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[RP Libre] Le cercle du poete à la hache

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Fitz:
[center:2qn7sj9e]3ème décade de printemps 1481.[/center:2qn7sj9e]


Les gradés de l’armée avaient reçu plusieurs affectations : Vérifications des armes, entretient des écuries, contrôle des troupes, mise à niveau de certains trouffions, tour de garde et parfois un peu de représentation. Au vu du caractère de Fitz on préférait visiblement lui retirer la dernière partie le plus souvent possible, par contre on lui en avait rajouté une :
Donner des cours.

Il était persuadé qu’au fond de lui le Capitaine et le Roi avaient dû se marrer comme des déments quand ils avaient eu cette idée, il imaginait même le dialogue :

-Bon il nous reste les cours à attribuer, qui voyez-vous pour ce rôle Capitaine ?
-J’ai une idée folle : et si on les donnait à Fitz?
-Mais il va devenir complétement timbré !
-On se cachera dans un coin pour le regarder
-ho oui, je sens déjà que ce sera drôle ! Allons-y, je note : cours de survie en milieu hostile, enseignant Lieutenant Fitz.

Bon ce n’était surement pas tout à fait comme ça que cela s’était passé, mais Fitz aimait à le penser, ça radoucissait son humeur. Il se retrouvait donc à devoir éduquer une bande de pucelle du combat, à la survie en milieu inhospitalier, leur enseigner alors que lui n'avait qu'une seule et unique maxime:

"Si c'est pas mort tape dessus, si c'est mort tape encore."

Il savait déjà que le début du cours serait simple : leur apprendre par quel côté la tenir (il exagérait un peu comme toujours, et il parlait de l’arme bien sûr). Il avait tenté de prévenir le Capitaine, en lui disant qu’il ne serait pas responsable des blessures infligées aux étudiants. On lui avait juste rétorqué qu’ils n’étaient pas censés sortir blessés… Si en plus il ne pouvait pas leur taper dessus, il ferait comment lui ? Il avait déjà du mal avec certains soldats, mais eux au moins il pouvait les punir. Là finalement il aurait presque les mains liées.

Enfin il avait tout prévu, devant lui divers types d’armes, un râtelier comportant des épées, des dagues, quelques masses pour les plus téméraires. Pour les plus costauds et inconscients, il avait même emmené quelques armes à deux mains, haches, épées bâtardes, armes d’hasts et bâtons. Et pour finir une rangée de cibles éloignées avec à une bonne distance plusieurs arcs disposés. Dans un coin du champ, deux tables avec divers objets : pierres, bois, cordes, etc etc etc. Ses hommes avaient bien tout installé dans la matinée comme il leur avait demandé, midi était passé, l’après-midi commencée, et maintenant qu’il avait fini ses autres tâches il attendait les premiers élèves. Il fallait juste qu’ils viennent. Il savait que ces cours étaient loin d’être une priorité pour une majorité du Collégium, mais ils étaient dorénavant une nécessité. Bien sûr comme tout le monde il espérait qu’ils n’aient jamais à utiliser ce qu’il allait leur apprendre. Mais beaucoup seraient amenés à côtoyer le champ de bataille, et même si certains avaient des dons, ou des Compagnons, on ne peut parfois compter que sur soit, son arme, et ses dix doigts.

En attendant qu’ils arrivent le lieutenant s’entrainait aussi contre un énorme tronc d’arbre planté là par ses soins. Bon il s’entrainait à la Fitz, sa hache à deux mains dans une main, et une épée bâtarde dans l’autre main, effectuant quelques passes contre ce tronc qui franchement à la base n’avait rien demandé. Alors certes la finesse n’était pas de mise dans ce genre d’attaque, mais vu la violence des chocs, la finesse était bien la dernière de ses préoccupations, et encore plus, la dernière préoccupation du tronc qui se demandait bien ce qu’il avait fait pour mériter cela.

Héraut Enora:
Enora avait entendu dire qu'un des lieutenant de Beltran avait été chargé de donner des leçons de combat aux dames. Quand elle avait posé la question si c'était uniquement pour les dames de la cour on lui avait fait réponse que tout "femmes" pouvait y aller. D'aileurs la personne qu'elle avait interrogée était un ancien page devenue serviteur et il lui avait répondu avec beaucoup d'humour. Ce gredin savait qu'Enora était considéré comme très doué avec une épée. La jeune fille s'était contenté de secouer la tête avec fatalisme, elle avait ensuite soupirée et finalement accepté de bonne grâce l'humour de son ami.

Elle se savait excellente à l'épée, Ann et le maitre d'arme l'avais très bien formé. Cependant, une guerre se profilait et être excellente à l'épée ne serais sans doute pas suffisant. Elle pouvait être amenée a devoir utiliser d'autres armes pour un myriade de raisons. Elle devait donc s'entrainer avec des armes qu'elle maîtrisait moins. Et puis, elle s'était rendu compte avec ses différents entrainement qu'avoir plus d'un professeur lui réussissait.

Au pire on lui demanderait de quitter, ou bien de servir d'aide. On apprenait aussi beaucoup à assister et a enseigné. Jorel semblait d'accord avec la direction de ses pensées.

Elle avait donc pris la direction de la caserne, endroit qu'elle n'avait plus visités depuis le départ de son amie Lamétoile, juché sur le dos de Jorel. Elle y serait bien allée à pied, mais le compagnon avait voulu venir et tous d'eux appréciait trop une balade commune pour que la jeune albinos refuse.

Elle arriva donc en avance, comme à son habitude et se retrouva la première arrivée. Elle ne connaissait Fitz que de vue, mais comme toujours, elle pilla sur sa timidité et son "orgueil" et son entre-gens prirent le dessus. Elle s'avança vers le soldat et tendit la main.

"Bonjour, je suis Enora, élève-héraut de troisième année."

Elle lui sourit et ses yeux décoloré le regardait avec franchise et politesse. Sa nature amicale et sinceret crier par chaque fibre de son corps. À son côté sa vielle et fidèle épée, lègue de son arrière-grand-mère.

Feuillemalice:
[justify:2yy7qpy1]Feuillemalice courrait. Elle espérait arriver la première. Mais là, c'était euh comment dire... mal barré ? Oui parce que là, elle était un peu en retard quand même. Déjà, elle était arrivée à la Maison de la Guérison avec une heure de retard... Conséquence d'une soirée encore bien remplie, dirons-nous. Certains de ses collègues lui avaient lancé des sourires entendus un peu toute la matinée, lui faisant comprendre que c'était pas la première fois que ça arrivait et donc que les rumeurs allaient sûrement bon train. Merci les commérages.

Bon, il faut dire que ça lui était un peu égal à la Guérisseuse que ça se sache ou pas. Elle espérait surtout que le Lieutenant n'avait pas trop d'ennuis à cause de tout ça, parce que du coup, il était aussi en retard un matin sur deux. Pas très motivée, la jeune femme s'était mise au travail, les pensées encore plongée dans la soirée magique qu'elle avait passée avec lui, encore. Autant dire qu'elle avait enchaîné les boulettes les deux premières heures, avant de se prendre un regard réprobateur par Oesope. Feuille avait rougi -tiens c'était nouveau ça, il ne faudrait pas que ça devienne une habitude tout de même- avant de se sermonner mentalement et de se mettre vraiment au travail.

Du coup le temps était passé vite, il y avait du boulot aujourd'hui et puis, elle avait accumulé un peu de retard. Elle avait mangé sur le pouce, avant de s'y remettre. Mais une annonce finit de la déconcentrer totalement du travail. Un Lieutenant donnait des cours d'armes pour toutes les personnes voulant apprendre à se battre un minimum. Oui, ça n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Elle prit ses renseignements et appris en plus que c'était son amant qui donnait le cours. Cependant, elle hésita à y aller. Est-ce qu'il voudrait la voir dans ce contexte officiel ? Est-ce que ça ne serait pas trop gênant pour lui ? Elle pourrait tout aussi bien attendre le soir pour le voir...

