas vraiment cela qui le soulagera.

Puis il entendit le nom d'Ysaline. Il ne broncha pas, ne bougea pas. Son regard croisa juste celui de dame Riannon, et d'un léger signe de tête il lui fit comprendre qu'il savait. Il ne devait rien dire, rien de ce qu'il avait vu cette nuit là. Tout était trop frais, trop récent, et surtout, pas encore réglé. Il restait juste là, comme un garde de faction, un mercenaire engagé pour une quelconque surveillance.

C'est alors que ce nom retentit.... Un murmure, un chuchotement à l'autre bout de la salle, suivit d'un bruit de verre. Dame Rianon qui se penchait vers le mage, et cette sonorité... Cerath. Cet être devait mourir, c'est la seule chose dont Fitz était sur en cet endroit et en ce lieu.
Fixant son regard sur le mage, il ne le lâchait pas. Cet homme semblait lui aussi en vouloir à ce Cerath, il était crispé, en colère, voilà bien quelque chose qu'ils partageaient ensemble. Peut être qu'il pourrait lui dire où le trouver, et peut être alors qu'il pourrait s'en.... Occuper... A sa façon...
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-

Anonymous

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #18 le: 18 septembre 2010, 14:04:31 »
Ca commençait réellement à aller mieux pour Ayélis qui se sentait presque capable de se redresser de son appui sur le mur. Il inspirait et soufflait calmement et totalement détendu ou presque. Il commença à bouger la tête, mais sans pouvoir le faire plus et sans pouvoir voir qui lui parlait. Pourtant on lui avait demandé quelque chose, c'était le ton qui le voulait mais impossible de savoir qui !

Il entendit par contre que quelqu'un était mort et que cela était irrémédiablement lié à ce qu'il ne comprenait pas. La dissonance était détestable et elle venait de disparaitre. Mais de comprendre que c'était en rapport avec la mort de quelqu'un n'était pas agréable. Il ne voyait pas ce qui se passait et il avait une forte envie de pleurer. Pourquoi est-ce que de savoir que quelqu'un était mort calmait le problème ?

Depuis quand est-ce que de savoir les morts le calmait ? Il n'avait jamais eu cette réaction avant et là il ne sentait plus ses jambes. Il ne pouvait pas rester là, il devait partir, loin très loin de ces gens qui l'attaquaient ! Même s'il se trouvait mieux ce n'était pas bien, pas normal, on ne devait pas se réjouir de la mort de personnes.

" Non ! "

Le cri avait été brutal et empli de tristesse. Il tomba sur le sol et se recroquevilla en position foetale en sentant les larmes couler sur ses joues. Il devait partir mais il ne pouvait pas bouger. Quelqu'un devait le retenir ici contre son gré. Il voulait courir, loin très loin de cette salle. Il pouvait même quitter le palais, oui c'était ce qu'il avait de mieux à faire. En tout cas il ne voulait plus. Il ne savait pas ce qu'il ne voulait plus mais il savait que c'était exactement son sentiment.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Enju Rakel

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #19 le: 22 septembre 2010, 14:29:16 »
[justify:z9i419q7]Enju hoche la tête vers Fitz, et note les grandes lignes de son histoire, aussi rapidement qu'elle le peut. Elle ne veut rien louper, même si elle retient ce qu'elle entend avec une facilité déconcertante. L'absence de réaction du page l'inquiéta, mais la prêtresse décida de ne pas se laisser troubler pour l'instant. Elle devait prendre ces notes, malgré toute son appréhension quant à l'absence d'Ysaline.

Ce mauvais pressentiment lui tordait le ventre, mais elle se concentrait sur sa tâche. Car après le discours de Fitz, elle se lança dans la retranscription du résumé énoncé par le Kyree Barrn. Les yeux rivés sur ses feuilles qui défilaient à une allure folle... Son poignet n'était pas douloureux, Enju avait l'habitude d'écrire autant. Et pour l'instant, c'est tout ce qu'elle était capable de faire, tout ce qu'elle devait et pouvait faire. On passa le manuscrit complet aux différentes personnes présentes. Riannon fut la première à le lire, et Enju leva la tête vers Barrn, inclina respectueusement la tête vers le Kyree bibliothécaire :

- Messire Barrn, avec votre accord, je souhaiterai vous emprunter ce manuscrit, après notre séance de travail, pour l'étudier plus précisément ce soir.

Ainsi, elle pourrait citer des morceaux entiers du conte, et recouper certaines informations qui y étaient données avec leurs premières idées, lancées lors de la séance de travail qui avait été interrompue. Enju regarda à nouveau le petit page, qui ne bougeait toujours pas. C'était étrange, on aurait dit... Et bien qu'il était en transe, comme avant qu'un fidèle du Temple ne soit Possédé avant que la Voix de la Flamme ne se manifeste. La Doyenne des Bardes reprit la parole, forçant Enju à se détourner, une fois de plus, d'Ayélis.

Et la prêtresse fut tétanisée par ses paroles. Le mauvais pressentiment qui lui avait gelé l'estomac, jusqu'à présent... C'était donc cela ? L'éternel sourire de la karsite déserta son visage, et ses mains se plaquèrent tout contre sa bouche.

- Divine Flamme..." murmura-t-elle d'abord, choquée.

Et ce fut tout ce qu'elle pu prononcer, avant de partir dans une litanie en karsite. Anshuu, Ysaline, les Compagnons... Les morts n'allaient donc jamais s'arrêter ? Enju s'était liée d'amitié pour la Noble Diplomate, et l'annonce de sa mort brutale - non, pas une mort : un meurtre ! - la secouait d'autant plus.

- Puisses-tu être maudite, Aanor, pour toutes ces morts !" ragea-t-elle en karsite.

