Puis il aventura ses mains de nouveau dans la chaleur intime de la jeune femme pour préparer le terrain. Il suivit le rythme de la respiration de Mina pour se frayer un chemin en elle, d'abord manuellement, avec une douceur presque exagérée. Quand il fut sûr qu'elle s'était détendue assez pour ne pas trop souffrir, il l'installa confortablement sur le dos et tout en l'embrassant se glissa entre ses jambes. Quand il fut pour la première fois en elle, il y alla doucement. Il ne se faisait aucune illusion. Même si elle montait beaucoup à cheval et que son hymen n'était pas très tendu, il y avait peu de chance qu'elle apprécie particulièrement cette première fois. Quand il sentit une petite résistance, il insista avec patience et douceur, avant de se retirer, surveillant chaque réaction de son amante. Puis il revint à la charge, se forçant à être doux pour lui épargner le plus de douleur. Puis le plaisir - le sien - monta à son tour à son apogée, comme si l'attente avait rendu ce moment meilleur, délicieux. D'un doigt, il continuait à stimuler le bourgeon d'Irmingarde tout en la pénétrant avec volupté. Il lui murmurait des mots d'amour dans le creux de l'oreille, et tentait de lui communiquer l'élan qui l'emportait. Il mit du temps à céder mais quand l'orgasme monta et l'envahit comme une vague emportant tout, c'est bien son nom qu'il gémit dans son cou.
Essayant d'être toujours tout en douceur, haletant, Beltran resta un moment en Irmingarde avant de décaller son poids sur le côté et s'affaisser un peu, gardant la demoiselle dans ses bras.