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Sujets - Soyara

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Espace d'études / L'ABC de la lecture [Barrn/Soyara]
« le: 09 mai 2014, 18:56:36 »
Soyara se dirigeait vers la bibliothèque avec une certaine appréhension. Depuis presque un an déjà, elle servait au palais et un peu plus longtemps qu'elle était à Haven, jamais elle n'aurait cru qu'elle pourrait apprendre à respecter une noble. Mais servir Hilda Allen était presque facile. Bien sûr, elle avait dû apprendre à servir, mais quelque part, il en avait toujours été ainsi. On était soit les maîtres, soit les servants et Soyara avait toujours fait parti de la deuxième catégorie. Elle avait été mendiante, prostitué, chanteuse itinérante, cuisinière, et maintenant elle servait de son plein gré une noble qui imposait cela.  Elle avait choisis ses chaînes, et elle les acceptait presque. Cependant, c'était plus facile à vivre qu'elle l'aurais cru, en grande partit parce que maintenant son fils avait un avenir. À Valdemar les enfants apprenait tous à lire, écrire et compter gratuitement, et un jour, elle aurait assez d'argent pour lui permettre de faire un vrai métier. Son fils n'aurais pas à vivre de la charité des autres comme elle l'avait du. Son fils n'aurais pas à vendre son corps, ou à vivre dans la rue. Il avait un toit sur le tête, il mangeait trois bon repas par jour, il avait des amis parmi les enfants des autres serviteur. Son fils était heureux, et tous cela valait plus que la liberté, plus que sa propre vie pour la jeune mère.  Mais il y avait aussi Hilda, cette femme inspirait la loyauté chez ses gens, et même chez Soyara.

Par contre, elle avait été surprise quand Hilda lui avait dit de but en blanc la veille qu'elle allait apprendre à lire et à écrire. Soyara n'avait pas su que répondre, ce n'était pas la place d'une servante de perdre son temps ainsi. Mais Hilda avait eu réponse à tout, non seulement elle pouvait et le lui avait ordonné, mais elle voulait que quelqu'un lui fasse la lecture et ses yeux n'étaient plus aussi bon. Elle avait des projets pour sa plus récente servante etelle ne souffriraitpas d'avoir une illettré dans sa maison. À Valdemar tout le monde savait lire et écrire, elle devait donc apprendre.

Elle se rendait donc à la bibliothèque, où la vielle dame avait pris des arrangements pour que le bibliothécaire lui apprennes ses lettres. Elle entra doucement dans ce lieu étrange, emplis de livre au caractère mystérieux. Elle qui avait toujours vu ce genre d'endroit comme étrange et inaccessible, voilà qu'elle entrait dans l'entre de la bête pour ainsi dire. Surtout que justement, son professeur en était une. Elle l'avait bien aperçu de loin, mais jamais de près. Elle ne l'aurait avoué pour rien au monde, mais il lui faisait un peu peur.

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Sujets libres / Écouter au portes
« le: 08 novembre 2011, 03:20:15 »
Soyara était revenue depuis un bon moment, servante de dame Hilda, elle passait désormais le plus claire de son temps au palais, dans l'aile des nobles ou des ambassadeur à apprendre son métier.  Tant qu'à être devenue une servante, elle allait être la meilleur, comme elle avait été une des meilleurs courtisanes.  Et surtout, c'était une façon de gagner une place pour son fils.  

Et aussi, le palais regorgeais d'informations pour qui savait tendre l'oreille.  Depuis qu'elle était revenue avec dame Hilda, Soyara avait découvert une "pouvoir" que détenait les serviteur.  Il était invisibles pour presque tous le monde.  C'était fort utile pour glaner des informations.  Pour le moment la jeune femme n'avait pas décider ce qu'elle ferait des informations qu'elle rassemblait un peu partout, des rumeurs, des potins et de l'effervescence qui accompagnait chaque retour de missions, mais elle était intelligente et elle savait que ce pouvait être utile.  Si ce n'était pour dame Hilda et gravir les échelons de son personnel, cela serait utile à d'autre et lui donnerait du pouvoir.  Tout dans la vie ce paie et se monaie.  Suffit simplement de savoir à qui.