Et Enju ne fut pas la seule - le croyait-elle, du moins - à être bouleversée par la mort de la Dame de Louhens. Le cri d'Ayélis l'obligea à regarder, à nouveau, vers le jeune page, et le visage toujours défait, le regard triste, la prêtresse roula jusqu'à lui, pour lui prendre les mains, qu'elle serra.

- Ca va aller", murmura-t-elle autant pour lui que pour elle. Enju tenta de sourire. "Ca va aller."

Et la secrétaire fut incapable de dire autre chose, sans quitter le page des yeux.

Elle avait juré d'aider cette Déesse Sans Nom... Comment le pouvait-elle encore si elle s'amusait à emporter tous ceux qui comptaient pour elle ?[/justify:z9i419q7]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Isabeau d'Armentières

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #20 le: 28 septembre 2010, 14:46:21 »
Tout comme Enju, Isabeau prenait des notes sur le déroulement de la discutions. Enfin tout comme... Sur ce point, au moins, pas de mauvaise fois possible. Enju était meilleur qu'elle. C'était vraiment son métier. La demoiselle De Girier n'était qu'une amatrice finalement. Une amatrice consciencieuse, mais elle avait quand même appris sur le tas. Genre elle avait besoin d'une raison de plus de se sentir nulle. Pffff...

Cependant, il fallait avouer que toute cette histoire était plutôt intéressante. L'autre mercenaire un avait reçu une cicatrice via... Isabeau chercha un point dans ses notes... Ah oui. Un vent guérisseur. Etrange, étrange... voir louche. Pragmatiquement, la Demoiselle de Girier envisagea la solution la plus terre a terre: Les dieux étaient bien gentils, mais les miracles plutôt rares. Et si ce symbole était le fait d'un magicien? L'adepte, la, par exemple. Apparemment lui et son apprentie connaissaient ce symbole. Leur coefficient de louchitude augmentait de minute en minute à ces deux là...

Ils disaient qu'ils étaient envoyés par la gamine? Franchement, si on lui avait demandé, c'est Maya elle même que la bleue aurait fait venir. Elle était bien nébuleuse, la mioche, aussi. Elle débarquait, comme ca, sachant tout sur les événements, a son âge! Son nom revenait en boucle dans leurs textes...

Isabeau sortit le nez de ses notes et de ses pensées quand Riannon lui tendit le livre de contes. Sa première intention avait été de s'y plonger, mais le visage soudain grave de la doyenne la figea net.

MORTE? Magie du SANG?

Elle se passa les mains sur le front, atterrée. Ô Couleuse... Elle aurait du s'en douter. C'était logique en un sens. C'était dans la logique de ce qui c'était passé depuis... depuis... enfin... elle n'aurait pas du être surprise. En un sens elle avait l'impression de l'avoir toujours su. Cette journée pourrie ne pouvait que contenir une mort atroce, douloureuse et sale... Elle posa le petit livre devant elle, tandis que les hommes viriles et bourrins jurait de trucider lentement le meurtrier et que les femmes et enfants pleuraient et criaient.

"Dame Riannon? Pouvons nous faire parvenir nos condoléance a la famille?
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
Moi, dans ma tete, on est trois. Et on s'étonne de ma consommation d'anti-migraineux...
Je traite la paperasse du heraut du Roi et le la Magicienne Sourcedésert. Par ici les mp!

Barrn

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #21 le: 09 octobre 2010, 20:07:13 »
Alors que la doyenne des Bardes lisait le manuscrit, Barrn résuma le conte. Les deux secrétaires prenaient des notes et les autres écoutaient. Le kyree lui était préoccupé. De nouveau, à la mention de certains mots, des auras se dessinaient autour des participants.
Mais à peine avait-il terminé son récit qu'une mauvaise nouvelle tomba. S'il avait remarqué l'absence de la dame, il ne s'était pas particulièrement inquiété. Il ne la connaissait pas réellement et s'il respectait les humains, il ne s'attachait qu'à très peu d'entre eux, de façon tout à fait instinctive. Aussi, l'annonce de sa mort ne le toucha pas, il fut simplement désolé pour ceux que cela touchait. Et puis autre chose attirait déjà son attention ailleurs.
La doyenne parla d'un capitaine, alors se produit la même chose qu'à la mention de Aanor. L'aura de Isabeau, assise entre lui et dame Riannon, devint bleue, non à mieux y regarder, elle ne l'était pas entièrement. Il y avait un mélange de tant de couleurs qu'il n'aurait pu les nommer toutes. Il tourna la tête et constata que le dénommé Manuchan et la petite humaine qui l'accompagnait avaient tout deux une aura éclatante, monochrome, le sieur Fitz en possédait une similaire, quoique moins vive et quelque peu obscurcit. La karsite, Enju, en possédait une jaune, douce et chaude. Mais alors que son regard se tournait de nouveau vers la doyenne, Barrn eut un sursaut. Elle n'avait aucune aura. Ce fait le surprit et lui fit presque peur. En regardant le petit page resté à l'écart n'en possédait pas plus. Le regard du kyree passait de l'un à l'autre cherchant à trouver une aura, même si ténue soit-elle, transparente ou peu étendue. Mais non. Rien. Une absence totale d'aura qui le préoccupa tant qu'il n'entendait plus rien de ce qui se disait autour.
Et puis ses oreilles perçurent de la musique. Elle paraissait lointaine étouffée. il aurait bien demandé discrètement à Isabeau si elle l'entendait, mais si ses oreilles de loup n'entendaient presque rien, les oreilles sourdes d'une humaine n'entendraient pas plus. Cette musique, il la percevait à peine. Peut-être était ce simplement son imagination. Mais tous les faits étranges et coïncidences qui s'accumulaient chaque fois qu'ils se réunissaient autour de ces parchemins commençaient à lui hérisser le poil.

