Enora se sentit rougir légèrement, elle était heureuse et quelque peu soulagée d'avoir put être utile. Nul doute que Oesope avait déjà pensée à ce que la jeune adolescente avait énoncée tout haut, mais néanmoins, avoir put deviner quelque chose qui était réalisable et même serait surement très utile lui donnait le sentiment de faire quelque chose, d'être utile et aussi de l'espoir. Bien qu'elle ne connaissait pas personnellement la chaman, le sauvetage qu'elle venait d'effectuer lui donnait maintenant l'impression qu'elle était une grande amie à elle. Lorsque cette dernière reprendrait connaissance, il n'en serait peut-être plus ainsi, mais Enora réalisa en cet instant qu'elle ne regarderait plus jamais la femme de la même manière. Même si la Chaman ne la considérait pas comme une amie, plus tard, Enora ne pourrait plus jamais se désintéressé complètement d'elle. Il semblait que d'une certaine façon, le sauvetage qu'elle venait d'effectuer la liait désormais, non seulement à la Chaman, mais aussi au doyen des guérisseurs.
Plus tard ce serait quelque chose qu'elle aimerais sans doute approfondir. Elle venait de découvrir un aspect de la vie et des relations social qu'elle n'avait jamais vraiment considéré auparavant : l'adversité qui renforce les liens. Enora pressentait que cela pouvait se révélé une force solide et puissante. Bien qu'elle n'est aucun héritage réel de terre, la jeune fille allait devenir un jour une noble et elle espérait d'importance. Elle était en train, inconsciemment, de deviné quelque chose qui pourrait lui donner du pouvoir, un pouvoir ni positif ou négatif en soit, qui pourrait lui servir dans le futur, selon ce qu'elle deviendrait dans cet avenir.
"Vous pourrez quand même la sauver non ? Je serais vraiment triste si elle mourrait. Et si je peux faire quoi que se soit pour vous aidez, vous n'avez qu'à le dire !! Ce n'est pas comme si j'avais vraiment des choses essentiel à faire dans mes cours de bleu."
Les derniers mots avait été prononcé avec une certaine amertume. Enora ne se sentait pas vraiment proche d'aucun de ses camarades, en fait, elle désapprouvait totalement la plupart d'entre eux. Elle n'aimait pas la façon dont il se pavanait ou les mauvais tours qu'il jouait au autre collège, particulièrement celui des Héraults. Ainsi donc, elle avait surtout l'impression que ce qu'elle faisait ou apprenait en ce moment était particulièrement inutile.