7 jours après
On fait avec ce qu'on asEnfin, Enora avait reçu la permission de quitté définitevement le collégium des guérisseurs. Elle avait dormi pendant les trois premiers jours où elle y avait été en permanence, merci aux dons de guérisons de ceux qui s'étaient alternés à son chevet. Enora leur en était très reconnaissante, mais elle avait trouvé un peu étrange de dormir de tout ce temps, et d'être ainsi le centre d'intérêt de tant de gens. Elle restait humble de personnalité, et ce, malgré les changements qui avait eu lieu chez elle dans les dernières années. Au final, elle en concluait que c'était probablement mieux qu'elle était dormi de toute façon.
Ensuite, les séances s'était espacé à quelques unes par jours, et elle avait même eu la permission de commencer l'entrainement pour sa nouvelle fonction. C'était difficile, demandant, extrêmement douloureux, même si elle avait interdiction d'utilisé son bras gauche et de se battre avec trop d'enthousiasme, mais elle avait adoré chaque moment. Elle était à sa place, entièrement. Une petite partie d'elle avait l'impression que c'était là le réel but de son existence et de son élection. C'était quand même étrange comme sensation.
Et maintenant, à part une légère raideur encore dans son épaule et le haut de son bras, elle était complètement guérie. Elle allait conserver une cicatrice, mais ce n'était pas comme elle avait réellement besoin d'être belle et parfaite. Elle était une héraut et son cœur appartenait malheureusement à un homme marié. Elle avait un peu fait une croix sur le fait d'avoir une vie active dans son lit. C'était pas plus mal. Elle était heureuse de la vie qu'elle menait... et surtout un tout nouveau défi s'offrait à elle maintenant. Devenir une garde du corps de la Reine.
Donc, elle sortait de son dernier examen avec le guérisseur responsable d'elle, juste après celui de l'esprit fait par Charwin. Ils allaient peut-être même être amis un jour qui sait, malgré c'est devers revêche, elle aimait bien l'homme derrière la fonction. Elle avait beaucoup de respect et d'admiration pour le guérisseur aussi. Il l'avait jugé apte à faire son devoir, et même félicité pour la jeune femme qu'elle était devenue. Bon, certes, c'était seulement une tape sur l'épaule, mais Enora avait comprit ce qu'il voulait dire. Il semblait heureux de voir qu'elle prenait son corps, son esprit et sa vie à cœur. C'était étrange, mais aussi flatteur. Il avait fallu beaucoup de temps, et quantité d'amour de la part de Jorel, pour qu'Enora en comprend finalement la sagesse. Comme tout héraut, bien sûr, elle ferait TOUJOURS passé son devoir avant, mais elle n'avait plus l'orgueil de se croire invincible, ni de croire que son devoir requérait tout d'elle, même l'impossible. Elle avait appris une certaine sagesse désormais. Prendre soin de soi, c'était comme prendre soin de Jorel ou de son épée, c'était vitale.
Et donc, elle allait bientôt sortir quand Jorel lui annonça quelque chose de très intéressant. Elle avait maintenant la possibilité de rendre la monnaie de sa pièce, sur se reposer, à Alemdar. Surout que c'était à la demande de Taver. L'ancienne Enora ne se le serait jamais permis, mais la nouvelle se délectait de cette possibilité. La Déesse semblait aussi avoir de l'humour. Elle passa par ses appartements pour faire une toilette rapide, changer de vêtements, mais surtout prendre deux choses qu'elle avait fait préparer la veille pour un cas exactement comme celui-ci. Elle avait demandé à un page d'aller acheter des confiseries et un bon hydromel par trop alcoolisé en ville. Elle avait mis un bon montant de sa paie sur ses achats, mais elle n'en avait cure. C'était sa manière de prouvé au Héraut du Roi qu'elle ne lui en voulait pas, et même de le remercier en quelques sortes. Et puis elle avait pris la peine de demander à Jorel de demander à Tavers ce qui plairait à Alemdar. Elle ne pouvait donc pas se tromper. L'argent n'avait pas d'importance.
Elle prit donc les deux cadeaux et se mit en direction. Une fois arrivée à la porte du bureau, elle toqua. Certains se seraient permis d'entrée tout de suite après, mais ça, c'était quelque chose qu'elle ne ferait sans doute jamais. Ce genre de politesse était trop ancré en elle.
L'albinos attendit donc patiemment l'invitation à entrée.