*Qu'est-ce donc que tout ceci ? Ces mystères sont-ils réels ou est-ce simplement mon imagination ? Serais-je en train de devenir fou ?*
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Riannon

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #22 le: 13 octobre 2010, 17:42:05 »
La première question qui sortit fut adressée à Manuchan. Avec l'autorisation de Perle, il donna sa réponse. Oui, il connait Cerath - et il le lui ferait payer. Riannon n'était pas une violente, au contraire, mais tout son être était d'accord avec le Mage: ce genre d'abomination devait payer, et de sa vie. Elle frissonna en pensant que le jeune homme risquerait un jour la sienne pour les débarrasser tous de cette engeance.

Son regard dévia sur l'étrange jeune fille qui accompagnait Manuchan. Elle avait un regard trop sage, trop mûr pour son âge, et elle semblait même guider Manuchan plutôt que de rester à sa place d'apprentie. Etait-ce une Maya en puissance?
En parlant de Maya, ce nom qui revenait si souvent ... Se pouvait-il que...

Riannon avait d'autres choses à penser.
Les jeunes femmes avaient noté tout ce qui arrivait: les contes, les interventions divines ou non, la nouvelle de la mort d'Ysaline...

Fitz avait participé en donnant une partie de son récit. Riannon connaissait la suivante, et si elle lui avait souri quand il avait réclamé qu'on ne le cite pas trop, elle n'avait guère envie de sourire en sachant que c'était lui qui avait trouvé le corps. Elle annonça d'une voix rauque.

"Notre nouvel ami, le seigneur Fitz a quelque chose de plus à raconter. Sur cette mort justement."

La gorge serrée, elle le regarda, ne sachant si les autres l'avaient entendu: chacun semblait sous le choc. Il y avait de quoi. Riannon n'avait pas honte de dire qu'elle avait versé des larmes, et joué un requiem pour la jeune noble.
Même le petit page semblait mal - elle ne s'était pas vraiment rendue compte qu'il était resté. Sa présence lui semblait naturelle, après tout, et il était discret. Elle aurait du se méfier, mais elle avait omis d'y penser. Elle ferait plus attention, mais pour le moment, il semblait totalement abandonné, désespéré.

Riannon ne pouvait que se comporter en mère. Enju fut plus rapide qu'elle et était déjà près du gamin pour le consoler. Elle avait eu le visage comme en colère quelques secondes, et triste, mais voilà qu'elle se donnait encore. Elle n'aurait pas dû être secrétaire, mais déjà prêtresse!

Isabeau semblait étrangement neutre. Riannon, qui s'était penchée pour relever Ayélis, la regarda d'un air perdu avant de se reprendre et répondre:

"Pour le moment personne ne doit savoir qu'elle est morte. Le problème est... qu'il y a eu d'autres sacrifices, et qu'il faut pouvoir se battre contre ces monstres sans affoler la population. Pour le moment... évitez les gestes de sympathie ou d'en parler. Valdemar... Valdemar et les autres pays doivent d'abord réagir."

C'était la doyenne qui parlait, mais la femme avait mal de prononcer ces mots. Elle finit de relever l'enfant et le serra contre elle tout en caressant une main d'Enju, sans lui parler, croyant que c'était la mort qui attristait le jeune homme.
Loin d'elle le protocole et ces idioties nobles. Elle regarda Barrn et sourit tristement.

"Continuons. Notre aide ne peut qu'aider à venger Ysaline et les autres morts. Nous savons qu'Aanor est le nom de notre déesse, et qu'elle semble pouvoir avoir été humaine... Elle est liée au dieu Karsite, et à Maya. On peut se douter qu'elle est liée aux autres dieux. Mais qu'est-ce qui a pu arriver pour qu'elle réclame autant d'aide."

Elle fronça les sourcils tout en continuant à caresser les cheveux du garçon d'une main maternelle.

"Cerath... le mage noir doit avoir un rapport avec ça. L'un de vous sait-il si la magie humaine peut affecter les dieux?"

[ Manuchan, Perle vient discrètement te voir alors que Ayélis s'effondre, et te signale qu'elle va voir Maya. Elle te suggére de raconter ce que tu sais sur votre déesse.

Fitz, tu peux raconter Ysaline.  Puis ta main te démange. Ce n'est pas douloureux, plutôt un gratouillement imprécis, comme si tu devais faire quelque chose de ta main, sans savoir quoi. Plus personne ne s'occupe des parchemins sur la table.

Ayélis, tu te sens vide, et subitement tu as le mal du pays. Au début tu ne réagis ni à Enju ni à Riannon, puis tu reprends conscience de tout et tu arrives à te reprendre. Tu te rends compte que lorsque tu touches Riannon, la musique est plus douce et moins triste.

Enju, tu crois entendre Anshuu qui te dit de ne pas craquer. Tu sens qu'il sera toujours ton mentor, même dans la mort. Et soudain tu ne te sens plus inutile, plus handicapée: tu as une chose à faire, tu le feras, un point c'est tout.

