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Sujets - Caelan

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Caelan avait toujours eu soif d'apprendre. Cet après-midi là, elle avait décidé de découvrir la bibliothèque du collegium. M. Tobi n'avait pas eu besoin d'elle et après une courte séance d'entraînement avec sa jument, la jeune fille voulait absolument explorer l'univers des livres. Aranel lui avait permit de se rendre à la bibliothèque des Hérauts. La voici donc, traversant le corridor, avant d'entrer dans le lieu-dit. Dans le nord de Valdemar, la petite rousse avait eu la chance d'apprendre à lire grâce à sa mère. Elle avait, depuis, été avare de lecture et dès qu'elle le pouvait, lisait. Malheureusement, la bibliothèque de son "père" ne contenait que peu de livres ! Ici, c'était un trésor de richesse, que Caelan s'empressa de dévorer. Elle rencontra plusieurs élèves gris et leur sourit timidement avant d'enfoncer sa tête dans les épaules. La jeune fille avait donc choisit un rayon et pris un livre ses les Hérauts-Mages. L'histoire la fascinait et la magie antique encore plus. S'installant sur un table de travail elle ne vit pas le temps défiler. Il fallait dire que son livre était passionnant ! Elle dévorait des yeux la moindre ligne et imprimait son esprit des moindres détails ! Longtemps elle resta là, sans bouger. Elle fut bientôt obliger d’allumer un lampe à huile sur le bureau pour poursuivre. L’énorme volume qu’elle avait prit en début d’après-midi n’était maintenant qu’un maigre roman ! Enfin, ses yeux s’épuisèrent et elle dut lutter contre le sommeil. Caelan décida qu’il é tait temps d’arrêter sa lecture. Elle mémorisa le numéro de sa page et le ferma. Soigneusement, l’érudite rangea le livre dans le bon rayon à sa place. Elle se promit de revenir lorsqu’elle en aurait le temps et finirai sa précieuse source de richesse. Elle rejoignit le bureau qu’elle avait quitté un instant plus tôt, bailla à s’en décrocher la mâchoire avant d’éteindre sa lampe. Ce fut le noir presque total car un faisceau de lumière lui parvint du couloir. Il devait être très tard car la belle n’entendait plus aucun bruit. Sur la pointe des pieds elle décida de sortir de la bibliothèque. Mais en se frottant les yeux, Caelan n’avait pas vu venir le Héraut. Elle se cogna à lui et recula de quelques pas. Elle leva la tête découvrit le Héraut en blanc et bredouilla des excuses.
- Oh pardon monsieur ! Je suis vraiment désolée je ne vous avez pas vu…
Elle baissa la tête prête à se faire réprimander.

2
Un soleil radieux éclaira la chambre de Caelan. La jeune fille dormait encore mais le rayon de soleil sur sa joue la fit sourire alors qu'elle s'éveillait. Sans ouvrir les yeux, elle rigola de la chaleur du soleil sur sa peau. C'était l'aube et peu de personne dans le collegium était levé. Mais Caelan adorait se lever tôt. Ainsi, elle profitait au maximum de la journée et sa joie, ce matin, fut encore plus grande car l'astre lumineux était au rendez-vous. D'un mouvement fluide, la jeune fille se releva, la tête encore embrumée de rêves magiques. Ses longs cheveux roux étaient en désordre sur sa tête. Naturellement elle passa une main dans sa chevelure bouclée et...gémit lorsqu'elle dut enlever un gros noeud. Repoussant ses draps, Caelan souffla et prit la décision de se réveiller complétement. Elle sorti du lit, pris ses affaires de douche et s'en alla à l'autre bout du couloir, dans la salle de bain réservée aux filles. En chemin elle croisa quelques Pages qui travaillaient aussi tôt qu'elle. Timidement, elle leur sourit. Ici, Caelan semblait être appréciée de tous, y compris les plus âgés. L'eau chaude de la douche dénoua ses muscles et la détendit. Elle savoura ce petit moment de plaisir en repensant que pas plus tard que la semaine dernière, elle était sale et crasseuse jusqu'à la moelle certainement. Puis elle avait rencontré Aranel, et sa vie avait été modifiée à jamais. Aujourd'hui elle s'occuperai exclusivement de sa jument puisqu'elle ne travaillait pas ce jour-là. Néanmoins, Caelan se promit d'aller aider M. Tobi qui l'avait prise sous son aile. c'était un gentil monsieur, très patient avec elle et très doux avec les animaux. La jeune fille l'admirait sincèrement. En plus, Caelan avait eu la chance de voir naître un petit compagnon il y a deux nuits. La petite rousse avait appris qu'un accouchement était aussi bien dangereux pour la maman que pour le petit. Elle avait prié et aidé de son mieux. Heureusement, il n'y avait eu aucune complication !
Caelan terminait de s'habiller dans sa chambre. Elle pris avec soin, ses vêtements en cuir et termina de "s'installer". Elle ajusta sa coiffure, et fit une queue-de-cheval avec un chouchou. Enfin, elle descendit, d'humeur joyeuse au réfectoire. Là, elle pris une pomme, des céréales et un verre d'eau. Son alimentation ressemblait beaucoup à celle d'un cheval constata-elle en souriant. Elle remonta une dernière fois à la salle de bain pour se brosser les dents avec soin, se mirer quelque seconde dans le miroir et sorti de la pièce. Caelan traversa un long corridor et atterit tout droit dans les écuries. Elle salua les travailleurs qui s'activaient déjà et s'occupa de sa propre tâche : nouriir et soigner toutes les bêtes. Elle caressa chaqu'un d'entre eux, prenant son temps avec les plus timides et câlinant les plus joyeux. Cela lui pris presque toute la matinée. Enfin, elle arriva au box d'Eucalyptus. A son approche la jument hennit de plaisir. Elle chercha dans la poche de Caelan la pomme qui lui était destinée. De bon coeur, la petite rousse la lui donna, pendant qu'elle soignait sa petite jument. La jeune fille sella sa monture et la câlina une dernière fois. Elle ouvrit la porte du box, monta en selle et s'avança jusqu'à un champ annexe à celui des Compagnons. Elle soupira en passant près deux et se concentra sur son objectif : faire sauter Eucalyptus. Pour ce faire, elle avait préalablement posé des obstacles à travers le champ. Caelan lança sa monture au galop et...tomba plusieurs fois ! Mais ne se décourageant pas, elle parvint à faire sauter sa jument qui peu après en redemanda ! Il était midi quand Caelan arrêta l'entrainement. Elle donna une friandise à sa jument, et revint vers les écuries. Elle allait partir lorsqu'une voix l'appella en arrière. La petite rousse se retourna et vit une jeune fille d'à peu près son âge. Elle faisait de grands signes. Essouflée, Caelans e dirigea vers la fille au cheveux blanc qui l'appelait. Elle avait des yeux bleus à vous transperçer au plus profond de votre âme. Arrivée à la barrière Caelan posa un regard interrogateur sur elle, un sourcil relevé :
- Que puis-je faire pour toi ?

3
Fiches des personnages disparus / [Elève Héraut] Caelan
« le: 07 février 2010, 14:35:59 »
RECENSEMENT DU ROYAUME
[Au choix :] Valdemar

[Photo]


Nom : (si ascendance noble)
Prénom : Caelan
Age : 15 ans

Région d’origine : Marches du Nord, Berrybay
Clan : (pour les Shin’a’in et les Tayledras)
Métier/Vocation:

Description physique :
Caelan est une très jolie fille, loin d'avoir un physique ingrat, tout dans son visage semble harmonieux et très gracieux. Membres fins et souple, lorsqu'elle se déplace on dirait qu'elle entame une valse.
Cheveux : Elle a les cheveux longs et ondulés. De couleur plutôt roux, au soleil ils paraissent blond.
Yeux : Cealan est dotée de petits yeux chocolat en amende. Elle possède un regard profond, pénétrant. Au premier abord ils paraissent froid remplaçé par un sentiment de joie lorsqu'elle souris.
Teint : Cealan a le teint blanc comme neige. Au nord, le soleil étant rare, elle n'a guère bronzé même si elle travaille toujours dehors.
Taille : C'est une fille très petite, et on la confond toujours avec les plus jeunes. Pourtant sa taille cache une grande force, mental ou physique.
Corpulence : De nature très menue, Caelan se déplace avec une grâce innée chez elle. De ce faite, elle est très souple.
Attitude : Caelan est rebelle depuis toute petite. Elle adore sortir au grand air et galoper à travers champs. Mais elle ne se met jamais en avant et se retire dans un coin de sa tête où elle se sens en sécurité. Elle est donc assez timide et peu sûre d'elle.

Description comportementale : (5 lignes minimum)
Etant l'ainée d'un famille nombreuse, elle se doit d'être présente dans tous les travaux de la maison. Elle sait cuisiner, repriser des vêtements, tenir une maison et être juste avec ses soeurs. Et même si le travail ne la dérange pas, elle préfére de loin la lecture et ses plaisirs. Lorsque l'on lui donne un petit peu de temps pour elle, elle vérifie d'abord que toutes ses corvées ont été bien menées, puis elle s'accorde une petite demi-heure de lecture avant de recommencer à travailler. Mais elle sait qu'elle devra bientôt être mariée à un homme qu'elle ne connait pas. Caelan ne s'y résous pas . C'est cette nature rebelle qui lui vaut souvente fois des punitions exemplaires et... la haine de son "père" !

