Auteur Sujet: [Yaelle/Melarianne] Epidémie  (Lu 4949 fois)

Oesope

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[Yaelle/Melarianne] Epidémie
« le: 18 septembre 2010, 16:39:11 »
Exemple d'espace réservé à un malade :



La seule différence c'est que l'espace au fond de la Maison de la Guérison pour les invités de marque comporte des rideaux blancs pour isoler l'espace et éviter les regards indiscrets.

A vous !
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #1 le: 19 septembre 2010, 16:42:31 »
La jeune fille avait hoché la tête en écoutant son professeur. Elle avait grimacé à l'évocation de la fièvre des marais, ayant fait fonctionner sa mémoire à toute vitesse pour se rappeler ce qui avait été dit en cours à ce propos. Cependant, une fièvre des marais sans exposition auparavant, cela était pour le moins étrange... Elle sourit pour rassurer son professeur et lui répondit :

-Ne vous inquiétez pas, nous ferons attention.

Puis se saisissant du linge qu'il leur tendait, elle fit un clin d'oeil à Leanor qui signifiait "hé j'ai gagné !". Ensuite, alors que sa camarade se dirigeait vers le malade qui lui avait été désigné, elle-même partit pour le fond de la pièce, et écarta légèrement les rideaux blancs qui cachaient Dame Mélarianne au reste de la salle. Yaelle passa d'abord la tête, avant d'entrer complètement. Elle observa sa patiente, qui semblait délirer, ou tout du moins partie quelque part dans ses souvenirs. Elle grommelait, mais rien d'intelligible ni de distinct ne sortait de ses lèvres. La verte posa doucement le linge frais sur le front de la jeune femme et attacha ses cheveux rebelles, qui pourraient la gêner lors des soins. Des boucles s'échappèrent cependant du chignon rapide qu'elle avait confectionné. Puis elle se lava les mains, et s'approcha un peu plus de sa patiente. Elle parla d'une voix douce :

-Bonjour Princesse Mélarianne, je suis Yaelle, l'apprentie guérisseuse qui va s'occuper de vous. Je suis à votre disposition.

Comme la Princesse n'était pas complètement consciente, elle ne parla pas plus, car cela aurait été inutile. De plus, elle était tout de même un peu impressionnée, car c'était la première fois qu'elle soignait quelqu'un de si haute importance. Enfin pour l'instant, la Dame était habillée comme tous les autres, et aussi rouges qu'eux, même si la tunique et le linge avaient l'air de lui faire du bien. L'apprentie attendit quelconque signe de réelle conscience de la part de sa patiente avant de continuer...
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #2 le: 21 septembre 2010, 19:01:01 »
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Les guérisseur prenait rapidement les choses en main, ce n'était pas simplement une apparence. Valdemar était souvent en proie au épidémie, il semblait avoir développer des technique pour rapidement les prendre en main. La princesse ne s'était jamais senti aussi mal. Elle avait parfois été malade, mais son père lui avait rapidement appris à ne jamais montrer de faiblesse et si il s'arrangeait pour avoir accès au meilleur guérisseur, il n'avait jamais accepter qu'elle laisse une maladie l'empêcher de faire ses devoirs et surtout la mettre dans un tel état. C'était au moins une chance qu'il ne soit pas là présentement... La fièvre commençait à la faire dérivé, mais un guérisseur vint pour demander à ceux qui l'avait escorter de partir et la Rethwellanaise se força à revenir au présent pour signifier à ses serviteurs de se plier au demande des Vert.

On l'aide ensuite à enlever ses vêtements de nuit pour lui passer une tunique à l'odeur agréable, une odeur d'herbe qui lui rappelait sa mère. Elle se souvenait des longue marche dans le jardin, alors même qu'elle était si jeune. De la douceur de cette femme toujours triste. Elle se souvenait de sa voix jamais plus haute qu'un murmure. Si triste.

Seule avec cette fièvre, elle luttait malgré tout pour ne pas se laisser dérivé. C'était dangereux, elle pouvait parler, laisser passer des indices de faiblesse qui serait utiliser contre elle ou son oncle. Son oncle, une figure plus paternelle pour elle que son propre père. Son esprit dériva à nouveau un peu vers les visites à son oncle que son père rendait souvent trop formelle, et les rencontre par hasard qu'elle faisait avec lui, quand il n'était que son oncle et non le roi. Sa main réconfortante sur sa tête après la mort de sa mère...