Ainsi donc, elle se promenait dans les corridors du palais des ambassadeur, pas pressé, mais avec un air affairé pour rester invisible.  Elle observait et écoutait.

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Sujets libres / Explorant la ville [Libre]
« le: 23 décembre 2010, 01:33:40 »
Soyara avait passé la soirée de son arrivé à Haven à se reposer et à s'occuper de son fils.  Les rigueur du voyage et la faim l'avait fatiguer, et elle avait accueillis avec joie une soirée à se reposer et à se consacrer entièrement à son tout petit, son trésor.

Cependant, maintenant que le soleil était levé et que la ville s'était mise à bruisser d'activité et de bruit, la fille de joie avait décider de partir à l'exploration de ce nouvel horizon.  La ville ressemblait, par bien des côté à n'importe quelle ville de Rethwellan, mais il y avait aussi une ambiance différente, la langues n'était pas la même non plus.  La jeune mère parlait maintenant couramment la langue de Valdemar, mais son accent était encore parfaitement visible.  Elle tenait aussi à se que son fils soit en mesure de se faire comprendre, mais dans leur moment d'intimité, elle prenait plaisir à parler avec lui sa langue natale.

Les rues de la villes était animé et coloré, les gens semblait heureux pour la plupart, mais il y avait aussi comme une ombre.  La jeune femme n'aurait pas su l'expliquer, mais il semblait peser comme un poids sur ses braves gens autour d'elle.  En tant que mendiante, la jeune femme avait appris très jeune à comprendre les humeurs des passants, et même si la ville et les gens semblait heureux et pas misérable, il planait comme une ombre sur la ville.

La jeune femme haussa les épaules pour elle-même quand elle en fit la constatation, elle n'y pouvait rien.  Elle n'était qu'une pauvre prostitué et une chanteuse de taverne.  Elle vendait un peu de bonheur au gens, mais elle ne pouvait rien de plus que leur faire oublié leur tourment pendant de court instant.

Elle continua ainsi à déambulé, son fils accroché devant elle avec un harnais qu'elle avait fait fabriquer pour lui.  Il semblait tout contempler avec de grand yeux curieux et alerte.  Soyara sourit de fierté devant la curiosité de son fils.  Oui, c'était réellement son plus beau et précieux trésors.

Puis, il commença à montrer des signes d'impatience et demanda à plusieurs reprise à descendre pour marcher.  Soyara n'était pas très à l'aise de le laissé faire, mais en même temps, elle ne pouvait pas le garder toute la journée dans le harnais.  Il devait apprendre à connaitre la ville et marcher un peu.  Elle se sentait tiraillé entre son inquiétude devant cette ville inconnu et les demandes de son fils.  Il fallait qu'il apprennent à rester avec sa mère.  

Poussant un soupir, elle décida finalement de la laissé marcher un peu, mais à condition qu'il tiennent sa main.  Eamonn rechigna un peu, lui voulait courir et explorer le marché. Soyara dut lui expliquer qu'il y avait trop de monde.  Finalement, elle se résigna à lui dire que c'était ça ou rester dans le harnais.

Elle le détacha finalement et lui prit fermement la main.  Pendant quelque minutes, tous ce passa bien, mais un passant un peu trop pressé percuta la jeune femme qui lâcha la main de son fils et le perdit de vu dans la foule.  Soyara senti alors la panique monter en elle.  Elle devait retrouver son fils !

Elle se mit à l'appeler d'une voix apeuré.

"EAMONN !! EAMONN !!"

Mais le brouhaha était trop fort dans la rue pour qu'elle entende la petite voix de son fils lui répondre.  Elle se sentait perdu, elle avait besoin d'aide.  Elle vit dans la foule quelqu'un qui était bien habillé et qui semblait être généreux.  Sans plus réfléchir à sa méfiance habituelle, elle l'aborda.

"Pardonnez-moi mon seigneur, mais j'ai perdu mon fils dans la foule.  Il est très jeune, il n'a que deux printemps, je vous en pris, si vous pouviez m'aidé à le retrouver... vous me semblez quelqu'un de gentils, je vous donnerai tout ce que j'ai si je peux le retrouver."

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Anciens carnets des joueurs / [Soyara] À toi mon fils
« le: 22 décembre 2010, 06:56:40 »
Tu es encore trop petit pour lire ses mots mon fils, mais un jour, peut-être seras-tu intéressé par ce qui c'est passé quand nous sommes arrivé à Haven.  Et s'il est une chose dont tu dois être certain, c'est que malgré les circonstance de ta naissance, depuis ta venue je t'aime plus que ma propre vie, et depuis ton arrivé en ce monde, tout ce que je fais, je le fais pour toi.

Quand je suis arrivé dans la capitale de Valdemar, je n'y connaissait rien, sinon le métier que j'ai toujours pratiquer.  Je me suis donc mis en quête d'un endroit où je pourrais travailler.  J'ai trouvé.  La patronne semble être quelqu'un de bien, elle ne prend que quarante pourcent de ce que je vais gagner, ce qui me permettra de te nourrir et si j'économise bien, tu aura la chance d'avoir une vrai éducation.

C'est l'un de mes rêves, que tu puisse t'affranchir de cette vie qui est la mienne, que tu devienne quelqu'un de bien et d'instruit.  Et l'on dit que si il y a un endroit au monde où les rêves deviennent possible, c'est à Valdemar.

Bizou
Maman

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Autres / [Serviteur] Soyara
« le: 14 octobre 2010, 03:44:59 »
RECENSEMENT DU ROYAUME





Nom : Inconnu
Prénom : Soyara
Age : 19 ans (1ère decade de printemps 1462)

Région d’origine :  Rethwellan - Oberdorn
Clan : -
Métier/Vocation: servante au palais


Description physique :

Cheveux :Châtain foncé, long et légèrement frisé, elle les tiens généralement attaché pour plus de commodité
Yeux :Grands yeux bleu-gris
Teint : Brozé l'été, beige l'hiver.
Taille : 5 pieds 3
Corpulence : Elle est bien promotionnée, superbe même.  Ni trop mince, ni trop corpulente, elle est légèrement musclée aussi. 
Attitude : Il reste encore en elle un fond sauvage et indompté. Elle a prit de la maturité et elle n'est plus en guerre contre le monde entier, mais son cynisme, bien que plus polis, reste présent. Elle a apprit à s'effacer, pour le bien de son métier, mais il reste dans ses yeux et parfois dans son port de tête, une sorte de fierté, une volonté de survivre malgré l'adversité. Elle est tenace et fonceuse de nature, mais elle a appris à prendre son temps et à faire les choses bien.

Description comportementale :
Soyara était une enfant de la rue, sauvage et indomptée.  Elle a autrefois vendu son corps, ses talents, ou mendier pour ce dont elle avait besoin. il y a dans son regard et son attitude quelque chose de sauvage et de libre.  Elle a cependant un bon fond et si la survie de son fils est sa priorité, il n'est pas rare que malgré tout elle partage ses repas ou son argent avec les nécessiteux.  Son orgueil s'est attuné durant les derniers années à travailler comme serviteur de la maison Allan. Il en reste des traces, mais elle a poli son caractère et elle est fière de se travail qu'elle à accomplis sur elle. Il lui reste la fierté et l'orgueil d'un travail bien fait, mais plus celui d'une enfant de la rue qui défie tout et tous le monde. Ses moments de bonheur, elle les trouve dans le sourire de son fils, dans l'accomplissement de son travail et dans la musique.  Que ce soit lorsqu'elle chante, écrit ou écoute, la musique est une porte vers son âme.

Lagues parler : Rethwelannais (origine) et Valdemariens. Elle sait désormais écrire les deux langues.

Qualité principale :Ténacité

Défaut principal
: Méfiance

Don ordinaire : Séduire, chanter, danser, servir les nobles.

