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Ailes des Hérauts / Re : Re : [Mina & Beltran] Une femme respectable
« le: 21 mars 2021, 17:39:15 »
Si Irmingarde utilisait le mot remuant, Beltran quant à lui aurait plutôt utilisé "incontrôlable". Non seulement ses soldats étaient à la fête - et seuls ceux en poste n'étaient pas présents - mais ils avaient amené leurs femmes et leurs filles, voire leurs soeurs, et tout ce remue-ménage de bonne humeur était audible bien avant d'arriver à la caserne. Le mariage de leur Commandant méritait qu'on le fête, surtout quand c'était avec 1) une Héraut 2) une Héraut ayant combattu à leurs côtés 3) une Héraut ayant sauvé leurs miches à plusieurs reprises.
Ce que Beltran n'avait pas prévu, c'était le cadeau de ses hommes. Cela lui mit du baume au coeur - il souffrait encore des trop nombreux morts à la guerre - de voir que ses hommes se remettaient et ne remettaient pas ses qualités de Commandant en question. Qu'ils aient fait le même honneur à Mina prouvait qu'elle était d'ors et déjà adoptée à la Caserne - on le savait déjà mais le don rendait la chose officielle.
Mina eut du mal à remercier pour son armure, mais le soldat écartait déjà ses balbutiements d'un revers de la main.
"Ca vient du coeur, ma Dame. Héraut." répondit-il immédiatement avant de s'éclipser.
Beltran plaisanta sur Fitz et la réponse de son aimée le fit sourire. Puis il lui souhaita très sérieusement la bienvenue "chez elle". Il s'inquiéta une seconde de son manque de réaction mais elle redevint tout à fait normale quand on lui mit de force un verre de vin pour le toast. Ils en portèrent plusieurs pendant que la file avançait, avec des voeux de bonheur et quelques plaisanteries grivoises sur le calme habituel de la Caserne.
Puis pour sauver sa dulcinée, Beltran lui proposa d'aller danser. Bientôt ils furent séparés par plusieurs cavaliers et cavalières mais Beltran gardait un oeil sur sa femme, prêt à intervenir si un soldat se sentait plus aventureux qu'un autre (quoique le talent de Boutefeu protège Irmingarde de la plupart des tentatives) ou s'il la voyait flancher dans le rythme et se perdre. Mais l'alcool et la bienveillance des gens de la Caserne les entraîna pour un bon moment. Le Commandant tenta de ne pas trop boire. Depuis sa convalescence, sa résistance à l'alcool s'était amoindrie - seul Fitz était au courant - et il voulait tenir sur ses deux pieds lorsqu'il ferait entrer sa nouvelle épousée dans leur "chez eux".
La danse ramena Irmingarde au bras de son mari. Le doux susurrement de la dame faillit faire rougir le Commandant.
"Chez nous." accepta Beltran d'un ton tendre. "Je n'arrive toujours pas à croire que tu m'as fait l'honneur de m'accepter pour époux..." souffla-t-il ensuite dans le cou de la belle avant d'y coller un baiser.
Puis il s'écarta et lui prit la main. Ce fut comme un signal. Les danses s'arrêtèrent et tout le monde se lança dans un concert de hourrah et d'encouragements grivois entrecoupés de sifflements joyeux. La foule se sépara en deux pour laisser passer le couple au centre de la cour jusqu'à la porte du couloir des appartements privés.
Beltran ouvrit la porte puis se tourna vers Mina:
"Une coutume idiote veut que la mariée franchisse le seuil de l'habitation dans les bras de son époux. Mère n'est pas là pour contrôler mais j'aimerai le faire, s'il te plait?"
C'était ce qu'il restait de Greenhaven chez Beltran. Il se pencha et prit Irmingarde dans ses bras. Passant de travers il la reposa au sol avec douceur. Il regarda autour d'eux. Quelqu'un avait allumé des bougies un peu partout et ça et là il y avait des pétales de fleur. Un cadeau de la part de leur femme de ménage? En tout cas cela relança un élan romantique chez Beltran qui se tourna vers sa femme.
"Je suis heureux. J'espère que tu l'es aussi..." Une seconde de silence puis un sourire malicieux: "J'ai bien des manières de te prouver à quel point je suis heureux..."
Il lui caressa le visage, descendit dans son cou et atterri sur le décolleté.
"Très jolie robe mais pas très pratique..." chuchota-t-il en s'attaquant aux lacets.
Beltran ne tarda pas à y mettre de la bonne volonté. Une bonne volonté qui se poursuivit dans d'autres domaines... Avec entrain et tendresse. Ainsi fut sacrée Irmingarde Héraut de la caserne.
Ce que Beltran n'avait pas prévu, c'était le cadeau de ses hommes. Cela lui mit du baume au coeur - il souffrait encore des trop nombreux morts à la guerre - de voir que ses hommes se remettaient et ne remettaient pas ses qualités de Commandant en question. Qu'ils aient fait le même honneur à Mina prouvait qu'elle était d'ors et déjà adoptée à la Caserne - on le savait déjà mais le don rendait la chose officielle.
Mina eut du mal à remercier pour son armure, mais le soldat écartait déjà ses balbutiements d'un revers de la main.
"Ca vient du coeur, ma Dame. Héraut." répondit-il immédiatement avant de s'éclipser.
Beltran plaisanta sur Fitz et la réponse de son aimée le fit sourire. Puis il lui souhaita très sérieusement la bienvenue "chez elle". Il s'inquiéta une seconde de son manque de réaction mais elle redevint tout à fait normale quand on lui mit de force un verre de vin pour le toast. Ils en portèrent plusieurs pendant que la file avançait, avec des voeux de bonheur et quelques plaisanteries grivoises sur le calme habituel de la Caserne.
Puis pour sauver sa dulcinée, Beltran lui proposa d'aller danser. Bientôt ils furent séparés par plusieurs cavaliers et cavalières mais Beltran gardait un oeil sur sa femme, prêt à intervenir si un soldat se sentait plus aventureux qu'un autre (quoique le talent de Boutefeu protège Irmingarde de la plupart des tentatives) ou s'il la voyait flancher dans le rythme et se perdre. Mais l'alcool et la bienveillance des gens de la Caserne les entraîna pour un bon moment. Le Commandant tenta de ne pas trop boire. Depuis sa convalescence, sa résistance à l'alcool s'était amoindrie - seul Fitz était au courant - et il voulait tenir sur ses deux pieds lorsqu'il ferait entrer sa nouvelle épousée dans leur "chez eux".
La danse ramena Irmingarde au bras de son mari. Le doux susurrement de la dame faillit faire rougir le Commandant.
"Chez nous." accepta Beltran d'un ton tendre. "Je n'arrive toujours pas à croire que tu m'as fait l'honneur de m'accepter pour époux..." souffla-t-il ensuite dans le cou de la belle avant d'y coller un baiser.
Puis il s'écarta et lui prit la main. Ce fut comme un signal. Les danses s'arrêtèrent et tout le monde se lança dans un concert de hourrah et d'encouragements grivois entrecoupés de sifflements joyeux. La foule se sépara en deux pour laisser passer le couple au centre de la cour jusqu'à la porte du couloir des appartements privés.
Beltran ouvrit la porte puis se tourna vers Mina:
"Une coutume idiote veut que la mariée franchisse le seuil de l'habitation dans les bras de son époux. Mère n'est pas là pour contrôler mais j'aimerai le faire, s'il te plait?"
C'était ce qu'il restait de Greenhaven chez Beltran. Il se pencha et prit Irmingarde dans ses bras. Passant de travers il la reposa au sol avec douceur. Il regarda autour d'eux. Quelqu'un avait allumé des bougies un peu partout et ça et là il y avait des pétales de fleur. Un cadeau de la part de leur femme de ménage? En tout cas cela relança un élan romantique chez Beltran qui se tourna vers sa femme.
"Je suis heureux. J'espère que tu l'es aussi..." Une seconde de silence puis un sourire malicieux: "J'ai bien des manières de te prouver à quel point je suis heureux..."
Il lui caressa le visage, descendit dans son cou et atterri sur le décolleté.
"Très jolie robe mais pas très pratique..." chuchota-t-il en s'attaquant aux lacets.
Beltran ne tarda pas à y mettre de la bonne volonté. Une bonne volonté qui se poursuivit dans d'autres domaines... Avec entrain et tendresse. Ainsi fut sacrée Irmingarde Héraut de la caserne.