Isabeau, tu te sens toujours aussi en colère, aussi mal. Tu en veux à Aanor, au destin, à tout ce que tu crois... Tu ne te sens pas d'humeur à aller consoler un enfant déjà entouré. Pour cacher tes émotions tu retourne au parchemin. Et là... [je t'envoie un mp avec ce qui se passe ^^ ]

Barrn, ( au fait Barn en danois veut dire enfant selon Arthon ^^) tu continue à voir les étranges couleurs, et tu sens que tu peux faire les liens entre couleurs et dieux... ]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Manuchan

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #23 le: 27 octobre 2010, 23:29:24 »
[justify:39gwhq3a]Voyant le jeune page en détresse, Manuchan voulut réagir, mais son temps de réaction n’était rien à comparer avec l’instinct maternel présent chez les femmes qui s’étaient rapprochées promptement pour lui venir en aide. Il n’était certes pas accoutumé aux enfants, et ne risquait probablement pas de l’être de si tôt ou du moins, ne voyait-il pas trop de quelle façon cela pourrait arriver. Perle vint près de lui et discrètement l’informa de son départ dans l’intention d’aller voir Maya. Cette fameuse Maya dont le nom revenait apparemment bien souvent, celle qui était aussi élue par leur Déesse et surtout, celle que Manuchan n’avait pas encore rencontrée !

Mais enfin, bien que toujours extrêmement curieux il n’était pas temps de faire l’enfant et il acquiesça à son apprentie dans le même temps qu’une question de la doyenne des bardes arrivait à ses oreilles.

« Je pense pouvoir répondre, du moins en partie à cette question, doyenne Riannon, si vous le permettez. »

Manuchan laissa filer un court instant de silence, juste le temps d’attirer l’attention mais aussi de permettre aux personnes présentes de s’exprimer si elles le souhaitaient.

« Il s’avère que j’ai eu la chance de rencontrer la Déesse de Maya et, bien que cette Divinité soit encore peu connue pour moi, je suis en quelque sortes devenu un de Ses enfants, élu par Elle. »

Le mage ne souhaitait pas impliquer Glenn ou Perle s’ils ne le souhaitaient pas, aussi ne dit-il rien sur le fait qu’ils étaient eux-aussi des élus de cette Déesse.

Un autre court instant de silence pour laisser digérer l’information et il pouvait reprendre.

« Je doute que la magie humaine puisse réellement affecter une divinité, mais en revanche, un Dieu peut en blesser un autre…. Et il existe aussi des objets, des artefacts dont le pouvoir très puissant pourrait peut-être les affecter, tel une orbe dont ma Déesse m’a parlé et qu’il faut apparemment empêcher de devenir noire par l’action de Cerath. Il souhaite pervertir cette orbe ce qui pourrait conduire à la destruction des Dieux. Je pense toutefois qu’il ne s’agit pas que de ce monstre, je l’ai vu être protégé par une force bien plus puissante qu’il ne pourrait l’être seul…. »

Enfin, le rethwellan se tut, il avait déjà délivré un bon nombre d’information et se tenait prêt à répondre aux multiples questions qui ne tarderaient certainement pas. Plus tard, il lui faudrait référer de tout cela au héraut du roi, comme sa Déesse le lui avait demandé. Les mains dans le dos et le visage neutre, il attendait.[/justify:39gwhq3a]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
Être shaych, c\'est.... Magique !!

Fitz

Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #24 le: 30 octobre 2010, 18:26:31 »
Fitz ne réagissait plus, simple soldat dans sa fonction.

Il perçut les réactions des un et des autres, comme de simples mouvements, et des lignes à entrer dans un rapport fictif qu'il imaginait. Il étudiait chaque réaction de façon a en apprendre le plus possible sur les gens l'entourant.

Puis dame Riannon prononça son nom et celui d'Ysaline... Oui il en avait plus à dire, mais que dire... Comment expliquer les choses sans effrayer la moitié des gens, et sans qu'on le prenne pour un fou. Alors qu'il réfléchissait, le mage prie la parole, et ce qu'il dit fit écho en Fitz. Quelque chose ici se passait qui le concernait plus qu'il ne le pensait, et il était peu être temps d'intervenir.

Au diable les salamaleques et les envies de préserver son image. Il était l'oiseau de mauvaise augure du coin, il était l'homme qui annonçait les mauvaises nouvelles, l'homme qui leur amené régulièrement des cadavres alors tant qu'à continuer.... Autant le faire avec classe.

S'avancant plus au centre de la salle, Il prit la parole juste après Manuchan.

"Comme l'a dit dame Riannon, j'ai en effet des choses à dire sur ce décès, étant la personne qui a découvert ce corps durant une de mes ballades nocturnes. Dame Ysaline a succombé à la magie du sang"

Il attendit un instant que le silence se fasse complètement et continua.

"J'ai peur que mes connaissances soient éparses quand à ce sujet par contre, Dame Riannon, et je vous prie de m'en excuser. Depuis mon arrivée à Haven ma vie a pas mal changé, et j'ai peur que cela ne s'améliore pas"

Il lui adressa un sourire de façade, mais une grande lassitude se lisait dans ses yeux. Puis passant aux cotés de Manuchan il lui murmera de façon à n'être entendu que de lui.

"Votre situation et la mienne sont la même. Elle m'a parlé au travers d'une apparition, et Elle m'a demandé de vous dire à vous, Glenn et Perle, que Cerath n'a pas peur. Je ne sais rien d'elle, et rien de vous, je sais juste qu'on est dans le même bateau. Elle m'a visiblement aussi choisi "

Il continua alors son chemin, il ne semblait même pas s'être arrêté, pour parler à Manuchan, il était passé à coté de lui avec la discrétion d'un mercenaire qui connait son métier, et qui sait que seul cette capacité à passer inaperçu peut lui sauver la vie.

Il reprit alors sa place en arrière. Attendant à son tour que des questions soient soulevé. Il en avait plein à posé, surtout au mage, mais il ne pouvait les poser ici, et il savait qu'il aurait à un moment ou un autre une explication avec lui.

Sa main commença à le démanger, il devait l'occuper, c'était vitale, quelque chose en lui brulait de poser sa main sur quelque chose. Les parchemins sur la table l'appelaient, ils savaient leur valeur, ils savaient qu'ils étaient précieux, mais il fallait qu'il dépose sa paume sur quelque chose, et c'était la seule chose non humaine à proximité qu'il pouvait espérer toucher sans trop de heurts.