La princesse senti un linge froid sur son front, ce qui la ramena un peu au présent, elle lutta pour ouvrir à nouveau les yeux et remarqua une jolie jeune fille au long cheveux brun et au yeux rempli de compassion et d'espoir. Une enfant encore pure, ce qu'elle ne se souvenait pas avoir jamais été. Son père n'avait jamais toléré ses rêves sans fondement, il les avait tous fouler du pied pour lui montrer la réalité et en cela, elle le remerciait, car elle cela avait fait d'elle une femme suffisamment forte pour tenir son rôle de seule femme proche de la royauté, princesse du royaume. Assez forte pour tenir son être face à son père... Elle repartait de nouveau, le visage de la guérisseuse se brouillant, mais sans qu'aucune larme ne coule de ses yeux, son père les avait asséché il y as bien longtemps, à la mort de sa mère, quand il l'avait puni jusqu'à ce qu'elle arrête de pleurer, une fille de sang royale ne pleure jamais.

La voix de l'apprenti la ramena encore au présent.

"Merci... n'avertissez pas le roi, trouver une raison. Mon père ne doit pas savoir."

C'était une étrange remarque, mais il y aurait beaucoup trop de problème si son père et son oncle apprenait ce qui était arrivé et elle ne voulait pas paraitre encore plus faible au yeux du château, déjà les domestique devait avoir commencer à parler... Si seulement elle n'était pas aussi faible, peut-être aurait-elle réussi. Les larmes vinrent, mais elle avait encore assez de volonté pour les repousser. Repoussé le délire, tenter de rester consciente, ne pas sombrer, être forte.
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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #3 le: 21 septembre 2010, 22:44:58 »
Sentant Dame Melarianne revenir vers elle, l'apprentie guérisseuse ébaucha un sourire. Pour l'instant elle ne pouvait pas faire grand chose, sa patiente ne toussait pas, elle était juste en proie à la fièvre, et pour la guérir physiquement, elle avait fait son possible pour l'instant, il fallait attendre un peu. Sans doute une des potions d'Oesope pourrait-elle servir, mais tant qu'il ne saurait pas à quoi ils avaient à faire, cela pourrait être dangereux si d'autres symptômes apparaissaient par la suite. Soudain, la voix claire de la princesse la sortit de ses pensées et la Verte la rassura :

-Ne vous inquiétez pas, si tel est votre souhait, nous n'ébruiterons pas l'affaire à votre père. Sachez cependant que l'épidémie touche actuellement une dizaine de personnes, il s'inquiétera peut-être de votre état de santé. Mais je ferais passer l'ordre tout de même, n'ayez crainte.

L'objectif premier était de ne pas agiter et angoisser la princesse, ce qui n'aurait pas amélioré son état. Ensuite elle devait se concentrer sur la fièvre. Cependant Yaelle sentait que la Dame était préoccupée par quelque chose, sûrement la situation gênante dans laquelle elle se trouvait. La jeune fille fit alors comme on lui avait appris, elle se concentra et toucha l'Esprit de sa patiente, sans toutefois y entrer, et lui transmis une vague d'apaisement, ouvrant par la même occasion son Don d'Empathie. Elle parla doucement, s'approchant de la princesse :

-Princesse... Avez-vous besoin de parler... ? Je suis là aussi pour vous écouter, vous semblez porter un fardeau lourd pour une seule personne. Je sais que je ne pourrai sûrement pas comprendre tout ce qui se passe, mais seulement partager ce qui vous tourmente... Et bien, cela vous apaiserez. Bien entendu, cela ne sortira pas d'ici, et je ne divulguerai absolument rien de ce que vous pourrez ou voudrez me dire ma Dame.

L'apprentie fut elle-même étonnée de son audace, mais après tout, cela aussi faisait parti de son travail. Même si elle ne pouvait pas tout guérir par l'Esprit, une partie lui était accessible. Elle se posait la question pourquoi son professeur lui avait laissé l'honneur de s'occuper d'elle, elle se sentait à la fois flattée, et en même temps un peu stressée, car Yaelle ne voulait surtout ne pas faire d'erreur. La Princesse leur semblait à tous quelqu'un d’inatteignable, en vérité c'était simplement une personne avec beaucoup, beaucoup de responsabilités et de pression, mais cela, la Verte le ressentait sans avoir besoin réellement de l'Empathie. Se concentrant à nouveau sur sa patiente, la jeune fille attendit une quelconque réponse...
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Melarianne de Garsenc

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #4 le: 28 septembre 2010, 19:59:54 »
Melarianne luttait contre la fièvre et le feu qui grandissait dans sa gorge, elle avait soif, elle avait mal, elle avait froid et elle avait chaud. Elle se sentait poisseuse, faible et inutile. Tout ses efforts pour en arrivé à se points, se points où tout ce qu'elle avait fait n'avait qu'empirer les choses, au points où elle avait l'impression de s'embourber dans des situations qu'elle ne maîtrisait aucunement. Elle avait presque le goût de laisser tomber, de se laisser emporter par la fièvre ailleurs, pour oublié quelques temps toute sa vie. Elle n'était pas la fille du roi de Rethwellan, mais la fille d'un homme cruel et ambitieux, elle avait toujours fait de son mieux pour tenir son rang, pour le bien des citoyens de Rethwellan, sans pour autant vouloir nuire à autrui.

Elle entendit de loin la réponse de l'apprentie et retint un rire de dérision, son père s'inquiéter de sa santé? Non, il s'inquiéterait plutôt de ce que cela pourrait lui faire perdre et surtout, il regarderait ce qu'il pouvait gagner de sa situation. Elle n'était qu'une marchandise pour lui, il n'y avait pas d'amour dans sa famille, elle était morte avec sa mère, la seule personne de cette maison capable de se sentiment.

Pourtant, étrangement, elle se senti bien, la douleur, la fièvre était toujours là, mais elle se sentait mieux qu'elle ne s'était senti depuis longtemps, presque aussi bien que durant la discutions avec le Héraut, quand elle s'était déparé de ses insignes et qu'elle s'était fait passer pour une simple suivante.

"Ma pauvre enfant, ce n'est pas que je n'ai pas confiance."

Sa voix semblait plus enroué, elle ne toussait pas, mais sembler éprouver des difficulté à parler.

"Mais certain poids son plus facile à porter seule."

Comment pourrait-elle partager sa vie avec cette enfant si pure, comment lui mettre se fardeau sur le dos? Comment se confier alors qu'elle même fait de son mieux pour ne pas en parler, pour tout conjuguer? Comment parler de son fardeau à cette enfant qui ne pourrait comprendre et par la même, peut-être, la mettre en danger par des secret qu'elle serait incapable de taire dans sa fièvre? Non, moins cette enfant en saurait, mieux se serait pour tous. De plus, sa gorge lui faisait de plus en plus mal et elle n'avait pas le goût de parler, juste de dormir, ce qu'elle ne se permettrait pas tant qu'elle ne serait pas sur de garder ses secrets dans son sommeil.
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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #5 le: 28 septembre 2010, 22:06:19 »
La jeune fille voyait bien que sa patiente souffrait de la fièvre, de maux de gorges et de ses tourments intérieurs. Ne pouvant rien faire de plus pour la fièvre, du moins pour le moment, elle emplit un verre d'eau fraîche et s'approcha de Melarianne avant de la relever et de lui présenter le verre.

-Tenez Princesse, ce n'est que de l'eau, mais ça calmera un peu le feu qui vous brûle la gorge. De plus, vous vous déshydratez avec la fièvre, donc cela ne vous fera que du bien.

Faisant attention que la jeune femme ne fasse pas de fausse route, elle l'aida à boire petites gorgées par petites gorgées. Puis elle reposa le gobelet, tout en accompagnant la Rethwellanaise à sa position allongée. Remarquant que celle-ci transpirait beaucoup, elle prit un linge humide et essuya son visage sa gorge, avant de commencer à descendre sous la tunique, pour atteindre la poitrine, les bras, puis enfin, dans un dernier mouvement pour sa patiente, le dos. Ceci fait, la Verte tenta d'atténuer la douleur qui persistait malgré tout, en faisant jouer ses talents de Guérisseuse. Lui posant une main sur les cheveux, Yaelle lui répondit enfin, d'une voix douce et apaisante :

-Ma Dame, je suppose que vous avez vos raisons de préférer garder le silence, et je le respecte. Pour le moment, vous avez surtout besoin de repos. Je ressens vos craintes quant à votre sommeil, mais soyez rassurée, rien de ce que vous pourriez dire ne serait entendu par quelqu'un d'autre que moi, et, tenue par le secret, je ne divulguerai rien. Maintenant, il est important pour votre santé que vous dormiez, je resterai à vos côtés.

L'apprentie était restée douce, mais ferme, tout en essayant de la soulager au maximum par l'Esprit. Elle respectait et admirait cette femme qui portait déjà tant sur ses épaules, alors qu'elle était encore jeune. Cette femme qui ne pourrait pas profiter de la vie comme elle l'entendait, qui était vue comme un moyen d'accord entre deux peuples, renfermée dans le moule qu'elle devait adopter... Et malgré tout cela, cette femme tentait par tous les moyens de rester forte et inébranlable, malgré la maladie, la fatigue et la pression. Alors, Yaelle se dit qu'elle pouvait au moins l'aider à trouver un peu de repos, et attendit patiemment qu'elle s'endorme, tout en continuant son apaisement intérieur.
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Melarianne de Garsenc

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #6 le: 28 septembre 2010, 23:32:28 »
La princesse fut reconnaissante à la jeune fille qui lui apporta de l'eau. Elle avait si soif et pourtant, la douleur dans sa gorge était si forte qu'elle avait peur de boire. Yaelle la releva lentement pour lui permettre de boire l'eau qui lui fit tant de bien et tant de mal en même temps. Comment une chose aussi essentielle pouvait-elle faire aussi mal? Elle sentait son corps en demander plus et sa gorge se plaindre de cette friction que l'eau qui coulait lui imposait. Mais elle avait soif! Elle but par petite gorgée, suivant les directive de la verte. Si une chose que Melarianne avait apprise, c'était que malgré le peu de temps qu'elle avait pour elle, il fallait suivre le plus possible les directive des guérisseurs. Elle ne pouvait se permettre d'être là, mais elle n'avait pas le choix, alors autant écouter tous ce que les soigneurs lui dirait pour pouvoir reprendre ses activités au plus vite.

"Merci."

Même dans la fièvre, elle gardait son éducation, sa politesse et sa noblesse. Elle ne pouvait en dire plus, pas quand elle avait si mal, mais elle se devait malgré tout de dire au moins un mots.

"Ce n'est pas..."

Elle avala difficilement sa salive.

"Un manque de confiance."

Elle prit une respiration sous la fraicheur du linge, cela faisait vraiment du bien.

"C'est pour protégé vous."

La petite risquait déjà d'être en danger pour la soigner, ceux qui voulais avoir des faveurs d'elle ou au contraire couper les liens entre Rethwellan et valdemar pourrait tenter d'utiliser la jeune fille, elle ne voulais pas lui en mettre plus sur les épaules.

Elle soupira quand elle lui parla de dormir. Elle avait tant à faire et elle était prisonnière de son corps trop faible. Malgré son désir de rester éveiller, elle plongea dans un demi-sommeille.
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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #7 le: 29 septembre 2010, 19:26:09 »
Yaelle sourit en réponse au remerciement de sa patiente. Elle avait noté sa grimace de douleur lorsqu'elle avait avalé l'eau. Ainsi sa gorge devait être plus irritée que cela ne paraissait. La Verte pensa à lui donner un peu de sirop pour calmer la douleur et l'inflammation. Elle en sortit de sa besace, prit une cuiller propre, et, après l'avoir emplie, la lui présenta :

-Ceci calmera vos maux de gorges ma Dame. N'ayez crainte, vous allez sentir le goût de l'eucalyptus, cela vous rafraîchira un peu encore.

La jeune fille fronça les sourcils aux difficultés d'élocution de Melarianne, et la rassura :

-Ne vous inquiétez pas, je comprends ce que vous me dites. Mais vous êtes fatiguée, et parler vous est douloureux. La priorité pour l'instant est de vous faire retrouver la santé. Je vais veiller sur vous personnellement Princesse.

Ressentant un nouveau tourbillon de pensées complexe de la part de la femme, l'apprentie envoya une nouvelle vague d'apaisement, et regarda avec un pointe de satisfaction sa patiente trouver un peu de repos...
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Oesope

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #8 le: 03 octobre 2010, 15:47:26 »
Pourtant Melarianne, plus tu te retiens de parler, plus l'envie est grande. Yaelle a un visage doux et l'air sympathique. Tu as l'intime conviction qu'elle ne te fera aucun tort et même un sentiment agréable lorsque tu t'adresses à elle. C'est une impression que tu n'as jamais ressentie.

Yaelle, ton empathie même bien barricadée te permets de sentir que Melarianne a de lourds secrets et que ces derniers la font énormément souffrir. Tu as beaucoup de compassion pour elle et une grande envie de l'aider.


[Je rappelle à tous mes petits guérisseurs que vous pouvez toujours venir demander conseil à Oesope en postant dans le sujet d'origine !]
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Melarianne de Garsenc

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #9 le: 04 octobre 2010, 20:04:07 »
Elle soupira quand elle lui parla de dormir. Elle avait tant à faire et elle était prisonnière de son corps trop faible. Malgré son désir de rester éveiller, elle plongea dans un demi-sommeille.

La princesse était dans une brume, elle était revenu jeune enfant, à la mort de sa mère, voyant cette dernière s'éloigner sans se retourné, pour disparaitre dans la brume.

"Mère..."

Sa voix n'était qu'un murmure, elle était incapable de bouger, elle ne pouvait que tendre la main, pour se la faire prendre par son père qui la poussa au sol, la dominant de toute sa taille, son frère à ses côté, la toisant tout deux. Elle ravala ses sanglots, elle avait chaud, très très chaud et en même temps, elle se sentait geler jusque dans son cœur. Elle réussis tant bien que mal à s'éloigner de son père et de son frère, mais sentait toujours leur ombre sur elle. Elle se retrouva dans des ombres, informe, de maison. Pour voir au loin le son oncle, elle tenta d'aller le voir, mais plus elle avait l'impression d'approcher, plus il semblait loin, si bien qu'elle dut s'arrêter le souffle court.

Elle haletait.

"Sir..."

Elle le voyait s'éloigner sans se retourné lui non plus, suivant l'ombre d'une épée, disparaissant dans la brume. Elle senti l'ombre de son père se rapprocher. Elle fuis alors dans une autre direction, apercevant du coin de l'œil l'ombre d'un cheval et son cavalier dans la brume, espérant trouver de l'aide, elle tenta de le suivre, pour se retrouver dans une clairière, un homme flattant un cheval blanc, une couronne simple sur les cheveux, elle reconnu le prince Arthon. L'ombre de son père se rapprochant, elle tenta de bouger, mais sans pouvoir le faire. Alors que l'ombre de son père s'étendait sur elle, elle se réveilla en sursaut.
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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #10 le: 05 octobre 2010, 11:39:18 »
Veillant sur le repos de sa patiente, la Verte s'était assise sur une chaise, et l'observait à présent. Soulagée que la princesse ait pu se détendre un peu et trouver un minimum de sommeil, elle laissa ses pensées dériver... Elle-même n'avait jamais eu à se plaindre de sa vie. Ses parents étaient aimants, et si elle n'avait pas eu de frères et soeurs, ses amis d'enfance, puis ceux du Collegium avaient largement remplacé ce manque. Surtout Leanor avec qui elle partageait sa vie depuis quatre années à présent. Elle apprenait un métier qu'elle aimait, même si il ne laissait pas beaucoup la place pour une vie familiale.

 Yaelle repensa à sa conversation avec son amie, plus tôt dans la soirée, alors qu'elles échappaient tant bien que mal au devoir imposé par Oesope. Elle aussi avait envie de voyager, et surtout de pouvoir rester avec sa camarade, une fois qu'elles seraient devenues Guérisseuses, mais partager leur vie avec un compagnon, malgré les contrainte que leur métier, ne serait-il pas plus saint pour elles ? Ce qui l'amena à penser à cette phrase qu'elle avait entendue quelque part, et qui lui revenait de temps à autres : "Mais qui guérit le Guérisseur ?" Pour l'instant, elle n'avait jamais eu besoin vraiment d'être guérie, mais, par chance, elle n'avait pas été vraiment confrontée à des cas difficiles ou douloureux jusqu'ici. Cependant cela viendrait, c'était certain. D'ailleurs Mélarianne sortait de l'ordinaire...

L'apprentie revint au présent lorsqu'elle vit que la femme s'agitait dans son sommeil, sans doute en proie à un cauchemar. Elle transpirait de nouveau, en même temps qu'elle grelottait. Zut. La fièvre était de nouveau là. Soupirant, elle changea le linge sur le front de la princesse, remplaçant l'ancien par un plus frais, et remonta la couverture jusqu'à la taille pour calmer les tremblements. Cependant, trop la couvrir n'aiderait pas la température à descendre. Deux mots sortirent de la bouche de sa patient : "Mère... Sir...". Malgré les défenses élevées pour son Don d'empathie, la jeune fille ressentit sa souffrance, son fardeau, si lourd à porter. Alors son envie de l'aider, de la soulager, se fit plus forte, plus pressante. Elle se saisit de sa main et la serra, tentant de lui apporter un peu de réconfort, de la tirer de ce mauvais rêve, ou mauvais souvenirs... Soudain, la Rethwellannaise se réveilla en sursaut, la respiration accélérée. Yaelle parla d'une voix douce :

-Doucement Princesse, vous faisiez un mauvais rêve... Vous êtes à la Maison de la Guérison, et vous êtes assoupie.

La Verte la rassurait et la situait, car souvent, on était désorienté après un rêve, et surtout en cas de fièvre. Elle ne voulait pas que Mélarianne panique en se demandant où elle se trouvait.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #11 le: 14 octobre 2010, 20:55:04 »
La princesse se réveilla presque en sursaut, couverte de sueur, elle mit quelque longue seconde à se rendre compte où elle était. Elle prit deux grande respiration, son rêve avait parru si vrai, si fort, si dur. Elle se sentait si seule, il aurait été si facile de se confié à la jeune guérisseuse, mais comme elle ouvrait la bouche, elle se souvint pourquoi elle s'était tut. La jeune fille semblait si jeune! Elle ne pouvait pas la lancer dans se monde cruel qu'était la politique, ternir sa vision du monde. La jeune fille devait vivre ses propres expériences, Melarianne n'avait pas à lui mettre son propre fardeau sur son dos. Comme elle aurait aimer avoir un ami, un vrai, mais elle savait depuis longtemps que s'était impossible, jamais elle ne pourrais faire totalement confiance à quelqu'un et elle était trop honorable pour modeler quelqu'un, pour en faire son ami indéfectible et brimer sa liberté pour son propre soulagement.

Deux larme coulèrent sur sa joue avant qu'elle ne se reprenne. Elle prit un autre respiration laborieuse, pour faire descendre la solitude du rêve. Si poignant, son rêve, son armure et son but avait été réduits presque en miette depuis son arrivé. Du moins, dans sa fièvre, s'était l'impression qu'elle avait. Elle avait demander à ce que personne en soit averti, mais quelque part, dans son coeur, elle aurait aimer que quelqu'un vienne pour prendre ses nouvelles, juste pour qu'elle sache qu'elle n'était pas seule dans se pays étranger qu'elle avait toujours vu comme un phare et qui aujourd'hui brillait si fort qu'elle ne était aveugler ou peut-être que d'être ici faisait le contraire, la lumière qui l'avait aveugler sur se pays se faisait moins forte et elle pouvait voir ce qu'il était réellement, un pays avec des hommes, des hommes guider par des êtres surnaturelle, mais des hommes malgré tout.

Elle ferma les yeux, fatiguer soudain de toujours devoir se battre....
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #12 le: 17 octobre 2010, 20:32:46 »
La Verte laissa à la Princesse le temps de se calmer et de revenir à elle. Soudain, elle sembla vouloir dire quelque chose, puis se raviser. Yaelle était frustrée de ne pas réussir à la soulager en la faisant parler, mais elle se raisonna en se disant qu'il lui fallait simplement un peu de temps, pour que ses hésitations se taisent. Elle semblait vraiment à bout de forces. L'apprentie comprenait que la dame voulait ne pas la mettre en danger, mais c'était sa propre santé qu'elle exposait en restant ainsi prostrée. Lorsqu'elle vit les larmes commencer à couler, c'en fut trop pour Yaelle, qui continuait de sentir ce besoin de l'aider. Elle s'approcha de nouveau, et insista doucement :

-Dame Mélarianne... Vous ne pouvez pas rester dans cet état, je vous en prie, parlez-moi. Vous ne réussirez pas à vous remettre si vous vous renfermez. C'est pour votre bien. Ne vous inquiétez pas pour moi. C'est de vous dont il s'agit, je suis là pour vous écouter et vous soulager. Rien ne sortira d'ici. Ma Dame...

Son Don d'Empathie faisait ressentir toute la détresse de la Princesse, et la Verte souffrait presque de ne pouvoir l'atténuer. Se levant, elle posa un nouveau linge frais sur le front de Mélarianne, et s'assit de nouveau près d'elle, espérant de tout coeur que celle-ci se livrerait enfin.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #13 le: 22 octobre 2010, 23:30:13 »
Mélarianne regarda Yaelle. Si fraiche et si jeune, c'était pour que ses gens ne connaisse pas la morsure et la noirceur de la politique qu'elle se sacrifiait et voila que par quelque ironie du sort, elle devait s'en remettre à une toute jeune fille, encore fraiche et pur, pour se libéré le cœur. Elle détourna le regard, pour regarder le rideau, on avait presque l'impression d'être dans un cocon, si on ne faisait pas attention au bruit à l'extérieur de se rideau, on pouvait facilement se croire seule. Une toux vint déranger ses penser et la ramener au présent. Au présent si dur, qu'avait-elle fait pour mérité tous ce qu'elle endurait depuis qu'elle était en Valdemar? Qu'avait-elle fait pour subir tout ce qu'elle avait subit dans sa vie, en silence parce que c'était le prix de son sang, de son rang? Était-ce trop d'espéré quelque chose pour elle-même? D'espéré pouvoir faire une différence dans sa vie autant que dans celle des autres? Une autre larme roula sur sa joue, sans qu'elle s'en préoccupe.

"C'est sans doute cela le problème. J'ai trop pensez à moi dans toute cette histoire et j'en paie maintenant le prix."

C'était une avancer, toute petite, qu'elle ait fait par d'une part de ses tourment intérieur. Elle avait toujours tout fait pour le peuple, gardant vive dans son cœur la flamme que sa mère y avait allumer. Mais il lui avait fallu quelque chose à quoi se raccrocher, un rêve, un espoir et Valdemar avait été cette espoir. Elle n'avait pas rêver d'amour, pas en sachant ce qu'étais réellement la politique, pas en grandissant dans la maison de son père. Mais elle avait espéré le respect, elle avait espéré pouvoir vivre et aider comme son cœur le voulait vraiment. Elle avait espéré faire renoué une alliance qui inspirait les autres pays. Elle avait espéré avoir une place pour elle et pour son cœur. Et elle avait eu tort. Elle avait peut-être sacrifié tout son pouvoir politique en Rethwellan pour une chimère, pour un rêve de fillette. Et la vie, les dieux ou quoi que soit qui ait causé cette fièvre, la punissait pour son égoïsme, comme sa mère devait être déçu de là-haut...

Et les larmes se remirent à couler, lentement, silencieusement, sur les joue de la noble dame. Un rêve de comme celui-là ne s'abandonnait pas sans douleur.

"Je voulais penser un peu à moi en faisant le bien. Je voulais faire quelque chose de concret qui serait aussi pour moi. Et voila le résultat."

Elle ferma les yeux, la douleur de l'acceptation était trop forte. Elle avait tenu se rêve au creux de son cœur depuis la mort de sa mère, c'était ce qui l'avait aider à tenir toute ses années. Ce qui lui avait permis de garder son coeur intact dans la politique Rethwellanaise, car elle n'avait ni compagnon, ni parent pour lui apprendre à être une vrai Noble. Seulement les histoires qu'elle lisait et se rêve, pour se donner du courage, pour en pas oublié. Même si elle savait que les contes n'était que cela, l'espoir avait garder son cœur intact. Et maintenant, celui-ci était sur le point de se briser, c'était tout simplement trop difficile, trop en même temps.

"J'ai toujours su que je n'aurais pas un mariage d'amour et que je ne pourrais jamais me permettre de tomber réellement amoureuse, que je devrais toujours tenir mes sentiments, quel qu'il soit, au fond de mon coeur, seller, si je voulais survivre et faire mon devoir. Mais j'avais espéré pouvoir faire un mariage avec plus qu'un simple noble mal content ou très méritant qui me verrais comme un trophée."

Elle avait voulu renforcer les liens entre Valdemar et Rethwellan, plus encore depuis que les troubles avait commencer.

