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Sujets - Kalaïd

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Caserne / [RP Libre] Retour à la maison... 'fin presque...
« le: 26 septembre 2016, 13:18:12 »
4ème jour de la troisième décade d'automne 1484...

La caserne enfin...
Dans la nuit, elle étirait ses murs hauts vers le ciel noir de jais, massif édifice fortifié dans la noble et glorieuse cité de Haven. Les hommes l'avaient souvent détestée, elle était le lieux de leurs entraînements les plus difficiles, des réprimandes de leurs supérieurs, de blessures en tout genre dans le cadre des manœuvres... Elle représentait de près comme de loin leur attachement à l'armée de Haven et par là-même des contraintes que leur condition de militaire représentait. Les astreintes perpétuelles, les patrouilles, les intervention diverses dans les limites du royaume voir au-delà dans des contrées où tout leur était hostile. Le tout au nom du Roi, et pour sa gloire et celle de ses sujets. Tant de sacrifices... Que ce bâtiment représentait si bien.

Et pourtant, ce n'était pas ce sentiment qui primait à l'instant précis où Kalaïd et sa compagnie franchirent les hautes portes de la Caserne. Bien au contraire, tout au long de leur voyage de retour ils avaient appelé de leurs vœux ses murs, ses créneaux et ses dortoirs... Loin d'être le symbole de leur abnégation envers la couronne, c'était à cet instant précis ce qui se rapprochait le plus du tant attendu retour dans leurs foyers respectifs auquel ils auraient bientôt tous droit.

Par conséquent, ce ne furent que des soupirs de soulagement et des rires qui retentirent alors qu'ils déposaient enfin leurs sacs sur la place d'armes, que les cavaliers mettaient pieds à terre et que les chariots s'arrêtaient tout autour.
Alertés par ces sons et par la rumeur qui se répandait comme une traînée de poudre entre les murs de l'enceinte militaire, ceux d'entre les soldats qui étaient rentrés avant vinrent les accueillir et prendre dans leurs bras les derniers à rentrer de cette guerre enfin terminée. Rapidement, ils se retrouvèrent plus du double de la compagnie à se masser sur la place d'arme, dans un vacarme assourdissant de claques dans le dos et de serrages de mains.

Et c'est un Kalaïd particulièrement souriant qui serra la main de ses sous-officiers, reconnaissant envers eux d'avoir su maintenir le moral des troupes pendant la durée de leur engagement au front, mais aussi d'avoir pu faire conserver aux hommes un semblant de tenue alors qu'ils parcouraient les routes du retour. L'arrivée ayant eu lieu de nuit et en toute discrétion, Kalaïd leur avait demandé de faire en sorte que leur traversée de Haven se fasse calmement et le plus silencieusement possible. Bien entendu les sons des pas des soldats et de ceux des chevaux sur les pavés de la cité n'avaient pas manqué d'attirer les habitants à leurs fenêtres, et rapidement il y avait eu des applaudissements et des hourra pour saluer leur passage. Mais dans l'ensemble tout le monde s'était très bien tenu, il n'y avait pas eu de débordement, les hommes avaient su faire appelle à leurs dernières réserves de patience pour éviter de s'éparpiller dans la ville comme une envolée de moineaux. Cette maîtrise de la troupe, Kalaïd le devait à la vigilance de ses sous-off, et il le savait fort bien...

Ce qu'il savait aussi c'est qu'il ne ferait plus rien de ses hommes après leur arrivée à la caserne. Aussi avait-il pris soin d'ordonner avant leur arrivée à Haven que les hommes seraient libres de leurs mouvements, uniquement à l'intérieur de la caserne toutefois, à compter du moment où tous se trouveraient, sur la place d'arme. Et c'était chose faite...

Petit à petit, la place d'arme se vida de ses occupants, et ne restèrent que les chariots et leur chargement qu'il était bien trop tard pour prendre en compte. Ils seraient débarrassés dès le lendemain à la première heure par l'ensemble de la compagnie, juste avant le rapport du matin qui les libérerait tous de leurs obligations à l'occasion d'une perm bien méritée.

Des chariots et... Kalaïd. Assis sur l'un d'entre eux, il s'était fait tout petit, observant attentivement les retrouvailles de ses hommes avec ces lieux et ceux de leurs camarades qui les gardaient en leur absence. Il les avait observé et n'avait rien dit, accoudé à une caisse, attendant patiemment que la nuit devienne aussi calme qu'elle l'était avant leur arrivée. Là, seul avec Elazur sous la voûte céleste zébrée d'une voie lactée majestueuse, il s'était allongé sur la bâche du chariot et avait simplement observé les étoiles, entendant ça et là les apaisant rires de ses camardes de bataille. Sans que ça paraisse, se poser simplement pour admirer la beauté d'un lieux, d'un paysage, ou du ciel de jour ou de nuit, était un luxe particulièrement inaccessible sur le front. La vie normale... C'était ça le plus grand luxe du soldat finalement. Pouvoir agir normalement, évoluer normalement au sein de la société, et au sein de sa famille...

Ô comme elle lui manquait... Comme elleS lui manquaient... Ils avaient tous laissé tellement de choses derrière eux en partant au combat. Pouvoir enfin retrouver ses dames, les serrer contre son cœur qui se languissait terriblement d'elles...
Assez curieusement, il n'avait pas vu Amalia depuis plus longtemps qu'il n'avait vu Thalyana, mais c'était pourtant bien pour cette dernière que le manque était de très loin (trop loin ?) supérieur. Et c'était là un sentiment étrange, qui pouvait faire naître parfois un certain sentiment de culpabilité. La force du Lien était décidément une chose bien difficile à saisir...

Kalaïd pris brutalement conscience que quelque chose lui rentrait dans les cotes...
Une botte de carottes... Il s'était posé sur le chariot du popotier...

- Ah bah tiens, si c'est pas ton jour de chance à toi aussi..., s'exclama-t-il en jetant une carotte à son compagnon de toujours...

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Nouvelles de l'extérieur [MJ] / [Frontière] Sur le départ...
« le: 21 septembre 2016, 03:10:12 »
1er jour de la 1ère décade d'automne 1484

Les remparts...
Depuis quelques temps, il ne connaissait plus que ça. Les remparts et toujours les remparts...

Kalaïd achevait son ascension des marches menant au sommet des longilignes fortifications. La guerre allait laisser son lot de traces derrière elle, et outre les cicatrices que portaient désormais la plupart des hommes, les remparts allaient entre autre choses subsister, vestiges des affrontements passés.

Les créneaux se découpaient dans l'obscurité naissante, laissant discerner un pas sur deux le paysage qu'ils occultaient. Les montagnes Rethwellan s'élevaient non loin, leurs lignes crantées se découpant dans le crépuscule, leurs pointes enneigées semblant vouloir crever le ciel noir. Les armées adverses avaient fini de s'en déverser, et l'heure était au départ maintenant. Un départ prudent tout de même, à en juger par la garde toujours présente sur les remparts. Moins nombreuse, certes, mais encore alerte...

- Bonsoir Heren, salua Kalaïd avec un bref sourire de soutien alors qu'il arrivait à proximité de l'un d'entre eux. Comment s'annonce votre tour ?, s'enquit-il avec sympathie.

- Bonsoir mon Lieutenant, répondit l'intéressé. Rien de particulier à signaler, la patrouille est rentrée sans incident à déplorer. Il semblerait qu'ils soient décidés à respecter leur parole en face hein mon Lieutenant ?

- Possible en effet..., murmura Kalaïd. Espérons le en tout cas, reprit-il à un volume audible. Qu'on ne soit pas obligés de ressortir tout le matériel et de rappeler les réservistes...

Ce disant il se tourna légèrement vers l'intérieur des fortifications.
Le repli des troupes avait déjà bien avancé, et c'était les régiments de soutien qui avaient le plus de travail ces derniers temps. Il fallait tout rassembler, compter, chiffrer, empaqueter. Préparer le voyage de retour, celui que tant d'entre eux attendaient depuis si longtemps. Celui que les héros, les vrais, ne verraient jamais. Seuls leurs visages rentreraient avec les vétérans, gravés à jamais dans leur mémoire...

Des caisses, des tonneaux, il y en avait des charrettes complètes absolument partout. Un convoi était en préparation pour un départ au lever du soleil. Depuis que le repli était annoncé, c'était presque quotidiennement que des convois de ce type quittaient le front. Il en arrivait à Haven de tous les camps en cours de démantèlement. Ils s'étiraient sur les routes du pays en longues files presque ininterrompues de soldats harassés que seule la perspective de regagner leurs foyers faisait encore aligner un pied devant l'autre.

Kalaïd reporta son regard sur les montagnes. Il s'enroula dans sa cape en la jetant par dessus son épaule. La nuit allait être fraîche, elles l'étaient très souvent par ici. Il salua d'un signe de tête son voisin avant de reprendre son cheminement sur le rempart. En dehors de ses pas, il n'y avait guère de son, tout semblait calme. Quand on avait connu la fureur des batailles et pris l'habitude de son vacarme, le silence était quelque chose qui se remarquait facilement. On le trouvait presque dérangeant... Il y aurait un temps d'adaptation au retour au pays, pour chacun d'entre eux.
Haven... Il lui tardait d'être enfin là-bas, et d'y retrouver la seconde partie de son être, celle qui lui manquait pour se considérer entier... Et la partie d'eux qu'ils avaient conçu ensemble...

Un sourire naquit sur son visage... Dissimulé par le revers de sa cape, il n'eut même pas besoin de le cacher au garde qu'il croisa alors qu'il redescendait par la seconde tour.
Un salut de la tête et le revoilà sur le plancher des vaches, naviguant au milieu d'un océan de matériel en tout genre entassé dans la cour du camp. Il était tout de même fou de constater comme le plaisir de massacrer son prochain pouvait nécessiter comme quantité d'appui technique...

Laissant là le monceau de caisses qui transformaient la cour militaire en entrepôt, il gagna d'un pas rapide les écuries.
Un hennissement rapide accueilli son arrivé alors qu'il poussait les lourdes portes de bois...

- Oui, merci, je sais ce que tu te dis, répondit Kalaïd en approchant d'Elazur en souriant. Tu te dis : « comment diable peut-il mettre autant de temps pour aller chercher une simple pomme ? ». Et tu as raison. Je ne mettrai pas autant de temps pour aller chercher une simple pomme...

Il mis ses mains dans ses poches alors qu'il était presque à toucher le chanfrein de sa monture avec son front.

- ...C'est parce que je t'en ai ramené deux ! annonça-t-il triomphalement en brandissant les fruits.

Il n'eut guère le temps d'épiloguer sur la façon dont il avait réussi à se les procurer, deux « scrounch » et le butin de guerre avait disparu... Ne restaient que l'homme et son compagnon, lequel regardait avidement les mains de son cavalier avec l'air de se demander comment des pommes pouvaient être aussi petites.

- ...Pfff, morfale..., soupira Kalaïd en grattant copieusement son ami derrière les joues.

Il passa un petit moment avec lui, avant de finalement prendre congé.
Dehors la température avait encore chuté. Les lumières des braseros du camp luisaient dans la nuit noir, et sa tente était éclairée au loin. Il la regagna sans se presser particulièrement. Bientôt viendrait l'heure du départ pour lui aussi, mais pour le moment il profitait de ces instants de calme, c'était les premiers depuis de longs mois. Le camp était tellement silencieux, qu'il en paraissait presque désert.
Et il fallait bien reconnaître que c'était particulièrement reposant...

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Sujets libres / [Kalaïd/Lamétoile] Vague à Lame...
« le: 13 janvier 2012, 23:12:11 »
Les jardins étaient particulièrement calmes ces temps-ci. Avec les retours de missions personne n'avait vraiment le temps de s'y promener. Il y avait ces réunions pour décider de la façon dont l'ennemi devait être repoussé, extrapoler sur les attaques qu'il pourrait orchestrer, ou analyser les renseignements recueillis lors des déplacements. Mais plus heureusement, il y avait les fêtes pour ceux qui avaient retrouvés leurs familles restées ici... Les célébrations en l'honneur des disparus... Et pour ceux qui s'estimaient heureux d'être encore en vie tant ils avaient vu la mort de près.
Et puis il y aurait des festivités également pour le mariage royal qui avait été annoncé, ainsi que pour la naissance de l'héritier à venir apparemment...

En ce qui concernait Kalaïd, il n'avait laissé personne à Haven en partant en mission. Personne qu'il n'ai connu avant et qui fut suffisamment proche de lui. A part la jeune Lamétoile bien sûr...