Il s'approcha alors, et déposa sa paume droite sur les écrits.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-

Anonymous

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #25 le: 31 octobre 2010, 12:19:39 »
Il n'était pas à sa place, il devait aller ailleurs, chez lui, loin de cet endroit où il ne devait pas rester. Pourquoi est-ce qu'il venait là ? Il fallait qu'il bouge mais il ne le pouvait pas, de toute façon ils étaient tous méchants et n'avaient jamais rien fait pour lui. Il devait se lever, il le voulait mais personne n'était là pour l'aider. Personne jamais !

Ayélis avait les paupières serrées fermement et ses ongles rentraient dans ses paumes alors qu'il se sentait prisonnier. Jamais il n'avait ainsi été prisonnier de lui même, incapable de bouger et de s'enfuir alors que c'était ce qu'il désirait le plus au monde. Il murmurait des paroles incompréhensibles, incapable même de chanter tellement la situation était difficile. Il se concentra.

Enfin, il se rendit compte qu'il n'était plus seul, il avait l'impression que le monde revenait vers lui. La musique du monde était revenue, toutes les notes vibraient à nouveau comme il le fallait et il ouvrit brusquement les yeux. Sans bouger le visage, il tourna les yeux vers les deux femmes, sentant des larmes couler le long de ses joues et incapable pour le moment de changer de position.

Il y avait à côté de lui deux personnes et toutes deux avaient une note, une harmonie même, et il sentit les coins de sa bouche se redresser un tout petit peu. Ce n'était pas un sourire heureux mais un sourire empli d'une infinie tristesse. Il se recroquevilla et effleura le bras de Riannon. A cet instant, il entendit une note différente, moins triste et plus enjouée, plus calme aussi. Il leva les yeux vers elle avant d'inspirer et de se blottir tout contre elle.

" Je veux pas rester. Garde moi avec toi. "

Oui, ce n'était pas rationnel et cela ne voulait rien dire car il ne pouvait pas partir et rester en même temps mais pour autant il se sentait un peu mieux. Il soupira en sentant qu'il allait un peu mieux, si cela continuait il allait pouvoir ... que voulait-il faire d'ailleurs ? Il ne savait pas, il ne savait plus. C'était pas normal ça, toujours pas normal.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Enju Rakel

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #26 le: 31 octobre 2010, 14:33:59 »
[justify:3unwddkv]Enju était choquée par tout ce qui se passait. Elle voulait se mettre en colère, même si ce n'était pas dans sa nature. Elle souhaitait, de tout son coeur, haïr celui qui avait infligé cela à la pauvre Ysaline, celui-là même qui avait du aussi ordonner le meurtre du prêtre Anshuu... Dans cette spirale infernale, Enju aurait été capable de détester aussi les manuscrits, à cause desquels avaient eu lieu tous ces morbides événements ; la secrétaire en elle, puis la prêtresse, refusèrent d'offrir au feu ces terribles Ecrits, et qu'Elle disparaisse pour toujours, cette Aanor ! Après tout, elle l'avait peut-être mérité d'être oubliée.

Mais Enju n'était plus comme cela. Elle avait juré d'aider cette Déesse, quelles que soient les épreuves. C'était pourtant si dur, Divine Flamme ! Comme pour l'achever, Ayélis préféra se tourner vers Riannon. Mais la karsite ne le prit pas mal : après tout, ce n'était qu'un enfant, et il devait sentir que Riannon était mère. Pourtant un brin déçue, elle lâcha ses petites mains et une fois qu'il se fut réfugié dans les bras de la Doyenne des Bardes, Enju fit demi tour, pour regagner le centre de la pièce, près d'Isabeau. Elle fut pourtant incapable de reprendre tout de suite sa table d'écriture, sa plume et son encrier. C'était stupide, mais pour l'instant, elle luttait pour ne pas pleurer, en une bataille perdue dès la première seconde. Elle était plus occupée à essuyer ses joues, écoutant ce que disaient le Mage et le Mercenaire. Enju se sentit stupide - si stupide ! - mais ne put s'empêcher de lever un regard humide vers Fitz pour lui demander :

- Messire Mercenaire... A-t-elle souffert ?

C'était une question idiote, elle le savait. Tout comme elle savait que plus la Dame de Louhens avait du souffrir, plus le pouvoir du Mage aurait été grand. C'était donc très idiot, c'était se faire mal toute seule, mais Enju voulait l'entendre. Au moins pour pouvoir détester un peu cette personne dont ils n'arrêtaient pas de répéter le nom : "Cerath" restait gravé au fer rouge dans l'esprit de la secrétaire karsite. Elle savait qu'elle n'aurait pas les moyens de lui faire payer - et puis, ce n'était pas son rôle de rendre justice ; ce monstre n'aurait de comptes à rendre qu'à Vkandis, ou à toute autre divinité de sa confession... Si tant est que ce genre de personne puisse se rendre compte qu'il y a quelqu'un qui lui est infiniment supérieur...

Ses mains tremblaient vraiment trop, Enju s'en rendit compte lorsqu'elle tenta de reprendre sa plume. Plus rien ne semblait exister autour d'elle, et la prêtresse aurait tellement souhaité pouvoir prendre congé, s'enfermer dans sa chambre, et épargner aux gens présents le triste spectacle qu'elle offrait... Elle sembla pourtant se réveiller quand elle vit Fitz sur le point de saisir les parchemins, et elle arrêta son geste.

