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Sujets - Conteur

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Aile publique / Être appelée à de grandes choses. Ou pas.
« le: 06 mars 2021, 08:11:14 »
6e décade d'hiver 1486 - Demeure de Owen et Fleur de Trevale de Haven

S'il y a bien une chose que l'on ne pouvait reprocher à Owen de Trevale, c'était d'être matinal. Pourtant, ce fut lui qui réveilla d'une hurlement, au petit matin, toute la maisonnée. Pris d'une soudaine fringale et ne désirant pas réveiller sa femme qui se reposait enfin après plusieurs nuits perturbées par les coliques de leurs fils, puis par son propre estomac, il avait décidé de quitter la chambre conjugale pour rejoindre le petit salon, où il comptait bien sonner pour qu'on lui amène de quoi se sustenter. Malheureusement pour lui, les choses se déroulèrent autrement. Trop impatient pour regarder devant lui, ou tout simplement trop endormi, il n'anticipa pas la disparition soudaine du sol sous son pied, et se fut la tête la première qu'il tomba dans les escaliers, heureusement recouverts d'un tapis très épais. Malheureusement, dans sa chute, il se brisa une jambe et un bras, et se tordit une cheville. Ce qui justifia parfaitement le hurlement qu'il poussa.

Toute la maison se réveilla en sursaut, bébés compris, et on accourut de toutes parts pour porter secours au maître. On fit venir un Guérisseur, lequel fit un usage immodéré de son Don. Mais malgré la promptitude de cette prise en charge, il était clair dans l'esprit de tous qu'Owen de Trevale ne sortirait pas de sitôt de son lit, et encore moins de sa maison.


8e décade d'hiver 1486 - bureau de Foxton
PNJ: Haider de Foxton, noble

Depuis l'accident d'Owen de Trevale, le parti anti-Hérauts peinait à faire entendre sa voix au Grand Conseil. En effet, à défaut d'être un habile orateur ou même un stratège de génie, Owen était tout à fait capable de lever la main lors des votes, encore qu'il était parfois nécessaire de lui indiquer précisément à quel moment il devait ou non le faire. Or, sans cette main, le parti anti-Hérauts se retrouvait systématiquement en position trop minoritaire pour peser dans les débats. Et c'était quelque chose qui ennuyait profondément Foxton.

Il était maintenant évident qu'Owen de Trevale ne reviendrait pas de sitôt, il convenait donc de lui trouver un remplaçant. Or, d'après les statuts du Grand Conseil, rédigés un peu à la hâte pendant les Tempêtes, en cas d'inaptitude, un membre de la famille du conseiller, de préférence son plus proche parent, pouvait le remplacer, sous réserve que ledit Conseiller lui fournisse une procuration. Dans le cas d'Owen de Trevale, fils unique d'un seigneur ne vivant pas à la Capitale, ce proche parent se révélait être sa femme, une gentille idiote évaporée. Ce qui, de l'avis de Foxton, était parfait. Fleur de Trevale suivrait joyeusement ses indications, il en était certain. Et ainsi, il pourrait continuer à œuvre pour le bien de Valdemar, comme il l'avait toujours fait.

Il avait donc décidé de convier Fleur de Trevale dans son bureau pour lui annoncer la bonne nouvelle. Voilà pourquoi il attendait patiemment dans la petite pièce qui embaumait les biscuits encore tièdes et le thé parfumé. Le rendez-vous était fixé à la 15e marque, elle ne tarderait donc plus.

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Haven / [Fête de la victoire] Les petits plats dans les grands
« le: 15 septembre 2020, 09:06:22 »
1er jour de la 6e décade d'Automne 1485 - Tente centrale - Autres lieux de la Fête: la Grande Place - la Placette des Œillets

Cela faisait plusieurs jours que les plus grandes cuisines de la ville s'affairaient à préparer le banquet de la victoire. Outre celle du Palais, qui fournissait à elle seule deux tiers des plats présents sur les tréteaux, on avait mis à contribution chaque foyer de chaque temple, les fours communaux et même les cuisines de certaines grandes maisons nobles.

Ce soir, la nourriture était présente en grande quantité et personne ne regardait si ceux qui se servaient avaient effectivement participé à la bataille. Et une fois les convives servis, tout ce qui n'aurait pas été consommé serait distribués en ville, principalement dans les quartiers pauvres.

Sur le buffet central s'alignaient les tourtes chaudes, les charcuteries, le pain de toute forme et toute taille. Des canapés aux couleurs vives côtoyaient des nourritures plus simples, terrines, pâtés, fromages frais. Un pyramide de bols de bois éclipsait presque les gigantesques soupières d'où s'échappaient des effluves épicées.

Les tréteaux latéraux débordaient de fruits, de tartes et de pâtisseries. Des compotes et des crèmes colorées attiraient l'œil et le ventre. De l'autre côté, des bouteilles aux formats variés attendaient d'être ouvertes, des choppes vides s'empilaient à côté de larges tonneaux qui seraient sans aucun doute vidés cette nuit.

Au centre de la tente, de longues tables avaient été dressées. Chacun pouvait s'asseoir où bon lui semblait. Ce soir, le rang, la classe, le métier n'avait plus d'importance. On fêtait la ville, on se réjouissait d'être Havenois, Valdemaran ou simplement en vie.

[Vous pouvez poster ici sans réel tour de jeu. Attention, votre personnage ne peut être que sur un lieu à la fois. Si vous postez ici, puis ailleurs, on considérera que votre perso s'est déplacé d'un endroit à l'autre.]

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Caserne / Boys Club
« le: 29 août 2020, 17:23:09 »
1er jour de la 4e décade d'Automne 1484


Raimon d'Armentière, Héraut

Raimon s'était remis sans peine de ses blessures. Même s'il avait essayé de ne pas trop y penser, il avait craint de ne plus jamais revoir sa femme et son fils. Mais, maintenant qu'ils les avaient retrouvé et que l'avenir se profilait sans nuage, il se retrouva à tourner en rond, à la recherche de quelque chose. Quelque chose de plus que ce simple bonheur conjugale. Il lui fallut l'intervention d'Edriss pour qu'il comprenne enfin ce qui le rongeait. Il avait le béguin.

Comme un adolescent, il lui avait suffi de croiser la route d'une femme remarquable pour s'éprendre d'elle. À son âge...

Conscient que s'il n'en parlait pas, il finirait pas exploser, il entreprit de mettre la main sur son meilleur ami, le Héraut Matt. Il le trouva sur le terrain d'entraînement, torse nu malgré la fraîcheur automnale, en train de terminer ses exercices à l'épée.

«Matt, il faut que je te parle...»

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Haven / Convenances (sans convens)
« le: 29 mars 2020, 11:49:11 »
4ème jour de la 2e décade d'été 1485 - Champ des Foires

La Grande Prêtresse de la Couleuse, vêtue une tenue d'un bronze chatoyant brodé de fils d'or, termina d'enrouler un ruban de soie dorée autour des poignets des époux.

« Habitants de Haven, réjouissez-vous avec moi, car le sieur Micha de Girier et la dame Kateerid sont maintenant mari et femme! Que la Couleuse bénisse le métal façonné de leur main, la maison construite de leur rêve et les enfants nés de leur amour. »

Elle dénoua le ruban et laissa la foule applaudir.

***

Les de Girier avaient vu grand, et ils avaient réservé l'ensemble du Champ des Foires pour le mariage de leur héritier. Plusieurs tentes aux couleurs gaies avaient été dressées çà et là, pour protéger tant le buffet que les convives. Un orchestre de ménestrels jouait pour le moment une musique légère et joyeuse. Le bal viendrait plus tard. Les serviteurs en livrée se faufilaient entre les invités et servaient les convives. On discutait du mariage, qui une mignardise à ma main, qui un verre de vin entre les doigts. Les jeunes filles à marier s'extasiaient sur la robe de Kateerid, les jeunes hommes plaisantaient en rêvant la nuit de noces.

Au milieu de la foule, Sertan de Girier félicitait son fils et sa bru.

« Et maintenant, dépêchez-vous de fournir quelques héritiers à la lignée. »

[Règle pour ce sujet : il n'y a pas de tour de jeu formel. Le conteur interviendra pour rythmer le sujet et lancer des petits événements. Ainsi, si le joueur A est en conversation avec les joueurs B et C, il n'a pas besoin d'attendre que D et E aient répondu. Il en va de même pour D et E qui n'attendent pas les réponses des 3 autres. Quand le Conteur fait une ellipse temporelle, finissez vos actions en cours et signalez l'ellipse par *** dans votre prochain post. Il n'est en outre pas nécessaire d'écrire de longs posts. Privilégiez des messages courts, pour permettre un jeu dynamique. Attention, cependant, Micha et Kate commencent à poster.]

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Aile publique / Requête déloyale
« le: 21 octobre 2017, 08:57:24 »
Début de la 1ère décade d'été 1485

« Eh toi, la gamine! Oui toi. Viens donc m'aider ici. Je crois que j'ai accroché ma veste dans le treillage de cette fenêtre. »

Un homme au physique peu avenant, habillé avec une ostentation bon marché, se tenait contre une fenêtre. Le Guido. Il fixait la petite page de son regard mauvais, qui lui promettait les pires tortures si elle ne se dépêchait pas de venir l'aider.

Quand enfin l'enfant l'eut rejoint, il reprit à voix basse:

« Alors, tu t'es pas enfuie? C'est qu'elle aurait ptêt' que'qu'chose dans la cervelle, la gamine. » Il eut un sourire mauvais. « C'est bien. Qui sait, ptêt' même que tu s'ras contente de travailler pour moi. J'ai vu ta maman, hier. Elle avait l'air d'aller bien. Ce s'rait bien qu'ça continue comm' ça, hein? »

Il la prit violemment par le menton pour lui faire lever la tête.

« Si on est d'accord, c'est parfait. De toute façon, c'est très facile c'que tu dois faire. Faut qu't'aille dans les appartements du Héraut du Roi, et que tu voles un bijou, une bague, quelque chose qu'il pourrait avoir donné en gage d'amour. Il faut pas qu'il voit tout de suite c'que tu lui as pris, donc cherche bien. Je viendrai récupérer ça dans six jours. T'as pas intérêt à ce qu'il découvre le vol d'ici là. À ta place j'attendrais le dernier moment. Mais t'avise pas de venir me voir les mains vides! »

Sur ce, il s'écarta de la fenêtre.

« Merci, petite. Bonne journée à toi. »

Et il s'en alla, jetant un dernier regard menaçant sur l'enfant.

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Au-delà du RPéel / Repas amère
« le: 25 août 2017, 17:54:13 »
8e décade de printemps 1485 — Appartements du capitaine Beltran


Janine de Greenhaven, 63 ans

Cela faisant maintenant des décades, voire des saisons que Janine de Greenhaven réclamait que son fils lui présente sa fiancée. Ou sa campagne, comme il préférait l'appeler. Or ses demandes étaient restées sans réponse. Elle avait presque honte, lorsqu'elle rencontrait ses pairs, de ne jamais avoir vu la femme qui partageait la vie de son fils. Ce qu'elle savait d'elle tenait en quelques mots : elle était Héraut, bâtarde et drastiquement plus jeune que son fils. En soit, la différence d'âge n'était pas un problème. Mais on parlait là d'une bâtarde né hors mariage et qui, en outre, avait grandi dans les Holds. Janine avait aussi entendu une chanson stupide sur l'histoire d'amour entre son fils et cette jeune femme. Elle aurait préféré ne pas avoir à subir cela, mais Ansel, son époux, avait insisté pour l'entendre. Il se réjouissait que l'on compose des chansons sur son fils.

Las de ne pas obtenir satisfaction, Janine avait décidé de se rendre à Haven. Cela faisait des années qu'elle n'avait plus vu la capitale. C'était son mari qui s'y était rendu pour le couronnement du Roi Arthon. Cela serait l'occasion. Ansel avait tenté de la dissuader, en vain.

Les Dieux semblaient la soutenir dans ce projet, car ils lui envoyèrent de l'aide en la personne de son neveu, Kyle Greenfield, qui se rendait lui aussi à la capitale et qui avait fait une halte par le domaine Greenhaven pour y déposer quelques bouteilles. Celui-ci avait galamment proposé de l'escorter et avait même suggéré de demander à son frère de les rejoindre à mi-parcours. Janine avait décliné. Elle n'allait pas déranger ce brave Wylan dans son travail pour quelque chose d'aussi trivial (ledit Wylan fut très déçu d'avoir manqué une telle occasion, quand il fut au courant).

Ils s'étaient donc mis paisiblement en route.

Le trajet s'était étonnamment bien passé. Kyle connaissait les meilleures auberges et surtout s'était fait un ami de chaque aubergiste entre Greenfield et Haven. Parfois, elle se demandait pourquoi le choix des Compagnons s'était porté sur le sarcastique Wylan plutôt que sur le chaleureux Kyle. Il avait tellement plus le tempérament d'un Héraut!

Enfin, ils arrivèrent à Haven. Janine et Kyle se dépêchèrent de rallier l'appartement de la famille. Kyle avait été invité à son servir lorsqu'il séjournait en ville, car les Greenhaven eux-mêmes l'utilisaient peu. Puis l'honorable matriarche décida qu'il était plus que temps qu'elle aille rendre visite à son fils. À cette heure, il devait être en train de manger dans ses appartements. Avec sa fiancée, sans doute.

Le planton à l'entrée de la caserne ne put retenir une exclamation de surprise quand il vit arriver une noble dame fort élégamment vêtue, à l'air sévère et qui réclama d'un ton martial à voir le Capitaine. L'attitude elle-même trahit l'identité de la dame. Le soldat s'effaça et guida la noble dame jusqu'aux appartements de son supérieur. Janine le congédia et frappa avant d'entrer.

Comme escompté, Beltran et sa dame semblaient en plein milieu d'un repas.

« Bonsoir, mon fils. » Elle fit un signe de tête à la jeune femme. « Héraut. »

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«T'as entendu la dernière? L'Attitré et le Héraut Mera aurait été vu en train de chahuter dans l'eau. Et en plus, ils ont embêté le Héraut Irmingarde et se seraient amusé à la noyer par jeu.»

«J'imagine que c'est le seul endroit où on ose l'embêter celle-là, dans l'eau. Sinon y a trop de risques de finir cramé.»


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Haven / Soirée débauche
« le: 05 novembre 2016, 15:07:29 »
3e jour de la 4e décade d'automne 1484 - Quartier noble

PNJ: Dame de Vilier - noble

La fête battait son plein. Les convives discutaient maintenant par petits groupes, assis sur des fauteuils, debout devant le buffet ou encore marchant dans les jardins, chaudement habillés. Dame de Vilier était ravie. Sa petite soirée était un franc succès: la nourriture était bonne, la musique parfaite, et tous les nobles importants de la ville avaient fait de déplacement. Rien ne pouvait combler davantage la veuve que de voir sa salle de bal pleine à craquer. Elle savait que, dès demain, sa fête servirait de référence, d'idéal à atteindre pour ceux désirant siéger au pinacle de la réussite sociale.

La musique qui se jouait maintenant était de qualité, mais sans être exceptionnelle, car un orchestre de ménestrels avait pris place sur l'estrade. En effet, on ne pouvait attendre d'une Barde hautement qualifiée qu'elle joue toute la soirée pour un auditoire que ne l'écouterait qu'à moitié. Aussi la Barde Molly n'avait-elle fait qu'ouvrir la soirée avec une œuvre absolument sublime alors que tous étaient encore en état d'apprécier la virtuosité du morceau et le talent de son exécutant. La femme profitait maintenant de la soirée et se promenait autour du buffet. L'utilisation des Dons, comme le savait Dame de Vilier, donnait faim.

La noble faisait le tour des convives, s'inquiétant du confort de chacun à grand renfort de questions et d'exclamations. Elle prenait garde à ne pas accorder plus de temps à un groupe qu'à un autre. En tant qu'hôte, elle se devait de ne pas faire de préférence. Après moult détours, elle arriva à la hauteur de Molly qu'elle salua comme si elle venait de la découvrir sur son chemin.

«Ma très chère Molly! Votre prestation était parfaite, comme d'habitude. Je trouve votre toucher plus subtil que celui de tous les autres Bardes que je connais. Vous êtes vraiment une perle. Quel bonheur que vous ayez finalement décidé de rester parmi nous à Haven, malgré les soucis que vous cause le Cercle Bardique!»

Elle continua à pépier, enjouée, mais baissa petit à petit le ton.

«Cela fait maintenant un moment que vous participez toujours volontiers à nos soirées. J'ai cru comprendre pour vous vous sentiez plus à l'aise parmi nous que chez vos... confrères. Il m'a par ailleurs semblé percevoir chez vous certaines réticences quant à l'état de notre pays.»

Elle parlait d'une voix bien plus calme et douce maintenant, prenant garde à ce qu'on ne puisse pas l'entendre alentour.

«Sachez, très chère, que vous avez été observée, espionnée presque et jugée apte à recevoir les confidences des plus secrets d'entre nous... Seriez-vous maintenant prête à nous aider de manière plus concrète? Nous avons besoin de quelqu'un qui sait manier les mots pour faire passer nos idées.»

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Aile royale / Conseil de paix
« le: 24 septembre 2016, 11:12:40 »
1er jour de la 1ère décade d'automne 1484

Suite à la demande de cessez-le-feu formulé par Rethwellan, le Conseil allait avoir énormément de travail. Ils s'étaient réuni une première fois, tard le soir, pour convenir de la réponse appropriée à cette demande. Le lendemain, après l'annonce de paix, on avait déclaré le reste de journée férié pour pouvoir fêter l'évènement, le Conseil ne s'était donc pas réuni. Maintenant il était temps de prendre des décisions.

Le Conseil avait donc été réuni et on attendait l'arrivée des derniers membres pour commencer. Joshua de Brolin ne tarderait sans doute pas. Pas plus qu'Alemdar. Le Roi, par contre, était tellement sollicité de toutes parts qu'ils renonceraient sans doute à l'attendre pour commencer les débats. Ce serait donc l'Attitré qui prendrait la tête des débats, en attendant le Roi.

Randale de Westmark discutait avec Dame Nadine de Laverin. Le Grand Prêtre s'entretenait avec le Héraut Adam. Le Maréchal et le Sénéchal conversaient avec leur Héraut respectif.

Alemdar entra dans la salle.

«Bonjour à toi Alemdar» l'accueillit Adam, le Doyen des Hérauts.


Puis à sa suite entra Joshua Brolin.

«Bienvenue à vous, sieur Joshua» salua le grand prêtre.

[Je vous laisser arriver. Alemdar, tu lances le sujet de la réunion: à quelle condition négocier la paix, le retour de Rafalentha chez lui, la demande de Jeremahiam de terminer ses études ici, la chasse aux instigateurs de cette guerre aussi.]

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Aile publique / Et arriva la colombe et son brin d'olivier
« le: 10 septembre 2016, 11:31:51 »
Fin de la 9e décade d'été 1484 - grande salle du Palais (mais aussi sur toutes les places de la cité)

Cela faisait maintenant plusieurs dizaines que des compagnies entières rentraient du front. Partout, on murmurait que la fin de la guerre approchait, mais les autorités n'avaient pas encore cru bon de confirmer ou d'infirmer ces rumeurs. Le bruit courait aussi que Thelarson était mort. Selon les versions, un de ses généraux l'avait tué, quelqu'un avait engagé un assassin ou alors Valdemar avait envoyé quelqu'un se charger de lui. Tout le monde espérait que la rumeur était vraie, et que la guerre touchait à sa fin.

Puis, un matin, au Palais, une convocation générale appela à se rassembler dans la Grande Salle. Tous ceux qui se trouvaient sur la colline à ce moment-là convergèrent vers le point de rendez-vous. Face à la foule se tenaient le Roi et la Reine, ainsi que l'Attitré et les membres du Conseil. Rafalentha, le prince exilé de Rethwellan était aussi là, à côté de son frère aîné.

Arthon attendit que le silence se fasse dans la salle avant de prendre la parole.

«Cet été, Thelarson Jadrevalyn a été assassiné. Suite à sa mort, deux partis se sont opposés pour prendre le pouvoir. C'est finalement le général Pothire qui a repris le contrôle de pays.» Il fit une brève pause avant de continuer. «Nous avons reçu hier soir sa demande de cessation des hostilités. Il cède dès à présent sa place à l'héritier légitime du trône, Rafalentha Jadrevalyn.» Il regarda la foule. «La guerre est terminée.»

Le murmure de la foule se transforma en grondement puis en cri de joie quand ils comprirent enfin de quoi il était question.


[ Vous pouvez poster à la suite si vous avez envie, il n'y a pas de tour à proprement parler. Si vous avez envie de faire quelque chose de particulier, merci de m'avertir par mp.
Joshua: tu es au courant depuis la veille.
Ceux qui étaient au front: vous vous en doutiez... cela fait plusieurs décades qu'aucun combat n'a eu lieu.
Les autres: ... bah, vous apprenez la nouvelle. ]

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Jardins / Badinage coupable
« le: 09 septembre 2016, 14:51:13 »
2e jour de la 8e décade d'été 1848


PNJ: Héraut Noam

Citer
Très cher Noam,
je sais que tu es rentré hier du front. Que dirais-tu d'une petite rencontre dans les jardins, demain la troisième marque de l'après-midi? Nous pourrions ensuite aller chez toi ou chez moi... selon ce que tu préfères.

Je me réjouis de te revoir,

Mélie.

Noam avait trouvé ce petit mot sur son lit alors qu'il revenait de ses ablutions. Il avait esquissé un sourire amusé avant de soigneusement ranger ce billet avec les autres.

***

À l'heure dite, Noam se tenait dans les jardins, attendant avec impatience Mélie. Il aperçut enfin son amie. Celle-ci avait soigneusement coiffé ses cheveux dans un chignon compliqué et portait une délicate robe mauve. Il adorait quand elle mettait ses habits de noble pour lui. Il s'approcha silencieusement.

«Bonjour toi»
sussura-t-il en déposant un baiser à la base de sa nuque et en la prenant par la taille.

Elle sursauta et se retourna vivement. Il écarquilla les yeux. Ce n'était absolument pas Mélie!

[Tu reçois une lettre de Valériane, une bleue que tu as rencontré pendant tes études. Elle est de passage au Palais avec son mari (hu hu) et te propose de la rejoindre dans les jardins dans l'après-midi pour que vous puissiez discuter (ou plus précisément, que tu la mettes au courant des divers ragots de la cour). Il se trouve qu'Owen est justement occupé au Palais à ce moment-là et que ça tombe bien dans ton emploi du temps. ]

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Nouvelles de l'extérieur [MJ] / [Rethwellan] Et le tyran chut.
« le: 09 septembre 2016, 14:18:57 »
5e décade d'été 1484 - Rethwellan

Thelarson était seul dans sa suite. Il ruminait. Son armée n'avait plus la volonté de se battre, la moitié de ses généraux semblait sur le point de la trahir. Pire que tout, les mages noirs qui avaient assisté son armée s'étaient évaporés. Il sentait son trône vaciller.

Soudain, un bruit. L'usurpateur se retourna pour recevoir aussitôt un coup de poignard dans l'estomac.

«Pour Rethwellan» lui murmura son assassin avant de ressortir sa lame pour la lui planter dans le cœur.

Thelarson s'effondra dans un bruit mou. On ne découvrirait son cadavre qu'au matin.

***

6e décade d'été 1484 - Rethwellan

Deux généraux étaient en lice pour reprendre les rênes du pays à la mort de Thelarson. Alors que le général Fercente soutenait que la guerre devait se poursuivre coûte-que-coûte, le général Pothire était pour une cessation des hostilités. Malheureusement, le camp du général Fercente était le plus puissant, et il semblait que c'était à lui que le pouvoir allait revenir...

Alors qu'il passait en revue ses troupes sur le front, un messager monté sur un cheval blanc un peu défraîchi et boueux arriva au camp. Lui et Fercente rejoignirent la tente de commandement et les discussions durèrent peu. Alors que le messager soulevait la toile de la tente pour repartir, on entendit le général lui adresser une dernière recommandation.

«Dépêchez-vous de porter ma réponse. L'avenir du pays en dépend.»

Le messager se dépêcha de se remettre en selle, son pauvre cheval ayant à peine eut le temps de se reposer. Et il repartit.

Une marque après le départ du messager, le général ne réapparaissait toujours pas. Le page envoyé le chercher revint presque immédiatement, l'air affolé. Le général Fercente était mort, sous le nez des soldats chargés de monter la garde devant sa tente...

On accusa évidemment le messager. Mais on avait entendu la voix du général alors qu'il quittait la tente...

Le général Pothire se vit confier le commandement des armées et les rênes du pays.

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Fin de la 1ère décade d'automne 1482 - Errold's Grove


Héraut Alyss

« Je vous assure, dames Hérauts, il fait exprès de mal attacher sa chèvre. Comme ça elle vient croquer les pommes de mon pommier et cela lui coûte moins cher de la nourrir. Vous voyez bien!»

Quelqu'un en haut lieu avait trouvé très amusant de confier la snob Isabeau de Girier à Alyss. Elle ne savait pas trop à qui elle devait l'heur d'avoir cette jeune noble pour pupille, mais elle imaginait que celui-ci s'amusait beaucoup. À leurs dépends.

Isabeau avait été éduquée dans l'idée de devenir une érudite. Et même après son élection on avait orienté sa formation dans cette direction. Elle ne s'était donc probablement pas attendue à devoir patauger dans la fange à longueur de journée pour sa probation. Or c'était précisément ce qu'elles faisaient. Et en l’occurrence, la fange en question était parsemée de crottes de chèvres.

Elles se trouvaient dans le verger d'un paysan qui pointait furieusement les-dites crottes qui parsemaient le sol.

« Isabeau? Qu'en penses-tu?»

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Arrière-Pays / [rp rapide] Mina et Méra vs Bande de Brutes
« le: 25 août 2016, 17:49:49 »
8 décade d'été 1482 - Le Peigne

« Et merde!» articula silencieusement le Héraut Méra, en pointant du doigt les quatre soldats qui arrivaient en face d'elles.

Elle et Mina, sa pupille, s'étaient cachées dans un buisson après avoir entendu des voix au loin. Dans cette zone très disputée du Peigne, il était impossible de savoir où se trouvaient les troupes ennemies. Et malgré toutes ses précautions, Méra les avaient dirigées droit sur des soldats rethwellanais.

Au moins, elles ne reviendraient pas bredouille de leur mission de reconnaissance. Si elles revenaient.

: Tu es tellement pessimiste ma chérie: s'exclaffa Shirryl dans sa tête.
: Mina, pour le moment on ne bouge pas. Et on prie pour qu'ils ne fassent que passer. Ezarel et Shirryl sont suffisamment loin derrière nous pour ne pas nous trahir... Mais tiens-toi prête à attaquer si nécessaire. :


Méra montra l'exemple en préparant devant elle une demi-douzaine de couteau de lancer. Elle gagnerait ainsi un temps précieux si elle devait les lancer rapidement.

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Collegium des Hérauts / [Enora] Convoquée!
« le: 07 décembre 2014, 18:00:37 »
1er jour de la 9e décade d'automne 1481

Un jeune apprenti Héraut de première année arriva derrière Enora et l'interpela.

« J'ai ça pour toi. »

Il lui tendit un mot griffonné sur une petite feuille de papier puis il repartit rejoindre ses camarades.


Citer
Veuillez s'il-vous-plaît vous présenter au bureau du Héraut Joald aujourd'hui après la coche signifiant la fin des cours.

******

Le Héraut Joald croulait sous le travail. Il avait beau traiter les multiples problèmes aussitôt qu'ils se présentaient, il semblait qu'il y en avait toujours de nouveaux qui apparaissaient pour le tenir occupé. Avec la guerre, dont l'intensité s'était largement amoindrie heureusement, il avait beaucoup plus de travail que d'habitude. Il devait gérer l'envoi et la gestion des Hérauts sur le front, mais aussi les élèves et les missions de probation. Il enchaînait donc les rendez-vous.

Il profitait d'avoir pu abréger son entretient précédent pour avancer un peu dans le rangement de son bureau. Il espérait que la jeune fille suivante n'arriverait pas trop tôt.

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