L'endroit était beau, même alors que la nuit approchait à grand pas et que les couleurs s'estompaient. Il y avait pour ainsi dire quelque chose de spirituel, presque quelque chose de divin, dans cette naturelle harmonie végétale qui s'offrait à la vue des visiteurs, et cette beauté pure présentée par la nature. Les architectes pouvaient bien s'escrimer à réaliser les plus impressionnants ouvrages, ils ne valaient rien face à toute cette beauté végétale, face à l'architecture parfaite dont la nature pouvait faire preuve. Oui, elle était l'expression artistique des Dieux...

Kalaïd respira profondément l'air empli des senteurs exhalées par les fleurs environnantes et qui étaient exacerbées par la rosée naissante...

- Alors jeune fillle, dit moi un peu ce qui te pèse sur le coeur...

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Sujets libres / Ombre et lumière... [Kalaïd et libre]
« le: 30 janvier 2011, 23:50:20 »
Les jardins étaient très calmes ce soir là. Les plans d'eau étaient devenus très sombres à mesure que la luminosité décroissait, et donnaient un vertige de profondeur à celui qui désirait s'y mirer.
Le bruit de l'eau semblait avoir un effet apaisant jusque sur l'air ambiant lui-même. La douce brise fraîche venait jouer dans les hautes frondaisons, semblant s'amuser du son des feuilles qui s'agitaient au gré du souffle éolien.
Quelques nocturnes créatures ailées hululaient dans les branches, guettant avidement le passage inquiet des mulots, rongeurs fébriles à l'idée même de rencontrer la mort planant au-dessus de leurs rondes petites oreilles.
Plusieurs lanternes illuminaient le passage des visiteurs, éclairant de leurs stries lumineux les pavés qui cheminaient entre la verdure et les plans d'eau.
Ça et là de petits pavillons nichés au creux de la verdure semblaient sortir de terre, offrant de provisoires abris à ceux qui exprimaient le désir de se reposer, ou simplement de contempler la sérénité des lieux.
La senteur des fleurs s'exhalait dans le crépuscule, et emplissait tout l'air de leur douce fragrance. L'imagination permettait de visualiser les chatoyantes couleurs des pétales peu visible à l'heure où seuls quelques prismes sont perceptibles, puis de vérifier de jours à quel point la nature était surprenante...

Kalaïd marchait dans l'herbe, pieds nus. Il portait un pantalon noir aux jambes très amples, ressemblant presque à une robe de loin. Il était également revêtu d'une veste épaisse faite de coton couleur d'ébène. Sa marche était calme, lente, mesurée. Il ne se déplaçait pas près des chemins, mais coupait directement à travers le parc, afin d'y trouver un lieu à l'écart, où il puisse projeter toutes ses pensées et les purger.
Là, près de ce bosquet d'arbres, il saisit le paquet qu'il tenait dans son dos et le ramena devant lui. Il tira le linge qui l'entourait, et le fit glisser au sol.
Le daito noir qu'il contenait luisit dans la clarté de la lune, corps céleste dont les reflets sur l'eau éclairaient la scène d'une douce lumière teintée du bleu pastel de la nuit tombée.

Le saya passé à son côté, le jeune homme se mit à genoux dans l'herbe et se figea. C'était le moment qu'il préférait. Tout autour, les éléments lui semblaient fusionner jusqu'à ne former qu'une seule et même entité : son environnement. Celui-ci mis de côté, il n'avait qu'à se soucier de tout ce qui venait perturber le calme qu'il se créait ainsi. En combat nul besoin de l'imaginaire, l'ennemi brisait tout cela avec ses gros souliers et devenait dès lors la cible à abattre, ne serait-ce que pour rétablir la sérénité du lieu... Mais ici, l'environnement n'ayant rien d'hostile, il était peu souhaitable de détruire toute cible se présentant à soi sans aucun discernement. Aussi le jeune homme faisait-il un petit effort de d'imagination et se créait-il ses propres cibles...

La lame jaillit brusquement de son fourreau. Le temps d'un souffle, un battement de cil, et la frappe avait déjà eu lieu. Un genou levé, la main droite à hauteur de visage, le sabre dans le prolongement du bras, le jeune homme s'était à nouveau figé. Un mouvement sec pour évacuer le sang de la lame qui devait rester pure, et celle-ci rejoignait vivement la quiétude de son écrin de bois laqué. Les gestes étaient précis, rapides, sûrs.
Le jeune homme se releva. Un soupir profond lui échappa.
C'était comme une drogue. Comme un air de musique aux variations intenses, qui le faisait vivre chaque fois un peu plus lorsqu'il exécutait ces mouvements que son corps connaissait à présent mieux que son esprit. Qu'il lui réclamait presque comme un salut...

Durant ces moments, Kalaïd était tout et rien à la fois. Tout, parce que ses sens étaient exacerbés et qu'il avait véritablement l'impression de fusionner avec son environnement, d'être tout ou partie de lui. Rien, parce que pour lui tout était dans son sabre, qui était plus cher à ses yeux que sa propre âme. Mis en balance avec son compagnon d'acier damassé, le jeune homme ne valait rien...

Un pas sur le côté, un éclair illuminant la nuit, une frappe d'estoc. Volte-face, et la frappe, puissante, fulgurante, fendant l'air comme un rayon de lumière.
Un geste vif, et la lame regagne le saya.
En attendant de rejaillir...

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Sujets libres / Un peu de paix... [Kalaïd et Elbereth]
« le: 23 novembre 2010, 21:26:59 »
*Bon sang, j'en ai raz le capuchon...*

Voilà ce que pensait Kalaïd alors qu'il quittait le Collégium. Trop de monde, trop de visages, trop de paroles... Trop. C'était le mot qui résumait le mieux cette journée à vrai dire.
Le jeune homme supportait facilement la présence de quelques personnes, mais au delà ça avait tendance à l'agacer.
Et le moins qu'on puisse dire de cet endroit c'est qu'il n'était pas désert...
Voilà la raison qui l'avait poussée à finir ici. Il avait d'abord fait un tour par les écuries pour s'assurer du bien être d'Elazur, et maintenant il quittait l'abri des bâtiments pour gagner la sérénité du jardin.
Ici, tout était calme...
Le jeune homme enleva ses bottes et se mit à marcher pieds nus dans l'herbe. Il aimait ce contact moelleux, cette caresse sous sa voute plantaire. Il aimait la brise sur son visage, son jeu dans ses cheveux... Il aimait cette lumière orangée du jour qui lentement décline, et le son naturel des arbres se mouvant au gré du vent...
En quelques instants passés auprès de toute cette verdure, il avait retrouvé une paix intérieur à laquelle il ne croyait plus seulement quelques poignées de minutes auparavant...
Ici il n'y avait pas de parole inutile, de bruit de pas incessant, ni de claquement de porte ou d'autre son de ce genre parasitant la pensée. Ici il n'y avait que le jeune homme et l'environnement gracieux dans lequel il évoluait.
Il s'assit sur un banc de pierre blanche, planté à côté d'un petit plan d'eau et laissa son regard se perdre dans la verdure qui l'entourait...

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Gardes / Mercenaires / [Guerrier-Mercenaire] Kalaïd
« le: 23 septembre 2010, 23:52:15 »
RECENSEMENT DU ROYAUME
Valdemar



Prénom : Kalaïd
Age : 31 ans (1454)

Région d’origine : Hardorn, nord de Shonar
Métier/Vocation:Ancien soldat, mercenaire, et soldat de nouveau

Description physique :

Cheveux :Châtains
Yeux :Marrons très clairs sur fonds verts
Teint :Légèrement hâlé
Taille : 1m80
Corpulence : Moyenne, Kalaïd est très athlétique. Sans être une masse de muscles imposante, ses années passées au sein de l'armée lui ont offert une musculature puissante lui offrant rapidité et précision dans le maniement de ses armes.
Attitude : Kalaïd est assez réservé et parle finalement assez peu. Aussi lorsqu'il le fait, il n'aime pas se répéter... Il n'aime par ailleurs pas trop se faire remarquer.

Description comportementale :

Kalaïd est un analyste. Il passe le plus clair de son temps à observer et ressentir tout ce qu'il perçoit autour de lui. De ce fait, il est passé maître dans l'art d'évaluer la dangerosité des situations. C'est aussi à cause de cela qu'il ne parle pas beaucoup. Le jeune homme a vu beaucoup de chose pendant le temps qu'il a passé au sein de l'armée, et il s'appuie sur son analyse de ces années pour éviter de tomber dans les pièges de la mort dont il sait qu'elle peut revêtir bien des visages...
D'un point de vue extérieure, il semble d'une manière générale que bien peu de choses aient la capacité d'atteindre vraiment le jeune homme. Il semble toujours prendre les choses non avec détachement, mais toujours avec la même importance quel que soit le fait.
Plutôt utile à savoir, il est fortement déconseillé de lui parler de sa famille, ce sujet semblant ne pas être propice à une discussion détendue...
D'une loyauté sans égal, il pardonne beaucoup. Mais la seule chose qu'il n'efface pas de son ardoise est la trahison.

Qualité principale : Il est d'une loyauté à toute épreuve
Défaut principal : A un sérieux problème avec son passé et toute évocation de cette période...

Don ordinaire : Ayant presque toujours manié des armes, et ce jusque sur les champs de bataille pendant de nombreuses années, le jeune homme est un guerrier accomplit, dont on dit qu'aucune arme ne lui est étrangère. Donnez lui une arme nouvelle, et il en fera l'apprentissage en moins d'une semaine. C'est là une capacité qu'il a développé inconsciemment.

Don spécifique : Sens de la Terre

Langues parlées : Valdemaran, Hardornais

Autre : Lié pour la vie à Thalyana

Animal de compagnie : Elazur, un grand Appaloosa

Description Historique : Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'histoire de Kalaïd est marquée par les combats de quelque nature que ce soit. A seulement 24 ans, il a malheureusement déjà tout d'un vétéran.

On ne sait presque rien du passé du jeune homme, et il n'est pas très bavard sur le sujet à vrai dire. Avant son entrée dans l'armée à l'âge de 11 ans, il semble que le jeune homme n'ait pas eu d'existence. Il a été recueilli par un capitaine dans l'armée privée du seigneur Melonarph, basée au nord de Shonar en Hardorn. Un jour alors qu'ils étaient en déplacement, le capitaine Maelth était parti en éclaireur avec quatre hommes. Ils en revinrent six. Il confia l'enfant à son lieutenant en lui annonçant simplement qu'il s'était trouvé un aide de camps. Les quatre soldats qui accompagnaient le capitaine ce soir là furent tenus au secret, et personne ne sut jamais d'où venait le garçon. Il grandit au milieu des guerriers et de leur triste besogne, et le capitaine lui enseigna tout ce qu'il fallait savoir, tant sur l'art de la guerre et de la mort que sur l'art de la vie. Il lui inculqua sa philosophie et ses préceptes, basés sur une reconnaissance primordiale de l'honneur et du respect.

Mais la fièvre devait emporter le capitaine Maelth lors d'une campagne rude passée dans d'hostiles montagnes... Et le jeune Kalaïd, la veille de ses 24 ans, se voyait mettre en terre celui qu'il considérait comme un père, dont il devait se séparer une fois de plus...
C'est ainsi qu'il quitta l'armée, estimant qu'il n'y avait plus sa place en l'absence de son mentor. Un soir il fit ses bagages, et au point du jour les hommes ne virent plus que sa silhouette s'éloigner, semblant piétiner les rayons du soleil...
Ne sachant où se rendre, il décida de suivre l'ultime conseil de son second père : « En Valdemar se trouvent les Hérauts, qui en sont également les Héros... ».
Sa recherche de l'honneur et de l'ultime respect le mènerait donc en ce royaume...
Après un combat mené aux portes de Valdemar au cours duquel Fitz fit à la fois sa rencontre et son premier combat à ses côtés, Kalaïd fut mené devant le Capitaine Beltran. Il y subit un interrogatoir au moyen d'un sort de vérité. Cela lui permit de recouvrer une partie de son passé perdu. Et par la même occasion de découvrir qu'un mystérieux mage noir était à l'origine de la mort de sa famille.
Il rencontra plusieurs membres du collégium des Mages qui tentèrent de lui faire changer son opinion plus que défavorable quant à la Magie, ce qui ne fut pas totalement un échec.
Par la suite il rencontra plusieurs fois Lamétoile, avec laquelle il renoua des liens, l'ayant perdue de vu depuis l'enfance de la jeune femme.
Par la suite, après son intégration dans la garde de Haven, il participa à l'une des missions, conduite vers l'Hardorn. Au cours de ce voyage il prit conscience de son sens de la Terre, et se lia pour la vie à la jeune guérisseuse Thalyana.
À leur retour à Haven après des combats très particuliers qui lui donnèrent une occasion supplémentaire de ne pas aimer la magie, il fut nommé Lieutenant de la Garde, à l'instar de son camarade Fitz. Une complicité nouvelle naquit entre les deux soldats, lorsque son camarde compris la nature du lien qu'il avait avec la Guérisseuse.
L'histoire entre cette dernière et Kalaïd se renforça au fil de leurs rencontres successives...
Plus tard, Kalaïd fut envoyé à la frontière Rethwellan avec le gros des troupes et son camarde Fitz, le tout sous la direction du Capitaine Beltran. Ils avaient pour mission de coordonner la préparation des troupes avant la contre-attaque visant Thelarson. Au cours de ce déplacement longue durée, Kalaïd reçu une lettre de Thalyana, lui annonçant l'arrivée d'un troisième être dans leur couple.
Quelques semaines plus tard, il rentrait à Haven dans le cadre de son emploi...

Hors-jeu :
Que désirez vous faire de votre personnage ?  Pour être honnête je me demande plutôt ce que mon personnage voudra faire de moi...

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Présentation des joueurs / Kalaïd/Guillaume
« le: 09 septembre 2010, 01:00:07 »
MON PROFIL DE GEEK

Prénom ou pseudo: Guillaume / Kalaïd
Age: 24
Ville/Pays: Bonne question... Je crois que c'est en France...
Boulot/Etudes : Alors ça, très sérieusement, j'en parlerai peut-être un peu plus tard mais là je peux pas.

Si j'étais...

une fleur je serais : Un chardon !!! ça pique et c'est moche, comme moi quand j'ai de la barbe...
un animal je serais : mon chat... Quelle vie de gros !!
une couleur je serais : mon chat... à non mince... heu... bleu... non vert... ou pas... heu... bin bleu alors. Je l'ai déjà dit??
une pierre précieuse je serais : mon ch... ah ! Toujours pas... Bon bah heu... une pierre d'Onyx
une race du seigneur des anneaux je serais : mon... bon okay j'arrête avec le chat...  Elfe ou humain.
un objet je serais : Soit mon épée, soit un de mes daito.
un livre je serais : Le seigneur des anneaux, ou la série des Lances Dragons (classique le mec déjà, pffff...)
un plat je serais : une tête de veau sauce maderre... berk... un Sushi plutôt.

Pour tous ceux qui ont trouvé ça cucul, la suite n'est pas triste non plus !

Fromage ou dessert ? définitivement dessert. En plus j'adore les dunes... Quoi ? Mais qu'est-ce que j'ai dit encore !!
Votre blague préférée : Alors là attention, c'est court mais intense !!! --> Pourquoi y'a pas de sandwichs au canard, alors que ça s'appelle Mc Donald...

Quel mot trouvez vous absolument irrésistible ? Bin du coup, Mc Donald !!! Non, plutôt "concupiscent". Merci M. Colucci...

Définissez vous en 3 mots : Forteresse, Fraternel, Patient. Sinon je suis aussi Jeu-de-mot-moisiste, (ça je pense que tout le monde est d'accord du coup !!!)... et nul en math, parce que là trois mots... Pffff...

Comment avez vous connu le forum ? Par Aranel
Quels livres de Mercedes Lackey avez-vous lu ? Aie... et c'est là que je me fais huer... Non non mais allez-y, j'ai l'habitude... AUCUN !!! ( Mot à lire comme une tragédie, avec la musique d'un film triste derrière... dans la mesure du possible bien sûr...).

Je veux finir en ajoutant un petit mot d'un illustre inconnu, Abraham Lincoln, "mieux vaut se taire et passer pour un imbécile, que parler et ne laisser aucun doute à ce sujet".
Aussi m'arrêterai-je là.

Allez j'arrête là la torture. Vous en redemandez ? N'hésitez pas à répondre à vos propres questions. Toutes les bonnes questions seront ajoutées à cette fiche et feront la joie des prochains inscrits.  <!-- s:P -->:P<!-- s:P -->

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