Un singe. Farlir savais désormais ce qu'était son compagnon, et il se dit que la bibliothèque deviendrait bientôt son amie... Si il pouvais trouver plus d'information sur Alfar, cela ne pouvait être que bénéfique. Alfar étais plutôt herbivore, même s'il ne rechignait pas à manger quasiment la même chose que Farlir, la viande cuite l'intéressait moins que les légumes. Peut-être que des livres pourrons le renseigner sur un peu de tout concernant les singes. Si il existe des livres traitant de sujet à Valdemar, évidemment.
"Alfar vit avec moi depuis maintenant 9 ans, nous avons appris à nous connaître en vivant constamment ensemble, allant toujours par deux. Alors oui, il est comme mon petit frère, en plus, il était tout bébé lorsque je l'ai adopté. Il ne serait pas aussi intelligent, je ne le considèrerais sûrement pas comme tel, mais là, c'est un véritable petit miracle !"
Farlir parlait vraiment d'Alfar avec une intensité peu commune, exactement comme s'il s'agissait de son frère favori.
Puis l'explication sur l'extension du bras frappa Farlir d'évidence ! Bien sûr ! Il comprit de suite en faisant l'analogie avec sa capacité à compter très vite, à comprendre les choses parce qu'il les intégrait, qu'elles devenaient des parties de son esprit, le prolongement même de sa pensée... Pour le coup, Farlir eu un soupçon de début de compréhension de ce qu'était l'essence même de la magie... même s'il lui manquait au moins 99% des élément concernant ce sujet.
Pour ce qui est des armes, Farlir savait bien ce qui clochait, c'était lui !
"Et bien pour une épée, je ne la sens pas du tout comme une extension de mon bras lorsque j'en porte une. Je suis obligé de tellement me concentrer sur ses mouvements que j'en oublie tout le reste de mon corps et que je suis une proie bien trop facile. Je pense qu'il faut avoir une sorte de prédestination pour exceller dans ce domaine comme dans n'importe quel autre, mais je pense aussi qu'on peut apprendre pour avoir un niveau un peu supérieur à la moyenne. Pour ma part, je suis tout simplement prédestiné à ne pas utiliser d'épée. J'ai même d'ailleurs une tout autre idée : soit le combat armé n'est pas pour moi, soit je n'ai pas trouvé encore mon arme. Car mon "instructeur" pour l'escrime m'a déjà expliqué que le style variait beaucoup d'une arme à l'autre. Ce n'est pas la force qui me manque, ni l'agilité, mais simplement la bonne arme. J'ai remarqué que j'étais une véritable merveille au corps à corps pur, merci Ruther, mais une véritable catastrophe avec une épée, un bâton, une hache, un marteau, bien qu'un peu moins mauvais avec ces deux dernières armes, il suffit de taper tout droit !"
Farlir rigola à sa petite blague finale, ce n'était pas du grand art, mais ça détendait l'atmosphère chez lui. Farlir avait une légère idée de ce que pourrait être son arme en cas de combat, car il ne pouvait décemment pas arriver main nue devant un homme en armure avec une longue épée à deux mains, mais cela n'existait pas. Il se dit que si une lame devait être une extension de ses membres frappeurs, comme le bras pour les guerriers classiques, alors cette lame devrait se trouver à la fois juste sur ses poings, ses coudes, ses genoux et ses pieds. Et encore, il ne pourrait pas combattre comme il le faisait si bien avec ses mains de libres. Il tirait sa puissance de combat de sa capacité à bouger et à frapper vite. Il sautait un peu partout, esquivait, attrapait... Attrapait. Mais oui ! Farlir ne pouvait pas utiliser d'arme car il devait avoir les mains de libre en combat : lorsque qu'il saisissait son adversaire, il pouvait en faire presque ce qu'il voulait. Puis, la réflexion continuant, Farlir se dit aussi qu'il n'avait encore jamais testé le combat à distance... Ruther lui avais bien appris à chasser, mais Farlir utilisait des collets et son cerveaux pour capturer le gibier. Il avait dû tirer une ou deux fois à l'arc.
L'esprit bouillonnant de toutes ses choses sur le combat, et son visage reflétant tellement sa pensée que n'importe qui aurait pu lui dire ce qu'il pensait, Farlir se dit qu'il devrait un jour passé voir les entraineurs pour savoir s'ils pouvait trouver quelque chose lui convenant.
"Mais vous savez, si ça se trouve, je ne suis pas fait pour être sur un champ de bataille, je le pense même fortement, bien que ce ne soit pas les tripes qui m'en manque. Je suis doué avec une arme plus que la majorité des personnes que je connais : mon cerveau. C'est la chose sur laquelle je peux compter quoi qu'il arrive."
L'orgueil de Farlir apparaissait une nouvelle fois au grand jour, mais pour le moment, il réussissait toujours à prouver ce qu'il avançait.