Auteur Sujet: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)  (Lu 5470 fois)

Anonymous

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L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« le: 11 août 2010, 20:46:32 »
[RP libre où Farlir va rencontrer de nouvelles personnes, si possible d'autres que des non affiliés qu'il n'aurait pas eu l'occasion de rencontrer autrement. Mais les non affiliés sont aussi les bienvenus. Cela permettra d'en connaître un peu plus, pour les intéressés, sur Farlir et aussi son petit Alfar.]

Dans un coin du jardin du Collégium, un après midi de liberté pour les élèves non affiliés. Farlir n'avait exceptionnellement pas de tâches aujourd'hui, mais il voulait à tout prix se rendre utile car il n'avait absolument personne à rencontrer ou à aider, et il n'avait aucune envie de rester seul et inactif.

Un vieux système d'irrigation inutilisé depuis des lustres trainait là, pendant bêtement tel un saule pleureur. Ses jointures métalliques étaient trop vielles et partiellement rouillées, le rendant absolument obsolète dans sa fonction première. Farlir se dit qu'il aurait bien tenté de le réparer ou, dans le pire des cas, de refaire quelque chose d'utile à partir de cette carcasse. La première chose à faire était évidemment de tout démonter et de récupérer ce qu'il pouvait l'être.

Avec l'aide d'Alfar, son fidèle mini humanoïde, Farlir commençait à défaire les tuyaux. Il sortit son couteau et entama le bois pourri qui maintenait le tout. Alfar lui tenait les pièces ou écartait ce qui aurait pu gêner lors de l'opération. Mais Farlir avait oublié un élément essentiel qui caractérisait tant les vieux morceaux de métal rouillés, en plus d'être friable et donc facile à détruire, ils étaient souvent cassant et leur résidu étaient coupant comme des lames de rasoir. Sans parler des effets néfastes d'une coupure avec ce genre de matériaux.

Et justement, en arrivant sur le fameux morceau de métal bien rouillé comme il faut, Farlir se coupa bien comme il faut avec !

*Et Meeeeeerde !* Douleur et Enervement

La pensée de Farlir fut si forte, bien qu'il n'en prononça pas un mot, que n'importe quel être doué d'empathie l'aurait senti à distance. En tentant de se contenir, Farlir lâcha tout de même un petit juron au bout de quelques secondes. Le petit Alfar, en voyant l'accident se produire, émis ses petits cris caractéristique et commença à courir et à sauter un peu partout dans le jardin à la recherche de quelqu'un pour l'aider. Il rencontra assez vite Matisa, qui semblait se diriger déjà dans la direction de Farlir. Elle avait sentit la douleur et l'énervement très prononcés de Farlir, mais Alfar n'en savait rien, pour lui, il s'agissait surtout d'une personne pouvant potentiellement aider son maître. Le petit animal sauta donc sur les vêtements de Matisa pour venir sur son épaule et il lui montra la direction de son maître tout en poussant continuellement ses petits cris.

Farlir semblait dans une bien mauvaise posture. Il se tenait la main entaillée relativement peu profondément, mais du sang coulait quand même et surtout, il y avait de gros risques d'infections avec l'objet de l'accident. Cette Matisa semblait donc toute désignée pour apporter son aide, même si ni Farlir, ni Alfar, ne connaissaient son talent de guérisseuse.
« Modifié: 12 août 2010, 19:01:18 par Anonymous »

Matisa

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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #1 le: 12 août 2010, 08:46:45 »
Matisa profitait de son temps libre pour flâner dans les jardins. Le temps était idéal, un superbe soleil, qui disparaissait de temps à autre derrière un nuage, et une température agréable. Et par dessus tout, il n'y avait personne alentour pour mettre les barrières de l'empathe à l'épreuve. Elle était donc tranquille. Elle avait cependant retenu la leçon de sa nuit en cuisines. Elle gardait avec elle sa besace contenant ses baumes et autre pommades, ainsi que son épée, celle offerte par Ann'dra, accrochée à sa ceinture.
Personne, c'est ce qu'elle croyait. Mais, alors qu'elle allait s'asseoir sur un banc, elle ressentit une forte douleur qui la détrompa sur sa solitude en ce lieu. Aussitôt alerte, elle se redressa et chercha à savoir d'où venait cette douleur. Elle avança, d'abord lentement puis de plus en plus rapidement à mesure qu'elle sentait qu'elle allait dans la bonne direction. En faisant plus attention, Matisa sentit de l'énervement se mêler à cette douleur. Alors qu'elle courait presque, une petite créature vint à sa rencontre, poussant de petits cris stridents. La jeune femme se stoppa net et le petit être en profita pour grimper le long de sa robe d'apprentie guérisseuse et s'installer sur son épaule, poussant toujours ses cris, et à désigner une direction, celle qu'elle avait prit d'elle même. Sûrement l'animal était-il le compagnon du blessé.
Bien qu'un sentiment d'urgence se fasse sentir, elle prit le temps de calmer l'animal avant de repartir. Ses cris lui vrillaient les tympans. Elle passa doucement ses doigts dans son dos en lui parlant d'une voix douce.

"Allons, calme toi. Tu me fais aussi mal que ton maitre à crier comme ça dans mes oreilles."

Cela fonctionna, le petit animal cessa de pousser des cris, mais il semblait s'impatienter et sautilla sur son épaule. Matisa sourit et, gardant son calme, reprit la direction de l'inconnu blessé.
N'osant pas courir de peur de faire tomber le petit être, elle marcha rapidement et parvint jusqu'au blessé.
Elle découvrit le jeune homme, habillé d'une tenue bleue, assis par terre et se tenant la main. L'apprentie guérisseuse vint s'agenouiller à côté de lui et, ne s'embarrassant pas de présentation, lui prit la main pour la regarder de plus prêt. Son compagnon de route descendit alors le long de son bras pour remonter sur celui du jeune homme et se percher sur son épaule.

"Vous ne vous êtes pas raté ! Vous avez de la chance que je sois dans les environs, je vais vous soigner ça."

L'apprentie guérisseuse passa la bretelle de sa besace par dessus sa tête pour la poser sur le sol et fouiller à l'intérieur plus facilement. Tenant toujours la main du Bleu dans la sienne, elle fouilla avec l'autre dans sa besace et en sorti un linge pour nettoyer le sang qui coulait et avait coulé.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Manuchan

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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #2 le: 12 août 2010, 12:11:32 »
Ah les jardins... Enfin un peu de végétation ! La verdure manquait au mage qui connaissait par cœur la forêt où il vivait il y avait quelques temps encore. Avant que sa vie ne change de direction, avant d'être amené à combattre pour Valdemar et d'être élu par Déesse mystérieuse.

Manuchan se promenait en profitant du beau temps, respirant à pleins poumons les effluves lancées par l'herbe et les fleurs qui se trouvaient sur son passage. Un vent caressant l'effleura et il ferma les yeux dans cette caresse délicate. Était-ce Elle? Peu importait, il appréciait pleinement ce contact doux sur ses joue et dans ses cheveux.Seulement, il dut sortir de sa rêverie. Des cris perçants, mais qui ne semblaient pas humains parvenaient à ses oreilles.

Un instant, la peur le prit jusqu'à se rendre compte qu'elle n'avait pas lieu d'être. Il était dans un des lieux les plus calmes et paisibles qui soient, aucune crainte à avoir. Il tournait la tête, essayant de localiser la source de ces cris et il vit au loin une petite bête qui semblait s'affoler au côtés d'une jeune femme. une guérisseuse apparemment, bien qu'elle soit armée ce qui était surprenant.

Discrètement mais avec célérité, il se rapprocha de l'étrange duo mais déjà la damoiselle avançait à son tour vers un homme qu'il n'avait ps remarqué, un "bleu" comme il l'entendait dire dans les collegiums. Il la vit prendre sa main et fouiller dans sa besace, le jeune homme avait dû se blesser.

D'un pas alerte, il rejoignit ces deux personnes, d'une part pourvoir s'il pouvait aider à quelque chose mais aussi simplement pour voir cet étrange animal de plus près.

"Bonjour, je peux aider?"
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
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« Réponse #3 le: 12 août 2010, 17:10:38 »
Farlir était entrain d'hésiter à piquer une de ces très jolies feuilles bien larges pour ce faire un pansement à la main, mais il se serait surement fait taper sur les doigts pour avoir osé toucher au magnifique jardin, quand il entendit les cris de son petit Alfar revenir vers lui, puis tout simplement s'arrêter de crier. Lorsque la jeune femme arriva et s'assit à coté de lui, Farlir luttait encore contre la douleur, plus gênante et embarrassante que vraiment forte. Le Bleu était plus en colère de s'être fait avoir comme un bleu (et pour le coup, c'était le cas de le dire), que soufrant.

La jeune fille, sans mot dire, lui pris la main et l'inspecta rapidement. Farlir ne pris pas non plus le temps de dire quoi que ce soit et flatta tout simplement le menton d'Alfar lorsque celui-ci revint sur son épaule. Il écouta la demoiselle parler, apparemment, elle savait ce qu'elle faisait, elle devait être guérisseuse.

Puis Farlir entendit d'autres pas venir vers lui, il tourna la tête lorsque une nouvelle personne se mis à parler. Alfar et Farlir le dévisagèrent alors. Pour Alfar, il s'agissait d'un bonhomme ayant l'âge de la demoiselle qui prenait soin de son maître, même s'il sentait quelque chose de TRES différent, sans pouvoir élucider quoi. Pour Farlir, le nouvel arrivant semblait au contraire contradictoire. Il avait un visage très jeune, mais son regard en disait beaucoup plus long que ses traits fins. Ses yeux lui apparaissaient à la fois pétillants de vigueur, de sagesse, d'expérience et de d'entrain.

*C'est sûr, ce dit Farlir, soit il est bien plus vieux que la demoiselle qui me soigne, soit c'est quelqu'un d'important ayant ce qu'il faut dans sa tête.* Mais à sa démarche et à la façon qu'il avait de poser sa question, et en plus avec les mots qu'il avait employé, Farlir penchait plutôt pour la première solution, ce qui impliquait alors qu'il devait posséder quelques "talents". Après les 3 secondes ayant suffit à Farlir pour mener toute cette petite analyse, et ne préférant pas donner d'autre réponse à sa soigneuse qu'un petit regard honteux, il répondit à l'homme qui venait vers eux :

"Et bien, j'ai malencontreusement cassé le mauvais morceau." Farlir montra ma pièce l'ayant entamé à l'aide de sa main valide, du sang restant encore un peu dessus.

Malgré sa petite mésaventure, Farlir était content de voir que du monde s'intéressait à lui, et ne criait pas à l'animal de foire en voyant Alfar. Ces deux personnes avaient l'air tout à fait honnêtes et serviables, tout ce qu'adorait Farlir.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Matisa

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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #4 le: 13 août 2010, 11:00:56 »
Matisa entreprit de nettoyer la plaie. Elle versa de l'eau puis essuya à nouveau. Elle leva les yeux sur le nouvel arrivant et le salua d'un hochement de tête et d'un vague sourire avant de revenir sur la main du Bleu. L'apprentie guérisseuse reparti dans sa besace et en sortit un petit pot taillé dans du bois et enveloppé dans du cuir. Elle l'ouvrit, révélant une pommade de couleur verte peut avenante et dont l'odeur n'était pas beaucoup plus alléchante. Elle eut un petit froncement de nez puis y plongea deux doigts pour en étaler une bonne quantité sur la plaie. Elle essuya ses doigts sur le linge qui avait servit à essuyer puis banda la main rapidement. Enfin, elle regarda le jeune homme et lui sourit.

"Voilà. Rien de grave. Enlevez le bandage dans deux jours et nettoyez bien régulièrement avec de l'eau et du savon. Ça guérira tout seul."

Elle rangea ses "outils" dans sa besace et se redressa.

"Pardon, je ne me suis pas présentée. Je me nomme Matisa, je suis étrangère à ce pays et j'étudie au Collegium des guérisseurs."

Cela avait prit du temps mais Matisa avait décidé de laisser ses coutumes de côté, cela pouvait déranger qu'elle se présente d'une autre façon.
« Modifié: 24 août 2010, 07:51:56 par Matisa »

Manuchan

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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #5 le: 18 août 2010, 22:29:00 »
[justify:hazvkyfs]Le mage regardait la jeune guérisseuse agir avec efficacité et diligence, elle ne s'était pas trompée de vocation manifestement et il sourit de contentement. Lui qui n'avait aucune capacité de guérison avait appris certaines choses qu'il pouvait faire façon physique, suffisamment pour se rendre compte qu'elle savait ce qu'elle faisait en tout cas.

Le jeune homme répondit au Mage en désignant le vieux système, rongé par la rouille et Manuchan lui sourit.

"Oh ! Je vois, vous essayiez de le réparer n'est ce pas?"

Disant cela, le mage leva la main vers les tuyaux à moitié brisés et friables et ceux-ci se détachèrent l'un de l'autre, les fixations qui les maintenaient ensemble se désolidarisant et tombant à terre à côté des pièces désormais désassemblées. Bien entendu, il aurait pu aisément remettre tout cela à neuf en agissant directement sur le métal pour lui rendre sa raideur et sa dureté originelle, mais il ne voulait pas tourner en dérision les capacités manuelles du jeune homme qui était parti d'un bon fond. De toutes les façons, chacun sa fonction, et réparer les systèmes d'irrigation ne faisait pas partie de celles des Mages, encore moins d'un Adepte.

"Voilà, ce sera plus aisé ainsi, vous risquez moins de vous couper. j'espère ne pas avoir été trop loin en enlevant les pièces rouillées, il me semblait que c'était le mieux, mais je n'y connais rien après tout. Si vous avez besoin d'aide plus tard pour le réparer, je pourrais vous prêter main forte même si je ne suis pas habitué aux travaux manuels."

Ou, autrement dit, ce serait la seule et unique fois où il utiliserait la magie à cette fin. Il en valait mieux pas laisser croire que tout pouvait se résoudre par un moyen qui paraissait si simple aux néophytes.

"Oh ! Pardonnez moi ! Je remarque à mon tour que j'ai moi-même omis de me présenter." Manuchan se tourna en premier lieu vers la jeune fille et s'inclina

"Ravi de vous connaître Matisa, vous êtes apprentie? Je ne l'aurais pas crû à vous voir faire, j'aurais pensé que vous étiez une guérisseuse confirmée même si cette épée parait plus que surprenante dans votre profession. Je me nomme Manuchan, je suis un Mage comme vous avez pu le constater."

Pour une fois, il ne souhaitait pas mettre en avant son statut d'Adepte, face à deux personnes si jeunes, il ne voulait pas paraître trop impressionnant ou pédant. il se tourna ensuite vers le bleu.

"Et vous-même jeune homme? A votre tenue, je suppose que vous faites partie des "bleus"?"

Et enfin vers le petit animal bondissant.

"Et ce petit être... Qu'est-il donc? J'avoue ne pas connaître cette espèce. A-t-il un nom?"[/justify:hazvkyfs]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #6 le: 19 août 2010, 17:08:54 »
Farlir endura le soin sans broncher, l'expertise de la demoiselle y aidant pour beaucoup. Il regarda le mage sourire sincèrement et lever la main. Farlir ne saisit pas tout de suite pourquoi Manuchan levait la main comme s'il pouvait prendre la carcasse à distance, mais lorsqu'il entendit les bruits de désassemblage, il regarda vers l'appareil et ce qu'il vit lui coupa le souffle. Farlir avait déjà entendu parler de mages ou plus exactement, d'êtres capables de faire des choses extraordinaires avec la magie, mais c'était bien la première fois qu'il voyait cela de ses propres yeux. Heureusement qu'il était assit à même le sol, sinon, Farlir serait tombé sur son derrière. Ses yeux exprimèrent d'ailleurs très correctement son étonnement car ils étaient grand ouverts sur les morceaux éparses sous l'action du mage.

Manuchan. Farlir se souviendrait de ce nom, ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de croiser un tel personnage, du moins, pas dans le monde de Farlir.

La réaction d'Alfar fut beaucoup plus terre à terre, il tentait d'attraper les morceaux volant tout seuls, faisant quelques acrobaties au passage. Il poussait néanmoins des petits cris d'incompréhension devant le manège invisible des pièces métalliques.

