Auteur Sujet: [Scenario] La sagesse des anciens  (Lu 7700 fois)

Glenn

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Re: [Scenario] La sagesse des anciens
« Réponse #15 le: 01 octobre 2014, 17:45:54 »
Glenn eut un rictus à la réponse de Fitz. Il aimait bien l'humour caustique du soldat et son côté terre à terre qui était tellement mis en relief par toute cette histoire mystique dans laquelle il était embarqué. A sa manière, le soldat finit cependant par accepter son rôle dans le groupe et l'Adepte lui fit un signe de tête reconnaissant. Ludmilla eut un doux sourire de remerciement mais ne dit rien.

Ce fut seulement peu après que les choses s'accélérèrent. Alors qu'ils n'étaient à la base là uniquement pour se mettre au courant et faire connaissance, Ludmilla décida qu'ils pouvaient tout aussi bien en profiter pour se répartir les quelques objets qu'ils avaient en leur possession. La Prêtresse n'avait cependant pas prévu le choc que cela occasionna. Maya non plus – et elle chercha le regard de son aînée pour savoir si elles devaient intervenir. Voir Fitz en proie à la douleur rendait la jeune fille très empathique avec lui et elle souffrait presque autant.

« Laisse toi aller... »
suggéra-t-elle plus qu'elle n'ordonna. « Si tu résistes c'est pire. Laisse-La entrer et te donner Sa Force. Tu en sortiras plus fort. »

Bien dur à accepter pour un soldat, l'adolescente le savait, mais elle n'y pouvait pas grand chose. Maya leva le regard vers Feuillemalice. Peut-être que la Guérisseuse pouvait soutenir son compagnon à sa manière ?

Un peu plus loin, l'apprentie Héraut, Irmingarde, avait reçu son assignation posément sans commentaire malgré un regard un peu bizarre, puis un peu vague. Elle prit tout le monde au dépourvu quand à son tour, elle réagit de manière plutôt violente à l'image du poignard rougeoyant. Tout le monde put sentir la vague de pouvoir qui fit se consumer les chandelles et le feu de la cheminée. Dans l'ombre revenue, Ludmilla s'approcha de Mina et lui prit les mains.

« Respire. C'est passé. N'oublie pas que le Vent peut éteindre ton feu tout comme son air peut l'alimenter. Tu es en contrôle. »

Glenn prit le bol des mains de Feuillemalice et le posa :

« Occupez vous de Fitz, il faut qu'il cesse de souffrir sans cesse à cause de la Marque. Quand il la maîtrisera ça ira mieux mais inutile d'insister aujourd'hui... » Puis, curieux, comme désirant être rassuré : « Vous avez vu la marque dans le bol n'est-ce pas ? »

Il s'éloigna du couple et de Maya pour rejoindre Irmingarde. Il donna le collier à Ludmilla qui le glissa dans la main de l'élève Héraut.

« Tiens, porte-le pour le moment sur toi, il t'aidera à te rappeler les bons côtés du Vent. » exigea avec douceur la prêtresse.

Puis elle se mit à rire, comme un peu choquée elle aussi :

« En tout cas, on l'a trouvé, le Glaive... »


[Mina, le froid du pendentif te ramène à toi, tout comme le contact des mains de Ludmilla. Tu reprends le contrôle, et soudain tu te sens plus assurée de tes barrières et de ton contrôle que depuis ... toujours, en fait. Tenir le pendentif te donne l'impression qu'on te redonne de l'air frais à respirer.

Fitz, si tu relaches la pression - en respirant avec le ventre ou autre - la douleur diminue. Sinon elle reste stable. Quand tu reprends pied dans la réalité, tu te rends compte que le poignard est devenu tellement adapté à ta paume qu'on dirait qu'il a été fait sur mesure et qu'il t'était destiné. Tu sens que tes capacités étranges sont renforcées et que tu pourrais même peut-être les utiliser volontairement si tu le souhaitais...

Feuillemalice: si tu aides ou Guéris Fitz, tu sens qu'il est extrêmement fort et fragile à la fois, et que quelque chose le soutient et l'aide plus efficacement que toi... Toi-même, tu te sens étrangement rassurée d'avoir vu la Marque, sans savoir parfaitement pourquoi.]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
Adepte des Montagnes Grises

Héraut Irmingarde

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Re: [Scenario] La sagesse des anciens
« Réponse #16 le: 08 octobre 2014, 12:57:17 »
La première chose qui sorti Mina de sa panique fut le contact des mains froides de Ludmilla sur les siennes.
Mais contrairement à l’apaisement et au calme que comptait lui transmettre la prêtresse, Irmingarde eut envie de la chasser.
Quel besoin avait les gens de s'exprimer en métaphores compliquées? Ils ne pouvaient pas expliquer les choses clairement?

Ludmilla s'éloigna, le temps de la laisser prendre une profonde respiration, puis revint avec le pendentif qui se trouvait au milieu de la table. Elle lui enjoignit de la porter, et Mina leva un sourcil, septique.
Porter contre sa peau un artefact magique, vraiment?

:Fait ce qu'elle te dit, Ludmilla sait ce qu'elle fait, crois-moi. Si tu n'as pas envie de lui faire confiance, fait moi confiance.: lui souffla Ezarell.

Mina ronchonna mentalement pour la forme, et passa le collier autour de son cou. Il représentait le Vent? C'était alors assez drôle de voir le pendentif côté à côté avec la flamme en or que lui avait offert Beltran et qu'elle portait aujourd'hui.
Mais alors qu'elle pensait à ça, la jeune apprentie se rendit compte qu'elle ne sentait tout simplement plus son don s'agiter furieusement dans son crâne. Pour la première fois depuis très longtemps, Mina se sentit libéré de la pression de ses flammes, ce n'était pas arrivé depuis... depuis son Élection!

Elle avait oublié ce que c'était de ne pas avoir cette menace permanente dans son propre corps, de ne pas avoir peur de soi-même. Tous les cours qu'elle avait suivi, les exercices auxquels elle s'était astreint, rien n'avait jamais donné un tel résultat de maîtrise!

Avec un plaisir immense, Mina profita de ce sentiment. Elle regarda ses camarades et se rendit compte dans quelle position visiblement douloureuse de trouvait Fitz, une douleur que semblait partager son amante. Mais la situation avait l'air d'être sous contrôle.

Le rire curieux de Ludmilla fit naître alors chez la jeune femme de la suspicion, et elle l'observa avec une méfiance nouvelle:

"Vous saviez depuis le début que ce pendentif me donnerai ce contrôle sur moi-même? Depuis des années, je lutte pour essayer de contrôler quelque chose qui me dépasse, et vous aviez la solution?"
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Feuillemalice

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Re: [Scenario] La sagesse des anciens
« Réponse #17 le: 20 octobre 2014, 20:08:55 »
Finalement, ce fut Maya qui lui lança un regard entendu et Feuillemalice apporta alors tout son soutien mental dans l'épreuve que vivait Fitz. Elle ouvrit ses barrières et diffusa à son compagnon des ondes d'apaisement, de courage et d'amour. Elle ne pouvait pas lui parler par l'esprit mais elle espérait qu'avec ce flux d'émotions, le soldat réussirait à accepter de se laisser gagner par la Déesse, au moins pour la quête. Mais elle le sentait partagé, fort de ses capacités "humaines" et à la fois fragile dans ce qu'il se sentait capable de faire, dans ce qu'il lui arrivait maintenant.

-Ashke, ça ne te changera pas toi, ça ne changera pas ce que tu es… ça sera simplement une arme, une force supplémentaire pour résoudre cette mission et rentrer tous sains et saufs ici, ensemble.

Elle savait bien que devoir accepter tous ces éléments surnaturels, c'était reconnaître l'existence et donc la croyance en la Aanor, mais elle savait aussi que la sécurité du groupe lui importait plus que tout le reste. La Guérisseuse espéra donc avoir trouvé les mots justes en plus de ses sentiments pour l'aider à baisser ses défenses et à mieux accepter ce qu'il se passait en lui. En même temps qu'elle aidait de son mieux le Capitaine, la jeune femme sentit un autre soutien, plus fort et plus efficace que le sien, sans doutes. Elle repensa à la marque aperçue dans le bol quelques secondes auparavant et finalement cela la rassura, comme si c'était un signe… Mais elle n'arrivait pas à déterminait ce qui la confortait.

Quant à Mina, le pendentif qu'elle venait de passer autour du cou semblait aussi l'avoir apaisée. Mais sa joie eut l'air d'être de courte durée, vue le changement d'expression sur son visage et la question qui suivit. Feuille comprenait l'apprentie héraut, surtout si Ludmilla la connaissait d'avant, depuis la dernière mission en fait, elle devait se sentir un peu trahie.

Ce fut au tour de Glenn de venir la voir alors qu'il lui prenait le bol des mains et la jeune femme hocha la tête à sa question :

-Oui je crois bien que c'était la marque, mais c'était si rapide… je l'ai à peine vue en fait.