Finalement, elle décida de s'y rendre et puis si elle voyait qu'il préférait ne pas la voir à son cours, elle repartirait discrètement. Du coup, elle termina vite ce qu'elle avait à faire, demanda la permission à Oesope, en expliquant qu'elle comptait se porter volontaire pour aller au front et que donc, apprendre à se défendre pourrait lui être utile. Celui-ci, quoique pas dupe, l'autorisa à aller assister au cours, un sourire en coin sur les lèvres.

Et voilà que ni une, ni deux, notre Guérisseuse parcourait le Palais à toute allure, d'abord aller se changer, puis trouver le lieu, portée par l'envie pressante de serrer l'homme dans ses bras. Elle ne pensait pas que quelqu'un pouvait vous manquer autant et compris mieux Thalyana. Elle arriva donc, toute rouge (ça, ça changeait pas beaucoup depuis hier) et toute essoufflée... Et mer...mince ! Il y avait déjà quelqu'un. Du coup, elle ne sut pas comment se comporter. Elle salua la Grise de la tête avec un sourire :

-Bonjour ! Je suis Feuillemalice, Guérisseuse.

Puis elle regarda Fitz, interrogatrice. Devait-elle se comporter normalement avec lui ? Ou le saluer en officiel ? Rah c'était compliqué ! Elle allait le laisser décider en fait, c'était plus simple comme ça. Un peu désespérée, elle pria pour qu'il ait compris le message et ne prenne pas ça pour du snobisme ou de la peur ou du rejet. De toute façon, vu comment elle le regardait, il ne pouvait QUE comprendre. Bref, Bonjour ! Moi c'est Feuillemalice, boulette de mon état, bienvenue ![/justify:2yy7qpy1]

Héraut Saskia:
[justify:1imdrd38]Cela pouvait paraître un peu fou, mais Saskia n'avait jamais réellement combattu. Il lui était arrivé, forcément, de se défendre et d'utiliser vaguement une arme, mais en dehors de ça...

Aussi, quand elle entendit la rumeur d'un cours de "survie en milieu hostile" par un soldat, elle sacrifia un énième cours d'étiquette pour s'y rendre. Tant pis si elle froissait telle ou telle personne à la Cours au prochain repas ! Face au miroir de la salle de bain, un morceau de fromage entre les lèvres, elle coiffa ses épais cheveux en un chignon solide tout en mangeant. La princesse consort devait optimiser son temps autant que possible, et les cernes sous ses yeux trahissaient son manque de sommeil. Elle avait bien ri en entendant la rumeur qu'un nouvel héritier était en route : pour qu'un tel exploit arrive, il aurait encore fallu qu'elle et Arthon ait le temps de coucher ensemble ! Enfournant un morceau de pain dans sa bouche, qu'elle mâchonna lentement mais sûrement, elle finit sa coiffure et de démaquilla, avant d'oser la coquetterie de mettre un peu de parfum. Elle finit son repas en se dirigeant vers les appartements royaux, prit le temps d'embrasser rapidement ses fils, avant de traverser le palais dans le sens inverse d'un pas pressé.

*Tu es sûre de pouvoir tenir le coup, mon Élue ?*
"Il le faut, Antéa. J'aurai même du m'y mettre avant ! Je ne peux pas toujours compter sur les gardes ou les Hérauts pour me protéger. Il y a toujours des moments où je suis vulnérable."

Antéa ne pouvait, hélas, qu'approuver. Elle lui apporta son soutien avant de se retirer de son esprit. Saskia quitta la marche pour rejoindre à petites foulées le terrain d'entrainement où étaient déjà Enora et une Guérisseuse qu'elle ne connaissait pas. Saskia sourit Enora avant d'attendre quelques secondes pour saluer tout le monde. Devait-elle vraiment se présenter... ?

- Bonjour, je suis Saskia. Je n'ai jamais vraiment eu à me battre, mais je pense que les occasions ne vont pas manquer, à l'avenir.

Elle eut un sourire triste. Elle imaginait bien que les gens fidèles à son père finiraient par agir, sans parler d'espions de leurs ennemis qui tenteraient d'attenter au pouvoir en place. C'était la plus grande peur de Saskia : qu'on cherche à atteindre Arthon au travers de leur Lien pour la Vie. C'était tiré par les cheveux, et son Compagnon le lui rappelait souvent. Mais il était temps qu'elle se mette à l'entrainement. Son regard se promena sur le terrain, ses yeux s'agrandissant parfois face à certaines armes.

- On ne va pas utiliser tout ça, quand même... ?", glissa-t-elle dans un murmure à Enora.

Elle savait que son amie avait déjà eu des cours avec le Kal'Enedral Ann'Dra, et s'y connaissait donc bien plus qu'elle...[/justify:1imdrd38]

Tallulah:
[justify:iix0dmab]3ème décade de printemps 1781.

Elle était arrivée en hiver, avec son petit monde complètement chamboulé et assez peu de perspectives d'amélioration. Elle ne connaissait rien à la vie valdemarane, guère plus en ce qui concernait le fonctionnement des Collegia et du Palais en lui-même, et tentait de se familiariser avec son nouveau poste de page... et voilà que tout changeait encore, ou plutôt, que des portes qu'elle croyait inaccessibles s'ouvraient devant elle, lui offrant des perspectives d'avenir qu'elle n'eût jamais imaginées à sa portée. Il n'en restait pas moins que c'était de nouvelles incertitudes, et qu'à l'excitation toute naturelle que sa curiosité débordante impliquait, s'ajoutait quelques angoisses. Elle dormait peu, mais s'en fichait pas mal, et le grand sourire qu'elle affichait démontrait sans le moindre doute son euphorie à la découverte de tant de nouveautés.

Quand bien même elle n'était pas toujours très à l'aise, loin s'en faut. Mais c'était de belles choses, alors tant pis si elle se plantait, ou avait l'air gauche - ça ne changeait pas beaucoup de d'habitude - elle était ravie. Et quand elle avait entendu parler du cours de survie, elle avait un peu hésité, mais s'était dit qu'au pire, elle baisserait les bras... tout en espérant ne pas en arriver là. Les rumeurs qui traînaient dans les couloirs, quand elle les comprenait, lui faisaient un peu peur, elle devait bien l'admettre. Et survivre, donc, ça n'était pas vraiment accessoire...

Quand elle arriva sur place, elle se trouva face à plusieurs personnes et hésita à s'approcher. Un homme moustachu au teint qui lui rappelait un peu son propre peuple et qu'elle détailla un moment à l'instar d'une femme aux cheveux châtains - bien que pour des raisons complètement différentes donc - une jeune fille un peu plus âgée qu'elle aussi pâle et musclée qu'elle était sombre et tout en longueur, et une blonde dont il lui semblait connaître le visage... Jusqu'à ce qu'elle comprît qu'il s'agissait purement et simplement de la reine. Les yeux ronds, bouche bée, elle vit les deux grises entamer la conversation entre elles et elle hésita à les rejoindre. Si elle n'avait pas eu autant de peine avec la langue valdemarane, elle eût sans aucun doute approché et tenté de se joindre à elles, mais elle connaissait ses lacunes et resta pour le coup en retrait, observant tour à tour chacune des élèves et le professeur du jour, puis les armes et divers objets présents autour d'eux. Et elle craignait fort d'être piètre élève, ses souvenirs des diverses tentatives de maîtrises de l'une ou l'autre des armes à sa portée ne résultant qu'en échecs cuisants. Ca n'empêchait qu'elle se promettait de faire le maximum d'efforts pour apprendre - même si elle espérait ne pas avoir besoin de mettre quoi que ce fût en application...[/justify:iix0dmab]

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