Mélarianne regarda Yaelle. Si fraiche et si jeune, c'était pour que ses gens ne connaisse pas la morsure et la noirceur de la politique qu'elle se sacrifiait et voila que par quelque ironie du sort, elle devait s'en remettre à une toute jeune fille, encore fraiche et pur, pour se libéré le cœur. Elle détourna le regard, pour regarder le rideau, on avait presque l'impression d'être dans un cocon, si on ne faisait pas attention au bruit à l'extérieur de se rideau, on pouvait facilement se croire seule. Une toux vint déranger ses penser et la ramener au présent. Au présent si dur, qu'avait-elle fait pour mérité tous ce qu'elle endurait depuis qu'elle était en Valdemar? Qu'avait-elle fait pour subir tout ce qu'elle avait subit dans sa vie, en silence parce que c'était le prix de son sang, de son rang? Était-ce trop d'espéré quelque chose pour elle-même? D'espéré pouvoir faire une différence dans sa vie autant que dans celle des autres? Une autre larme roula sur sa joue, sans qu'elle s'en préoccupe.
"C'est sans doute cela le problème. J'ai trop pensez à moi dans toute cette histoire et j'en paie maintenant le prix."
C'était une avancer, toute petite, qu'elle ait fait par d'une part de ses tourment intérieur. Elle avait toujours tout fait pour le peuple, gardant vive dans son cœur la flamme que sa mère y avait allumer. Mais il lui avait fallu quelque chose à quoi se raccrocher, un rêve, un espoir et Valdemar avait été cette espoir. Elle n'avait pas rêver d'amour, pas en sachant ce qu'étais réellement la politique, pas en grandissant dans la maison de son père. Mais elle avait espéré le respect, elle avait espéré pouvoir vivre et aider comme son cœur le voulait vraiment. Elle avait espéré faire renoué une alliance qui inspirait les autres pays. Elle avait espéré avoir une place pour elle et pour son cœur. Et elle avait eu tort. Elle avait peut-être sacrifié tout son pouvoir politique en Rethwellan pour une chimère, pour un rêve de fillette. Et la vie, les dieux ou quoi que soit qui ait causé cette fièvre, la punissait pour son égoïsme, comme sa mère devait être déçu de là-haut...
Et les larmes se remirent à couler, lentement, silencieusement, sur les joue de la noble dame. Un rêve de comme celui-là ne s'abandonnait pas sans douleur.
"Je voulais penser un peu à moi en faisant le bien. Je voulais faire quelque chose de concret qui serait aussi pour moi. Et voila le résultat."
Elle ferma les yeux, la douleur de l'acceptation était trop forte. Elle avait tenu se rêve au creux de son cœur depuis la mort de sa mère, c'était ce qui l'avait aider à tenir toute ses années. Ce qui lui avait permis de garder son coeur intact dans la politique Rethwellanaise, car elle n'avait ni compagnon, ni parent pour lui apprendre à être une vrai Noble. Seulement les histoires qu'elle lisait et se rêve, pour se donner du courage, pour en pas oublié. Même si elle savait que les contes n'était que cela, l'espoir avait garder son cœur intact. Et maintenant, celui-ci était sur le point de se briser, c'était tout simplement trop difficile, trop en même temps.
"J'ai toujours su que je n'aurais pas un mariage d'amour et que je ne pourrais jamais me permettre de tomber réellement amoureuse, que je devrais toujours tenir mes sentiments, quel qu'il soit, au fond de mon coeur, seller, si je voulais survivre et faire mon devoir. Mais j'avais espéré pouvoir faire un mariage avec plus qu'un simple noble mal content ou très méritant qui me verrais comme un trophée."
Elle avait voulu renforcer les liens entre Valdemar et Rethwellan, plus encore depuis que les troubles avait commencer.
"Je voulais faire une différence, renoué les liens entre votre royaume et le miens, votre royaumes, modèle de gouvernance, avec ses hérauts. C'était mon seul véritable espoir, que je puisse servir quelque chose de plus grand, que je puisse faire plus pour le peuple que simplement déjoué en secret les manigances des nobles les plus dépravé. Que je puisse faire plus que diminué le pouvoir de certaine factions, faire plus qu'être une simple décoration."
Les mots coulait sans qu'elle puisse les retenir au même titre que les larmes. Sa voix neutre, il y avait trop longtemps qu'elle n'avait pu parler. Pourtant, elle était incapable de parler de son père, elle avait toujours l'espoir qu'un jour il change. Elle l'aimait autant qu'elle détestait ses manigances.