Auteur Sujet: [Barde] Molly  (Lu 2586 fois)

Molly

  • Bardes
  • Barde qui barde
  • Messages: 37
    • Voir le profil
  • Fiche: Vis ta vie
  • Compagnon ou Familier: Kis'trach (furet)
  • Âge: 47
[Barde] Molly
« le: 05 juillet 2016, 10:56:13 »
RECENSEMENT DU ROYAUME
Valdemar

Julianne Moore

Prénom : Molly
Age : 47 ans

Région d’origine: Velvar
Métier/Vocation: Barde

Attitude :
Cynique, mordante, froide, souvent, voir toujours, déroutante. Sa voix de Mezzo semble sonder au plus profond de l'âme de son interlocuteur pour y trouver la faille. Chaque mot est réfléchi, pensé, prévu à l'avance, rien n'est laissé au hasard. Et lorsqu'elle se met à chanter alors chaque lettre qui sort de ses lèvres ressemble à une flèche tirée par le meilleur archer du pays. Elle connait chaque rouage de la politique, a traversé toutes les cours. Rien ne lui échappe. Elle ne montre jamais aucun de ses sentiments, certains arbres sont plus expressifs qu'elle. Excepté en la présence des enfants avec qui elle peut faire preuve d'une douceur qui en a rendu plus d'un perplexes. Pour elle ce sont les merveilles de ce monde. 

Description physique :
Elle porte un long manteau noir dont la capuche cache souvent sa chevelure rousse. Sous ce manteau des robes sombres au premier abord très simple, mais dont la finesse de la couture laisse songeur, et prouve surtout, la fortune que peut posséder la barde. En s'en approchant des reflets pourpres semblent danser à chaque mouvements. Elle semble aussi froide qu'une pierre de marbre. La seule certitude c'est que ses yeux verts ont déjà beaucoup vu. Dans son dos, en travers de sa ceinture, un poignard à la poignée gravée d'un flocon de neige.

Cheveux : roux
Yeux :  verts
Teint : , Blanc, maquillé sans excès tout dans le naturel, discret mais présent.
Taille : 1m74
Corpulence :  Athlétique et grande.

Description comportementale :  Molly est une femme connaissant les rouages de la politique, les rouages du monde. Ce qui lui donne peut être ce regard désabusé sur une humanité qui ne peut plus rien lui apporter, et qu'elle préfère utiliser pour arriver à ses fins. Bien sur elle désir offrir à chacun une chance de survie, une chance de mieux vivre, mais elle sait aussi que l'homme est homme et que par ce fait il ne peut pas changer. Quelque soit les efforts des instances dirigeantes. La seule chose qui la motive sont les enfants, les petits, qui pour elle incarne cette pureté que l'on perd en grandissant quand on découvre l'avidité.
On est souvent surpris de se rendre compte qu'elle sait des choses qu'elle n'est pas censée savoir, l'âge peut être, l'expérience surement.

Qualité principale : Sûre d'elle, confiante en ses connaissances et ses capacités, à l'écoute des enfants.
Défaut principal : Hautaine, perfectionniste, froide, ne supporte pas l'échec. Une fâcheuse tendance aussi à ne jamais (et jamais est un bien grand mot) être à l'heure, ce qu'elle n'admettra d'ailleurs pas préférant prétexter que les autres sont par définition en avance.

Don ordinaire : Elle maitrise le chant et le luth.

Don spécifique : Son don des Bardes est particulièrement puissant, d'un mot, elle est capable de calmer une salle ou de l'exciter avec une facilité déconcertante.
Son Talent est affûté, et sa créativité, bien que présente, reste basique.