- Non... Ces parchemins ont l'air maudits... Vous considérez votre marque Divine comme une malédiction... Evitons que vous le soyez davantage, Messire Mercenaire. Il y a eu assez de morts à cause de ces parchemins...

Enju se sentait de plus en plus bête. Ca ne lui ressemblait pas de réagir comme cela. Elle lâcha le poignet de Fitz et se confondit en vagues excuses. Elle essaya de cacher son malaise et son malêtre en reprenant sa planche d'écriture, et en mélangeant son encre. Son regard se perdait sur ses notes, et fermant ses yeux qui commençaient à s'assécher, elle pria Vkandis pour que leurs recherches ne soient plus parsemées de cadavres... Comme une réponse à ses prières, il sembla à la jeune femme entendre une voix, qui la fit sursauter et regarder autour d'elle. C'était comme ce jour là, ce jour funeste. Quelque chose lui murmurait qu'Anshuu était là, et elle avait la sourde certitude qu'elle ne rêvait pas. Il était là, Il veillerait sur elle... La prêtresse s'en sentie revigorée, pleine d'une nouvelle confiance en elle et sourit, puis se redressa sur son siège. Elle devait accomplir son devoir, ce pour quoi elle vivait. Regardant tour à tour Manuchan, Fitz, puis Riannon, elle finit pourtant par secouer la tête :

- Je ne connais très bien les autres divinités. Mais je suppose que l'Oubli peut nuire à un Dieu. S'il n'a plus de fidèles pour le prier, ne finirait-Il point par dépérir ? Quant à la magie humaine, j'en suis presque convaincue. La Magie est un Don Divin, mais des Adeptes ont pu créer la vie, il y a si longtemps ! Il n'y a plus de mages du niveau d'Urtho à notre époque, mais peut-être qu'une telle puissance se réveillera chez quelqu'un... Ou s'est déjà manifestée ? Je ne suis pas au courant de tout... Mais je suis persuadée que Vk... Les Divinités ne donnent pas des Dons Magiques à leurs Enfants sans raison. [/justify:3unwddkv]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Isabeau d'Armentières

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #27 le: 06 novembre 2010, 00:54:35 »
La pleurnicherie ambiante commençait sérieusement à courir sur les nerfs de la De Girier! Oui, bon, certes, Dame de Louhens c'était fait massacré c'était très triste, tout ca tout ca... ok. M'enfin, on n’était pas la pour parler de ca, mince! On était ni dans un salon de thé, ni dans un pleuroir. Pas plus que dans une garderie, d'ailleurs, ajouta-t-elle en voyant la moitié de l'assistance encore agglutiné autour du gosse. Par Sa Déesse! Ils avaient du boulot, non?

Réprimant un grognement d'agacement, La jeune femme se plongea dans le conte de Barrn, s'isolant de l'assemblée de commères dont elle avait été si fière de faire partie. Elle nota l'emploi de l'orthographe Vkaendis et la présence d'une Maya.

"Tiens? Dame Enju? Nous avons notre troisième peuple d'adorateur du dieux soleil, vous aviez tapé juste."


Puis elle relit plus attentivement le conte, notant plusieurs détails... La volonté D'Aanor à rejoindre le Dieux Soleil, ok... l'accouchement... On aurait dit une sorte de... métaphore de la renaissance. En même temps que son enfant voit le jour la mère reprend vie... très symbolique ca, surtout quand on voyait qu'elle "partait" après la puberté de sa fille. Dans un peuple classique, avec famille biparentale, elle aurait vu ca comme un conte d'encourageusement aux nouvelles veuves enceinte, qui devaient surmonter leur perte pour élever leur enfant...

Et ces allusions au vent... vent guérisseur, apaisant, maternel... elle coulât un regard vers l'ex proie de Fleur Arkadia. Il avait parlé a un truc dans ce genre la, non? Sa marque viendrait-elle d'Aanor? Sans doute, puisqu’ils se faisaient passer des petits mots divins... Intéressant. La jeune femme raya "déesse Shin'a'in" de sa précédente feuille de notes, ajoutant Aanor. Puis, saisie d'un doute, elle ajouta à coté jalousie? Apres tout, Celle-Aux-Yeux-Etoilés avait été compagne de Vkandis, qui sait si le monde n'était pas pris dans une "simple" dispute conjugale? Quoique ce soit peu plausible. Alors elle le nota en petit, avec un gros point d'interrogation.

Doucement, comme un chaton qui gratte a la porte d'abord doucement, puis plus fort, elle sentait sa tète s'alourdir. Sans y prêter attention, elle continua à examiner le conte. Soudain, Un passage lui sauta aux yeux. Ou plutôt... a l'esprit. C’était moins visuel que... obsédant. Comme lors de l'une de ses traductions, comme ce soir, déjà lointain lui semblait-il, avec Elsa.

'L'Orbe est au centre, et au centre est le pouvoir. La vie et la mort y sont réunis, pour toujours danger et espoir, ombre et lumière. Aanor garde en son sein l'Orbe et celui qui la possède tuera la lumière, chassera le vent, et ternira les esprits.'

Soudainement, le chaton s'était changé en troupeau de chevaux sauvages chargeant sous son crane. La migraine était insupportable, si seulement... Comme elle l'avait fait une fois, Isabeau s'arc-bouta contre la migraine et réussis à la faire refluer assez pour rester un minimum opérationnelle. Elle se racla la gorge:

"Mes Dames, Mes Demoiselles, Mes Sires... ah non mince... pas de femmes mariées ici. Mes Demoiselles, Mes Sires, donc. Permettez-moi de vous annoncer que si ces trois livres disent vrai, nous sommes dedans jusqu'au coup."


La jeune femme s'interrompit un instant, s'appuyant sur les tempes dans l'espoir un peu fout de diminuer sa migraine.