"Je voulais faire une différence, renoué les liens entre votre royaume et le miens, votre royaumes, modèle de gouvernance, avec ses hérauts. C'était mon seul véritable espoir, que je puisse servir quelque chose de plus grand, que je puisse faire plus pour le peuple que simplement déjoué en secret les manigances des nobles les plus dépravé. Que je puisse faire plus que diminué le pouvoir de certaine factions, faire plus qu'être une simple décoration."

Les mots coulait sans qu'elle puisse les retenir au même titre que les larmes. Sa voix neutre, il y avait trop longtemps qu'elle n'avait pu parler. Pourtant, elle était incapable de parler de son père, elle avait toujours l'espoir qu'un jour il change. Elle l'aimait autant qu'elle détestait ses manigances.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Anonymous

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #14 le: 06 novembre 2010, 19:47:47 »
L'apprentie sentit sa patiente réfléchir, peser le pour et le contre, hésiter... Puis finalement une larme, une phrase. Trop pensé à elle ? La princesse ne donnait pas du tout l'air d'être égocentrique. Elle n'osa pas l'interrompre, sentant que cette phrase en amènerait d'autres. Il fallait juste lui laisser le temps de se lancer. La pauvre semblait complètement perdue dans ses douloureuses pensées, à se torturer l'esprit. La jeune fille posa alors une main sur son bras, essayant d'insuffler un peu d'apaisement à tant de tourments.

Soudain, les larmes se remirent à couler, plus nombreuses cette fois, et sans retenue. Tant mieux, pensa-t-elle. C'était toujours meilleur signe d'avoir une manifestation d'émotions plutôt qu'une lassitude froide et vide. Pleurer l'apaiserait sûrement tout autant que parler. Des questions lui vinrent, mais la Verte les tut, se disant qu'elle les poserait à un moment plus propice. Au fur et à mesure que les mots se déversaient de sa bouche, le respect qu'avait Yaelle pour Dame Mélarianne se renforçait un peu plus. Décidément, cette pauvre femme, non seulement accablée par une trop forte pression, et de trop grandes responsabilités, n'avait en plus pas eu la chance de tomber sur un mari respectable... Elle grimaça intérieurement, se disant qu'elle n'aurait jamais pu être à sa place, ne pouvoir avoir la liberté de ses choix et actes...

Rassemblant les différents bout d'histoires, l'apprentie tentait de reconstituer un peu la suite des évènements, mais cela semblait compliqué... Alors que sa patiente se taisait à nouveau, elle en profita pour glisser quelques mots :

-Princesse, de ce que vous me dites, je comprends que la situation entre Valdemar et Rethwellan est dégradée, que vous souhaiteriez être la base d'un renforcement entre ces deux royaumes, mais que c'est un but difficile à atteindre. Vous n'avez pas fait un bon mariage, et vous pensez être simplement là pour faire joli ? Ai-je bien résumé ?

Elle se gratta la tête, faisant par la même occasion tomber quelques mèches folles supplémentaire, et réfléchit un moment avant de reprendre, en secouant la tête :

-Bon je ne connais pas grand chose en politique... Mais laissez-moi vous dire qu'il est quasiment impossible à un seul être humain de pouvoir rétablir une parfaite harmonie entre deux royaumes... Et qu'on vous en demande sûrement trop. Tellement que vous avez peur de décevoir, de ne pas être à la hauteur... Mais moi, je vous admire et vous respecte profondément, car je trouve que vous avez d'abord une personnalité formidable, et très forte. Vous n'êtes pas du genre à vous laisser abattre, et si vous voulez arriver à quelque chose, vous n'abandonnerez pas. Et quant à votre mariage, peut-être qu'en montrant à votre époux que vous valez beaucoup, beaucoup mieux qu'un trophée, il vous accordera le crédit que vous méritez. Enfin, je ne vois pas en quoi vouloir faire le bien, le mieux, démontre que vous pensez trop à vous. C'est tout à fait honorable de votre part. Vous parlez d'un résultat... ? Quel est-il ?

La jeune fille se tut, espérant ne pas avoir fait d'erreurs dans ses paroles, rien de blessant ou d'offensant. Elle se mordilla nerveusement la lèvre supérieure, attendant une nouvelle réaction de Mélarianne.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »