Auteur Sujet: [Etranger] Ean  (Lu 2853 fois)

Ean

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[Etranger] Ean
« le: 13 août 2014, 20:53:33 »
[center:3jkrgbgt]RECENSEMENT DU ROYAUME
Asferbal[/center:3jkrgbgt]

[Photo] 

Prénom :Ean
Age : 27 ans - né durant la 8ème décade d'automne de l'an 1453

Région d’origine : A l'est de Zorkyn, presqu'au point de rencontre de ce pays, de Taymyrr et du Saint Empire Ithik, dans un petit pays nommé Asferbal, composé de la capitale du même nom et de plusieurs petits villages dont un d'artisan nommé Lamē d'où vient Ean. Asferbal se trouve sur deux gisements, un de cuivre et un de fer, avec un torrent qui tombe en cascade sur ses flancs. Les pâtures et les terres cultivables sont rares mais on trouve de l'eau et du métal à profusion. La magie est strictement interdite à Asferbal et tout mage ou sorcier est immédiatement chassé des terres de la cité-état.

Métier/Vocation:Marchand de babioles fonctionnant à la vapeur/aimerait devenir érudit en magie, voire mage.

Description physique :

Cheveux :Bruns
Yeux : Bleus
Teint : Pâle
Taille :1m83
Corpulence : Fine, en muscles fins sur une structure osseuse.
Attitude : Hautaine et parfois dédaigneuse avec ceux qu'il ne connaît pas.

Cette silhouette, longue et fine, avec cette impression de force sombre, c’est celle d’Ean. Elle est reconnaissable à Lamē. Il est un peu plus grand que les artisans de son quartier. Et beaucoup plus que la plupart des mineurs du reste du village. Il manque de carrure également, pour être totalement dans la norme du lieu mais pas au point que ça inquiète ses parents. On s’est seulement demandé comment il allait faire pour battre le fer ou manipuler les moules. Alors il s’est orienté vers l’assemblage. Les questions ont trouvé leurs réponses même si les langues n’arrêtent jamais vraiment de s’agiter.
 
La silhouette mise à part, il ressemble à un Alfeban, Ean. Il a leur peau claire, presque luminescente sous la lune et qui préfère le feu des forges à celui du soleil. Il a les yeux bleus de ceux qui voient peu le ciel pendant les heures du jour, la chevelure noire des enfants du volcan. Ses traits sont osseux, saillants, presque ciselés, presque coupants, presque fragiles. Ses lèvres minces, décolorées, sourient peu et se plissent de concentration. Quand il se détend cependant, il a le plus beau des sourires. Plein de fossettes, un peu douloureux quelque part, comme s’il n’arrivait pas à croire lui-même qu’il sourit.
 
Au village, Ean s’habillait à la mode du village. Maintenant qu’il voyage, il s’habille à la mode de l’endroit, préférant les teintes sombres et les tissus solides pour le quotidien mais sans négliger une tenue de fête pour ses visites chez les différents nobles. S’il est très tatillon sur son hygiène, il ne s’intéresse que peu à sa tenue, l’utilisant comme un langage, lui qui ne parle pas la langue des environs.

Description comportementale :

Qualité principale : Volontaire
Défaut principal : Envieux

Ean, c’est la passion brûlante, cachée. L’eau qui court sous la terre pour jaillir soudain en un geyser d’idées, de rêves et de mots. C’est l’envie aussi. L’envie d’apprendre la magie, cette discipline maudite, interdite, bannie, qui peut changer l’eau en vin et le plomb en or, détruire des royaumes, lever des tempêtes. C’est un homme qui veut. Qui fait. Qui ira jusqu’au bout pour accomplir ses objectifs, ne considère pas « non » comme une réponse acceptable, et qui tombera vingt fois s’il faut tomber vingt fois.
 
