Enora secoua la tête et sourit à Aaron, déjà le souvenir s'estompait et les sentiment se calmait. Elle se doutait bien que si elle en parlait vraiment, franchement, les sentiments serais plus fort encore. Cependant, il fallait qu'elle crève l'abscès, qu'ele en parle avec quelqu'un qui la comprendrait. Ann'dra avait essayer, mais il y avait la barrière de tradition et culture entre eux. Il était comme un frère pour elle, mais un héraut comprendrais sans doute certaine chose qu'un Kalenedral ne pouvait pas vraiment. Il avait la même culture, un sens de l'honneur sans doute semblable.
Elle prit donc une inspiration et se lança. Ce fut même moins douloureux qu'elle ne l'aurait cru. Juste que quelqu'un veuille savoir, veuille l'aidé, c'était en quelque sorte un énorme soulagement. Elle s'était isolé des autres apprenti sans le vouloir. Parce qu'elle s'était enfermé dans ses études et ses responsabilité, et maintenant elle en payait le prix. Saskia était trop occupé par ses responsabilité pour la voir et jamais Enora ne rajouterais ses problème à ceux de la consort. Cette dernière avait trop à faire et à porter déjà. Elle ne se confiait plus guère à ses amis bleu qui la respectait un peu trop, comme une sorte d'icone. Les hérauts n'était pas parfait, et elle certainement pas non plus. Ce confier à un adulte qui pourrait la comprendre et la réconforté, il y avait longtemps qu'elle ne le faisait plus. Elle avait confiance en Aaron, elle l'avait décidé, et c'était dans sa nature de faire confiance au gens. Par contre, ce qui était nouveau, c'était de s'en remettre à quelqu'un. Depuis longtemps elle ne le faisait plus, voulait agir en adulte, ne se confier à personne en voulant trop être à la hauteur et ne déranger personne. Jorel lui faisait aussi comprendre de se confier. Il pouvait l'aidé, elle pouvait lui parler, mais elle avait besoin de ses semblable et d'adulte en qui elle pouvait se confier. Elle était trop grave, trop sérieuse pour son âge, mais surtout trop renfermé sur elle-même.
"Jorel m'a sauvé d'un viol. J'ai été attaqué par une bande de brigant alors que je faisait une promenade à cheval avec Ann'dra, le Kal'enedral qui était ici l'année dernière. Je n'était pas encore assez doué avec une épée à l'époque et l'un des brigands m'a attrapé, et m'a menacé, puis a commencer à me tripoter. Jorel l'a réduit en bouillis, mais cela n'a pas effacer ce que j'ai vécu."
En parlant, elle revécu les émotions et cette fois, bien qu'elle sente que Jorel était avec elle, il ne lui envoya pas de réconfort comme les autres fois. Mais sa présence dans son esprit, fut assez pour qu'elle s'ouvre, et laisse ses "barrière" qu'elle avait autour de son coeur et de son âme s'ouvrit. Habituellement, elle faisait tout pour enfermer ses sentiments à double tour, pour éviter que quiconque sache quand elle souffrait, ou qu'elle n'allait pas bien. Cela fit mal, très mal, de revivre ses émotions sans bride, mais elle compris que c'était Jorel qui l'aidait à s'ouvrir et elle accepta.
L'impuissance, la peur, la colère, le dégout se mêlait dans un noeud complexe et très douloureux. Elle n'avait rien put faire à ce moment-là et elle s'en voulait. Elle ne s'était jamais trouvé belle, mais ensuite, elle n'avait plus voulu l'être non plus. C'était inconscient, même en ce moment, elle ne le savait pas.
"La plupart du temps j'arrive à gérer, mais parfois il m'arrive d'en rêver la nuit, comme hier. Le temps aurait dut rendre les émotions moins fortes, moins effrayantes, mais quand je le revit, ce n'est pas le cas. Tout est encore frais. Et à d'autre moment, je peut en parler comme si de rien n'était. J'aime mieux quand cela ne me fait rien, mais je ne comprend pas pourquoi sans crier gare, les émotions me tombe dessus."
Elle était honteuse maintenant, de ne pas être assez forte, d'avoir à recourir à de l'aide. Jorel lui fit sentir qu'elle ne devrait pas, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle avait toujours été ainsi, ses frères et soeurs était tous beaucoup plus vieux et quand elle était jeunes, ses parents était déjà beaucoup impliquer dans la politique de la régions et autres projets humanitaire. Elle les admirait et les aimait, mais n'avait jamais vraiment appris à compter sur les adultes pour ce don elle avait besoin.