Je suis la fille d'une prostituée, et ma vie n'a rien de glorieuse.  Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour survivre et par la suite pour que mon fils survive.  Commençons par le commencement, ma naissance.  À ce stade, je n'ai que des idées et aucune certitude.  Cependant, dans la ville, dans mon quartier, les gens parlaient de cette histoire.  Je ne saurais dire si c'est la vérité, mais il me plait à le pensée.

On disait de ma mère qu'elle était la perle des filles de joie.  Son proxénète en était très fier et je crois bien qu'à une époque elle l'était aussi.  La maison close que tenait Riam était luxueuse, bien entretenue, ses filles étaient choyées et les nobles venaient s'y plaire.  Bref, c'était le summum pour quelqu'un de la condition de ma mère. 

Encore aujourd'hui, les gens vantent la beauté qu'elle était et plusieurs disent que j'ai hérité de cela aussi.  Je veux bien les croire, mais elle doit être bien cachée sous les tonnes de poussière et de saleté qui me recouvre comme une seconde peau.  Et les petites gens racontent encore l'histoire d'amour qui lia mes parents ensemble.  Elle était la perle du quartier, la plus belle des courtisanes.  On raconte encore que d'un seul regard, elle pouvait voler le cœur d'un homme.  Cependant, c'est son cœur à elle qui fut volé par une belle journée d'automne.  C'est ce que les histoires disent.  C'était un noble venant de Valdemar, un très bel homme au regard franc et intelligent.  Les gens disent qu'il suffit d'un regard pour que leur cœur se lie à jamais.  J'aime à le croire, dans ma misère, c'est là une lueur d'espoir, que je fus une enfant de l'amour et non une bâtarde sans nom.

Il était venu avec une délégation de noble, il était un favori.  Elle l'a invité à le rejoindre et on dit qu'il a payé un prix fort cher, vidant toute sa bourse pour une seule nuit avec ma mère.  Quand elle était sobre, elle me disait que c'était ainsi que j'avais été engendrée.

Malheureusement pour eux, je crois, Riam était jaloux de ses filles et plus encore de sa perle.  Les femmes qui avaient été les amies de ma mère m'ont dit que c'était sans doute lui qui avait tout fait pour briser leur amour.  Le noble revint pendant plusieurs semaines tous les soirs pour porter une fleur et un mot à ma mère.  Le jour il chantait des chansons d'amour sous les fenêtres de la maison close.  Puis un jour, on dit qu'il a cessé de venir.  Plus aucun mot, aucune lettre, les gens ne disent que cela à briser le coeur de ma mère.  Moi je dis qu'il ne l'a pas abandonné.  Riam a surement fait quelque chose pour les séparer, mais l'histoire est si vieille que personne ne sait vraiment ce qu'il advint.  Cependant, une chose est sûre, en perdant son amoureux, ma mère est morte aussi quelque part.  Elle ne voulait plus rien faire, elle s'est mise à boire aussi.  Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même et n'arrivait plus à satisfaire les clients de la maison close. 

Je me souviens encore le jour où l'on nous a jetés dehors.  Je devais avoir 5 ans, j'étais terrifiée et ma mère ne semblait même pas s'en soucier.  Les filles de la maison m'avaient plus élevée qu'elle ne l'avait fait.  La vie est devenue misérable par la suite.  J'ai appris à voler et à mendier pour nous faire survivre toute les deux.  Ma mère a continué de prendre des clients, mais plus des nobles.  C'était la déchéance.  Incapables d'aimer son travail, les gens ne dépensaient presque plus rien pour ses faveurs.  Nous ne mangions jamais à notre faim.

Elle est morte quelque mois plus tard.  Je suis encore convaincue que c'était de chagrin.  J'ai donc été livrée à moi-même.  J'ai continué de mendier et de voler.  Les femmes qui avaient été les amies de ma mère me prirent en pitié et continuèrent de m'aider comme elle le pouvait.  Il n'y avait pas vraiment d'amour cependant.  Plutôt comme une dette qu'on achève.  En moi grandissaient aussi beaucoup de colère et de rancœur.  Le monde entier était mon ennemie.  Les gens me regardaient de haut, les nobles m'auraient presque écrasée du talon.  Les gens fuient la misère comme si elle était contagieuse.  Je faisais pitié, certes, mais pas assez sans doute pour que les gens me donnent de l'argent, seuls ma voix et mes chants me rapportaient quelque argenté.  Alors là, oui, les gens s'attroupaient pour venir me voir, malgré ma crasse et ma misère.  Malheureusement, dès le spectacle terminé, les gens semblaient comme s'éveiller et il repartait.  J'ai survécu tant bien que mal pendant quelques années.  Volant ce dont j'avais besoin.  Les anciennes amies de ma mère venaient me voir de temps en temps, et me donnaient parfois des vêtements, de l'argent ou de la nourriture.  Cependant, leur regard de pitié et de dégout me blessait tant et si bien que je finis par fuir leur compagnie.

Puis le regard des gens sur moi a changé.  J'étais en train de devenir femme et je le compris.  Comme ma mère avant moi, je pouvais vendre mon corps, et je le fis.  M'efforçant de m'habiller et de me tenir le plus propre possible, j'en vins à prendre des clients régulièrement pour une poignée de piécette, mais au moins je gagnais plus qu'en mendiant, même si je continuai de chanter aussi dans les rues le jour pour tenter de gagner le plus possible.

La seule chose dans ma vie qui me permit de ne pas me perdre complètement, c'était le chant et la musique.  C'était comme une lumière dans mon cœur.  Quand je chantais, j'avais l'impression que le monde autour de moi devenait plus beau, que ses couleurs étaient plus éclatantes.  Quand je chantais, oui j'essayais de gagner de l'argent, mais d'abord et avant tout, c'était ma propre misère que je fuyais.

Et quelques années plus tard, mon monde bascula à nouveau, le destin se rit de moi à nouveau.  Riam m'avait repérée dans la rue.  Cela faisait 2 ans que je me vendais régulièrement et que je glanais de plus en plus de clients.  J'avais changé de quartier et je pensais bien en avoir fini avec le passé de ma mère, mais je fus détrompée.  Le proxénète de ma mère avait vieilli, mais c'était encore un marchand futé.  Il me reconnu tout de suite. Il avait perdu ma mère, sans doute se dit-il qu'il n'était que justice de pendre la fille.  Je n'étais pas très forte, mais je peux dire avec fierté que je me débâtis.  Il eut cependant le dessus et me ramena au lieu de ma naissance.

Il me confia au soin de la doyenne des filles avec l'ordre de me faire belle.  La femme tenta bien de venter l'homme, mais il était trop tard.  Je savais moi qu'il n'était qu'un autre de ses gens qui se croient tout permis.  Il m'avait volé ma liberté et voulait me vendre.  Je serais sans doute bien traitée, mais il avait abandonné ma mère et moi, et cela je ne pouvait pas le pardonné.  Elle était morte à cause de cela.

Et cependant, on me força à prendre un bain.  La tristesse dans le regard, elle me trahis et appela deux hommes de main pour me forcer à me laver et à m'habillai.  Humiliée, je ne pus rien faire.  Elle ne cessait de me dire que c'était pour mon bien, mais je savais qu'au fond elle était comme toutes les autres.  Elle prenait ce qu'elle avait à prendre de la vie.  C'était cela la survie.

Une fois propre, on me jeta dans une chambre.  Je restai seule pendant très peu de temps.  La porte s'ouvrit à nouveau, mais avant que j'aie eu le temps de me précipiter vers la porte, elle fut refermée de nouveau.  Riam se tenait devant moi, son regard lubrique me dévorait des yeux.  Je lui crachai au visage et il m'assomma presque d'une gifle.  Il me prit alors, sauvagement, sans ménagement, me répétant sans cesse que c'était son dû pour m'avoir permis de vivre, et que je remplacerai ma mère comme perle de sa collection.  Je ne pouvais pas laisser faire cela.  Je le détestais tellement.