C’est un homme mécontent aussi, un peu troublé que notre Ean. Il aime ce qu’il fait. Il aime ses machines, même s’il est conscient que ce ne sont que des bibelots, de jolis bouts de métal comme on offre de jolis cailloux qui brillent aux filles quand on est petit. Mais il aime les concevoir et les assembler, et l’élan de fierté qu’il ressent quand soudain un nouveau mécanisme fonctionne. Mais il n’aime pas les vendre. Il n’a pas le bagou, il n’a pas le charisme, il n’a pas l’envie de plaire pour faire un bon marchand. Il n’aime pas marchander ses merveilles. Il n’aime pas s’aplatir devant les nobles et les bourgeois comme s’il valait moins qu’eux. Il n’est pas associable, il aime faire des rencontres mais des rencontres vraies. Pas enduire ses pensées de miel, de fleurs et de petits oiseaux. Et rare sont ceux qui posent de vraies questions sur ses bêtises. La plupart les veulent comme ils veulent le monde. Parce que ça brille. Et parce qu’ils ne connaissent pas. Certains parlent même de magie. Oh, ce qu’il déteste ça ces gens avec leur magie. Il sait très bien que ça n’en était pas. Il ne connaît pas la magie. Merci de ne pas retourner le couteau dans la plaie. Mais ce fiel vient de plus loin que ses voyages. Plus loin que la conscience d’autres mondes. Il a toujours été là. Quand ses parents se disputaient et qu’il voyait les autres familles, unies ou séparées. Ou les orphelins qui au moins n’avaient plus ça. L’envie toujours. A la fois moteur et frein.
 
Il n’est pas tout noir cependant, l’enfant de Lamē. Il a des amis, là-bas au village. Il aime rencontrer les gens intelligent, leur parler de ses rêves, il aime rencontrer des voyageurs, les écouter parler de leurs mondes. Il aime se retrouver dans la foule et juste la voir passer. Flâner au marché. Voir de la magie. Faire des cadeaux de ses bêtises. Il aime les beaux objets. Respecte les gens qui créent de leurs mains. Aime écouter leurs expériences. Payer des verres au vieux du village. Il aime les gens autant qu’il les envie. Ni blanc, ni noir, ni même d’un gris uniforme, il est simplement, au rythme de ses impulsions et de sa nature passionnée.


Don ordinaire : Il possède une grande habilité dans la conception et l'assemblage des mécanismes.

Langues parlées :L'Asferbel – langue maternelle qui par chance a des racines communes avec le Valdemaran.
Valdemaran – Oral très moyen, compréhension un peu meilleure.

Animal de compagnie :Mayl, une ânesse grise qui tire sa carriole. Elle est très douce même si dotée d'un tempérament fort lorsqu'elle veut ou ne veut pas quelque chose. Ses longues oreilles sont très expressives. Petite et musclée, elle est née dans les montagnes et n'apprécie pas beaucoup le tohu-bohu de la ville.

Description Historique :
 
Il est né au crépuscule. Il était le premier dans le couple brisé d’Ibot et Aimil. Il serait le seul. On disait qu’Aimil était stérile. Et qu’Ibot avait arrêté de voir le laitier. L’enfance d’Ean, c’était les mots qui volaient, parfois les objets, qui s’entrecoupaient de silences lourds. Les deux l’aimaient pourtant. Et ils essayaient de « ne pas faire ça devant le petit ». Aimil ne buvait pas plus que de raison. Il aurait pu. D’autres le faisaient. Mais pas lui. Et Ibot n’était pas une mégère. Quand son père travaillait, il retrouvait sa mère qui lui préparait des gâteaux, lavait son linge et rangeait tout dans la maison. Quand sa mère était au lavoir, il retrouvait son père qui lui montrait les mécanismes, la puissance de l’eau chaude et les propriétés du métal. Quand ils se retrouvaient, il n’y avait plus personne. Que des monstres rongés par un mariage sans amour, par une union sans passion, et par la haine ordinaire de deux personnes trop différentes et trop proches à la fois.

Alors, quand l’ambiance était sombre, quand il voyait disparaître les pâtes d’oies qui rendaient sa mère si belle, quand son père se mordait la moustache, il s’enfuyait dehors. Pas devant le petit. Il y retrouvait quelques camarades et ils faisaient des choses. Ramassaient des pierres. Cueillaient des fleurs. Veillaient sur les chèvres, les seuls animaux avec les ânes qui n’étaient pas déroutés par le sol. Et quand ils retournaient dans leurs maisons, lorsque le soleil se couchait derrière les montagnes, lui allait voir les vieux et leurs verres du soir. Il écoutait leurs histoires. Leurs souvenirs. Il écoutait tout ce qu’on pouvait bien lui dire, jusqu’à ce que le tavernier le chasse, arguant qu’il était l’heure de dîner.

C’était à l’heure de dîner, justement, qu’il entendit pour la première fois parler de la magie. Il n’était pas vieux ce raconteur là mais il était d’ailleurs, ce qui était presque mieux. Il parlait des rois lointains, des universités, des gens et puis le mot fut lâché. Magie. Et soudainement, ce fut l’heure de dîner. Et malgré les étoiles dans ses yeux, Ean obéit. Il fallait dire que la tête du tavernier était pire que celle de Père des mauvais jours. Chose curieuse, le dîner n’était pas prêt quand il rentra à la maison. C’était la faute de la Magie. Il en était persuadé.

Le lendemain, au lieu de rejoindre ses amis, il se faufila dans la taverne pour écouter l’inconnu. Il lui parla de pierres, de gens sages, de tempêtes et de trucs merveilleux. Ean ouvrait grand ses oreilles. Il découvrait un nouveau monde, un monde au-delà du visible et ça le fascinait. Il voulu en voir un exemple, mais le voyageur n’était pas mage. Il ne savait pas faire. Il savait par contre qu’à l’ouest, dans un endroit nommé Valdemar, il y avait un truc qu’on appelait Collège où les gens apprenaient la magie. Et d’autres trucs. Mais la magie surtout. Ses parents se disputèrent encore ce soir là et une promesse jailli du cœur de l’enfant. Il irait à Valdemar. Et il apprendrait la magie. Et tout ce qu’il y avait à savoir sur la magie. Il deviendrait un expert. Et surtout, il serait très loin d’ici.

En apparence rien ne changea, si ce n’était qu’il grandissait et que, bien vite, il n’eut plus le temps de jouer. D’abord, il y eu l’apprentissage commun pour les enfants des mines et ceux des artisans. La lecture des plans, de consignes simples, des bases de physiques ou comment mettre un pilier en bois pour que la mine ne s’effondre pas, ce genre de choses. Et puis l’apprentissage. Il commença par miner, avant de devenir trop grand. Il n’y resta pas mais y laissa un ami qui se fit séduire par les sombres reflets du ventre de la montagne. Il apprit la forge aussi, les bases, à savoir le soufflet surtout, et la couleur du feu pour la fonte du fer et du cuivre. Il aimait bien. Mais il s’essoufflait vite et il passait son temps à passer des questions. La plupart des garçons du groupe y restèrent. La forge, c’était une occupation courante à Lamē. Il y eut les moules après. Là encore il aimait bien mais déjà, il n’était plus de la bonne taille et les fours de terre l’obligeaient sans arrêt à se baisser. Et puis l’assemblage. Comme disait son père, la profession et l’enfant s’étaient trouvées. Il n’aurait pas à essayer l’élevage et les métiers annexes. Il n’apprendrait pas la laiterie.

La routine se modifia petit à petit. Il avait trouvé sa place dans le village. Il ne montrait rien de ses rêveries. Il ne parlait pas de son désir brûlant de remplacer l'eau par autre chose, de voir la magie en action, de sentir d'autres sols que les roches sous ses pieds. Il travaillait. S'oubliant parfois dans les mécanismes. Rentrant tard pour se jeter simplement sur son lit d'enfant, les pieds dans le vide, la tête sous l'oreiller, pour ne plus entendre les portes claquer. Un soir, il ne rentra pas. Il s'enroula dans un coin de l'atelier, peu avant le coucher de la lune et eut sa meilleure nuit depuis des années.

Le temps passa. Il passait toutes ses nuits dans l'atelier, dînant à la Taverne, les oreilles aux aguets comme quand il était l'enfant. Mais quand il payait une tournée, du haut de ses dix-neuf ans, on ne lui disait plus qu'il était temps de dîner. En échange, il ne prononçait plus le mot honnis. Ses intérêts semblaient avoir changés. Il parlait de routes, il regardait des cartes, il écoutait les mots étranges qu'il ne connaissait pas. Il prit une autre habitude. Celle d'aller voir le vieux professeur, les après-midi de ses jours de repos. Il échangeait des ragots, des jolies pierres ou des démonstrations aux jeunes contre plus de connaissances. A force d'études, il apprit à lire. A compter. Tandis que son apprentissage approfondissait ses connaissances en mécaniques et en force de l'eau. A vingt-deux ans, il passa compagnon. Il continua à travailler pour son Maître mais on lui avait donné une petite chambre au dessus de l'étable aux chèvres. S'il voulait ramener des filles. L'idée ne lui était pas venue encore. Mais il du se rendre à l'évidence. Les filles de son âge étaient devenues belles.

S'il ne changea rien au début, certaines se mirent à le taquiner. Au début, il se renferma d'avantage, rougissant quand elles riaient, maudissant sa peau claire. Mais une réussit à percer sa carapace. Ce n'était pas la plus jolie, elle avait la beauté de la jeunesse et l'éclat d'un esprit intelligent. Il tomba amoureux. Pendant deux ans, ce fut la parfaite romance. Son projet pris du retard. Il lui sembla que ce n'était pas important. Il lui sembla qu'il était prêt à rester au village. A fonder une famille. Le monde est beau quand on a vingt ans. Et il s'effondre tout aussi vite.