A ses consignes, elle acquiesça de nouveau et retourna soutenir son amant, posant une main chaude et rassurante sur sa cuisse pour créer un contact entre eux supplémentaire, lui donner un repère qu'il connaissait, sentant toujours une force supérieure venir également en aide à l'homme, s'il l'acceptait. Elle murmura :

-Laisse toi aller Fitz, ne lutte pas, elle veut simplement t'aider, t'enlever cette souffrance et cette peur de ton don… Je suis là aussi, avec toi, ça va aller…
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Fitz

Re: [Scenario] La sagesse des anciens
« Réponse #18 le: 09 novembre 2014, 16:54:01 »
Tout cela il ne le comprenait pas. La douleur, la sensation, cette puissance inconnue qui l'emplissait sans raison, et cette envie de lutter, de lutter pour sa vie comme il l'avait toujours fait. Fitz ne se laissait pas aller, jamais, ce n'était pas dans ses habitudes.

Le seul instant où il se permettait de libérer l'animal qui était en lui, c'était sur les champs de batailles, lorsque l'acier entrechoquait l'acier, que le feu brûlait la terre, et que les hommes hurlaient à plein poumons. C'était le seul instant où Fitz devenait Fitz.

Cette être étrange, forgé dans la violence et le sang, qui se nourrissait des coups. Et au centre de cette douleur il entendit la voix de Maya, cette petite voix qu'il avait écouté depuis le premier jour.

Laisse toi aller...

Plus facile à dire qu'à faire. En règle général il luttait pour survivre, il n'acceptait juste pas les choses. Et pourtant il sentit que Feuille était là aussi, prolongeant ce contact.

Dans sa tête, les image de son mentor, la haine des combats, la frustration du fouet, les douleurs des coups.

Et il comprit.

Tu en sortiras plus fort.

Il comprit en un instant ce qu'il devait faire, ce qu'il savait faire depuis qu'il était enfant. Accepter. Accepter la douleur comme une part de lui pour la contrôler, pour qu'elle n'ait plus d'importance.

Profitant du contact, il laissa la douleur le pénétrer au plus profond de son être, comme il le faisait lorsque la bataille faisait rage. Fermant les yeux, il laissa les choses couler, être, simplement être. Et petit à petit la douleur s'atténua. Elle restait là, présente, vive, mais il l'acceptait, elle était lui, et il était elle, comme il avait toujours fait.

On avait souvent demandé à Fitz comment il pouvait ne rien ressentir, comment il pouvait continuer à avancer là où d'autres se seraient écroulés. Son secret était simple. Il acceptait. Il acceptait la douleur qu'on lui offrait, il en faisait sa force, son envie, sa puissance. Elle était lui, son moteur, la seule raison qui le poussait à avancer un pas de plus pour châtier celui qui lui infligeait. Et aujourd'hui il faisait de même. Il devait accepter et être. Cette douleur deviendrait son nouveau moteur, il fallait juste qu'il.... Accepte.

Le dos du mercenaire se raidit un instant, les yeux clos, il poussa un soupir d'une longueur demesurée, vidant entièrement ses poumons, le vide. Il n'existait plus l'humain, ni le corps. Il n'y avait que sa main et ce poignard dans sa paume. Il sentait encore quelque part, le contact de Feuille qui tentait de le calmer, et y raccrochait juste assez de son être pour pouvoir revenir.

Mais il acceptait le vide, la douleur, et ce qu'elle signifiait. Elle était une part de lui, comme elle l'avait finalement toujours été. Il avait juste appris à l'utiliser autrement, et c'est aussi ce qu'il faisait aujourd'hui.

Après un temps qui aurait pu paraitre infini, il ouvrit enfin les yeux, la tête légèrement penchée sur le côté il fixait l'arme. D'un geste vif il testa son équilibre sur la tranche de sa main, avant de la faire tourner tout autour de cette dernière, et de la caler enfin au centre de sa marque. Il la fit tournoyer pour la tenir par la lame, fixant l'arme comme si tout était normal.

Quelque chose en lui n'était plus le même et il le savait. Cette acceptation de la douleur comme de son moteur, en faisait un autre être, une autre personne, une nouvelle entité. Et cela était... Etrange.

Là tout de suite tout ce qu'il savait c'est qu'il se sentait capable de déclencher son pouvoir juste... Comme ça... Et il en avait même envie -chose assez rare pour être noté- il voulait tester. Il regarda un instant d'un regard plein de curiosité l'assemblée autour de lui... S'arrêtant finalement sur Feuille à qui il adressa un sourire. Il embrassa la jeune femme, doucement

– Ne t'inquiète plus.

Puis il se leva, rompant le contact, le poignard jouant toujours entre ses doigts, glissant entre chaque phalange comme si il y avait toujours été. Il s'approcha de Maya et de la prêtresse, la tête toujours légèrement penchée sur le côté.

– Quelque chose a changé. Quelque chose est différent.

Et au fond de son regard ne luisait qu'une seule et unique chose: la certitude.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-

Glenn

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Re: [Scenario] La sagesse des anciens
« Réponse #19 le: 11 novembre 2014, 14:30:46 »
Ludmilla avait l'habitude des jeunes gens égarés et paniqués - ou du moins on l'aurait dit à sa manière de rassurer Irmingarde. Elle ne s'imposa pas quand la jeune femme remit de la distance entre elles et continua d'une voix douce à donner ses conseils. Parmi eux, elle en profita pour glisser le pendentif à Mina et lui enjoignit de le porter. Elle vit bien que l'apprenti Héraut hésita mais finalement la demoiselle se retrouva avec la spirale d'Aanor pendant autour du cou. Ludmilla eut un sourire triomphant en lisant sur les traits expressifs de la jeune femme que cela avait fonctionné. Puis vinrent les questions, ce qui était tout à fait normal. Ludmilla répondit par une autre question:

"Que vaut un contrôle extérieur face au vrai contrôle intérieur? Malgré ce que tu crois, ta maîtrise vaut bien mieux que ce que tu peux imaginer. Ce pendentif te donnera le temps de souffler pour que tu finisses ta formation. C'est le pouvoir d'Aanor d'alléger les peines. Mais il ne t'appartient pas, et je n'ai pas à le donner à n'importe qui. Ce n'est pas une solution, c'est une béquille. Un jour - proche - tu n'en auras plus besoin et tu le passeras à quelqu'un qui en aura plus l'usage. Et pour être honnête, j'ignorais à quel point ton Don te pesait."

De l'autre côté de la pièce, quelqu'un d'autre luttait contre un fardeau intérieur. Heureusement que Feuillemalice jouait le rôle pour lequel elle avait été recrutée (en partie). Elle sut trouver les mots que les adeptes d'Aanor n'avaient pas trouvés. Elle réussit, au bout d'un moment sous le regard intense de Maya et Glenn, à ramener Fitz à la réalité. Après avoir visiblement lutté intensément, le soldat finit par rouvrir les yeux. Son premier réflexe fut très martial et il testa sa nouvelle arme. Ensuite il s'occupa de son amante. Et enfin il revint à Maya et à Ludmilla qui avait tourné son attention vers lui.

Maya eut un petit rire. Puis ce fut un vrai éclat de rire.

"J'ai été une belle idiote! Comment avons-nous pu passer à côté?" demanda-t-elle à Ludmilla, les yeux brillants de larmes de rire. "On l'avait depuis le début! Vous l'aviez près de vous, et nous le cherchions à l'autre bout du monde! Fitz est le Glaive... et il a son Glaive. Nul besoin d'être impressionnant ou superbe pour accomplir ce qui doit être fait. Ce ... poignard est ... le Glaive."

Et l'adolescente s'étrangla de rire. C'était plus nerveux que dut à l'humour, mais Glenn commença à se dérider aussi.

"Ce qui veut dire...
- ... que tout reste à organiser mais nous sommes parés pour partir."

Le Barde Keldran venait d'assister à une scène peu concevable jusqu'ici. Glenn espéra vaguement qu'il en ferait une belle ballade et qu'il oublierait de préciser qu'ils avaient eu l'arme sous leurs yeux depuis le début. Quant à Manuchan, il s'était retiré dans un coin et ne réagissait guère, trop en colère encore?

Glenn posa une main fraternelle sur l'épaule de Fitz:

"On va enfin avoir du boulot..."
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
Adepte des Montagnes Grises

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Re: [Scenario] La sagesse des anciens
« Réponse #20 le: 15 novembre 2014, 17:57:03 »
Bien entendu, Ludmilla ne le laissa pas impressionner par la tirade véhémente pleine de remord d'Irmingarde. Elle se contenta de lui faire la leçon sur son don sur fond d’ésotérisme et de théologie. Mina savait bien, et Ezarell essayait de l'en convaincre, que le discours de la prêtresse ne manquait pas de sens, ni d’intérêt.  C'est ce qui l'empêcha de répondre un peu trop vertement, elle s'en tint à un prudent:

"Très bien, je tâcherais de m'en souvenir."

Mais ce ne serait pas demain la veille qu'elle transmettrai ce pendentif à quelqu'un d'autre, c'était trop de soulagement pour le moment! Et surtout pas dans la mission qui se profilait! Elle avait hâte de s'y mettre, d'être au service de son pays!
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

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Re : [Scenario] La sagesse des anciens
« Réponse #21 le: 29 juin 2016, 16:52:28 »
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