"L'orbe dont vous nous parlez, Messire Adepte, les livres l'évoquent aussi. Et Cerath ou un autre, elle a déjà été souillée. D'après le manuscrit trouvé par Messire Vlad,... Comment il dit, déjà?... Ah! 'Que le Noir s'en empare et le Vide règnera, tuant à coup sûr les Avatars et éteignant la Lumière.' Je parierais ma rente annuelle que c'est ca, la maladie des Compagnons. Et des autres, d'ailleurs. Quand a celui de Barrn... Il est encore plus clair: 'Aanor garde en son sein l'Orbe et celui qui la possède tuera la lumière, chassera le vent, et ternira les esprits.' Je ne sais si cette Chère Aanor est sous l'emprise de ces gens ou s’ils lui ont simplement piqué son orbe, mais en tout cas, l'orbe, ils l'ont. Nous somme dedans jusqu’au cou. Voir au delà."

Epuisée par le tambourinement sous son crane, la jeune femme plongea la tète entre ses bras:

"Y aurait-il moyen de me faire amener un remède anti-migraine? J’ai l'impression que tout les équidés de la ville, Compagnons compris, piaffent sous mon crane... Bref"


Courageusement, la jeune femme releva la tête et tenta de fixer son attention défaillante sur ce qui se passait autour d'elle. Elle allait comprendre, elle pouvait le faire. Ils avaient besoins de plus que ca! Son regard se posa sur la dernière phrase de sa toute première traduction... 'Que nulle peur cependant...'. Une solution? Le livre leur proposait une stratégie en cas de fin du monde par mort des envoyés divins? Elle devait savoir! Elle tendit le bras vers les manuscrits... et fut surprise de voir que le type à la main bizarre les voulait aussi... Et que Enju les lui refusaient.

"Par le Creuset Divin! Ne soyez pas Stupides! Ce sont juste des bouquins! Certes foutrement chiants, mais ca ne reste que de simples assemblages de parchemins! On a suffisamment de choses à craindre pour ne pas y ajouter nos seules sources d'information! Ne tombons pas dans l'obscurantisme primaire enfin!"


La douleur lui faisait apparemment perdre toute retenue. Jamais dans son état normal elle n'aurait osé verbaliser des choses pareilles, même si elles les auraient sans aucun doute pensées! Cependant sa retenue et sa...diplomatie étaient légèrement court circuité dans le processus de blocage de migraine. Elle poussa le manuscrit karsite vers le mercenaire et s'empara du valdemaran, qu'elle ouvrit a la page précédemment traduite, fixant les lignes suivant sa traduction, dans l'espoir qu'elle arrive a refaire son "truc", malgré la tempête sous son crane.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
Moi, dans ma tete, on est trois. Et on s'étonne de ma consommation d'anti-migraineux...
Je traite la paperasse du heraut du Roi et le la Magicienne Sourcedésert. Par ici les mp!

Barrn

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #28 le: 11 novembre 2010, 17:01:03 »
Barrn demeurait troublé par ce cumul de choses étranges. Cette musique, si tenue soit-elle, retenait beaucoup son attention. Le kyree secoua la tête, dans un geste désespéré pour la chasser de ses pensées.
Son regard tomba alors sur la secrétaire karsite. Une idée lui vint. Il tourna alors les yeux vers Manuchan et sa petite page... oui il devait y avoir un lien. Mais alors le sieur Fitz serrait lui aussi, d'une façon ou d'un autre, lié à la déesse de l'adepte. Mais pour Isabeau... son aura rassemblait toutes les couleurs, cela voulait-il dire qu'elle était lié à tous ces dieux ? Ce pourrait-il que son "truc" comme elle le disait soit lié à cette caractéristique étrange de son aura ?
Barrn suivait la scène qui se déroulait avec l'image mais sans le son. Sa tentative faiblarde pour chasser cette mélodie de son esprit avait échoué et l’obnubilait.
Une voix finit par percer sa bulle, une voix irritée, celle d'Isabeau. Barrn sourit intérieurement, sans surprise. S'il n'était pas habitué à l'entendre protester aussi ardemment en public, il avait prit l'habitude de l'entendre gronder contre ses camarades du Collegium.

Calmez vous Isabeau, personne ici ne cherche à créer de conflit, votre don vous cause encore du soucis ?

Par ailleurs, la musique continuait malgré tout. Cela commençait à l'agacer, il décida d'en parler à la doyenne des bardes.

Dame Riannon, entendez vous quelque chose ? Une mélodie, par exemple ? J'ai le sentiment qu'il se passe ici des choses étranges et je me demandais si mes sens eux aussi avaient décidé de ne pas fonctionner correctement. Je perçois une mélodie, faible certes mais une Barde tel que vous la ressentez peut-être ?

Barrn fondait ses espoirs en la doyenne pour se persuader qu'il n'était pas encore fou, le temps de la sénilité n'était pas encore venu pour lui.

Et puis... il y a autre chose aussi mais je n'ai que des suppositions à ce sujet. Les auras des personnes ici présentes ont quelques traits singuliers. Croyez vous que cela puisse intéresser tout le monde ? J'ignore si cela à un rapport avec les parchemins qui nous occupent.

Le bibliothécaire était de moins en moins sur de ce qu'il avançait. Il ne voulait pas polluer la discussion avec des détails qui serraient insignifiants pour d'autres que lui.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Riannon

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #29 le: 27 novembre 2010, 00:41:57 »
[ Mes chéris, ce rp n'avance pas: nous sommes trèèèès nombreux et tous très pris si j'ai bien compris. Ce sera donc notre dernier tour... Mais notez bien ce que vous allez apprendre, ça peut servir ^^ ]

Riannon avait du mal à tout saisir. D'un côté, elle avait un jeune page perturbé qu'elle devait protéger, et de l'autre un gros loup sage qu'elle ... ben qu'elle ne devait pas protéger bien qu'elle se sente responsable de tout l'équipe. Elle commença par Ayélis.