Langues parlées :
Valdemaran (excellent niveau)
Rethwellanais (très bon niveau)
Hardornien & Karsite (bonnes connaissances)
Iftelien (bases)

Animal de compagnie : Kis'trach un furet. Mais elle l'appelle Kiki. L'animal choisi peut paraître étrange, mais la femme et son furet ont un lien particulièrement fort. Elle a appris à transmettre ses sentiments à l'animal depuis des années, ce qui lui permet d'avoir un protecteur plus qu'efficace dans ses activités, et un puit inépuisable pour vider ses propres émotions. Une sorte de seconde barrière. Il est quasiment en permanence sur ses épaules, à dormir comme un bien heureux. Par contre si il se met à vous fixer... Dans ce cas... Courrez.

Description Historique :

     « Comment ca tu veux tout savoir sur ma vie ? Quoi? Bien sûr que c'est la question que tu as posé! Tu as dit "Qui êtes-vous", et on ne peut définir l'être qu'en connaissant son histoire. Chaque mot à son importance gamin, donc tu vas m'ouvrir tes oreilles et écouter mon histoire.

     J'étais une enfant tout ce qu'il y a de plus banale, une petite voleuse des rues. Ho j'avais une famille, qui s'en sortait ma foi plutôt bien, enfin une famille est un grand mot: j'avais un père, ma mère est morte en couche, il était gentil, je l'aimais bien, il tenait une boutique de bougies qu'il faisait lui même, j'étais d'ailleurs plutôt douée dans le domaine. Mais je préférai traîner avec mes copains à chaparder à droite et à gauche, le frisson de l'adrénaline. Un jour j'ai piqué le mauvais truc, au mauvais homme. Bien sur mes camarades s'étaient enfuis comme une volée de moineau qui aperçoit le renard. Moi je n'ai pas eu le temps, et le ménestrel m'a prise la main dans le sac. Quand j'ai voulu m'enfuir, j'ai tenté de le baratiner, je parlai sans cesse, enchaînant les mots sans réfléchir, l'homme a semblé dérangé au départ, mais il a détecté quelque chose chez moi, et il a fait un deal :
Il n'en parlerait pas à la garde, et surtout pas à mon père, si je l'accompagnais sur la route, où il m'apprendrait les arcanes du chant et des activités des bardes. Il voulait m'emmener à Haven au collégium quand je serai prête à embrasser ma destinée.

     Hé bien quoi quoi ? Bien sur que j'ai accepté, je ne suis pas en prison, et encore moins vendeuse de bougie il me semble ? Que diable petit y'a un cerveau dans ce crâne de piaf ou tu es aussi vide qu'une coquille de noix ?
Je peux reprendre mon histoire, ou tu vas encore m'interrompre ? Par Agnoma tu peux pas t'empêcher de t'écouter parler c'est pas croyable !
Bref j'en étais où ?

     Ha oui, j'ai donc commencé à le suivre, à maîtriser petit à petit le don qu'est le mien, je devais avoir 15 ans. Au début ce n'était que pour échapper à la prison voir pire, et puis très vite je me suis rendu compte du pouvoir incroyable dont je disposais. Le chemin pour arriver à Haven était long, et le vieux fou s'était attaché à moi. Je remplacais la fille qu'il avait perdu, j'étais l'enfant qu'il n'avait pas vu grandire, égoïstement il voulait me garder avec lui un peu plus, juste un peu. Mais un peu c'est souvent, voir toujours, trop. Moi j'avais compris comment affiné mon don, et très vite cette décision de repousser l'arrivée à Haven devenait plus la mienne que la sienne, je m'amusais bien trop pour me laisser enfermer dans des dogmes. Et alors que je devenais une femme bien formée, d'un mot je pouvais faire en sorte qu'un homme ait envie de moi, de m'offrir sa bourse, ou de disparaitre de la vue de tous. Je pouvais faire ce que je voulais des êtres qui étaient à mes cotés.
Et ne fais pas ces yeux ronds, ou je te promets que tu ne les feras plus à personne ! J'ai eu plus d'amant que tu n'auras de compagnes, non payées, dans ton lit, de toute ta vie, alors un peu de respect ! Quoi tu imagines qu'une femme ne peut pas avoir d'appétence pour ce genre d'activités ? Les plaisirs charnels ne sont pas l'apanage des jeunes coqs!

