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Haven / Re: "Chez Deklan, onguents et pommades" ! (titre pas original)
« le: 11 juin 2014, 23:15:30 »
- Oh !
Deklan avait bientôt la trentaine, mais il avait parfois - souvent - ... - tout le temps - des réactions très puériles. Des étoiles dans les yeux, les doigts tremblants d'excitation, et avec un vocabulaire qui se composait alors uniquement de voyelles, il commentait tout ce qui apparaissait sous son regard impressionné. Il n'arrêta cependant pas son massage, bien qu'il se fit moins appuyé. C'était beau ! C'était fantastique ! Deklan en aurait pleuré de joie - mais il était un adulte, les adultes ne pleuraient pas d'émotion face à ce genre de prouesse !
Et puis la chaleur, oh la la ! Deklan riait, s'extasiait face à la prouesse de l'homme qui faisait tout ça sans même se fatiguer.
- Ouah ! Vraiment, vous êtes incroyable ! C'est fou tout ce que vous pouvez faire ! Ca semble tellement facile... Et cette chaleur, ça fait pas de mal, par ce froid de... Oh ! Oh oui, pardon, rhabillez vous ! Moi j'ai tout le temps chaud, quel que soit le temps, mais je ne pense pas aux autres. Ma soeur me le dit souvent, d'ailleurs. Ah mais écoutez, comme je recommence à trop parler... Rhabillez-vous, rhabillez-vous ! Je vais vous faire un petit paquet...
Il n'y avait pas à dire : Deklan ne rayonnait jamais autant que quand il jouait au Guérisseur, et qu'il trouvait de quoi guérir son patient. La frustration de ne pas posséder de magie mentale était balayée dans ces moments là. Reprenant la serviette chaude - qu'il remit au chaud - Deklan chercha sur ses étagères une plante et un pot scellé, qu'il amena sur son comptoir, avant de reprendre la parole :
- La pommade, vous pouvez l'utiliser autant que vous voulez, mais allez doucement sur les doses : une petite noisette suffit en général. Pour une raison obscure, cette pommade ne fonctionne pas sur les douleurs aux jambes, ne me demandez pas pourquoi, je cherche encore ! Par contre, pour le dos, les épaules, pas de problème. Elle guérit même parfois la migraine, chez certains patients, quand elle est appliquée sur la nuque ou les tempes ! Quant à cette petite chose, vous pouvez mâcher jusqu'à deux feuilles par jour, mais pas plus. Sinon vous aurez des crampes d'estomac pendant des jours, et il est possible de devenir accroc.
Tout en parlant d'un débit plus modéré qu'à son habitude, Deklan se concentrait et coupait quelques feuilles savamment choisies. Il les empaqueta ensuite ensemble dans une plus grande feuille, et poussa les deux produits sur le comptoir, devant Manuchan.
- Un client satisfait est ma plus grande satisfaction ! N'hésitez pas à parler de moi à vos amis, hein !
Une toux se fit entendre de l'autre côté d'une porte fermée, celle qui menait à l'étage. Deklan ne l'entendit pas la première fois, aussi Adèle dut-elle tousser plus fort, plus exagérément. Oui, sa soeur passait son temps à l'espionner, il fallait croire. Deklan comprit le message :
- Oh ! Ah oui, c'est vrai ! Le paiement ! ... Vous avez de quoi payer ?
Deklan avait bientôt la trentaine, mais il avait parfois - souvent - ... - tout le temps - des réactions très puériles. Des étoiles dans les yeux, les doigts tremblants d'excitation, et avec un vocabulaire qui se composait alors uniquement de voyelles, il commentait tout ce qui apparaissait sous son regard impressionné. Il n'arrêta cependant pas son massage, bien qu'il se fit moins appuyé. C'était beau ! C'était fantastique ! Deklan en aurait pleuré de joie - mais il était un adulte, les adultes ne pleuraient pas d'émotion face à ce genre de prouesse !
Et puis la chaleur, oh la la ! Deklan riait, s'extasiait face à la prouesse de l'homme qui faisait tout ça sans même se fatiguer.
- Ouah ! Vraiment, vous êtes incroyable ! C'est fou tout ce que vous pouvez faire ! Ca semble tellement facile... Et cette chaleur, ça fait pas de mal, par ce froid de... Oh ! Oh oui, pardon, rhabillez vous ! Moi j'ai tout le temps chaud, quel que soit le temps, mais je ne pense pas aux autres. Ma soeur me le dit souvent, d'ailleurs. Ah mais écoutez, comme je recommence à trop parler... Rhabillez-vous, rhabillez-vous ! Je vais vous faire un petit paquet...
Il n'y avait pas à dire : Deklan ne rayonnait jamais autant que quand il jouait au Guérisseur, et qu'il trouvait de quoi guérir son patient. La frustration de ne pas posséder de magie mentale était balayée dans ces moments là. Reprenant la serviette chaude - qu'il remit au chaud - Deklan chercha sur ses étagères une plante et un pot scellé, qu'il amena sur son comptoir, avant de reprendre la parole :
- La pommade, vous pouvez l'utiliser autant que vous voulez, mais allez doucement sur les doses : une petite noisette suffit en général. Pour une raison obscure, cette pommade ne fonctionne pas sur les douleurs aux jambes, ne me demandez pas pourquoi, je cherche encore ! Par contre, pour le dos, les épaules, pas de problème. Elle guérit même parfois la migraine, chez certains patients, quand elle est appliquée sur la nuque ou les tempes ! Quant à cette petite chose, vous pouvez mâcher jusqu'à deux feuilles par jour, mais pas plus. Sinon vous aurez des crampes d'estomac pendant des jours, et il est possible de devenir accroc.
Tout en parlant d'un débit plus modéré qu'à son habitude, Deklan se concentrait et coupait quelques feuilles savamment choisies. Il les empaqueta ensuite ensemble dans une plus grande feuille, et poussa les deux produits sur le comptoir, devant Manuchan.
- Un client satisfait est ma plus grande satisfaction ! N'hésitez pas à parler de moi à vos amis, hein !
Une toux se fit entendre de l'autre côté d'une porte fermée, celle qui menait à l'étage. Deklan ne l'entendit pas la première fois, aussi Adèle dut-elle tousser plus fort, plus exagérément. Oui, sa soeur passait son temps à l'espionner, il fallait croire. Deklan comprit le message :
- Oh ! Ah oui, c'est vrai ! Le paiement ! ... Vous avez de quoi payer ?