Qualité principale : Détermination
Défaut principal : se pose trop de questions => manque évident de confiance en elle-même.


Don Héraldique : Parole par l'Esprit

Compagnon :  Ethel, Compagnon femelle


Animal de compagnie : Un cheval du nom d'Eucalyptus

Description Historique : (10 lignes minimum)
Ils avaient une semaine pour s'aimer, une semaine pour tous les interdits car à la fin de ces sept jours, ils savaient qu'ils allaient mourir. Et pourtant...
* Septième jour *
Une fine brise soufflait sur la Forêt des Chagrin. La main de Nee’lahn glissa sur le dossier du banc et retomba. Le froid du matin la faisait frissonner. Engourdie dans son sommeil, elle resserra le col du manteau sur sa nuque et ramena ses genoux contre son ventre, qui portait la vie. La pâleur du jour naissant infiltrait ses paupières closes, elle se retourna. Non loin de là, un oiseau piailla dans un arbre, elle reconnut le cri de l’alouette des bois qui s'envolait. Elle s'étira et ses doigts cherchèrent à tâtons la jambe de Méric. Sa main voulut trouver un corps chaud endormi près d’elle, sans rien trouver, elle ouvrit les yeux sur la solitude de son réveil. Elle appela aussitôt, sans que personne ne lui réponde. Alors elle se leva et regarda autour d'elle. Le sentier était déserts, la rosée intacte.
- Méric ? Méric ? Méric ?
A chaque appel, sa voix se faisait plus inquiète, plus fragile, plus blessée. Elle tournait sur elle-même, criant le nom de Méric, à s'en donner le vertige. Quelques bruissements de feuilles témoignaient de la seule présence du petit vent. Elle avança fébrilement jusqu'au bosquet, où la veille ils avaient parlé. Les morsures du froid la faisaient grelotter. Elle marcha le long du mur de feuilles et trouva la lettre déposée dans un interstice.
Nee‘lahn,
Je te regarde dormir et par la Déesse, que tu es belle. Tu te retourne dans cette dernière nuit où tu frisonnes, je te serre contre moi, je pose mon manteau sur toi, j'aurais voulu pouvoir en mettre un sur tous tes hivers. Tes traits sont tranquilles, et je caresse ta joue. Pour la première fois de mon existence, je suis heureux et triste à la fois.
Je partirai au lever du jour. Je m'éloignerai pas à pas, pour profiter encore de chaque seconde de toi, jusqu'à l'ultime instant. Je disparaîtrai derrière cet arbre pour me rendre au pire. En les laissant m'abattre, nous sonnerons la victoire des tiens, de ta famille. Quelles que soient les offenses, ils te pardonneront. Rentre, mon amour, retourne dans cette maison qui est la tienne et qui te vas si bien. J'aurais voulu toucher les murs de ta demeure. De toucher au moins une fois le bien. Tu as réussi l'impossible, tu as changé une part de moi. Je voudrais ne voir la lumière du monde autrement que par le prisme de tes yeux. Là où tu n'existes pas, je n'existe plus. Ne sois pas triste, personne ne pourra voler nos souvenirs. Il suffit désormais que je ferme mes paupières pour te voir, cesser de respirer pour sentir ton odeur, me mettre face au vent pour deviner ton souffle. Alors écoute : où que je sois, je devinerai tes éclats de rire, je verrais les sourire dans tes yeux, j'entendrais les éclats de ta voix. Savoir simplement que tu es là, quelque part sur cette terre, sera dans mon enfer, mon petit coin de paradis.
Je t'aime

Méric



Nee’lahn se recroquevilla lentement sur le tapis de feuille en serrant la lettre dans ses doigts. Elle releva la tête et regarda le ciel voilé de chagrin. Au milieu de la forêt, le nom de Méric résonna comme jamais Valdemar
ne l'avait entendu résonner ; les mains tendues au plus haut vers le ciel, Nee’lahn déchirait le silence, et son appel interrompait le cours du monde.
- Pourquoi m'as-tu abandonnée ? murmura-t-elle.
- N'exagérons rien tout de même ! répondit une voix grave et douce à côté d’un arbre.
- Er‘ril ?
- Pourquoi pleures-tu Nee’lahn ?
-J'ai besoin de toi, dit-elle en courant vers son frère.
- Je suis venu te chercher, Nee‘lahn, il faut que tu rentre avec moi maintenant, c'est fini.
Il lui tendit le bras, mais elle recula.
- je ne rentre pas, ce village n'est plus ma maison. Je n'y est plus ma place.
Er’ril avança vers elle et la prit sous son bras.
-tu veux renoncer à tous ce que tu as appris ?
-A quoi servait-il de me donner un cœur si c'est pour qu'il reste vide ? fut sa seule réponse.
il se mit face à elle et posa ses deux mains sur ses épaules ; il la regarda attentivement et sourit, plein de compassion.
- Qu'as-tu fait, Nee‘lahn ?
Elle plongea ses yeux dans les siens, ses lèvres serrées de tristesse, elle soutient son regard et lui dit :
- J'ai aimé.
Alors son frère, le sourire aux  lèvres, s’effaça, et il disparu dans le feuillage.