     Mon mentor était dépassé, il avait attendu trop longtemps pour m'emmener au collégium, il n'avait pas voulu me voir partir, et aujourd'hui il se rendait compte qu'il était tard, trop tard. Il essayait désespérément de m'inculquer la voie des bardes, me supplier de le suivre à Haven, mais très vite il avait déjà bien moins de pouvoir sur moi, que je n'en avais sur lui. Cette vie me convenait parfaitement, passer d'une taverne à l'autre, manipuler les foules, jouer avec mon art, comme un enfant avec le feu. Et un matin après une soirée passé encore bien loin de Haven où finalement il n'avait pas vraiment eu le choix, alors que je dormais encore, il a décidé de partir. Il m'a laissé seule, effrayé certainement par la personne que j'étais devenue, par ce qu'il ne pouvait plus contrôler. Il n'osait pas admettre son échec, son erreur. Peut être est-ce pour cela qu'il ne m'a pas mentionné à des instances dirigeantes. Ou peut-être était-ce car au fond il tenait vraiment à moi. Je ne l'ai jamais revu, je n'aurai donc sûrement jamais cette réponse.
J'ai continué comme cela pendant pas mal d'années, à passer de villes en villages, ramassant l'argent que je pouvais, forçant les hommes à faire ce que je voulais qu'ils fassent, échappant aux autres bardes ou ménestrel aussi longtemps que je le pouvais. Profil bas pour hauts profits.

     Et puis il y a eu ce fameux jour où tout a basculé. Je suis arrivé dans une ville, je ne sais même plus où, encore un endroit paumé où j'allai pouvoir détrousser des hommes avant de repartir, juste un étape sur la route. Mais il se passait des choses sur la place principale, quand je me suis approché, les paysans du coin, les gueux, et autres personnage bas du front, avaient entouré un gamin. Le pauvre mioche n'avait que trois bouts de tissus sur lui, et semblait effrayé. Il tenait une pomme dans sa main comme si sa vie en dépendait. A ses côtés d'autres enfants. Morts. Lapidés pour avoir volé un quignon de pain.
Je n'ai pas vu la première pierre partir, j'ai juste entendu l'impact, et le hurlement du gosse, immédiatement j'ai ressenti sa douleur résonner dans mon crâne, sa peur envahir mon corps, sa haine serrer mes poings. C'était un raz de marée incontrôlable, quelque chose qui m'effrayait, et me paralysait. La deuxième pierre ne fit pas mal, c'était la honte, l'envie de disparaître, de mourir qui s'emparait de moi. Je crois que c'est ce jour là que j'ai décidé de me bloquer des sentiments, de verrouiller cette horreur qui peut paralyser les hommes ou les pousser au pires crimes. Il aura fallut que la quatrième pierre touche ses côtes pour que le lien se brise, que je puisse enfin faire un mouvement et agir. Je me souviens encore de la chanson que j'ai entonné.

  « Danse, danse petit moineau,
Sur ta branche et dans les cieux,
Envole toi, encore plus haut,
Pour t'enfuir loin de leurs yeux.
Danse, danse petit moineau,
Quoiqu'il arrive quoiqu'il se passe
Envole toi, encore plus haut,
Pour fuir cette populasse. »


     La foule s'est arrêtée, stoppée dans son élan. J'ai couru, couru comme jamais, pour récupérer cet enfant, et l'emmener loin d'ici. Je l'ai soigné, je me suis occupé de lui. Tout a alors évolué.
Si les hommes étaient capable de telle vilainie, et que je pouvais aider à protéger ce qu'il y a de plus sacré au monde, je me devais de le faire. Pourquoi l'image du vieux mentor qui m'avait pris sous son aile me revint à cet instant précis qui sait, en tout les cas je décidais de rejoindre le collégium des bardes pour utiliser mes dons autrement. J'avais 20 ans.

