Voir les contributions

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Deklan Lawrence

Pages: [1] 2
1
- Oh !

Deklan avait bientôt la trentaine, mais il avait parfois - souvent - ... - tout le temps - des réactions très puériles. Des étoiles dans les yeux, les doigts tremblants d'excitation, et avec un vocabulaire qui se composait alors uniquement de voyelles, il commentait tout ce qui apparaissait sous son regard impressionné. Il n'arrêta cependant pas son massage, bien qu'il se fit moins appuyé. C'était beau ! C'était fantastique ! Deklan en aurait pleuré de joie - mais il était un adulte, les adultes ne pleuraient pas d'émotion face à ce genre de prouesse !

Et puis la chaleur, oh la la ! Deklan riait, s'extasiait face à la prouesse de l'homme qui faisait tout ça sans même se fatiguer.

- Ouah ! Vraiment, vous êtes incroyable ! C'est fou tout ce que vous pouvez faire ! Ca semble tellement facile... Et cette chaleur, ça fait pas de mal, par ce froid de... Oh ! Oh oui, pardon, rhabillez vous ! Moi j'ai tout le temps chaud, quel que soit le temps, mais je ne pense pas aux autres. Ma soeur me le dit souvent, d'ailleurs. Ah mais écoutez, comme je recommence à trop parler... Rhabillez-vous, rhabillez-vous ! Je vais vous faire un petit paquet...

Il n'y avait pas à dire : Deklan ne rayonnait jamais autant que quand il jouait au Guérisseur, et qu'il trouvait de quoi guérir son patient. La frustration de ne pas posséder de magie mentale était balayée dans ces moments là. Reprenant la serviette chaude - qu'il remit au chaud - Deklan chercha sur ses étagères une plante et un pot scellé, qu'il amena sur son comptoir, avant de reprendre la parole :

- La pommade, vous pouvez l'utiliser autant que vous voulez, mais allez doucement sur les doses : une petite noisette suffit en général. Pour une raison obscure, cette pommade ne fonctionne pas sur les douleurs aux jambes, ne me demandez pas pourquoi, je cherche encore ! Par contre, pour le dos, les épaules, pas de problème. Elle guérit même parfois la migraine, chez certains patients, quand elle est appliquée sur la nuque ou les tempes ! Quant à cette petite chose, vous pouvez mâcher jusqu'à deux feuilles par jour, mais pas plus. Sinon vous aurez des crampes d'estomac pendant des jours, et il est possible de devenir accroc.

Tout en parlant d'un débit plus modéré qu'à son habitude, Deklan se concentrait et coupait quelques feuilles savamment choisies. Il les empaqueta ensuite ensemble dans une plus grande feuille, et poussa les deux produits sur le comptoir, devant Manuchan.

- Un client satisfait est ma plus grande satisfaction ! N'hésitez pas à parler de moi à vos amis, hein !

Une toux se fit entendre de l'autre côté d'une porte fermée, celle qui menait à l'étage. Deklan ne l'entendit pas la première fois, aussi Adèle dut-elle tousser plus fort, plus exagérément. Oui, sa soeur passait son temps à l'espionner, il fallait croire. Deklan comprit le message :

- Oh ! Ah oui, c'est vrai ! Le paiement ! ... Vous avez de quoi payer ?

2
Collegia / Re: Animal sociable en pleine sociabilisation
« le: 02 juin 2014, 11:26:12 »
[justify:3jvuvors]Deklan hocha la tête. Oh oui, il comprenait parfaitement que la Doyenne des Bardes vérifie qu'elle n'achète pas d'instruments volés, c'était tout à fait...

... La Doyenne ? La mâchoire lui en tomba, et il tenta de la faire revenir à sa place initiale... Après moult essais muets, il y parvint enfin ; mais durant quelques secondes, il avait ressemblé à un poisson hors de l'eau. Oh ! Le ridicule ne tuait pas, sinon l'herboriste aurait été foudroyé depuis longtemps ! Mais comme le pensait Riannon, il était très facile de lire en Deklan. Le pauvre bougre était incapable de cacher quoi que ce soit, et à plus forte raison, de mentir.

Bon, en tout cas, une chose était sûre : il ne craignait pas grand chose. Il serait débarrassé de la harpe, aurait des pièces pour satisfaire sa soeur (et la comptabilité de son échoppe) : tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Cependant, il n'était pas entièrement dupe : Riannon voulait la harpe, hein, et lui assurait ainsi ses arrières en cas de problème. Deklan agita un peu l'index, hocha la tête, et... Oui oui, c'était bien un clin d'oeil qu'il adressa à la Doyenne, souligné d'un immense sourire qui signifiait : "Aaah, j'ai compris votre combine !" mais s'abstint de tout commentaire. Après tout, ça l'arrangeait parfaitement !

Par contre, le marché l'amusa beaucoup moins. Cela se vit tout de suite, quand il cessa tout mouvement de tête ou d'index, et que son sourire se figea avant de disparaître complètement. Retrouver la personne qui lui avait laissé la harpe ? Un tic agita le coin gauche des lèvres de Deklan... Avant qu'il ne lance sur le ton de la plaisanterie :

- Je n'arrive déjà pas à rentrer chez moi du premier coup, alors retrouver une personne que je n'ai vu qu'une fois ? Vous n'y pensez pas !

Ce n'était pas une blague. Il essayait de faire passer ses paroles comme telles, mais on sentait bien la panique, au fond de sa voix. Son sourire crispé ne leurrait personne. Deklan était dans la bouse jusqu'au cou, et ce n'était pas agréable. Mais il n'allait pas se laisser abattre ! Il retroussa ses manches - les remit correctement, puis les re-retroussa - et croisa les bras. Sa soeur Adele trouverait une solution !

- Pas de soucis, Dame Doyenne ! On fait comme vous dites : je prends la moitié maintenant, et je reviens avec un papier de mon client. Enfin, peut-être pas dans la journée, hein, il faut que je le retrouve, mon client !

Il rit encore, bien qu'il se force légèrement.[/justify:3jvuvors]

3
Collegia / Re: Animal sociable en pleine sociabilisation
« le: 21 mai 2014, 22:44:10 »
[justify:2xnqhdwt]Trois cents pièces d'argent ? Deklan n'en crut pas ses oreilles. Trois cents ?? Il rit légèrement, abasourdi. C'était plus du triple de ce que l'homme qui lui avait laissé la harpe, avait pris en potions et onguents ! Il alterna rires et têtes sérieuses, essayant de trouver un juste milieu à tous les sentiments qui se bousculaient sous sa caboche. Il parvint, enfin, à garder un air sérieux (un peu ridicule) quand Riannon commença à parler des défauts. Deklan secoua l'index avant de croiser les bras :

- Ah non, non, non ! Pas de vol, si c'est ce que vous insinuez ! Je suis un honnête herboriste, et ce brave homme - qui m'a laissé sa harpe - n'avait pas un sous en poche, c'est pour ça qu'il m'a laissé sa harpe... parce que, vous savez, ça ne me dérange pas qu'on me laisse des trucs en échange de mes potions, je les revends à côté...

Grand sourire. Oui, c'est une drôle de façon de faire, mais Deklan a toujours fonctionné ainsi, pour le plus grand malheur de sa comptable de soeur... Attendez un peu... Le sourire de Deklan fondit comme neige au soleil tandis qu'il fixait de manière insistante Riannon :

- Mais attendez... Vous voulez dire que cette harpe pourrait... Que le bonhomme l'aurait... Oh par la Dame ! Je n'y avais jamais pensé ! Mais je suis honnête, on me l'a laissée en paiement, et...

Deklan commença à paniquer, le sang désertant son visage. Et si l'instrument avait été volé, et qu'on l'accusait à la place de ce voyageur - dont il avait oublié le physique ? Adieu la récompense promise par la Barde, et bonjour le savon monumental qu'il se prendrait avec sa soeur Adèle ! Peut-être même qu'il n'y survivrait pas ! Il préfèrerait presque être arrêté et torturé par la garde ! Son regard se porta sur la harpe : peut-être pourrait-il réussir à synchroniser tous ses mouvements et :

 - reprendre la harpe des mains de Riannon
 - la prendre contre lui en se débarrassant de la couverture
 - ou la prendre contre lui en remettant la couverture
 - et courir
 - courir
 - et retrouver sa maison / sa boutique, où il s'enfermerait en espérant qu'on ne l'y retrouve jamais.

Sauf que son regard insistant sur la harpe risquait de le trahir... Sans parler de sa maladresse légendaire. Son plan était voué à l'échec. Alors il pointa la harpe du doigt et regarda Riannon, très sérieux :

- Dites : si je vous reprends la harpe, et que je vais la vendre à quelqu'un d'autre, je ne risque plus rien, hein ?[/justify:2xnqhdwt]

4
[justify:kzr4v9tg]Une des choses à savoir à propos de Deklan, c'était qu'il était sacrément tête en l'air. Et aussi extrêmement peureux. Deklan n'était jamais sorti de Haven, et plus que tout, il adorait se délecter des aventures des autres. En soi, faire le marché au-delà de la muraille était un périple incroyable.

Si Manuchan était bon mage, il était en tout un bien piètre conteur. Ah ! Que n'aurait-il donné pour plus de détails, plus de méchants, et de plantes rares aux vertus encore inconnues ! Hélas, le mage était bien plus terre à terre que lui, ramenant Deklan à la triste réalité : il avait toujours mal. Dommage... Il reprit un peu de sa pommade et en étala une bonne couche sur le poignet de Manuchan, et leva un doigt pour lui signifier de ne pas bouger. Deklan se leva, partit derrière son comptoir et revint avec une serviette chaude et fumante qu'il enroula sur le haut de l'avant bras du mage, près de la pliure du coude.

- Lààà, ça va vous aider à vous détendre, pendant que je m'échine sur votre poignet. Et mâchouillez-moi ça ! C'est un peu fort, mais ça soulage les courbatures en moins d'une marque !

Pas question de lâcher Manuchan !! Si jamais Adèle apprenait qu'il tripotait, en vain, ses clients, elle le tuerait ! Enfin, sans doute. Donc, il devait réussir, pour que le mage achète quelque chose ! Et faire en sorte qu'il soit suffisamment satisfait pour avoir envie de revenir ! Deklan fixa ses doigts et massa délicatement le poignet du mage, observant le moindre changement qui pourrait l'aider à localiser la douleur, et la soigner. Et très rapidement, comme pour distraire Manuchan, il lança :

- Vous pourriez me faire un tour de magie ? [/justify:kzr4v9tg]

5
Collegia / Re: Animal sociable en pleine sociabilisation
« le: 05 mai 2014, 22:33:27 »
[justify:a7mgx9m6] - Allez-y, allez-y, vous pouvez toucher ! Elle ne va pas vous mordre !

Deklan se retint dire dire que la harpe ne pourrait pas mordre Riannon, avec ses cordes toutes détendues. Mais il se connaissait assez pour savoir qu'il aurait quand même touché aux cordes et... Un drame se serait probablement produit. Et ça aurait été dommage, la barde était tellement poétique quand elle avait parlé de la harpe ! Et même, dans sa gestuelle tandis qu'elle caressait le bois...

Deklan ne pipa mot. Il est était incapable. Il but les paroles de la Barde, hochant la tête : affirmative, affirmative-si-vous-le-dite, en rond parce-que-je-n'en-sais-rien, et enfin négative : non, il ne connaissait pas la valeur d'un tel objet, et il fut tellement soulagé, quand elle parla d'acheter la harpe ! Deklan commença à en rire et à soupirer - et à sourire bien entendu - tout ça en même temps.

- Oh ! Si vous saviez comme je suis content de vous entendre dire ça ! Vous n'avez pas idée du poids de ce tru... très bel instrument, hein ! *rire* Adèle m'aurait tuée si j'étais revenu avec, vous me sauvez la vie ! Je vous prendrai bien dans mes bras pour vous remercier, mais... On va éviter, hein ! Il ne faudrait pas que je la fasse tomber - la harpe, pas ma soeur, ou vous ! C'est pas vrai, je commence à mélanger mes mots et... Oh mince je l'ai pensé tout haut.

"Deklan, tu commences à mélanger tes mots ! Tais-toi un peu !"

Il sourit, et entreprit de remettre le drap au-dessus de la harpe, avant de la reprendre dans ses bras :

- Je vous suis, Ma Dame !

Il essayait de penser à ne pas trop en faire - s'il commençait à s'obliger à faire attention à la harpe, il allait gaffer, à coup sûr. Alors Deklan essaya de penser à autre chose, comme : mettre un pied devant l'autre, calculer le prix de ce que l'homme lui devait à peu près, et tenter de tirer minimum ce modeste prix à la Barde.

D'ailleurs, elle s'appelait comment, la Barde ? Oups... C'était sans doute trop tard pour poser cette question... 'Ma Dame' suffirait amplement. Deklan hocha la tête comme pour s'auto-rassurer...[/justify:a7mgx9m6]

6
[justify:37phecyl]Ah ? Deklan se sentit bête un court instant : il lui avait dit qu'il avait mal au poignet, à un moment ? Il avait du avoir une absence - enfin, être pris par une pensée très prenante ! - quand il le lui avait signalé. Courage, Deklan, tu peux t'en sortir :

- Les épaules et la nuque, surtout ! On ne s'en rend pas toujours compte, mais parfois, un problème au poignet peut venir d'un nerf coincé à la nuque* ! (*Ceci est tiré une histoire vraie)

Il se frotta les main avec un peu de gel, avant d'en poser sur la nuque de Manuchan et de la masser, lentement, puis avec des gestes un peu plus rapides et appuyés, avant de descendre vers l'épaule droite. Deklan était silencieux, tout à sa tâche, sans doute. Un peu de silence faisait du bien, étant donné le débit de paroles qu'il pouvait  avoir parfois. Un chose était sûre : Deklan était doué de ses dix doigts dès qu'il s'agissait de travailler ! (Enfin, disons que ça lui arrivait...) L'odeur entêtante, fortement fleurie, appelait sans doute à la réflexion... Tandis qu'il remonta de l'épaule droite à la nuque, afin de repartir vers l'épaule gauche, Deklan ne tint plus et se sentit obligé de reprendre la parole :

- Alors, vous vous sentez comment, là ? Bien, hein ? Allez, racontez-moi une de vos aventures ! Je suis sûr que vous avez du vivre des trucs dangereux, aller dans des contrées lointaines, ce genre de chose... Hein ?[/justify:37phecyl]

7
[justify:2uywmh0q]Pas grave ? Deklan releva les yeux à ce moment là pour dévisager Beryl. Bien sûr que si, c'était grave ! Les chats, ces monstrueuses bêtes sauvages, venaient de la piétiner, comme lui ! Par sa faute, en plus ! Agenouillé devant elle, il finit par se relever, gauche et gêné.

- Moi ? Ah, oui, je suis Deklan, herboriste ! Je tiens une petite boutique, "Chez Deklan : onguents et potions" ! Et Deklan, c'est moi.

Bravo, si après ça, elle ne comprenait pas comment il s'appelait... Avec son sourire caractéristique, il s'éclipsa rapidement (enfin... Il manqua de retomber par terre, se redressa, sourit, avança en crabe jusqu'à son sac, le récupéra en se baissant rapidement) pour ramasser sa besace, et ramasser les quelques restes d'herbe qui jonchaient le sol. Brave, il fit de grands gestes vers les chatons qui s'étaient un peu éloignés, avant de pousser un cri fort viril (de pucelle) quand un dernier chat sortit de son sac pour rejoindre sa bande. Pour un peu, Deklan se serait évanoui, mais fort heureusement, il parvint à garder son sang froid. Mais ces bestioles lui fichaient une peur bleue, aussi ! (Quelle bestiole ne faisait pas peur à Deklan, en même temps... Bon, qu'est-ce qui ne faisait pas peur à Deklan, surtout !)

Il se rapprocha de Beryl, un reste de tige avec quelques vestiges de feuilles dessus entre les doigts. Il sourit et la leva à hauteur de son visage :

- Oh, les chats ? Ils ne m'aiment pas, à la base, mais par contre, ils adorent ça ! C'est de la cataire ! On appelle ça aussi de l'herbe à chat, ils en sont dingues, et c'est aphrodisiaque pour eux ! Mais j'ai entendu dire qu'on pouvait en faire quelque chose contre les problèmes de digestion, alors j'ai voulu tester ! En plus, celle-ci était bleue, alors je voulais l'étudier un peu.

Deklan poussa un soupir à fendre l'âme : ses recherches et ses tests - dont il serait le principal cobaye - devront attendre ! Clairement, il était embêté, et était prêt à repartir dans une litanie de plaintes. Au lieu de cela, il se rendit compte que la jeune femme se massait discrètement l'avant bras.

- Votre bras ! Ca ne va pas ? C'est de ma faute j'ai du vous blesser en tombant ! Venez avec moi, je vais vous soigner à l'échoppe, d'accord !

Il lui fit signe de le suivre, sans même attendre son assentiment, et marcha, marcha, mar... ... Deklan regarda autour de lui, comme s'il cherchait son chemin. Bon d'accord, il cherchait vraiment son chemin, alors qu'il était censé connaître le coin ! Une vendeuse de textile lui tapota sur l'épaule, et lui indiqua d'aller tout droit, sans un mot. Il lui sourit - et rit un peu, d'un rire signifiant "Mais je savais que c'était par là !" avant d'avancer. La boutique n'était pas loin, mais pourtant, avant d'entrer, Deklan arrêta Beryl sur le pas de la porte :

- J'ai failli oublier ! Là dedans, il y a une femme, elle s'appelle Adèle. C'est ma soeur ! Elle est adorable, mais elle est surtout enceinte, et... Si vous pouviez faire croire que vous êtes une cliente ?
 - Non mais je rêve ! Deklan, tu soudoies les gens pour qu'ils se fassent passer pour des clients ?!


La voix féminine provenait de la fenêtre, à l'étage. La fameuse Adèle était penchée, en train d'aérer une couverture. Deklan leva la tête et lui fit un signe de la main, avant d'entrer précipitamment.

- Vite, vite, mettons-nous à l'abri ! Entrez, Beryl, entrez !

Oui, mettons-nous à l'abri dans le même bâtiment que le dragon ! L'air de rien, Deklan prit un flacon sur une étagère et passa derrière le comptoir au fond de la boutique. Heureusement qu'il avait précisé, plus tôt, que son échoppe s'appelait "Chez Deklan, potions et onguents", étant donné toutes les choses qui n'étaient ni des potions, ni des onguents, sur les rayonnages. Il ouvrit le flacon et tendit la main à Beryl :

- Venez, c'est la moindre des choses que je puisse faire pour me faire pardonner !

Il semblait avoir oublié la présence de sa soeur à l'étage... Mais sans doute n'oserait-elle pas descendre alors qu'il était avec une cliente... Si ?[/justify:2uywmh0q]

8
Collegia / Re: Animal sociable en pleine sociabilisation
« le: 30 avril 2014, 23:41:38 »
[justify:y1vaklwm]Barde ! En voilà une chance ! Deklan n'aurait pas imaginé une seule seconde aller voir les Bardes pour leur demander si son paquet valait quelque chose. Il sourit un peu plus à Riannon en se relevant, la dépassant de plus d'une tête - oh là là, quelle guigne d'être aussi grand ! Il se gratta la nuque en marmonnant quelques nouvelles excuses, avant de répondre :

- Non non, rien de cassé, et au pire, je peux me soigner : je suis herboriste !

Le voilà qui recommence à sourire - de cette presque grimace qui lui est si caractéristique. Bon, bien entendu, il dut se retenir de marmonner à voix basse, tout en grimaçant, quelque chose du genre "Et oui, je ne suis pas assez bien pour les guérisseurs alors que je suis le meilleur" : ça aurait fait mauvais genre, quand même. Manquerait plus que la barde, ensuite, en écrive une ballade ! Imaginez donc : "Le merveilleux herboriste qui se plaignait de ne pas être guérisseur". Ca risquait de lui faire une mauvaise pub, ça.

Hochant la tête à ses propres pensées, Deklan reprit contact avec la réalité à la question de Riannon. La harpe ? Ah ! La harpe !

- Cette harpe ? Oh, vous avez vu comme elle est grande, hein ? En plus elle pèse son... Heu... La vendre, oui... Je voulais voir s'il y avait un quelconque vendeur sur le marché, mais... Mais ça peut vous intéresser, peut-être ? Regardez ! Elle est en superbe état !

Enfin, il l'espérait ! Deklan décolla le paquet de son corps, et défit la corde qui gardait l'épais tissu autour de l'instrument. Sa façon de faire minutieuse contrastait énormément avec tous ses gestes patauds et maladroits. Inquiet, Deklan défit petit à petit le tissu, histoire de ne pas se ridiculiser en promettant une harpe parfaite mais qui aurait été égratignée dans sa chute.

Mais Deklan était quelqu'un de chanceux : la harpe était en parfait état. Les cordes avaient été détendues et donnait un air un peu étrange à l'instrument, aux yeux de Deklan.

- Et voilà ! Elle est belle, hein ? ... Dites, vous jouez de la harpe, vous ?[/justify:y1vaklwm]

9
[justify:2jaog9ww]Deklan eut un grand sourire. Ah ! Si Adèle pouvait le voir, là ! Il fait gouter une tisane à un client, et bam, voilà qu'il la vend, sa tisane ! Elle n'aurait rien à y redire, là, hein ! Après avoir rajouté de l'eau froide dans sa propre tasse, histoire de pouvoir boire normalement, Deklan arbora un immense sourire - son sourire niais était aussi sa marque de fabrique - et écouta Manuchan.

A vrai dire... Il ne comprenait pas tout à ces histoires de "positions inhabituelles", et son sourire se crispa un peu, bien malgré lui. Et en plus le mage rougissait ! Décidément, tout cela était bien étrange... Mais qu'à cela ne tienne ! Deklan lui trouverait quelque chose pour le soigner - et le faire revenir, accessoirement !

Deklan prit le temps de boire un peu de sa tisane avant de poser sa tasse et de se diriger vers une étagère. Il parcourut les étiquettes rapidement et remua la main vers Manuchan :

- Mettez-vous torse nu et asseyez-vous. Il doit il y avoir une chaise quelque... Aaah ! Voilà !

Maladroit dans l'âme, Deklan fit tomber un pot pour attraper celui qu'il voulait et qui était en retrait - mais pas de casse pour autant, ouf ! L'herboriste ramassa le pot, l'air de rien, après un sourire à des spectateurs invisibles, sur le côté - genre "vous n'avez rien vu !" - avant de revenir vers le mage toujours habillé.

- Je vais vous masser les épaules, vous allez voir ! C'est une petite pommade de ma fabrication, qui marche plutôt bien. Mais si ce n'est pas assez, je vous en ferai une un peu plus forte. Allez, allez, enlevez-le haut !

Et puis, parce que Deklan était un petit rigolo dans l'âme, il mit un léger coup de coude à Manuchan et lui lança un clin d'oeil :

- Soyez pas timide ! Allez, vous en faites pas, je suis pas saych, j'vais pas vous sauter dessus ![/justify:2jaog9ww]

10
[justify:qdgmmbn3]- Au secours ! Au secours ! A l'aide ! Aidez-moi s'il vous plait !

La voix de Deklan résonnait dans les rues de la capitale. Il courrait comme un fou dans les rues familières de son quartier, un sac serré tout contre lui. Une horde sombre, monstrueuse, le suivait, et gagnait du terrain petit à petit.

Les gens qu'il croisait levaient le nez, mais pas un petit doigt, retournant vaquer à leurs occupations. Deklan criait souvent pour rien, alors plus personne ne s'en préoccupait vraiment. Pourtant, il avait vraiment besoin d'aide, cette fois.

Ses longues jambes évitaient tant bien que mal les nombreux obstacles qui se dressaient devant lui - du panier de la femme qui choisissait ses pommes au pavé le plus pervers qui cherchait à le faire tomber. Bien entendu, sa course prenait une dimension épique et grotesque - surtout grotesque - mais il tenait bon ! Il gardait ses poursuivants à bonne distance. D'instinct, les habitants s'écartaient de son chemin. Et leurs regards étaient lourds de sous-entendus : "Aaah, Deklan ! Si seulement tu réfléchissais." Mais pour ça, il aurait fallu qu'il croise ces regards ! Et Deklan était trop pris par sa course et sa survie pour se soucier de ceux qui l'entouraient, malgré ses appels au secours.

Il y avait dans le quartier une personne qui elle, n'était pas du tout habituée à ces cris de détresse, ni à cette voix si caractéristique. Une personne qui n'eut pas le bon sens de se ranger sur le côté pour laisser passer l'herboriste le plus malchanceux de Haven. Deklan rentra dans Beryl de plein fouet, poussant un énième cri, et faisant la chose la plus intelligente qui lui traversa l'esprit.

 - Ne restez pas là ! Fuyez !!

Et il lui prit la main pour l'entrainer à sa suite. Sauf qu'à deux, le danger se multiplie aussi ! La horde réduit la distance, de plus en plus, tandis que Deklan, distrait, finit par tomber en avant - entraînant Beryl dans sa chute - et lâchant son précieux sac.

 - Non ! NON !!

Sa précieuse besace s'ouvrit légèrement, ne dévoilant rien de son contenu... Mais la horde de chats sait ce qu'il y a dedans, et piétine sans vérogne les deux humains pour se précipiter sur le sac et rapidement le vider de son contenu.

 - Nooonnnnnn", gémit Deklan, dressé sur un coude. "Mon herbe à chat spéciale qui devait me servir à de nouvelles infusions..."

Son front se posa sur son avant bras. Gémissant, il prit quelques secondes pour se plaindre et retrouver son souffle, tandis que les chats ronronnaient en se frottant et en mangeant leur butin. Puis Deklan se redressa brusquement : il oubliait quelque chose, quelque chose d'import...

 - Aaaah !!!

Il se retourna sur le dos, reprenant conscience de la présence de Beryl. Pauvre Beryl !

 - Mille excuses, Milady ! Demoiselle ! Ma demoiselle ! Ou Dame ? Je, je, je suis confus, vraiment !!

Il se redressa et aida Beryl à en faire de même, ses mains époussetant le vêtement de la jeune femme... Et il ne se rendait même pas compte que son geste pouvait être déplacé !



(Beryl ? :) )[/justify:qdgmmbn3]

11
Collegia / Re: Animal sociable en pleine sociabilisation
« le: 10 avril 2014, 20:26:02 »
[justify:23gr28sk]Deklan tomba à terre, dans un cri de... Difficile à décrire, son cri, il fallait l'avouer. C'était à moitié étranglé, à moitié aigu, et à moitié surpris. Sur le dos, serrant son paquet tout contre lui, il fixa le ciel avec son regard naturellement ahuri, avant de se mettre à sourire et à rire de soulagement. Ses mains se posèrent sur lui, sur son paquet, augmentant sont rire à mesure qu'il se rassurait : il n'avait rien de cassé ! Et son paquet non plus n'avait rien non plus ! Et il n'y avait pas de sang ! Et...

Et son regard croisa celui de Riannon. Aussitôt, il cessa de rire pour se montrer surpris. Il l'avait entendue, bien sûr, mais... Il pensait qu'elle serait partie. Deklan serra son imposant paquet contre lui et se releva de manière maladroite. Il épousseta la poussière de son pantalon et sourit, effectuant ce petit signe de la main qui lui était si caractéritique, afin de le saluer.

 - Bonjour ! Heu, oui oui, le paquet va bien - moi aussi ! *rire* Et vous, ça va ?

Il était prêt à continuer à parler, mais pris d'une inspiration subite, il préféra se taire. Grand bien lui en fit, il risquait de dire une bêtise. Beaucoup de bêtises. Alors il ferma la bouche. Et sourit en attendant qu'elle lui réponde. Enfin... Presque.

 - Je suis vraiment désolé, vous savez. Je me suis perdu en ville - je devais aller au marché pour vendre ça, et je suis arrivé ici, alors, je me suis dit "Hey ! Allons faire un tour au Collegium" pour, vous savez... Dire bonjour à de vieilles connaissances... Et je regardais si je pouvais voir le marché d'ici, parce que bon, on est un peu en hauteur et...

... "Et tais-toi, bon sang", se morigéna-t-il intérieurement. Nouveau sourire alors qu'il se passait un sermon intérieur, ses sourcils effectuant une danse étrange - danse qui s'achevèrent sur un froncé qui lui donnait un air comique. Il enchaina donc tout naturellement, coupant encore une occasion pour la doyenne des bardes de prendre la parole :

 - Et vous ? Vous n'avez rien de cassé ? Je ne vous ai pas vue, je suis désolé, vraiment. Vous travaillez ici ?[/justify:23gr28sk]

12
[justify:2ziavxgo]Un os... Deklan offrit son sourire un peu crétin à Manuchan, et éclata d'un rire rauque et forcé.

 - Un os, oui... C'était rien. Juste une rumeur stupide que j'ai voulu vérifier... Mais vous en faites pas, hein ! Pas d'os dans ce que je vends ici...

Il avisa un jeu d'osselets en vitrine, et après avoir bafouillé quelques secondes, désigna l'objet tout en le fixant :

 - Heu, oui, enfin, sauf pour ça, là... Mais bref ! Arrêtons parler d'os, hein ? C'était qu'une bêtise, et ça m'a simplement fait faire mon sport de l'année. Parlons de choses que je connais un peu mieux !

Deklan prit une feuille jaunâtre, qu'il frotta entre ses mains ; plus efficace que n'importe quel savon à ses yeux, à condition de ne pas frotter trop longtemps. L'odeur était plutôt douce. Deklan posa la feuille sur le sac qu'il avait abandonné plutôt et quitta l'arrière du comptoir pour se poster devant l'Adepte. Nouveau sourire jusqu'aux oreilles.

Sourire qui se crispa. Ah ! Les gens venaient le voir quand ils "avaient un bobo". Bien entendu, Deklan avait tout ce qu'il fallait, mais... Il fallait qu'il en sache plus !

 - Quel genre de douleurs ? Musculaires ? Articulaires ? Et puis, vous avez mal comment : une fois de temps en temps ou tout le temps ? Vous avez froid ? Je prendrai bien une tisane moi. Je vous en fais une ?

Oui, il était passé du coq à l'âne. Normal pour Deklan... Le voilà qui se dirige vers la porte empruntée par sa soeur plus tôt. Il disparut quelques secondes et revint dans le magasin, langue tirée et esprit entièrement concentré au transport d'eau brulante - il ne manquerait plus que Manuchan ajoute "brulures" à sa liste de bobos ! Deux tasses apparurent comme par magie - elles étaient simplement cachées derrière une pile de livres - et il se frotta les mains.

 - Alors ? Je vous propose un petit mélange avec du cassis et de la reine des prés, que j'utilise comme des anti-inflammatoire et anti-rhumatismes - et c'est super efficace, j'en bois tous les jours et je... Je... Je pète la forme enfin bref... Quelques zestes de citron vert pour donner la pêche - aaah, c'est drôle, ça, hein ? ..? ... Bon, heuuu, sinon, que pourrais-je ajouter ? Ah oui, un peu d’aubépine et de pavot...

Deklan marmonna dans sa barbe tandis qu'il mélangeait sa composition improvisée dans un sachet, qu'il ferma rapidement avec un fil : et voilà, c'était l'heure de l'infusion ! Il ne fit qu'une seule tasse et regarda Manuchan avec un sourire en coin :

 - Je vais d'abord voir si c'est bon, hein ? Je voudrais pas non plus vous empoisonner ! ... Oh, non, ne faites pas cette tête là, je n'empoisonne pas les gens, promis ! Je sais quand même ce que je fais ! Mais moi, contrairement aux Guérisseurs (ses dents grincèrent à ce mot là) , je fais des tisanes qui ont bon goût !

Trois minutes plus tard, voilà qu'il retire le sachet, hume la parfum de sa tasse avant de boire une gorgée et... de tousser :

 - C'est chaud !! C'est CHAUD !! C'est bon, mais c'est chaud !! Faites attention quand vous boirez, hein !!

Deklan refit le mélange, pour Manu cette fois, et lui tendit sa tisane avec un sourire.

 - Voiiiiila. Vous m'en direz des nouvelles.[/justify:2ziavxgo]

13
Collegia / Animal sociable en pleine sociabilisation
« le: 20 mars 2014, 10:10:38 »
[justify:1amb5608]Deklan sourit et salua son client jusqu'à ce qu'il sorte de son échoppe. Il rit jaune encore quelques instants après avant de finir par soupirer. Sa soeur sortit de l'arrière boutique, et à son visage furibond, il savait déjà quel genre de discours elle allait lui faire.

 - Adele, je sais ce...
 - C'était une bêtise monumentale, Deklan !

Il lui offrit sa mine de chiot battu sous la pluie. Mais sa soeur était immunisée, hélas, et y était parfaitement insensible :

 - Deklan, bon sang !! Regarde ta comptabilité !
 - Mais je suis nul avec les chiffres, frangine !
 - Je sais, et c'est pour ça que je te le dis avec des mots : tu es dans le rouge ! Tu vends à peine ce qu'il faut pour couvrir toutes tes dépenses ! Et même en sachant ça, tu acceptes... tu acceptes !
 - Adele... Je sais... Je suis désolé.

Sa soeur mit les poings sur ses hanches qui commençaient à s'arrondir. Aïe aïe aïe... On lui avait toujours appris à ne pas contrarier une femme enceinte...

 - Tu... Tu sais ce que je vais faire ? Je vais prendre ce truc (il désigna ce que le client lui avait laissé en échange de trois pommades ; il ne savait même pas ce que c'était) et aller le vendre au marché.
 - Tu ferais ça, Deklan ? Vraiment ?
 - Et bien oui ! Regardons un peu ce que... Wah !

Une harpe. Elle avait servi, ça c'était sûr, mais elle était d'assez bonne facture pour qu'elle reste encore utilisable. Adele leva un doigt, mais son frère la coupa :

 - Tu as vu comme elle est belle !
 - Non...
 - Je suis sûr que tu...
 - Non !
 - Mais Adele !
 - NON, Deklan !! Tu ne vas pas apprendre à jouer de la harpe, moi non plus je ne veux pas ça. Tu vas me vendre ça immédiatement sinon ça ira mal pour toi !!

[center:1amb5608]* * *[/center:1amb5608]

Deklan soupira en arrivant devant le Collegium des Guérisseurs. Il jeta un coup d'oeil désespéré vers la ville par-dessus sont épaule, tout en continuant à avancer, et en grommelant à propos des rues qui changeaient de place, du marché qui aurait dû être là où Deklan avait été. Allez, il faisait un petit détour, histoire de saluer tout le monde (en souvenir du bon vieux temps, ha ha ha !) puis de reprendre la route vers sa boutique. Avec un peu de chance, il croiserait le marché !

Car nul doute que s'il rentrait avec cette harpe, Adele le tuerait. Et il ne voulait pas être tué par sa soeur, car nul doute qu'il y aurait du sang partout - cette simple pensée le fit blanchir d'un coup. Deklan se retourna, marchant en arrière, essayant de se repérer pour savoir vers où repartir et surtout...

BAM.

Pour pouvoir rentrer dans quelqu'un en toute impunité.[/justify:1amb5608]


(Princesse ?)

14
[justify:3grutb3f]Une ombre se dessinait sur le sol gelé, trahissant la présence d'une personne appuyée contre le mur. Le chien grogna en s'approchant, sans doute agacé d'être pris pour un tel imbécile. Quand il tourna, il aboya comme un fou, provoquant un cri viril de la part de la personne qui avait voulu se cacher de la féroce bête.

Deklan serra contre lui le sac, hurla encore, et se mit à courir, poursuivit par le chien. Il glissa sur le sol quand il voulut tourner, se vautra contre la porte d'une maison - porte qui s'ouvrit - et il tomba dans la salle commune. L'herboriste se releva, prêt à reprendre la porte en s'excusant auprès de la femme aux fourneaux, mais le chien l'en dissuada. Se prenant les pieds dans le tapis, Deklan manqua de tomber, encore, en fuyant vers une porte pour s'échapper de cet endroit. La bête enragée le suivit jusqu'à ce que le jeune homme arrive à sortir de la maison, reprenant leur course effrénée à travers la ville. Deklan était perdu dans la ville, mais courrait : avec un peu de chance, il finirait par retrouver sa boutique.

Il courut encore cinq minutes, avant d'être percuté par un chariot tiré par deux chevaux - l'inverse était plus correct, certes - et le chien se posta sur lui, montrant les crocs tout près de son visage. Oh, détail qui n'a pas été mentionné : le chien était un roquet, faisant sans doute moins de deux kilos. Deklan était perdu.

 - D'accord, d'accord, d'accord !! J'ai compris ! Mais tu ne sais pas ce que tu me demandes, sale bête !

Grognement.

 - D'accord, d'accord, je me rends !!

Le chien se dégagea pour laisser Deklan s'asseoir, et extraire de son sac... Un os.

 - Ca devait me servir à... HEY !!

Le cabot n'attendit pas son reste, chopa son os et s'en alla, la queue droite. Deklan lui adressa des grimaces dans son dos et il sentit alors une main se poser sur son épaule, puis l'aider à se relever.

 - Tu t'es fait avoir par un chien ?

Sa soeur, Adele. Deklan se releva, et épousseta la poussière de ses vêtements.

 - J'y crois pas, Deklan. Un tout petit chien comme ça...
 - Tu dirais pas ça si tu avais eu ses crocs sur ton nez !
 - C'est qu'un chien qui crève de faim ! Un bon coup de pied, et tu l'envoies bouler ! Allez, Deklan, un peu de sérieux : tu as un client qui t'attend.

Ils entrèrent dans la boutique, et Adele lui désigna quelqu'un qui leur tournait le dos.

 - Et demande à être payé en monnaie sonnante et trébuchante, Deklan. Pas en os pour récupérer celui que tu as perdu ! Un os...

Adele s'éloigna en grommelant ces derniers mots. Deklan eut un sourire - légèrement grimaçant - et avança vers le client.

 - Bonjour ! Alors, que puis-je pour vous, dites moi tout !

Il passa derrière son comptoir, posa son sac et sourit à Manuchan.

 - C'est moi le spécialiste ! Je m'appelle Deklan - enfin, vous devez vous en douter, puisque vous êtes chez "Deklan, onguents et pommades"...[/justify:3grutb3f]

15
La Taverne de Haven / Re: Coup de coeur, coup de gueule 2
« le: 26 février 2014, 20:06:07 »
OUI VERT C'EST TRÈS BIEN  :cercle:  C'est presque être Guérisseur !  :D

Pages: [1] 2