Farlir mis quelques secondes avant de répondre au mage nouvellement présenté, il tentait de tout reprendre dans sa tête. Si la magie existait, et qu'elle était capable de tels miracles, serait-il vraiment utile en étant un ingénieur ? Certes, il fallait des hommes qui passent leur temps à penser, à réfléchir sur la résolution des problèmes, mais lorsqu'on voyait de telles prouesses, on était en droit de se demander à quoi pouvait bien servir des êtres comme Farlir. Mais Farlir avait justement un sérieux avantage : on pouvait être aussi fort qu'on le souhaitait, on est peu de chose sans un bon cerveau. Et sur ce point, Farlir savait qu'il était en avance sur pas mal de monde. Ses capacités de réflexion, sa mémoire et sa logique faisait de lui un homme qui n'avait pas à jalouser les autres de leurs capacités respectives. Il saurait faire ce à quoi personne n'avait jamais encore pensé, et il comptait bien aller loin.

Son état d'esprit étant revenue à la normale, Farlir rendit son sourire au mage, sincèrement aussi, et lui répondit :

"Et bien Merci beaucoup Manuchan, je m'appelle Farlir, simplement Farlir, et le petit animal que vous voyez là est mon compagnon depuis quelques années, il s'appel Alfar, et c'est un mini être très proche d'un humain. Pour moi, c'est un mini-humain, il ne lui manque que la parole. Et en effet, comme vous pouvez le voir, je suis un bleu, en apprentissage pour le moment."

Farlir eu un petit rire à sa dernière parole, il faisait vraiment l'élève tentant d'appliquer maladroitement par lui même une leçon apprise récemment. Il avait également insisté sur le fait qu'il s'appelait simplement Farlir car il n'avait pour le moment croisé que des nobles au collégium parmi les bleus, et il n'était pas de cette classe là.
Le sourire de Farlir se renforça car ce Manuchan lui avait proposé son aide manuelle pour plus tard. Ainsi, même s'il était capable de choses extraordinaires, il ne rechignait pas à utiliser ses mains, il était donc comme Farlir sur ce point là, et cela plaisait beaucoup à l'élève ingénieur.

Lorsque Matisa eu finit ses soins, et que Farlir eu bien enregistré ses directives, il la regarda se lever et la remercia. Farlir éprouvait de la gratitude envers les 2 personnes étant venues à son secours immédiatement. Cela lui rappelait l'entre-aide naturelle de sa caravane ambulante qui ne remontait pas à très longtemps.

Ne sachant plus trop quoi dire ou faire, car travailler tout seul devant les deux personnes aurait surement paru inconvenant, il se redressa simplement et les regarda se présenter. Il profitait en réalité de l'instant pour réfléchir à comment il allait ré-agencer les pièces, faisant ainsi fonctionner son excellente vison dans l'espace. Pour le coup, Farlir paraissait comme perdu dans ses pensées...

Durant toute la scène, le petit Alfar, après que toutes les pièces se soient posées parterre, décida qu'il devait aller explorer le nouveau venu. Il grimpa alors le long de la jambe puis se hissa ainsi jusque sur l'épaule de Manuchan, commençant alors à regarder de près ses cheveux et ses habits.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Matisa

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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #7 le: 28 août 2010, 17:55:34 »
Le mage se présenta et montra de la surprise quant au fait qu'elle ne soit qu'une apprentie, Matisa entreprit donc de lui expliquer le pourquoi de la chose.

"Enchantée Manuchan. Un mage oui en effet j'ai vu ça. Eh oui je ne suis qu'une apprentie, mais j'exerce cet art depuis bien longtemps déjà. J'avis une dizaine d'années lorsque j'ai commencé, seulement, je ne suis pas d'ici et dans mon pays on demeure apprentie tant que le guérisseur du clan n'a pas cédé sa place... ou décède. Quant à cette épée, c'est un cadeau de mon "maitre d'arme" si je peux l'appeler ainsi puisque ce n'est pas sa vocation première."

Elle écouta Farlir, observant son petit compagnon partit grimper sur le mage, comme il l'avait fait avec elle. Elle souriait devant l'air à la fois ingénu et intelligent de la bête. Mais le bleu fut soudain plongé dans le silence et elle reporta son attention sur lui. Le jeune homme était plongé dans ses pensées. Ne voulant le déranger, elle se tourna à nouveau vers le mage.

"D'où viens tu Manuchan ? Tu es de Valdemar ou d'un autre pays ? Parce qu'à en juger par toutes les rencontres que j'ai pu faire, il y a dans ce pays autant d'étrangers que de personnes qui en sont originaires. La population est très mélangée."

C'est vrai qu'entre Ann'dra, Elbereth, Fitz et tous ses camarades Matisa avait rencontré des gens de toutes les origines et cultures qu'elle aurait pu imaginer. Et surement ne connaissait elle pas tout, même avec tous ses voyages, le monde était bien trop vaste pour ça.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Manuchan

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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #8 le: 29 août 2010, 21:07:34 »
[justify:1nifftas]« Enchanté Farlir. »

Le petit être amusait beaucoup le mage, ce petit Alfar semblait un être intéressant et amusant, on aurait dit un petit enfant sous une forme un peu plus petite encore et surtout plus poilue. Le mage se demandait de quelle contrée pouvait bien venir cette étrange créature qui semblait si savante selon les dires du bleu.

« Puis-je me permettre d’avoir la curiosité de vous demander de quel lieu vous venez, vous ainsi que ce petit Alfar ? Je parle de lieu d’origine bien sûr, pas de l’endroit d’où vous êtes arrivés pour venir ici. »

Il n’était pas sûr d’être bien clair. Habituellement, le rethwellan savait s’exprimer avec aisance, mais sans vraiment bien sa voir pourquoi, cette fois, il avait du mal. Enfin, peu importait, tant qu’il restait un tant soi peu intelligible.

La petite créature semblait prendre plaisir à escalader le mage et celui-ci sourit en le voyant faire. Il y avait là une agilité naturelle qui laissait penser que grimper était des plus courant pour cette espèce. Peut-être vivait-il dans les arbres au départ ? A moins qu’il ne s’en serve pour échapper aux prédateurs éventuels. Il n’était pas érudit dans ce domaine, mais bien souvent, des comportements de ce type étaient liés à l’environnement.  Eh bien ! il n’était pas un arbre, mais étant tout de même bien grand comparé aux autres personnes présentes, le petit Alfar avait choisi là le meilleur moyen d’être en hauteur.

L’être étrange examinait ses cheveux et ses vêtements avec attention et peut-être une forme de surprise, comme s’il n’en avait jamais vu. Pouvait-il sentir la magie ? Probablement pas ou alors sous une autre forme, mais dans tous les cas, il était bien curieux ! Enfin, cela ne gênait aucune Manuchan qui s’amusait à le regarder faire du coin de l’œil.

La jeune apprentie guérisseuse lui expliqua le pourquoi de son savoir et cela semblait effectivement couler de source. Elle avait déjà de l’expérience dans les soins, ce n’était pas récent. En revanche, il trouvait toujours très étrange qu’elle apprenne le maniement des armes , avec un maître ou non mais se dit que lui-même en aurait bien besoin en repensant à la façon dont Glenn lui avait sauvé la vie dans les Marches.

« Un maître d’armes ? Je suppose que vous avez de bonnes raisons d’en apprendre le maniement mais je ne vous cache pas que cela me semble, disons particulier. Mais je ne vous en blâme pas bien au contraire, j’aurais si ce n’est plaisir, plutôt besoin d’apprendre à manier l’épée moi aussi, surtout si l’on a besoin de moi sur un champ de bataille. »

Tiens, voilà qu’elle souhaitait en connaître plus sur ses origines, ce devait être monnaie courante apparemment mais cela n’avait rien de bien étrange, il n’y avait aucun mal à se renseigner plus avant sur les personnes que l’on rencontrait, du moment bien sûr qu’elles n’en prenaient pas ombrage.

« Je suis originaire de rethwellan, de l’autre côté du Peigne, j’y ai passé la majeure partie de mon enfance avant de partir vers mon école de magie. Suite à cela, j’ai beaucoup voyagé et il y a bien longtemps que je ne suis revenu dans mon pays natal. Pour ce qui est des étrangers, et bien je ne peux qu’acquiescer, la population semble très hétéroclite. En revanche, les mages ne sont pas toujours bien vus malheureusement. Vous-même êtes étrangère en ce pays? »

Le jeune bleu semblait perdu dans ses pensées, peut-être réfléchissait-il a ce qu’avait fait le rethwellan ? Ou bien encore a ce qu’il pourrait faire ensuite des pièces posées sur le sol. Manuchan était d’un naturel à s’inquiéter de son prochain et bien que rien ne le laisse supposer, il préféra demander ce qu’il en était.

« Farlir ? Vous allez bien ? »[/justify:1nifftas]
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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #9 le: 30 août 2010, 16:10:42 »
Farlir entendit la question posée par Manuchan, mais il était en plein travail mental. Il voyait les différentes pièces bouger dans son esprit et comment elles devraient s'agencer pour former quelque chose d'utile et de fonctionnel. Une fois que Farlir eu tout son schéma en tête, il entendit une nouvelle question et redressa la tête pour voir le mage le regarder d'un air légèrement inquiet. Farlir lui répondit alors :

"Pardon ?" Il cligna une fois des yeux puis reprit : "Oh oui, je réfléchissais un peu. Personnellement, je suis de Valdemar, je suis né sur les routes commerciales, je ne saurais vous dire où exactement, mais je viens du pays. Mon petit Alfar provient, à ce qu'on m'a dit, des régions inconnues loin à l'est. Je ne saurais dire exactement ce qu'il est, mais pour moi, c'est mon petit frère."

Farlir avait également écouté tout ce que disait les deux compères durant sa fabrication mentale. Apparemment, les mages n'étaient pas les biens-vus des diverses régions, mais ce manuchan avait l'air très sympatique et ne devait pas être du genre à profiter de ses pouvoirs. D'un certain coté, Farlir comprenait que beaucoup de gens ai peur des mages, puisque souvent, les gens ont peur de ce qu'il ne peuvent appréhender ou comprendre. Farlir se faisait une idée très simpliste de la magie après avoir vu Manuchan : pour lui, il s'agissait de gens possédant un don (divin ?) leur permettant de faire ce qu'ils voulaient simplement en y pensant très fort.

Toujours en remontant les informations qu'il avait engrangé, Farlir fut tout de même très surpris par Matisa, elle était guérisseuse et avait eu un maître d'arme. Du peu qu'il connaissait ici, seuls les soldats portaient une arme et recevait un enseignement pour s'en servir. Ces choses là n'étaient vraiment pas pour Farlir, lui qui était une véritable catastrophe avec tout ce qui était sensé servir pour faire la guerre. Farlir savait qu'il pouvait quand même compter sur son corps pour ne pas être trop ridicule en cas de besoin, grâce au chef des gardes de sa caravane natale. Il pouvait comparer son agilité à celle d'Alfar, même s'il ne le battait pas à la course pour monter en haut d'un arbre, Farlir était un véritable acrobate de la nature.

Une question vint à l'esprit de Farlir et il se décida à la poser, voyant que Matisa allait répondre à Manuchan au sujet de son épée, il la pris de vitesse pour recevoir d'autres informations :

"Excusez-moi, mais, comment réussissez-vous à vous servir d'une épée ? Je veux dire, ça ne se contrôle pas du tout comme un bras ou bien une jambe, c'est comme si on nous rajoutait un éléments au bout du bras, mais il ne fait pas partie de nous. Personnellement, je suis bien incapable d'utiliser ce genre d'arme."
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Matisa

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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #10 le: 05 septembre 2010, 18:02:45 »
En écoutant Farlir, Matisa sourit. Oui, le petit animal venait d'un pays qu'elle connaissait bien, puisque c'était également le sien.

"Je crois que je peux vous éclairer sur le nom de cet animal. C'est un singe. Un animal qui ressemble en effet beaucoup à l'homme, certains ont émis une hypothèse que l'homme et le singe auraient des origine communes, comme le chien et loup. Mais ce n'est pas une certitude."

A nouveau elle tendit la main vers le petit être perché sur les épaules du mage et toucha son pelage. C'est à peine si le petit Alfar lui prêta attention, trop occupé qu'il était à inspecter l'homme. Elle avait rarement eut l'occasion d'en approcher d'aussi prêt, ceux qu'elle avait pu apercevoir jusque là étaient sauvages et s'enfuyaient à l'approche d'autres individus.

"Ce n'est pas réellement un maitre d'arme en réalité, c'est... comment dit-on déjà ? Un Kal'enedral il me semble. Je n'ai pas tout à fait saisit tout ce que cela impliquait mais en tout cas, c'est un sacré guerrier. En arrivant à Valdemar, je ne savais que me battre à main nues ou avec un couteau de combat, il a été l'une de mes premières rencontres dans cette ville et je lui ai demandé de m'apprendre à manier l'épée, un peu par curiosité mais aussi parce que je pense qu'il peut être bénéfique pour moi d'élargir mon "arsenal". C'est un bon professeur, j'ai l'impression d'avoir beaucoup appris avec lui."

A la réponse du mage, Matisa fut bien contente d'avoir passé plus de temps à la bibliothèque que n'en demandait ses devoirs pour en apprendre plus sur le pays et ceux qui l'entouraient. Ainsi elle put comprendre ce que lui disait Manuchan.

"En effet, j'ai pu constater que les mages n'étaient pas particulièrement appréciés, je dois dire que j'en ignore la raison. Enfin chacun voit les choses avec ses propres yeux. Et oui, je ne suis pas de ce pays non plus, je viens de l'est, ce qui explique que je connaisse ce petit animal."

Elle désigna Alfar avec un petit sourire. Lorsque Farlir s'adressa à elle, l'apprentie guérisseuse éclata de rire car les deux hommes lui avaient posé sensiblement la même question. Du moins elles portaient sur le même sujet et montraient de la surprise quant à son maniement d'une épée. L'un de part le statut de guérisseuse qu'elle portait, l'autre par curiosité professionnelle, probablement.

"L'épée se doit d'être le prolongement du bras de la personne qui la manie. Je ne suis pas une experte dans le maniement de l'épée mais... comment te dire ? Je crois que c'est quelque chose qui ne s'explique pas, on le ressent c'est tout. C'est comme si je te demandais comment tu fais pour savoir ce que tu dois faire avec ces tuyaux."

Elle désigna les morceaux de métal qui gisaient sur le sol, en désordre.
« Modifié: 17 septembre 2010, 16:03:04 par Matisa »

Manuchan

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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #11 le: 08 septembre 2010, 23:53:14 »
Ah ! Heureusement, Farlir ne semblait pas souffrir d’un mal quelconque, il était simplement en pleine réflexion ce qui rassura le mage.

« Un valdemarien enfin ! Je commençais à me demander si des gens originaires de ce pays y vivaient à force de rencontrer des étrangers ! »

Bien sûr, ce n’était qu’une plaisanterie mais le côté cosmopolite de cette cité était tellement prépondérant ….

Manuchan agrandit légèrement les yeux à la mention de ce que pensait l’ingénieur de son petit compagnon. Considérer un animal comme un frère ? Bah, et pourquoi pas ? Pour quelqu’un de proche de la nature comme c’était le cas du mage, ce n’était pas si surprenant

« Vous devez y être très attaché je suppose et il semble que cela soit réciproque vu les cris qu’il a lancés quand vous vous êtes blessé. »

Le jeune homme semblait lui aussi curieux de la présence d’une arme sur la guérisseuse, c’était rassurant, même les gens du pays trouvaient cela étrange !

La jeune apprentie avait déjà expliqué qu’elle connaissait l’espèce du petit Alfar et Manuchan écouta cet enseignement avec attention, simplement par pure curiosité. Il aimait bien savoir ce qui était quoi avec précision. L’idée que ce petit-être, ce… singe soit très proche de l’homme ne lui semblait pas si saugrenue, la ressemblance était grande après tout.

Son maître d’arme était un Kal’enedral ? Un promis à l’épée ?! Il n’en revenait pas.

« Pardonnez moi Matisa, vous avez bien dit un kal’enedral ? Un shin’a’in kal’enedral ? Excusez ma surprise mais je ne voyais pas ces farouches guerriers avec une vocation d ‘enseignant…. Enfin, je suppose que le « prix du sang » a déjà été payé. Un kal’enedral en quête de vengeance, peu de choses l’arrêterait. »

Cet homme devait déjà avoir un certain âge mais il était surprenant là aussi qu’il ne soit pas retourné dans les plaines en ce cas…. Mais après tout, le >Mage ne savait probablement pas tout ce qu’il pouvait en être, tenant ses informations se son ancien maître et amour tayledras Airamant.

Il ne devait pas être le premier mage que Matisa rencontrait puisqu’elle admit avoir constaté le comportement parfois malvenu des gens envers eux.

De l’Est ? Voilà qui voulait tout dire et rien dire à la fois.

« Pardonnez ma curiosité naturelle, mais pourriez vous nous dire de quelle contrée dans l’Est ? Non que je les connaisse, mais j’aime apprendre justement. »

 Le rire de Matisa était agréable, un son que l’on ne pouvait entendre que rarement dans la forêt solitaire ou sur un champ de bataille, un son qu’il n’avait plus l’habitude d’entendre.

Elle tentait de répondre à la question de Farlir, mais ce n’était pas évident, il devait bien l’admettre. Peut-être en disant ce qu’il en avait compris serait-il d’une aide quelconque.

« Hum…. Un peu comme l’énergie qui devient le prolongement de mon esprit…. Peut-être devriez-vous voir l’épée comme une forme d’outil, simplement, un outil non pour construire mais pour détruire Farlir ? Je ne sais pas si ma comparaison est juste, mais elle me semble proche de la vérité."
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
Être shaych, c\'est.... Magique !!

Anonymous

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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #12 le: 09 septembre 2010, 11:46:05 »
Un singe. Farlir savais désormais ce qu'était son compagnon, et il se dit que la bibliothèque deviendrait bientôt son amie... Si il pouvais trouver plus d'information sur Alfar, cela ne pouvait être que bénéfique. Alfar étais plutôt herbivore, même s'il ne rechignait pas à manger quasiment la même chose que Farlir, la viande cuite l'intéressait moins que les légumes. Peut-être que des livres pourrons le renseigner sur un peu de tout concernant les singes. Si il existe des livres traitant de sujet à Valdemar, évidemment.

"Alfar vit avec moi depuis maintenant 9 ans, nous avons appris à nous connaître en vivant constamment ensemble, allant toujours par deux. Alors oui, il est comme mon petit frère, en plus, il était tout bébé lorsque je l'ai adopté. Il ne serait pas aussi intelligent, je ne le considèrerais sûrement pas comme tel, mais là, c'est un véritable petit miracle !"

Farlir parlait vraiment d'Alfar avec une intensité peu commune, exactement comme s'il s'agissait de son frère favori.

Puis l'explication sur l'extension du bras frappa Farlir d'évidence ! Bien sûr ! Il comprit de suite en faisant l'analogie avec sa capacité à compter très vite, à comprendre les choses parce qu'il les intégrait, qu'elles devenaient des parties de son esprit, le prolongement même de sa pensée... Pour le coup, Farlir eu un soupçon de début de compréhension de ce qu'était l'essence même de la magie... même s'il lui manquait au moins 99% des élément concernant ce sujet.
Pour ce qui est des armes, Farlir savait bien ce qui clochait, c'était lui !

"Et bien pour une épée, je ne la sens pas du tout comme une extension de mon bras lorsque j'en porte une. Je suis obligé de tellement me concentrer sur ses mouvements que j'en oublie tout le reste de mon corps et que je suis une proie bien trop facile. Je pense qu'il faut avoir une sorte de prédestination pour exceller dans ce domaine comme dans n'importe quel autre, mais je pense aussi qu'on peut apprendre pour avoir un niveau un peu supérieur à la moyenne. Pour ma part, je suis tout simplement prédestiné à ne pas utiliser d'épée. J'ai même d'ailleurs une tout autre idée : soit le combat armé n'est pas pour moi, soit je n'ai pas trouvé encore mon arme. Car mon "instructeur" pour l'escrime m'a déjà expliqué que le style variait beaucoup d'une arme à l'autre. Ce n'est pas la force qui me manque, ni l'agilité, mais simplement la bonne arme. J'ai remarqué que j'étais une véritable merveille au corps à corps pur, merci Ruther, mais une véritable catastrophe avec une épée, un bâton, une hache, un marteau, bien qu'un peu moins mauvais avec ces deux dernières armes, il suffit de taper tout droit !"

Farlir rigola à sa petite blague finale, ce n'était pas du grand art, mais ça détendait l'atmosphère chez lui. Farlir avait une légère idée de ce que pourrait être son arme en cas de combat, car il ne pouvait décemment pas arriver main nue devant un homme en armure avec une longue épée à deux mains, mais cela n'existait pas. Il se dit que si une lame devait être une extension de ses membres frappeurs, comme le bras pour les guerriers classiques, alors cette lame devrait se trouver à la fois juste sur ses poings, ses coudes, ses genoux et ses pieds. Et encore, il ne pourrait pas combattre comme il le faisait si bien avec ses mains de libres. Il tirait sa puissance de combat de sa capacité à bouger et à frapper vite. Il sautait un peu partout, esquivait, attrapait... Attrapait. Mais oui ! Farlir ne pouvait pas utiliser d'arme car il devait avoir les mains de libre en combat : lorsque qu'il saisissait son adversaire, il pouvait en faire presque ce qu'il voulait. Puis, la réflexion continuant, Farlir se dit aussi qu'il n'avait encore jamais testé le combat à distance... Ruther lui avais bien appris à chasser, mais Farlir utilisait des collets et son cerveaux pour capturer le gibier. Il avait dû tirer une ou deux fois à l'arc.

L'esprit bouillonnant de toutes ses choses sur le combat, et son visage reflétant tellement sa pensée que n'importe qui aurait pu lui dire ce qu'il pensait, Farlir se dit qu'il devrait un jour passé voir les entraineurs pour savoir s'ils pouvait trouver quelque chose lui convenant.

"Mais vous savez, si ça se trouve, je ne suis pas fait pour être sur un champ de bataille, je le pense même fortement, bien que ce ne soit pas les tripes qui m'en manque. Je suis doué avec une arme plus que la majorité des personnes que je connais : mon cerveau. C'est la chose sur laquelle je peux compter quoi qu'il arrive."

L'orgueil de Farlir apparaissait une nouvelle fois au grand jour, mais pour le moment, il réussissait toujours à prouver ce qu'il avançait.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Matisa

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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #13 le: 17 septembre 2010, 16:47:51 »
Matisa sourit, attendrie devant l'enthousiasme de Farlir qui parlait de son petit compagnon. Il devait réellement être très lié avec lui, elle pouvait comprendre pourquoi il le considérait comme un frère malgré la différence d'espèce. Par contre, lorsqu'on sortait de son domaine de compréhension, Farlir était moins éloquent. Il lui fallait ramener la conversation sur un terrain plus maniable pour lui. Elle se mordit la lèvre inférieur à ses dernières paroles, voilà qui était bien présomptueux. L'apprentie n'en dit rien pour autant.
Au lieu de ça, elle préféra répondre à Manuchan. Elle confirma ce qu'il disait, hochant la tête en ponctuant ses mots, pas tout à fait certaine de ce que voulait dire le Mage.

"Euh... oui, un Kal'enedral. Chinahine. Pourquoi il y en a d'autres ? A vrai dire, je suis moi même parfois étonnée qu'il prenne du temps pour m'enseigner à manier l'épée. Il ne prêtant pas non plus être un véritable professeur. Il fait ça pour nous mais je doute qu'il en ai la vocation. Je pense même que ces cours pourraient s'arrêter soudainement s'il devait partir parce que sa mission l'appel ailleurs."

Une légère tristesse passa dans les yeux de l'apprentie guérisseuse. Mais elle s'effaça vite lorsque les souvenirs de son pays s'imposèrent à son esprit.

"La Fanie" dit-elle dans un sourire à la fois joyeux et nostalgique "Ce n'est pas un grand pays. Il doit avoir une taille similaire à Valdemar, je ne sais pas trop... Nous vivons dans des clans. Le mien, enfin celui qui m'a adopté et que j'ai adopté, vit sur le bord d'une petite rivière, dans la forêt."

Une grande nostalgie s'empara d'elle et l'étrangère eut l'envie dévorante de retourner prendre ses affaires au Collegium et de les rejoindre sur le champ. Mais elle resta là, avec les deux hommes. Elle avait prit la décision lors de son installation à Haven qu'elle finirait son apprentissage au Collegium avant de repartir en voyage. Elle devrait se contenter des nouvelles qu'elle pourrait obtenir par les lettres échangées avec les membres de son clan.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Manuchan

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Re: L'apprenti ingénieur mal en point. (Matisa et Libre)
« Réponse #14 le: 04 octobre 2010, 01:24:16 »
[justify:20pcnv8o]Le mage écoutait l’ingénieur parler avec emphase de ses capacités de combat bien que ce qu’il ressortait de son discours était des plus simples aux yeux de l’Adepte : Farlir n’était pas fait pour le combat. Pas plus que Manuchan cela étant car en dehors de l’utilisation de magie de combat, il n’avait pas de capacité de combat à proprement parler. A peine capable de tenir une épée alors de là à s’en servir….

La jeune guérisseuse ne devait pas être accoutumée à la prononciation des termes shin’a’in vu sa façon de prononcer le nom de ce peuple nomade et il sourit de moquerie mais sans la moindre méchanceté à l’écoute de cette erreur de langage.

« Je ne crois pas qu’il y ait des kal’enedral à proprement dire en dehors du peuple shin’a’in, ce n’était que dans la cas ou vous auriez ignoré ce qu’était un kal’enedral. Son appartenance au peuple shin’a’in vous aurait alors permis de me confirmer qu’il s’agissait bien de cela. Pardonnez moi, j’aime prendre les devants sur les erreurs que pourrait éventuellement commettre les gens par ignorance ou inattention, mais l’ignorance n’est pas toujours une mauvaise chose, seul un ignorant peut apprendre. »

Ainsi cet homme pouvait partir à tout instant…. Peut-être alors n’avait-il pas encore accompli sa tâche. Décidemment, il se révélait surprenant. Manuchan aurait aimé en savoir plus sur ce kal’enedral mais n’en voyant pas la nécessité sur l’instant, préféra écouter Matisa parler de sa contrée d’origine.

« Vous semblez très attachée à votre clan. C’est une chose que j’aimerais avoir moi-même. Il y a bien des années que je n’ai vu personne de ma famille. »

Un très bref éclair de tristesse passa dans les yeux du mage. Après tout, il avait choisi de ne pas retourner les voir.[/justify:20pcnv8o]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
Être shaych, c\'est.... Magique !!