     J'en suis parti pour... Divergences d'opinion dirons-nous. J'ai parcouru les terres de Velvar, de Seejay, de Rethwellan, et bien d'autres, j'ai vu ce que les hommes sont capables de faire, il n'y a que peu de place pour la romance des ballades quand on côtoie ces gens. Peut être que mon âge et mes voyages jouaient sur ma perception des choses face à mes jeunes camarades.
Pourquoi je t'en parle à toi ? Ha gamin, vois-tu. Premièrement j'ai toujours eu de l'affection pour les gosses, et malgré ton odeur, par la déesse il faudra d'ailleurs que tu apprennes à prendre un bain, tu m'es agréable. Deuxièmement, car je vais te montrer ce que je sais faire, et qu'on va faire un deal. Je te sors du mauvais pas dans lequel tu viens de te mettre et en échange tu feras ce que je te demanderai. »

Un homme s'approchait, accompagné du tavernier et de plusieurs autres clients victimes ou simple badauds, vers le drôle de couple formé par la dame et l'enfant. Elle connaissait parfaitement ce regard, cet envie de justice sans procès, ce besoin de châtier un coupable, sans nuance, tout en force.
Molly se leva lentement, et sa voix résonna dans la taverne, couvrant avec facilité le brouhaha incessant de la pièce jusqu'à ce que tous se taisent, il n'y avait plus qu'elle, tous l'écoutaient. Ils n’avançaient plus, hébétés comme fixés sur place par la puissance émanant de la femme.

« Il aimait sa femme et la bière,
Il trompait souvent l'une avec l'autre,
Et quand le soir il en consommait l'une, il ne pensait plus à l'autre.
Il 'aimait sa femme et la bière,
Mais il ne savait pas que lorsqu'il était avec l'une
Sa femme était avec l'autre.
Il aimait sa femme et la bière,
Mais quand il rentra retrouver l'une,
Alors il trouva l'autre.
Il aimait sa femme et la bière,
Il a toujours l'une,
Et il a du tuer l'autre.
Il aimait sa femme et la bière. »


Au dernier couplet de sa chanson, la voix de la barde semblait continuer à flotter dans l'air un instant. Et puis ce fut le chaos. Les hommes se jetèrent les un sur les autres, s'accusant mutuellement de se voler leurs femmes, la vieille dame riait: la plupart étaient célibataires. Elle se permit un sourire avant de se pencher vers le gamin.

« Pose les bourses que tu as volé, rends moi la dague que tu m'as dérobé, quant à ma propre bourse. Bha je suppose que j'ai du la perdre. Le trajet a été long et je ne fais plus aussi attention qu'avant. Et après tout ça, cours gamin. »

Le bruit du combat s'estompaient lentement dans la taverne, alors qu'une femme un furet endormi sur ses épaules partait dans la nuit encapuchonnée un sourire fixé sur les lèvres. Les rumeurs vont bon train dans les villes du pays, la guerre, les femmes qui pleurent leurs maris partis à la frontière, de la magie aussi, et pas celle que l'on aime à voir sur les marchés... Elle devait en avoir le cœur net, elle devait savoir, et quoi de mieux que de revenir là où toutes les informations sont centralisées ? Il était temps de rentrer. Elle n'avait jamais perdu de vu la grande ville, s'était toujours tenue informée de se qui s'y déroulait, elle était même déjà revenu une fois ou deux incognito pour certains évènements tragiques.... Mais jamais à visage découvert, jamais en plein jour, jamais elle ne s'était représentée à la porte du collégium. Voilà qui serait cocace.

-Quitter forteresse bon?

Les sentiments diffus et embrumés du furet encore endormi résonna dans son esprit. Leur communication était basique, mais il avait le mérite d'essayer et cela faisait toujours sourire la barde. Elle sentit très bien ce mélange de peur et d'interrogation qui animait son compagnon à poil. Cela arrivait souvent qu'il se fasse l'écho des sentiments profonds de Molly, elle se laissa alors envahir par une chaleur réconfortante sachant que cela apaiserait l'animal.

-Bon ? Non. Nécessaire oui. Ne t'inquiète pas Kiki, tout se passera bien.

Rangeant Silence dans son fourreau, Molly avançait vers le dernier endroit où elle pensait se remontrer un jour. Elle avait quitté le collégium, claquant la porte d'Haven, il y avait presque 15 ans, après qu'un nobliau sans envergure l'ait traité de catin (tout cela car elle couchait avec 5 hommes différents en marge de leurs propres relations, quel coincé). Il avait alors été colportées des rumeurs concernant ses anciens agissements, les gens avaient commencé à se méfier d'elle, à la prendre pour une manipulatrice rusée avide de pouvoir, on l'évitait ou on en avait peur. Tous les mêmes. Tous finissaient par la décevoir. Elle le savait à l'époque, et le savait encore plus maintenant, la peur une fois instillé dans un coeur est la plus mauvaise des conseillères. Et beaucoup avaient déjà peur d'elle. Depuis elle avait erré dans quelques tavernes, et dans pas mal de cours, écoutant à droite à gauche ce qui se déroulait, utilisant son don pour désamorcer des situations tendus, toujours en marge, évitant le plus que possible le contact avec ses semblables qu'elle ne supportait plus. Jusqu'à avoir trouvé sa "forteresse", comme disait Kiki, une tour loin au sud cédé en paiement par un noble veuf qui rêvait que ce genre de don finisse par allonger la barde dans sa couche. Elle s'y était installé, ne sortant que peu, et commerçant avec les villages voisins et les seigneurs du coin pour aider à apaiser des négociations qui auraient pu en venir aux mains.
 
Voyons un peu ce que les nouvelles têtes pensantes ont fait de cet endroit.

Elle avançait dans les rues sombres, laissant son esprit vagabonder d'une maison à l'autre, écoutant les bruits de la vie qui font de si belles histoires, de si belles chansons, contemplant ses rues serrées, ses hautes bâtisses, si pleine de vie en avançant vers les portes principales. Parfois elle se surprenait à sentir la passion d'un couple derrière un volet fermé, dans d'autres maisons c'était le décès d'un proche qui régnait. Marchant silencieusement elle se prit à fredonner. Après tout cela ne ferait pas de mal. Le furet dans son cou ronronna un instant d'aise à la mélodie de sa maitresse avant de s'endormir paisiblement contre elle. Elle avisa l'uniforme bleu posté à l'entrée qui ne remarqua pas l'approche furtive de la barde.

- Prévenez la personne en charge du collégium des bardes que Dame Molly souhaite une audience, en attendant si vous pouviez me conduire à l'intérieur, un verre de vin me ferait le plus grand bien.

Elle souriait. Au fond, on disait bien qu'on finissait toujours par revenir sur les lieux du crime.   

Connaissances & Relations :
 
  • Le Héraut Wylan a eu pour difficile mission durant ses voyages de régulièrement venir boire son vin.
« Modifié: 25 mars 2020, 09:00:51 par Molly »

Molly

  • Bardes
  • Barde qui barde
  • Messages: 37
    • Voir le profil
  • Fiche: Vis ta vie
  • Compagnon ou Familier: Kis'trach (furet)
  • Âge: 47
Re : [Barde] Molly
« Réponse #1 le: 18 juillet 2016, 07:45:56 »
« Modifié: 25 mars 2020, 08:56:25 par Molly »

Molly

  • Bardes
  • Barde qui barde
  • Messages: 37
    • Voir le profil
  • Fiche: Vis ta vie
  • Compagnon ou Familier: Kis'trach (furet)
  • Âge: 47
Re : [Barde] Molly
« Réponse #2 le: 25 mars 2020, 08:58:30 »
« Modifié: 25 mars 2020, 09:00:12 par Molly »