* Quinze ans plus tard *

Il s'était écoulé quinze ans depuis la fuite et la mort certaine de Méric. Aujourd'hui Caelan aurait quinze ans. Cette petite au fort caractère se distinguait des autres enfants. Caelan n'était pas une jeune femme ordinaire. Elle ne possédait pas d'amis, hormis ses livres. Bien sûr il fut évident qu’elle ne passait pas son temps, le nez plongé dans ses bouquins. Etant l’ainée d’une nombreuse famille elle avait des tâches à accomplir. Elle savait en outre, tenir une maison propre, repriser des vêtements et cuisiner. Et même si le travail ne l’incommodait pas, sont attitude rebelle lui avait valait de belles punitions. Mais les fautes commises n’était jamais véritablement grave, pourtant l’homme avec qui sa mère s’était remise ne l’aimait pas, et elle le sentait. Pis encore, il lui infligeait des tortures physiques et mentales. Sa mère fermait les yeux, et Caelan fut obligée de se réfugier dans une partie de son esprit, maintes fois brisé. Jour après jour, la jeune femme accomplissait la même chose et à chaque fois, l’envie de s’évader de voir le monde au dehors de Berrybay la tourmentait. Lorsqu’elle aurait un prétexte pour s’enfuir, elle le ferai s’était-elle jurée. Mais les lunes passaient et Caelan continuait de grandir, les responsabilités augmentant avec elle. Elle savait que bientôt l’heure de fonder un foyer arriverait, et cela la répugnait. Pourtant c’était une étape qu’il lui faudrait passer.

   Un soir pendant le repas, son « père » engagea la discussion. Sa mère avait le regard détourné et baissé. Caelan savait ce que cela signifiait. Elle attendit en silence que le couperet tombe.
- Caelan, commença la voix masculine néanmoins froide de l’homme de la famille. Tu as atteint tes quinze ans hier et tu as tes saignements depuis maintenant deux ans. Il est temps de te préparer au mariage.
- Nous… entama la voix de sa mère, aussitôt interrompu par le regard noir qui lui jetait son compagnon.
- Je sais, père, coupa la voix tranchante de Caelan. La jeune femme eue beaucoup de mal à articuler le mot « père ».
- Dès demain  je serai au village et le conseil décidera de ton parti.
Une larme silencieuse coula le long de la joue de Caelan. Même si elle s’y attendait, la douleur la transperça comme un poignard que l’on reçoit en plein cœur. La détresse se lisait aussi sur le visage creux de sa mère.
Après le repas, elle nettoya les couverts de sa famille et la tête basse, parti se coucher. Sa mère rejoignit sa « chambre ». Elle lui parla doucement, mais prise d’un remord violement s’agita.
- Caelan, tu dois partir d’ici ! Fuie tant qu’il en est encore tant !
- Mais… que….
- Prend donc Eucalyptus, la jument alezane dans l’écurie et pars à la capitale. Tu trouveras sûrement du travail, de quoi survivre, mais je t’en prie ne reste pas ici. Je ne supporterai pas de te voir dépérir, d’ennui ou de souffrance à cause d’un mari trop violent, je t’aime trop pour ça.
- Mais, et toi ? Et mes sœurs ?
- Ne pense pas à elles pour le moment, je trouverai assez vite un stratagème pour les sauver. La cadette n’a que dix ans. Sauves toi Caelan, sauve toi…
Caelan, les yeux brillants de larmes, serra sa mère dans ses bras une dernière fois, pris des vêtements à la hâte et les fourra dans un petit sac que sa mère lui avait donné hier même. Enfin, elle sauva par la fenêtres, s’accrochant aux branches d’un arbre en face d’elle. Discrètement elle ouvrit les porte des écuries et réveilla Eucalyptus. Elle l’emmena doucement dans l’allée voisine, monta à crue sur son dos et galopa droit devant elle. Au loin elle crut entendre un grognement sonore. Mais, le vent faisant onduler ses cheveux roux au vent, la jeune femme n’écouta plus que le rythme des sabots dans la terre battue. Au cœur de la nuit, l’air nocturne effleura son corps et pour la première fois, elle prit goût à la vie. Elle respira la fraîcheur qui rentrait dans ses poumons. Le regard déterminé, elle fila comme le vent. Tout droit, en direction de Haven, la capitale…




Hors-jeu :
Que désirez vous faire de votre personnage ?
J'aimerai qu'elle devienne une élève-héraut, puis un héraut.

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