Elle le quitta. Elle ne l'aimait plus. Elle n'avait rencontré personne d'autre mais la passion s'était juste éteinte. Et la disparition de leur lien lui laissa sa première vraie blessure. Il travaillait plus que jamais. Il n'allait plus à la taverne. Il ne sortait plus les soirs de fêtes. Lamē était trop étroit pour lui. Trop familier. Il ne voulait plus écrire. Il ne voulait plus compter. Il ne voulait plus rien que pleurer. Et puis, comme toujours, le temps chasse les nuages et les déceptions amoureuses se calment, si elles ne cicatrisent jamais.

Il avait vingt-cinq ans à présent. Il avait connu d'autres filles, des liaisons courtes mais sans attaches. Son esprit était parti et au village, on commençait à le trouver bizarre. Une saison plus tôt, il s'était acheté une ânesse, Mayl, qu'il gardait en dessous de sa chambre, avec les chèvres. Mis à part une soirée par semaine, il ne revenait pas à la Taverne. Il n'achetait rien que le strict nécessaire, travaillait sur du papier dès qu'il n'avait plus rien à monter de ses mains. Sa mère était inquiète. Son père était en colère. Il eut la visite de l'un, puis de l'autre, puis des deux. Il les rassura comme il le put mais les prévint loyalement. Il allait rester encore. Parce qu'il n'avait pas tout apprit. Mais bientôt, il partirait. Il irait vers l'ouest, voir ce que les autres artisans avaient à lui apprendre. Il reviendrait, un jour, mais il ne savait pas quand, pour partager avec Lamē les découvertes qu'il avait faites. Sa décision était prise. Ibot et Aimil savaient bien qu'Ean ne revenait jamais sur une décision.

Il s'acheta un chariot avec les sous qu'il avait économisé sur son travail et l'attela à Myal. Avec l'argent restant, il se procura des roues dentelées, des moules simples de différentes tailles, des lamelles et des plaques et du métal à foison, moitié fer, moitié cuivre. Ses outils étaient à lui, il les avait gagnés lors de son apprentissage. Il y ajouta une bonne semaine de nourriture préparée par sa mère, un bon mois de provisions données par son père, il embrassa tout le monde, tourna le dos à sa fille du moment et partit sur les routes. Il allait se rendre à Valdemar. Pour apprendre la magie.

La traversée du continent prit un moment. Il fallait suivre le rythme de Mayl, les routes sinueuses à travers les pays. Il fallait se joindre aux caravanes pour éviter les bandits, perdre du temps en ville pour vendre ses babioles et s'acheter de quoi se nourrir. Le paquet de Maman ne dura pas longtemps. Celui de Papa pas beaucoup plus. Il devint celui qui voyageait, l'homme sombre au coin de la taverne qui boit seul et ne connaît personne. Il entendit des langages, certains proches du sien, certains plus éloignés. Il vit autre chose que ses montagnes. Il vit des plaines. Des lacs. Des beautés qu'il noyait dans ses yeux clairs pour les invoquer quand la nuit se faisait longue. Il connu des femmes sans savoir leurs noms. Plusieurs fois, il fut tenter d'abandonner. Par épuisement parfois. Parfois par émerveillement. Mais sa promesse était un moteur en lui qui le tirait vers Valdemar.

Et enfin, il passa la frontière. Il n'était pas beaucoup plus sage, un peu plus vieux pourtant, et épuisé par ses mois d'errance. Sans réaliser vraiment, il prit une chambre dans une taverne pas trop sale, veilla au bien être de Mayl, se jeta sur son lit et dormit 15 heures d'affilées. Magique.
« Modifié: 13 août 2014, 21:25:49 par Ean »

Ean

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Re: [Etranger] Ean
« Réponse #1 le: 13 août 2014, 22:48:51 »
Possessions:
  • Du métal, fer et cuivre sous beaucoup de formes
  • Des outils de précisions et des moules d'engrenages
  • De la marchandise à eau et à vapeur à vendre
  • Assez d'argent pour vivre deux semaines sans rien vendre - ou en cas de gros pépin
  • Mayl et un chariot
  • Les indispensables de la vie sur les routes

Relations:
  • Micha de Girier - Patron et apprenti, enfant riche noble mais intelligent - Relation appréciée de travail
  • Pluiechantante - Etrangère aussi - Relation amicale/galante
« Modifié: 08 octobre 2014, 10:58:53 par Ean »

Ean

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Re: [Etranger] Ean
« Réponse #2 le: 13 août 2014, 22:59:06 »
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« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »