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Messages - Héraut Enora

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Jardins / Re : On fait avec ce qu'on a!
« le: 02 juin 2021, 03:03:08 »
Enora n'aurait jamais pensée prendre ses aises ainsi auprès de son supérieur. Avec sa prédécesseure, elle avait été presque une seconde mère pour Enora. Et avec Alemdar, normalement, il y avait toujours cette distance entre eux normale entre un supérieur et son subalterne.

Là, il était naturel, il lui servait même le thé.

"Je le prend noir, sans sucre ni lait, merci."

Elle en avait pris l'habitude sur la route. Plus facile, plus rapide, plus chaud, et maintenant, elle en aimait le goût. Elle n'avait jamais eu tellement la dents sucré de toute façon. Elle ne disait pas non à un biscuit, mais elle n'était pas comme le héraut devant elle, visiblement. Une tonne de sucre, trempé les biscuit dans le thé et tout. Tellement loin de l'homme élevé comme un prince que les gens s'imaginait en ville que c'était drôle.

Quand à Enora, cela ne la détendit que plus. Elle aimait ce qu'elle voyait. Autant, elle respectait l'homme et la fonction, autant elle découvrait un humain derrière, et elle se dit qu'en d'autres circonstances, il aurait pu être très ami.

-Et pourquoi il ne le serait pas ? Voilà ta chance, après tout, le mur est tombé maintenant. Et je ne crois pas qu'il en est des tonnes, d'amis.

C'était vrai, Jorel était la voix de la sagesse une fois encore. Et alors il continua comme sur sa lancée, sans convenance, sans mur ni distance, au naturel complètement. Elle le devint aussi. Se recalant dans ses oreillers, choisissant de se détendre complètement. Elle était en sécurité, il n'était plus de gardes, et si elle se détendait, elle savait que cela l'aiderait sans doute lui aussi par extension. La nature humaine était ainsi faite. Elle mesurait l'honneur et le respect qu'Alem lui faisait de ne plus s'embêter des formalités. Elle lui rendait la pareille.

À la remarque suivante, un petit rire échappa à la jeune Albinos, qui se transforma en éclat à la remarque de Jorel.

-T'inquiète ma belle, je le fait préparer dans ses appartements et tu n'auras rien à te reprocher.

Une fois qu'elle eut repris un peu son sérieux, elle transmit l'information avec les yeux pétillants et de l'humour plein la voix.

"Moi je n'y suis pour rien, mais Jorel à décidé que vous n'auriez pas à demander une fois à vos appartements. Il vient de vous faire commander par le même héraut qui était aux cuisines tout à l'heure, un repas complet. Je n'y suis pour rien avant que vous ne demandiez. Il est une vraie mère poule."

Ce qui était l'entière vérité, Enora ne mentait jamais. Mais c'était tellement amusant d'avoir la main haute dans cette conversation. Même la suite ne la doucha pas. Elle se demanda presque, même, si elle n'avait pas projeté ses pensées. Elle était pour demander exactement ça à Alem. En échange de faire exactement tout ce qu'on lui disait, elle voulait être des gardes de la reine.

"Si je ne connaissais pas votre éthique à toute épreuve, je vous accuserais de lire dans mes pensées. En l'occurrence, j'allais vous proposer ce même marché. Je vous promets donc de tous faire pour être sur pied rapidement. Et même avec un bras en moins, mon esprit n'a rien perdu de son acuité, ni de mes dons. Je peux parfaitement assister au entraînement que vous ferez faire aux autres gardes de la reine et du roi. Je vous promets de me ménager en attendant la permission des guérisseurs."

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Jardins / Re : On fait avec ce qu'on a!
« le: 02 juin 2021, 01:55:32 »
Pour le coup, cette fois, Enora se senti remise à sa place. Non pas par la menace du guérisseur, elle ne fonctionnait pas ainsi. Alemdar ferait ce qu'il croyait juste et elle aussi. Non, c'était le rappel qu'il était son supérieur qui ramena en elle la jeune fille et la jeune héraut qu'elle avait été autrefois. Il avait raison, elle avait outrepassé son rang et sa place. Elle se senti honteuse et mal à l'aise. Elle lui avait manqué de respect.

Par contre avant qu'elle ne puisse s'excuser, Jorel prit la parole dans son esprit.

-Ah non ma belle. Tu as suffisament fait dans le respect et les covenances pour toute une vie. Alemdar avait besoin d'être secoué un peu, tu l'as fait et c'est tout. Et pour la.peine, je suis d'accord avec toi.

"Alemdar, je comprend ce que vous dites, mais ni Jorel ni moi ne vous en voulons. Si vous aviez pousser la Reine et que quelque chose de mal c'était produit, se serait pire. Si vous aviez hésitez aussi. Et les guérisseurs n'étaient pas loins. Si le poisons avait été pire, Jorel aurait prévenus les guérisseur. Vous avez fait qu mieux, vous êtes humains, et vous ferez mieux la prochaine fois. Pour le reste, remercier Jorel et Wylan. C'est leur fautes."

Il y avait de l'humour dans sa voix et, derrière la fatigue et le mal de tête, ses yeux pétillèrent quand elle dit sa dernière remarque. Elle se rappelait maintenant de l'incident des boucliers avec acfection.

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Jardins / Re : On fait avec ce qu'on a!
« le: 01 juin 2021, 23:50:27 »
N'ayant pas conscience de ce que les guérisseurs avaient dû faire pour la soigner et la sauver, Enora ne comprit pas vraiment pourquoi son supérieur semblait si inquiet et si troublé de ce qu'il avait fait. Cependant, elle jugea plus sage de ne pas relever les incohérences tout de suite. Soit il y avait des choses qu'elle ne savait pas, soit la fatigue et la culpabilité, fort mal placé au demeurant, était la cause. Mieux valait le laissé parlé que de trop posé de questions. Elle avait toujours trouvé que c'était une bonne méthode d'interrogation, et elle le mettait en pratique de plus en plus souvent aux tribunaux de la ville.

La remarque sur les vacances la fit tout simplement éclaté de rire. Voir Alemdar si peu assuré, au point même de bégayer, c'était plus fort qu'elle. Sa réponse sortie du tac au tac.

"Vous pensez que je fais quoi en ce moment ? Je suis déjà en vacances forcé, faudra trouver autre chose pour m'empêcher de protéger ma meilleure amie, reine et sœur de cercles."

Sa voix était pleine d'humour, mais aussi d'un acier bien tremper. Elle avait vécu son lot de douleur, de peur, de combats et de mort dans sa vie. Dès son élection pendant la maladie des compagnons, elle avait vécu la guerre. Rien ne pourrait la convaincre de ne pas faire son devoir si elle pensait que c'était justifier. Elle sentait qu'il avait quelque chose sur le cœur, une raison plus importante que simplement vérifier personnellement son état, pour être ici.

- Jorel, demande à quelqu'un par l'entremise d'un autre héraut de faire porter des biscuits et du thé ici s'il te plaît. Je crois que je vais devoir avoir une petite discutions avec le héraut du roi.

- Déjà fait, un page est en chemin.


Le reste de son discours la surprit plus encore. Certes, il était responsable d'elle, de tous les hérauts, mais elle n'avait jamais eu l'impression qu'il s'inquiétait personnellement de son sort plus que de celui des autres. Mais avant qu'elle ne puisse s'appesantir plus encore sur la situation, il continua sur ce qu'il avait à dire et elle comprit.

Elle cligna des yeux de surprise pendant un instant, complètement interloqué par ses mots. Il regrettait ?! Ah non, ça n'allait pas du tout.

"Désolé ?! Mais c'est moi qui devrais vous remercier ! J'aurais été trop lente, et c'est notre devoir, je ne vois pas en quoi vous devriez être honteux ! Et j'espère sincèrement que si c'était à refaire, vous referiez exactement pareil. C'est notre devoir et je vous suis reconnaissante d'avoir réagi vite et bien. Il n'y avait pas d'autre alternative. J'aime ma vie, certes, mais celle de Saskia est infiniment plus précieuse."

-Malheureusement. Je suis cependant heureux que les guérisseurs soient arrivés à temps.

Les paroles étaient un peu énigmatiques et par trop mélodramatique tout à coup. Enora se promit d'avoir le cœur net sur ce qui était vraiment arrivé après qu'elle se soit effondrée.

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Jardins / Re : On fait avec ce qu'on a!
« le: 31 mai 2021, 02:10:21 »
Enora avait très peu de souvenirs de ce qui c'était passé après que la Reine ait été menée en sécurité. Elle se souvenait qu'elle était restée debout, s'aidant du mur derrière elle, l'épée à la main. Si un autre assassin était arrivé, elle aurait fait face, l'adrénaline l'aidant, mais elle remerciait la déesse que ce ne fut pas le cas. Certes sa blessure était beaucoup moins important que lors de la Victoire, mais elle avait perdu du sang et le fait qu'on ne pouvait pas retirer le carreau ajoutait de la douleur à chaque mouvement.

Elle aurait pu continuer avec la reine, faire comme si de rien n'était et tout ça, mais la jeune femme était plus sage désormais. Elle savait que ça aurait été idiot, qu'elle n'aurait pas été d'une grande aide par rapport aux gardes et aux hérauts qui avaient accours et que ça aurait retardé grandement sa convalescence. Elle n'était pas non plus naïve au point de baisser sa garde tant qu'on n'avait pas donné le signal de le faire. Elle s'était ménagé, avait économisé ses mouvements et son énergie de son mieux en attendant que les guérisseurs se rendent à elle. Ce n'était pas une priorité de la guérir et elle était tout à fait consciente qu'on ne risquait pas la vie d'une ressource précieuse, d'un non-combattant qui plus est, dans une situation de crise. Surtout, s'il y avait de grandes possibilités pour que la reine ou d'autre soldat est besoin aussi de guérisseur ensuite. Il y avait suffisamment de gens aussi pour qu'on ne lui fasse pas une guérison rapide dans le but de la retourner se battre. Elle avait donc attendu patiemment, l'esprit en alerte, mais en s'efforçant de garder son rythme cardiaque et sa respiration le plus calme possible pour éviter d'aggraver sa blessure inutilement.

Elle se souvenait de tout ça comme dans une sorte de rêve. Et finalement, un guérisseur était arrivé. Elle n'avait absolument aucune idée du temps écoulée, mais ça n'avait pas d'importance. Les guérisseurs avaient ensuite voulu la mettre sur un brancard, mais elle avait refusé. Non pas qu'elle voulait conserver sa fierté, mais elle savait ce que voir un Héraut sur un brancard pourrait faire à la foule qui attendait des nouvelles de la reine avec impatience. Elle avait donc insisté pour qu'on casse la hampe du carreau et qu'on lui fasse un bandage de fortune. Elle avait marché jusque chez les guérisseurs. Pas question d'instillé encore plus de peur et de commérage dans la populace. C'était ce que la plupart des gens à l'origine d'attentat contre la royauté cherchaient. Enora ne participerait pas à leur victoire. La reine était sauve, tout allait bien, elle marcha donc la tête haute, s'efforçant de ne pas montré sa faiblesse, jusqu'à ce qu'elle soit hors de vue chez les guérisseurs.

Le reste était brouillé et impossible à se rappeler. Elle s'était réveillé dans un lit au collégium des guérisseurs, se sentant faible, mais sommes toutes, en bon état. La douleur était très diffuse, mais elle ne semblait pas avoir été Guérit. Ce qui voulait dire qu'on craignait encore que l'attentat de soit pas terminé. Ce n'était pas plus mal non plus, elle pouvait très bien accomplir son devoir avec un bras en écharpe, ce n'était pas un problème. Ce serait contraignant pour l'entraînement et les chevauché, mais pas impossible non plus.

- Bon retour dans le monde des vivants belle aux bois dormant

Le ton était un peu taquin, mais Enora sentait aussi le soulagement derrière.

- Il faut plus qu'un carreau pour te débarrasser de moi Jorel.

Une infirmière entra alors qu'elle tenait à écouter pour voir l'état d'esprit de la maison de guérison. Le sourire de la jeune femme et ses trait presque calme lui apprit que rien d'autre, au très peu, c'était passé avant son réveil. C'était un soulagement. Avant même qu'elle n'ouvre la bouche, l'infirmière se mit à lui rappeler les consignes post guérison, lui donna un bol de soupe consistante et un grand bock d'eau. Elle devait tout manger et tout boire, et tout allait bien au palais. C'étaient les seules nouvelles pour le moment. Enora soupira, mais sourit à la jeune femme devant elle. Elle prit ensuite le bol et mangea lentement, car elle se sentait un peu nauséeuse, ce qui était tout à fait normal quand on reprend conscience.

Une fois qu'elle est terminée de manger, l'infirmière voulut lui faire reprendre une potion pour calmer sa douleur, mais cette fois Enora refusa. Elle voulait avoir l'esprit clair s'il se passait quelque chose. Certes, elle ne serait pas très utile avec un bras en moins et il y avait suffisamment de gens entrainé qui protégerait Saskia et Arthon, mais la Reine était aussi son amie. Elle était incapable de ne pas s'inquiéter. De ne pas vouloir savoir ce qu'il se passait. Et son don pouvait être extrêmement utile dans les circonstances actuelles.

Certes, la douleur commençait à poindre, mais Enora avait maintenant de la pratique pour l'ignorer et utilisé son don au mieux. Et elle avait Jorel pour l'aider. Alors pendant plusieurs heures, elle éplucha le palais, ses environs, et partout où elle pouvait penser trouvé quelqu'un de caché. Tout semblait calme et en ordre. C'est un mal de tête intense et la faiblesse de son corps qui finalement lui firent cesser ses recherches.

-Assez Enora, je ne crois pas que tu fasse mieux dans ton état. D'autre s'en chargeront.

Elle se força à boire à nouveau de l'eau et ferma ses yeux un instant pour reposer son esprit quand elle entendit la porte s'ouvrit. Elle fut alors très surprise de voir l'Attitré, non, elle se corrigea, Alemdar entré. Il n'avait pas sa posture habituelle, ni le même ton de voix quand il lui demanda comment elle allait. Il semblait presque penaud, ce qui surprenait grandement l'Albinos. Pourquoi, par la Déesse, serait-il honteux en venant la voir ?

"Je vais bien, c'est juste une égratignure."

Venait-il la voir pour lui demander de scruter les environs ? Il lui semblait qu'il y avait d'autres gens doué de la vision à distance parmi les hérauts présentement en ville. Il était trop intelligent et trop stratège pour demander à une convalescente de prendre part à la défense de la Reine, pas dans son état actuelle. Avait-il des mauvaises nouvelles à apporter ? Elle en doutait. Il semblait certes légèrement honteux, mais pas comme lorsqu'on a faillis à sa mission. Enfin, elle ne pensait pas. Il était vrai qu'elle connaissait peu le Rethwellanais. Et Jorel restait silencieux, mais sa voix plus tôt quand il lui avait conseillé de s'arrêter, était calme. Donc il ne pouvait pas être arrivé rien de grave. Elle offrit néanmoins le fruit de ses recherches.

"J'ai aussi tenté de faire mes propres recherches via mon don, mais je n'ai trouvé personne de caché nulle part, ni sur les toits, ni dans les environs immédiats du palais. Mais je ne crois pas que vous soyez ici pour ça. Si vous me permettez, vous avez l'air épuisé. " Elle le dit avec empathie et sans animosité. Si elle pouvait être utile à un frère du cercle, ou à la couronne, elle le ferait. Elle chassa aussi l'image d'un petit chien tout frisé et honteux qui s'imposait présentement à son esprit en regardant l'Attitré. Il n'aurait pas été séant d'éclaté de rire alors que l'homme était visiblement épuisé et chagriné.

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Jardins / Re : On fait avec ce qu'on a!
« le: 30 mai 2021, 00:42:48 »
Enora aimait beaucoup être de retour à Haven et y travailler tous les jours. Et tous les jours, elle pouvait discuter avec sa meilleure amie, la reine. C'était un arrangement qui leur plaisait à toutes les deux, elle apprenait l'une de l'autre, s'amusait, dédramatisait les situations plus délicate et passait un bon moment. Saskia était intelligente et elle avait une perspective de la vie qui était à la fois différente et complémentaire de celle d'Enora. Toute deux aurait put sembler presque opposé, mais en fait, leurs valeurs communes ne les rapprochaient que plus. Elle avait été ennemie autrefois, mais maintenant, elle était entièrement dévoué l'une à l'autre. Enora plus encore, dans la mesure où Saskia était devenue sa souveraine bien-aimée. Elle avait toute loyauté envers le Roi, mais son Monarque, celle qu'elle servirait jusqu'à en mourir était à ses côtés.

Elle discutait en ce moment d'un point délicat qui c'était passé pour Saskia, retournant la situation dans tous les angles, analysant tous les tournant et les aboutissants. C'était un exercice difficile, mais gratifiant et qui leur permettait de faire le moins d'erreur et d'être le plus utile. Et ça aidait Saskia en particulier à accepter les décisions qu'elle prenait et qui changeaient tant la vie des gens.

Et alors elle vit arrivé vers eux Alemdar, Attitré du Roi, elle s'apprêtait à le saluer avec un sourire, quoi qu'en dise les gens, elle appréciait le Héraut du Roi, et plus que comme un supérieur. Elle respectait aussi beaucoup l'homme derrière. Certes, il était son supérieur et ne serait jamais vraiment un ami, mais elle aimait la manière dont il dirigeait le cercle et tout ce qu'il avait fait depuis son arrivée à Haven lui avait valu le respect de l'Albinos en Blanc.

Sauf que l'avertissement changea toute l'atmosphère. Ses réflexes de guerrière prirent le dessus, elle allait se placer devant la reine quand elle vit le carreau qui fonçait vers sa Majesté. Elle sentit aussi la poussée qui la projeta sur la trajectoire d'interception. Elle remercia alors la Déesse pour les dons de l'Attitré. Elle aurait possiblement été trop lente sinon.

Et alors même qu'elle priait, elle plaça son corps de manière à intercepté le carreau à un endroit non-vital, tout en s'assurant de protéger la reine. Son épée était sorti, le carreau si ficha dans son épaule gauche, ce n'était pas trop mal. Elle était droitière et elle avait désormais surtout un travail de bureaucratie en fait. La douleur explosa dans son corps, mais ce n'était pas la première fois qu'elle recevait de graves blessures, en fait, elle n'en avait eu pas plus tard que quelques mois plus tôt, lors de la Victoire. Elle serra les dents et laissa l'adrénaline repoussée tout ça au fond de son esprit.

Son regard devenu acéré, son esprit en alerte et tourna à pleine vitesse, c'était comme si le monde s'était ralenti. Elle scrutait les environs à la recherche d'un complice ou d'un autre assassin. Tous semblaient calmes. Elle avait vaguement conscience de perdre beaucoup de sang, mais c'était lointain, diffus. Elle entendit la reine crié et elle se retourna, prête à en découdre, mais Saskia ne semblait plus en danger, elle regardait simplement le carreau dans l'épaule de son amie avec inquiétude. La Héraut ne s'en formalisa pas. Tant que Saskia était en danger, son propre bien-être ne comptait pas.

"Saskia, ne vous inquiétez pas de moi ! Il faut vous mettre en sûreté. D'autre pourrais venir."

Sans attendre, les deux femmes se mirent à marcher vers le Palais. Enora savait qu'elle devait faire vite, elle ne tiendrait pas sur ses jambes encore très longtemps. Déjà, son uniforme était imbibé de sang et la douleur commençait à devenir plus qu'un gène. Elle ne pouvait pas retirer le carreau cependant. Elle se viderait alors de son sang encore plus vite.

"Alemdar, laissez-moi, ça ira."

Elle avait confiance en son supérieur. Son devoir était de sécuriser les jardins et appeler des gardes. Il ne faillirait pas. Elle-même savait que Jorel s'occupait de faire venir d'autre hérauts pour escorter la Reine à l'instant même.

- Et un guérisseur aussi. Alemdar les a appelée. Tiens bon ! Nous arrivons vite.

Déjà, les gardes arrivaient à la course pour prendre le relais de protégé la reine. Enora, avec un sourire faible les remercia. L'adrénaline la quittait. Elle s'adossa à un mur, son épée toujours dans sa main. Elle tentait d'économiser ses forces, mais le combat était terminé pour elle. Les gardes étaient là.


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Fiches PNJ / Eamonn, fils de Soyara
« le: 27 mai 2021, 20:51:03 »
RECENSEMENT DU ROYAUME
Valdemar


Nom : (si ascendance noble)
Prénom :Eamonn
Age : 7 ans (1er jour, 2e décade, hiver 1479)

Région d’origine :Née à Valdemar, Mère Rethwellanaise
Métier/Vocation: Fils de serviteurs

Description physique :Il est adorable, souriant et maintenant que sa mère travail comme serviteur de la noblesse, il est bien nourit et en santé.
Cheveux :il a de beau cheveux blond doré que sa mère tiens court.
Yeux : Gris, presque argenté
Teint : pêches
Taille :Eamon est de taille moyenne pour un enfant de son âge,
Corpulence : Ni trop gras, ni trop maigre, il est dans la moyenne pour un enfant de serviteur.
Attitude : Eamonn est curieux et aime bouger. C'est un enfant souriant, sociable et enjouré.

Description comportementale :
Eamonn est un enfant dont la curiosité peut lui attiré des problèmes, mais en règles générale, il est très obéissant et de nature gentille. Il fait preuve d'ampatie, pour son âge, et démontrer des signes d'intelligence. Comme la plupart des enfants de serviteurs, il connait sa place dans le monde, et contrairement à sa mère, il semble être de nature content et ne cherche pas à possédé ou à l'élever plus que ce qui est à sa porté. Il adore rendre services, même si il est parfois maladroit dans sa manière de le faire. Il aime faire plaisir et se faire des amis avec tous le mondes. Il n'est pas particulièrement méfiant, par contre, il comprend instinctivement qu'il ne doit pas faire confiance aveuglément dans les étranger. Travaillant et persévérant, il a cependant tendance à se laissé distraire par sa curiosité ou la nouveauté.

Dons: Inconnu à ce jour

Compagnon : -
Oiseau lige : -
Familier : -
Animal de compagnie : -

Description Historique : Eamonn est née le premier jour de la 2e décade de l'hiver 1479, peu de temps après que sa mère ne soit arrivé à Valdemar. Sa mère était, à l'époque, une mendiante, et fuyait Rethwellan ou elle était rechercher comme meutrière. Il était un un petit rayon de soleil,resque jamais malade, toujours souriant et il apprenait vite.

Il a passé les première semaine de sa vie dans le village où il est né, le temps que sa mère reprenne des forces, puis, elle à reprit la route avec lui.  Ils ont exploré Valdermar pendant deux ans, restant quelque temps dans les petites villes et villages. Puis, lui et sa mère arrivère finalement à la ville de Haven.  Sa mère se fit mendiante et femme à soldat dans un des groupe quittant Haven pour tenter d'aidé l'étrange Déeese Aanor, elle y a rencontré une noble bienveillante mais stricte qui les a prise sous son aile et a offert un poste de  servante à sa maman.

Au début, Soyara doutait des intention de la dame, mais pour son fils, elle était prête à tout. Elle a donc accepter, pensant que cela impliquerait beaucoup de servitude, mais au contraire, elle en est venue à aimé son travail. Elle a découvert la fierté véritable qui viens avec un travail bien accomplis. Elle n'étais pas très doué au départ, mais elle a persévéré, comme avec toute chose dans sa vie, et s'est fait une place dans cette maison. Elle a travaillé pour mérité le respect de ses collègues, mais aussi de ses supérieur. Elle n'a pas perdu son cynisme, mais elle ne voit plus la vie comme un champs de bataille perpétuelle. Elle a compris le sens du mot vivre et non plus seulement survivre.

Eamonn, lui a découvert une famille parmit les autres serviteurs, ainsi que les enfants de ses derniers. Dans la maison de Dame Hilda, l'éducation des enfants, c'est l'affaire de tous. Il a donc des oncle et des tantes un peu partout. Il admire aussi beaucoup la dame qui a donner sa chance à sa maman. Depuis qu'il vive avec Elle, ils sont heureux et c'est tout ce qui importe à Eamonn.


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Enora sourit à sa jeune cousine, elle semblait effectivement bien aller, et de plus, elle semblait avoir au moins un peu de temps pour discuter. Continuant leur marche vers le champs des compagnons et les bâtiments attenant, les jeunes femmes en profitèrent pour approfondir la discution.

"Je dois avoué que oui, je m'y plait merveilleusement bien en fait. Quand je suis arrivé au Collégium, je m'imaginait devenir diplomate, même après avoir été élues, je ne voyait que ce métier pour moi, vu que j'était une noble et que j'avais lut un peu trop de roman. J'avais une idée bien trop romantique de ce travail."

Elle rit un peu de la jeune femme naïve et romantique qu'elle avait été. Elle n'avait pas tellement changer, mais la Déesse en soit remercié, elle avait au moins mûrit suffisement pour comprendre à quel point elle aurait été une mauvaise diplomate, et à quel point elle aurait été malheureuse dans ce travail.

"C'est comme un nouveau mystère à chaque fois, une sorte de casse-tête dont il faut trouvé les pièces, posé les bonne questions, bien connaitre les gens, leur non-verbale, lire leur réactions. Et surtout, j'aide les gens, pas seulement en rendant la justice et en découvrant la vérité derrières les petites affaires de tout un chacun, mais en tentant d'aidé mon collègue juge à comprendre le pourquoi du comment, et en aidant à trouver des sentences approprié à chacun. Je n'aurait jamais pensée me plaire dans un travail de bureaucrate, mais en fait, c'est tout sauf un travail de scribe. Ça nourrit mon sens de la justice, mais ce n'est pas ennuyeux non plus. Et je m'entend bien avec les juges du district. Ils me respect et moi eux, nous travaillons ensemble, discutons et tout. C'est vraiment bien."

Elle souriait les yeux pétillants et de la passion dans sa voix. Elle s'épanouissait vraiment dans son nouveau travail.

"La route me manque parfois, l'aventure et l'excitation, mais pas suffisamment pour regretter. Je peut chevaucher Jorel quand j'en ai envie après tout. Et j'ai enfin une vie social. Et toi ? Comment apprécie-tu d'aidé l'Attitré ? Pas trop de paperasse ? Tu prend suffisamment de soleil ?"

C'était dit avec une certaine affection et elle se permit même de la taquiner un peu. Enora s'était prise d'amitié pour la jeune grise dès leur première rencontre et elle avait l'impression de la connaître depuis toujours. Elle était presque comme une petite sœur en soit.

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Ne semblant rien remarquer son trouble, Raimon enchaîna sur une nouvelle question, et avec, semblait-il, un véritable désir de s'intéressé à elle et à ce qu'elle faisait. Il y avait dans sa voix une chaleur que l'on n'avait pas quand on posait une question professionnel à un collègue et à nouveau.

«Et... tu aimes servir au palais de justice ? Ou c'est ennuyeux ? Je n'ai jamais fait ça, on m'a presque directement mis au service du maréchal, du coup, je n'y connais rien.»

Enora se sentit importante, mais aussi... désirable ? Non, c'était idiot. Flatteur, certes, mais son esprit devait lui jouer des tours. Il était marié bon sens ! Ressaisis-toi. Il est un frère de cercles, possiblement un ami même, mais ça n'ira pas plus loin. Enora ne ferait jamais cela à Isabeau. Premièrement, elle était une sœur de cercle, deuxièmement, elle était une amie de Saskia, et de par ce fait, Enora la respectait autant qu'une amie, et troisièmement, ça ne se faisait tout simplement pas de convoité un homme marié. Point à la ligne ! On en parle plus, passons à autre chose.

«Y a peut-être trop de monde ici... C'est pas idéal pour discuter. Et si on allait boire un verre ensemble, un de ces quatre, tu pourras m'expliquer un peu mieux ce que tu fais maintenant?»

Il lui laissa alors une porte de sortie et Enora se dit que c'était sans doute mieux pour calmer ses ardeurs. C'était sûrement un effet secondaire de la convalescence, de la fête et d'avoir survécu à tout ça. C'était enfin terminer, tout le monde était soulagé, et Enora était une éternelle romantique. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle elle n'avait simplement jamais eu d'amant au final. Elle était trop romantique, jamais en ville, trop honorable. Et ce n'était pas plus mal... enfin c'était ce qu'elle tentait de se convaincre. Raimon ne pouvait tout simplement pas être en train de la regarder ainsi. Son imagination lui jouait des tours et c'était tout. Par contre, elle ne dirait pas non à un ami de plus. On n'avait jamais assez d'amis, et comme c'était un frère de cercles, l'idée lui plaisait.

"Avec plaisir Raimon, c'est un des nombreux avantages de mon nouveau poste, j'ai du temps pour apprendre à connaître tout le monde, aller prendre des verres et tout ça. Je dois avouer que c'est un truc que je n'ai jamais vraiment appris à faire, mais que j'apprécie beaucoup maintenant."

Elle ne serait jamais une fille très festive, ni le genre à boire plus que de raison, mais elle appréciait réellement allé prendre un verre avec d'autres Hérauts, ou bien les gardes du palais de justice ou même le juge après leur travail. Apprendre à connaître les gens avec qui elle travaillait, se faire de nouveau amis, ou simplement entretenir de bonnes relations avec des collègues. Elle appréciait se découvrir une vie sociale. Elle n'en avait jamais vraiment eu avant, ni ne s'en était vraiment permise jusqu'à maintenant. C'était vraiment un truc qui lui faisait du bien.

Jorel, lui restait étrangement silencieux dans son esprit. Enora se demandait un peu pourquoi, mais en même temps, ça arrivait parfois au compagnon, et elle ne posa pas de question.

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3e jour de la 8e décade d'hiver

Enora était installée à Haven depuis maintenant plusieurs mois. L'été s'en était aller, ainsi que l'Automne qui avait apporté les 22 ans de la jeune femme. Depuis la visite des De Lolryn durant l'été, l'Albinos avait renoué avec le plaisir d'écrire à ses parents. N'étant plus constamment sur les routes, elle avait maintenant le luxe de leur écrire et de recevoir régulièrement les lettres. Certes, elle ne serait jamais complètement proche de ses frères et sœurs, il y avait une trop grande différence d'âge, et que dire de ses parents qui pourraient presque être ses grand-parents. Elle était à peine plus vielle que ses neveux et nièce en fait.

Elle prenait plaisir à avoir des nouvelles de siens, de comment se portait la famille, le domaine, les gens qu'elle avaient connu enfant. Et bien sûr, sa fratrie lui apportait aussi des nouvelles utiles sur les nobles, leur manigance, les ragots, etc. Certes, étant ostensiblement pro-compagnon, il y avait tout un pan de la Haut-Société qui leur fermait les portes, mais ça ne dérangeait nullement son frère aîné, ni son père.

Et c'était au fil de ses échanges de lettres qu'Enora apprit un fait intéressant. La jeune fille qu'elle avait un peu perçue comme une petite sœur et une amie, était en fait, une cousine. Au sens large certes, mais leur mère respective, étaient elles, de vrai cousine. Enora trouvait la situation fort plaisante, et ce fait lui donnait une excuse pour se rapprocher un peu plus de la jeune femme.

Cette dernière était très occupée, avec ses classes et ses devoirs encore le héraut du Roi, mais Enora la voyait prendre un peu plus de temps pour elle au fil du temps. C'était une bonne chose. Trop de loisirs étaient mal certes, mais aucun, et la jeune femme était bien placé pour le savoir, n'était pas mieux. Il fallait avoir un équilibre. Les jeunes gris, particulièrement les nobles, était souvent surchargé de travaux manuels et de responsabilité pour s'assurer qu'il ne se décourage pas une fois seul sur la route, mais ne plus avoir de temps à soi, pour se détendre et se faire des amis était très préjudiciable.

Alors Enora avait veillé de loin, pour s'assurer que tous allaient bien pour la jeune femme. Les premiers mois, ça avait été difficile, vu les blessures qu'elle avait récoltées durant la bataille, mais maintenant qu'elle était entièrement remise, qu'elle avait terminer sa rééducation et qu'elle avait prit ses marques à la cours de justice où elle était assigné, elle avait un peu plus de temps pour vraiment se créer une vie sociale.

Avant, elle était toujours reparti sur la route, occupée, et si elle prenait des vacances, elle tentait surtout de se reposer un peu et d'aidé Saskia dans ses propres responsabilités. Maintenant, elle avait vraiment le temps de se construire une vie ici. Certes, dans quelques mois, elle repartirait peut-être sur une rotation comme flèche, mais elle aimait le fait que ce ne serait plus son travail à temps plein. Voyager était vraiment extraordinaire, surtout à la vitesse d'une flèche, mais passer sa vie sur la selle, Enora ne s'ennuierais pas de ça.

Et donc, voyant Dyalwen qui terminait ses cours de la journée et semblait se diriger vers le champ des compagnon, Enora décida de prendre du temps pour aller discuter un peu. Elle était dans sa journée de congé, et Dyalwen ne semblait pas pressé non plus. C'était donc le meilleur moment pour prendre de ses nouvelles en personnes. Elle pressa le pas et vint se placer à sa hauteur.

"Bonjour Dyalwen ! C'est charmant de te croiser, je me demandais justement comment se passait tes études et des responsabilités."

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Haven / Re : [Fête de la victoire] La fête, c'est festif!
« le: 21 mars 2021, 19:33:25 »
Pour être un soulagement, s'en était un. Elle ne pouvait toujours pas reprendre aucune activité physique trop intense, comme l'escrime, mais au moins, elle se sentait utile à nouveau.

*Tu n'a pas besoin d'être utile tout le temps mon Élu. Tu as le droit aussi de prendre le temps de guérir.*

Enora se retint de rouler les yeux. Jorel comprenait très bien ce qu'elle avait voulu dire, et il ne faisait que la charrier un peu. Même s'il avait en quelques sortes raison quand même. Enora ne supportait tout simplement pas l'oisiveté. Elle avait un besoin viscérale de se sentir utile et d'aider les gens.

"Tout à fait."

Elle retourna à la conversation présente, laissant ses pensées sombre pour un autre moment. Là, elle s'était promis de simplement s'amuser et apprécié la fête. Elle sourit avec plaisir au commentaire de Raimon. Elle était heureuse de voir que les Héraut apprenaient à respecter de mieux en mieux le Héraut du Roi. C'était important pour leur cohésion, mais aussi, sa compassion naturelle en était certaine, pour l'homme lui-même. Certes, le peu de fois qu'il s'était croisé, il avait eu peu à se raconter tous les deux, mais elle avait un grand respect pour l'homme qui était derrière la fonction.

Et alors qu'elle ramenait son esprit de nouveau à l'homme qui était devant elle au lieu de celui qui avait quitté l'estrade, elle se surprit à rougir un peu. Elle ne savait pas exactement pourquoi, mais le regard de cet homme sur elle, la faisait sentir étrange, timide et forte à la fois. Elle se sentait soudainement extrêmement consciente de son corps, de son apparence physique, elle se sentait belle. C'était un sentiment extrêmement étrange, comme quand elle était adolescente autrefois et qu'elle sentait le regard d'Elryk sur elle. Mais c'était idiot. Raimon était marié et heureux de sa vie. Elle avait vu le couple ensemble, de loin, à quelques reprises. Ils avaient même des enfants.

Elle repoussa donc cette étrange impression, en souhaitant que son interlocuteur ne se soit rendu compte de rien.

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Caserne / Re : Rencontre par les armes. Jehanne/Ennora
« le: 21 mars 2021, 18:32:42 »
C'était tellement agréable de pouvoir se lancer à corps perdu dans un combat sans réellement blessé personne. Gagné ou perdre n'était même pas important. Certes, gagner était toujours agréable, mais dans un combat comme celui-ci, elle gagnait quoi qu'il arrive. C'était ça qui lui plaisait le plus. Se dépenser, l'exercice physique même, tout autant que le plaisir de toucher son adversaire, de se sentir en vie. Enora adorait l'escrime, depuis tout petite, même avant sa rencontre avec Ann'dra, mais plus encore depuis.

Et ici, dans cette salle, il n'y avait pas vraiment de perdant et c'était encore mieux. Jehanne était redoutable, à sa manière, et si les duels étaient moins son fort, comme en témoignait le fait qu'elle perdait lentement du terrain, elle n'en demeurait pas moins une adversaire de taille et respectable. Enora avait tout donné, s'économisant juste assez pour épuiser les forces de son adversaire avant elle. Et quand le combat s'acheva, elle était aussi en nage que la soldate. Et elle ressentait un puissant sentiment de contentement pareil à nulle autre. (Bon, enfin, elle pourrait faire une comparaison, si elle n'était pas aussi naïve sur le plan amoureux... mais passons) Elle se sentait bien dans sa peau et dans son corps pour la première fois depuis que ses biais avaient été forcés ouvert.

Enora rit franchement à la remarque sur les courbatures de Jehanne. Elle aussi le sentirait demain, mais elle n'en serait que plus motivé. Elle aimait jusqu'à ses courbatures après une séance intense. La douleur était aussi une preuve qu'elle était encore en vie.

Le maître d'armes les rappela à la séance d'entraînement, et c'est avec une vraie bonne humeur et un humour qu'elle-même découvrait avec tous le monde, que la jeune femme se remise au travail. Elle se lance avec autant de passion dans les exercices répétitif que dans les deux duels précédents. Ici, dans la Salle, Enora peut vraiment laisser aller sa nature passionnée et intense.

Ici, il n'existe que le maintenant, et la seconde qui suit. Pas de passé, pas de futur, pas de responsabilité, rien d'autre que les mouvements et leur perfection. Enora est vraiment vivante, heureuse, ouverte. C'est avec un mélange de soulagement et de tristesse qu'elle entend finalement le maître d'armes déclarer la fin de leur entraînement. Elle échange un regard complice avec Jehanne.

"Je dis que c'est une splendide idée et que les grands esprits se rencontrent."

Un bain, il n'y a que ça après un grand entraînement. Cependant, Enora n'aime pas trop tremper dans sa propre sueur et elle a eu vraiment très chaud.

"Par contre, je ne sais pas pour vous, mais avant le bain, je crois que me rafraîchir ne serait pas mauvais. Et je crois aussi que le maître d'armes ne serait pas très fier de nous si on arrêtait aussi rapidement nos muscles sans prendre le temps de les refroidir doucement. Vous m'accompagnez jusqu'à la petite source pas trop loin ? On fera une marche rapide et on pourra se rincer rapidement avant d'aller se tremper dans un bain chaud ?"

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Serments et Pactes / Re : Absences
« le: 13 janvier 2021, 21:56:46 »
Heureuse de te voir de retour, et t'inquiète, prend ton temps !

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Aile publique / Re : [Mina/Énora] Un appui discret... ou pas
« le: 04 janvier 2021, 22:55:01 »
Enora se senti un peu mal à l'aise, autant que toucher, par le compliment de Mina. Les compliments niais ou creux, elle les gérait très bien, mais elle avait encore de la difficulté à accepter ceux qui était sincère. La voix, légèrement moqueuse, mais chargé d'affection, de son compagnon s'immisça dans son esprit.

:Tu dis merci, et c'est tout. Tu le mérite.

:Ouais, ouais, merci et tout ça

Une image mentale se forma dans son esprit, elle était si clair maintenant qu'elle avait ET la vision et la parole par l'esprit. Celle d'un enfant qui tire la langue. Du coup, elle du faire appel à son éducation pour ne pas pouffer de rire justement.

"Merci Mina."

Elle préféra ne pas s'attarder sur le sujet, elle n'avait pas dérangé la mariée pour parler boulot, pas du tout. Il y aurait du temps pour ça une autre fois. L'albinos fit un clin d'œil à Mina quand cette dernière évoqua le fait de pouffer devant ses interlocuteurs. Elle se doutait bien que la boute allait feu refuser, elle avait surtout voulu l'amuser un peu.

"Je comprends parfaitement ce que tu veux dire, j'ai toujours eu ce poids quand j'étais une adolescente, une autre des enfants de Lolryn, fera-t-elle aussi bien que les autres, regardent là agir comme une presque Héraut, et aussi, mes déboires avec Saskia, avant qu'on ne devient ami, tout était commenter, analyser, et déformer par la bonne sociétée, c'est sain que tu sache qu'il ne mérite pas ton sang d'encre par contre. Vouloir ne pas ébrécher le nom de ta nouvelle famille est souhaitable, sinon, tu risque de te fâcher avec eux et ce serait dommage... mais au final, il y aura toujours des gens pour dire du mal de toi, rapporter des rumeurs, et tout ça. Donc, tu fais de ton mieux, et tu lâches prise pour le reste. Si ta famille ne l'accepte pas..." Elle prit un ton un peu conspirateur et se pencha en avant. "C'est qu'il ne te mérite pas !" Termina-t-elle mi-taquine, mi-sérieuse. "Mais sérieusement, tu épouse Beltran parce que tu l'aime, alors si il l'aime aussi, il devrait être capable de t'accepter, et surtout de comprendre d'ou tu viens, et de t'aidé. Sinon... je pense que j'oserai avoir une conversation avec eux et je ne serai pas la seule."

Avant Enora aurait été terrifier à l'idée de faire ce genre de chose et de faire honte à sa famille, mais plus maintenant. Comme elle l'avait fit, il y aurait toujours des gens pour la juger, elle, elle ferait ce qu'elle croyait juste. Et puis sa famille n'avait plus la puissance politique des Greenhaven, mais elle avait quand même assez de rang pour se faire admettre et discuter de sujet un peu épineux. Elle resterait polie, mais il y avait tant de façon de faire passer le message quand même.

"Pour ce qui est du reste de mon offre, je comprends parfaitement, mais au moins, si ça peut t'amuser dans un coin de ton esprit de savoir qu'on peut le faire, quand se sera trop lourd, j'aurai réussi un truc bien ce soir."

Le ton était léger, mais sincère. Enora avait beaucoup cheminé cette année, mais si son sens de l'humour avait fait surface, certaines choses n'avait pas changer. Enora était toujours aussi protectrice et à l'écoute des autres. Faire en sorte que les gens autour d'elle soit heureux était dans sa nature.

La dernière question changea complètement l'humeur par contre. Quand Enora se retourna pour regarder de quoi parlait Mina, son visage devint sombre et presque fâcher.

"C'est la bourgeoise avec qui Beltran à faillis passé la nuit quand vous n'étiez plus ensemble. Elle a du culot quand même de s'inviter à votre mariage. Je ne sais trop ce qu'il se disent, mais si j'en crois les rumeurs qui circule et ce que je me relaie Jorel... elle n'avait pas de noble intention en venant ici ce soir."

Enora était fâchée et dégoûter par la femme qui avait un tel culot. Heureusement que Beltran semblait avoir la situation bien en main. Les soldats approchaient déjà pour escorter la bourgeoise loin de la réception. Jorel lui relaya alors que les compagnons n'étaient pas non plus enchantés de la situation.

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Aile publique / Re : [Mina/Énora] Un appui discret... ou pas
« le: 29 décembre 2020, 22:49:21 »
Enora fut satisfaite, on ne peut PAS être heureuse de voir quelqu'un en mauvaise passe, oui, satisfaite d'avoir vu juste pour Irmingarde. Elle ne comprenait que trop bien ce qu'elle vivait, n'ayant jamais été réellement à son aise en société. Ses parents étaient entièrement pro-héraut, ayant fait parti du conseil peu avant sa naissance et sa propre apparence différent l'avait toujours mise en marge des autres et en butte au jugement peu agréable. C'était une des raisons qui l'avait poussé à vouloir toujours être parfaites, connaître tout le monde, savoir les coutumes de chacun, etc.

Maintenant, elle était un peu moins au courant, mais juste avant le mariage, elle avait quand même demandé à sa famille, plutôt nombreuse au demeurant, de l'aider à se rafraîchir sur les nouveautés, qui étaient avec qui, les amants et maîtresse, etc. Question d'éviter des faux pas... et parce que son intuition, ainsi que Jorel, lui avaient susurré que ce pourrait être utile.

Elle fit une petite révérence, les yeux pétillants d'humour et au moins un peu de sarcasme dans son geste.

"Merci, mais la reine du bal ce soir, c'est toi et cette robe te va à merveille. La couleur te va comme un gant, mais je dirais surtout qu'elle te représente bien."

Enora se permit un petit clin d'œil discret et amicale.

"Oh, pour ce qui est de ma famille, ils iront certainement présenter leurs félicitations, mais je crois qu'ils attendent que l'engouement retombe. Nous ne sommes pas très à cheval sur les convenances quand nous pouvons l'éviter."

Elle fit d'ailleurs un sourire à sa belle-sœur qui passait non loin, mais continua sa conversation avec Mina sans s'arrêter.

"Et bien sûr que je viendrai à la fête, j'ai eu si peu d'occasion de participer à ce genre de chose ! Je dois avouer que ma position me plaît bien pour le moment, surtout qu'on m'a promis que j'aurai l'occasion de retourner sur les routes de temps en temps."

Elle décida d'entrer dans le vif du sujet, pour éviter d'accaparer la mariée trop longtemps et que cela ne fasse scandale.

"J'ai cru remarquer que tu avais peut-être quelque difficulté ici et là avec les mondanités. Je me suis dit que tu aurais peut-être besoin d'un peu d'aide. Je voulais donc t'offrir mon support. Je sais qu'Isabeau est hyper compétente aussi, mais j'ai grandi parmi les gens comme les Greenhaven et tous cette noblesse. Et si mes parents ne sont pas à cheval sur les convenances, et son des nobles à l'ancienne, ils ont veillé à ce que je reçois une éducation digne de mon rang malgré tout. Donc, si tu veux, je peux essayer de t'aider discrètement pour ne pas faire de faux pas. Mais c'est libre à toi. Personnellement, jusqu'à récemment, j'avais fait le choix de rejeter tous ça et de vivre comme un héraut du commun, et je ne m'en portais pas plus mal la plupart du temps. Ça reste donc ton choix. Tu peux décider que tu n'en a rien a faire des convenances, de ce que les gens pense de toi, ou de ta relation. Ou tu peux aussi choisir de faire de ton mieux et j'essaierai de t'aider, ainsi que tes amis, j'en suis certaine. Mais il est clair que les gens qui n'aiment pas spécialement les hérauts chercherons la moindres excuse pour te dénigrer, peut importer que tu sois plus gracieuse ou plus mondaine qu'eux. Donc... il ne faut pas te prendre la tête. Il y a des gens qui ne sont heureux que quand ils peuvent critiquer."

La fin était dite avec humour, mais le reste de son discours, et zut elle s'était promise de ne pas en faire, avait été dit avec sérieux. Enora savait à quel point la cour pouvait être mesquine, et certains noble titré plus encore. Et ce soir, elle officialisait sa position, au détriment de beaucoup de manigances de la part de ladite cour.

"Oh, et si ça peut t'aider à passer au travers de la soirée, je connais aussi pas mal d'anecdote amusante sur beaucoup d'entre eux."

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Caserne / Re : Rencontre par les armes. Jehanne/Ennora
« le: 28 décembre 2020, 00:00:39 »
Enora s'était fait avoir comme une débutante, mais elle l'accepta de bon cœur. Elle avait perdu l'habitude des combats "de rues", et ce n'était pas bien. Elle avait toujours été une très bonne duelliste, mais elle avait peu d'expérience de vrai combat, outre quelques escarmouches ici et là contre des bandit de grand chemin, et durant la guerre contre des espions qui en voulait à ses messages. Et ses derniers combats était loin maintenant. Elle avait peu de temps, sur la route à se consacrer à s'entraîner et très peu de partenaire pour le faire.

Elle était donc heureuse de ce combat et de cette défaite, ça venait chatouiller sa compétitivité et son désir de se prouver. Et elle était heureuse de s'entraîner contre quelqu'un de différent, un soldat entre autres choses.

Elle se remit en garde avec un sourire ravit et un peu carnassier. Il n'y avait qu'ici, dans la Salle, qu'elle perdait sa timidité et son impression de ne pas être à sa place. Ici, elle était à la hauteur (la plupart du temps en tout cas) et elle se sentait bien dans son corps. Ici, elle se sentait plus chez elle que nulle part ailleurs sauf sur la selle de son compagnon.

Alors la jeune soldate voulait un combat rapide, et bien pourquoi pas. Enora était en fait heureuse de sortir de sa zone de confort et des manières emprunter des duels. Un combat n'était pas réellement un duel, et tous les coups étaient permis. Elle se souvenait de ce que Ann'dra lui avait enseigner, elle devait juste l'habiter de nouveau.

Elle s'élança donc vers la soldate, feintant et bougeant avec agilité, une de ses forces après tout, testant avec rapidité et une certaine efficacité, les réflexes et la distance de son adversaire. Elle voulait forcer cette dernière à bouger, trouver quelle était sa distance de confort, pour pouvoir aller à l'intérieur. La soldate bloqua aisément les première passe, mais ne mordit à aucune des feintes ou des ouverture qu'Enora lui laissa volontairement, c'était intéressant à savoir. Elle ne sembla pas les voir, ce qui était aussi intéressant, mais pas surprenant. La plupart des soldats apprenaient à se battre en groupe, avec des techniques efficace quand on était nombreux. Un bon soldat n'avait pas besoin d'être un bon bretteur, même que c'était parfois un problème pour ceux qui l'était avant d'apprendre les techniques.

Et donc, Enora força son avantage, sans toutefois baisser sa garde, c'était stupide et pas le but d'un entraînement. Il fallu quand même plusieurs minutes de combats, de feintes, à se tourner autour et à échanger des coups, ou à les bloquer, avant que l'entraînement et l'habileté de la jeune femme ne prennent doucement le dessus. Enora en profitait aussi pour travailler des passes et des feintes qu'elle maîtrisait légèrement moins, ça lui coûta presque une autre victoire, mais elle bloqua de justesse.

Finalement, l'habileté l'emporta sur l'expérience et Enora arrêta la lame de son épée juste sous la gorge de son adversaire. Elle était un peu essoufflée, et plutôt en sueur, mais satisfaite de cet échange. Elle appréciait la soldate devant elle, son style était franc, elle ne semblait pas orgueilleuse, ni faussement modeste. Son regard avait été intense, mais aussi ouvert et amical. Pas une seule fois, elle n'avait semblé prendre ombrage, ou se décourager, quand Enora avait clairement prit le dessus.

"Bravo Lieutenant, vous êtes douée !"

:Elle a presque réussi à te vaincre une deuxième fois, et pas seulement parce que tu es rouillé ou que tu as été téméraire. Elle n'a pas ton agilité ou tes talents, mais elle est doué, je suis d'accord avec toi. Et moi aussi, je l'aime bien. Si elle est libre, invite là à prendre une bière, ça te ferra du bien aussi, une nouvelle amie.:

:Pfff... tu le dis comme si je devais lui demander une charité, et puis, on choisit pas comme ça et tu le sais bien, mais je suis d'accord qu'aller prendre un verre avec elle pourrait être plaisant.:

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