Je volai sans dague et je le tuai avec.  Je n'avais pas réfléchi et je pris peur une fois que le geste fut accompli.  Prenant ses vêtements, me déguisant, je m'enfuis par la fenêtre pour ne jamais revenir.  Je ne pouvais pas rester en ville.

J'ai erré pendant plusieurs semaines.  J'avais la bourse de Riam et dans une autre ville je résolus de quitter le pays et d'aller voir ailleurs.  On racontait que Valdemar était le pays où les rêves se réalisent.  Je décidai donc de prendre une caravane pour y aller.

C'est durant ce voyage que j'ai découvert que j'attendais un enfant.  Non content de ce que j'avais déjà subit, cette maudite vie m'infligeait plus encore.  Cependant, au fils du temps et que l'enfant grandis en moi, j'en vins à véritablement l'aimé.  Il n'avait pas choisi son père et ce n'était pas de son fait si j'avais été violée.  C'était un être innocent qui aurait besoin de moi et je me jurai de ne pas commettre les erreurs de ma mère.  Et je ne les refis pas.  En arrivant à Valdemar, j'utilisai le peu d'argent qui me restait pour payer une sage femme qui m'accoucha.  Eamonn est née le premier jour de la 2e décade de l'hiver 1479 et sa venue éclaira un peu ma vie.  J'étais toujours une meurtrière et une mendiante, mais j'avais une raison de plus de vouloir vivre.  Mon fils était un petit rayon de soleil.  Il n'était presque jamais malade, toujours souriant et il apprenait vite.

Je suis restée quelque temps dans le village, le temps de me refaire des forces, mais quelque part, je ne supportais pas de rester ainsi à leur crochet.  Mon argent s'enfuit trop rapidement, et je décidai de me remettre en marche.  J'avais tout un nouveau pays à explorer.

Pendant deux ans j'explorai Valdemar, restant quelque temps dans les petites villes et villages, utilisant mon chant et la pitié pour nous nourrir Eamonn et moi, volant si je n'avais pas assez.  Je me détestais de devoir faire cela.  Je me détestais aussi d'avoir tué.  Chaque nuit le visage de Riam vient hanter mes cauchemars, mais j'ai fait ce que je devais.  Et cependant, je dois vivre avec cela.  Pour survivre, il faut être prêt à tout.

Et c'est donc ainsi que je parvins finalement à la ville de Haven.  Je ne sais trop encore ce que la capitale me réserve, mais je trouverai bien moyen de monnayer ma voix, mon corps ou la pitié que mon fils et moi inspirons.

Finalement, elle a fait son chemin jusqu'à Haven, et si au départ, elle a tenter d'utilisé ses faveurs et la séduction pour survivre, le destin lui a finalement montré une autre voie. Alors qu'elle s'était femme à soldat dans un des groupe quittant Haven pour tenter d'aidé l'étrange Déeese Aanor, elle a rencontré une noble bienveillante mais stricte qui a rapidement vu clair dans ses mensonge. Elle l'a confronté, mais plutôt que de l'exposer à tous et d'en faire une mendiante à nouveau, elle l'a pris sous son aile et en a fait une de ses servante.

Au début, Soyara doutait des intention de la dame, mais pour son fils, elle était prête à tout. Elle a donc accepter une position de servante, pensant que cela impliquerait beaucoup de servitude, mais au contraire, elle en est venue à aimé son travail. Elle a découvert la fierté véritable qui viens avec un travail bien accomplis. Elle n'étais pas très doué au départ, mais elle a persévéré, comme avec toute chose dans sa vie, et s'est fait une place dans cette maison. Elle a travaillé pour mérité le respect de ses collègues, mais aussi de ses supérieur. Elle n'a pas perdu son cynisme, mais elle ne voit plus la vie comme un champs de bataille perpétuelle. Elle a compris le sens du mot vivre et non plus seulement survivre.

Un portrait d'Eamon :


Hors-jeu :
Que désirez-vous faire de votre personnage ?
Une élève-barde, dans un premier temps.

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