" Tu peux rester avec moi, ne t'inquiète pas. Il faut juste promettre de ne rien raconter de ce que tu entendras ici. Je suis Riannon, et toi?"

De l'autre côté, des drames se jouaient. Fitz se sentait à son tour concerné par les parchemins, ardemment défendus par une Enju délaissée par Ayélis... et qui avait des arguments percutants. EN même temps, pour ajouter au désordre, Isabeau venait de réussir  à traduire des morceaux de texte. La tête de la pauvre Doyenne allait exploser, à ce rythme là.
Elle resta un instant silencieuse, le temps d'assimiler les informations, les trier, les comprendre. Elle se tourna ensuite vers Barrn. Elle ne savait pas parler par la pensée,  aussi elle répondit à voix haute - sachant qu'elle n'avait rien à cacher.

" Le petit problème qui se pose, Seigneur Barrn, c'est que ... j'entends toujours de la musique. Je suis une Barde, et je vis en musique. J'ai peur de ne pas être utile pour ça. Quelqu'un d'autre entend de la musique? Et pour les.... auras... Y-a-t-il une logique dans ce que vous voyez? Vous vivez avec la magie, je vous fais plus confiance sur ce sujet qu'à moi..." avoua-t-elle.

Et regardant Isabeau, Enju, et Fitz, elle conclut:

" Aanor semble être un être bien complexe. Je doute que les parchemins soient ... soient vecteurs d'une malédiction ou autre. Je crois que nous sommes tous touchés, d'une manière où d'une autre. J'ai bien peur qu'il ne soit notre... DEstin de nous occuper d'elle. Isabeau a raison. Même si ses conclusions font peur, j'ai ... je crois qu'elle a raison."

Quant à la migraine elle ne pouvait pas faire grand chose. Cependant elle finit:

"Je résume. Nous avons une divinité, peut-être une humaine divinisée par Vkandis, et au moins lié à Lui et à la Déesse aux Yeux étoilés. Elle se sert du vent, et de lumière, et elle a une ... un artefact, surement une orbe. Liée 'une manière ou d'une autre à Cerath si j'ai bien compris. Et finalement tout, les Compagnons, les malades, les mages noirs... c'est Elle."

Elle retint une injure et soupira:

"Nous avons beaucoup avancé. Mille merci à vous, encore une fois. Je vous propose de nous revoir régulièrement pour voir si nous pouvons avancer. Ensuite... notez tout ce qui est inhabituel."

Elle frissonna et regarda avec une pointe de peur supersticieuse (oui oui même la doyenne des barde craignait les dieux) Manuchan et Fitz, dont les révélations l'avaient bouleversée même si elle tentait de le cacher:

"Vous êtes ses ... Elus, visiblement. Pourriez-vous L'interroger? Si Elle a besoin d'aide, Elle pourrait nous ... donner plus d'indices...?"

[ Ayélis > tu te sens mieux maintenant que Riannon te permet de rester... Et la musique est calme, belle, à peine audible, tu ne t'en rends presque plus compte désormais. Elle ne te lâche pas pendant toutes ses paroles, et tu sens que tu auras besoin d'une discussion avec elle. A propos de la musique notamment (tu réponds ou pas à la question de Riannon, comme tu veux pour le futur Rp ^^ )

Manuchan > tout le long de tes révélations, tu te sens libéré d'un grand poids. les yeux de Riannon qui t'observent avouer les liens avec la Déesse sans émettre le moindre doute, simplement effarés et un brin effrayés, donne une nouvelle profondeur à ton Lien: il est plus fort, comme si la Déesse était contente d'être nommée ouvertement avec un Nom et des Elus. Tu sais que c'est Aanor, et que Fitz ... non, Fitz n'est pas ton Frère en Elle mais il s'en rapproche.

Fitz > ta main s'est apaisée, alors qu'Enju t'a coupé dans ton élan. Mais tu sais qu'un jour, très bientôt il faudra que tu touches ces parchemins. Tu les demanderas à Riannon plus tard... Ou tu trouveras un moyen.

Enju > tes réflexions aussi reçurent l'approbation de tous - mais ta réaction envers les parchemins un peu moins. Riannon te charge de faire ton "rapport", comme Isabeau. Tu sens que quelque chose t'échappe, mais n'est-ce pas juste la difficulté de voire une nouvelle divinité liée au Soleil?

Isabeau > tu es aussi chargée de faire un "rapport" à rendre quand tu peux à Isabeau. Il te semble aussi qu'il manque quelque chose, que cette séance n'a pas apporté toutes les réponses. Il faudra encore y réfléchir, il y a un détail qui te reviendra en mémoire au bon moment tu le sais... Mais pour le moment, tu rêves de te coucher,e t pouvoir ruminer en paix.

Barrn > tu vois la logique: les couleurs adaptées aux confessions religieuses, et les "anomalies". Et la musique, cela te poursuit, ... Pourtant, tu es soulagé d'avoir quelques réponses, bien que tu sentes qu'il y aura plus, bientôt très bientôt...


==> dernier post pour chacun. Après votre conclusion, chacun est relaché, sur une promesse de se tenir au courant. Estimez que vous vous êtes tous regroupés encore une ou deux fois sans vraiment avancer. je vous enverrai plus tard un mp avec le détail de ce que vous allez trouver.

Ayélis, tu me mp quand tu es libre pour une discussion avec Riannon. Pour les autres, mp si vous voulez approfondir quelque chose hein ^^  ]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »