Auteur Sujet: Traduction... pas instantanée [scenar ]  (Lu 10750 fois)

Manuchan

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #30 le: 05 décembre 2010, 14:46:04 »
[justify:3kyvnfaq]Le mercenaire était passé près de lui sans rien montrer de ce qu’il comptait faire, mais le mage habitué à la discrétion guerrière ou non, ne perdit pas une miette de ce que Fitz lui dit. Elle aurait choisi cet homme ? C’était étrange, mais ce n’était pas ce que le mage ressentait, pas réellement, ce devait être une autre forme de lien, car ils n’étaient pas liés à Elle de la même façon…. Les raisons d’Aanor lui appartenaient de toutes les manières.

Ce que la damoiselle Isabeau fit savoir par la suite fit couler un frisson le long de la colonne de l’Adepte. L’orbe dont la Déesse lui avait parlé était donc déjà souillée…. Cela expliquait beaucoup de choses effectivement. Si cet orbe avait des pouvoirs si grands, tous les êtres immatériels liés aux dieux devaient alors souffrir de cette souillure. En tous les cas, aucun doute ne subsistait dans l’esprit de Manuchan : sa Déesse ne pouvait être mêlée de quelque façon que ce soit avec cette souillure, cet orbe avait dû être dérobé.

C’est d‘ailleurs pour cette raison que le mage ne put se retenir de répondre à la doyenne des bardes une fois son résumé terminé.

« Je pense qu’il est injuste de dire que tout ces troubles viennent d’Elle. Je ne peux pas vraiment être objectif, je vous l’accorde mais je n’ai toujours ressenti que bonté de la part de ma Déesse et je suis persuadé qu’elle n’est pour rien dans ces attaques. »

Il ne se rendait compte que maintenant comme le lien qu’il partageait avec Aanor était devenu présent et plus fort que jamais. Les révélations qui avaient été faites n’avait fait que le renforcer en même temps que la foi et l’amour qu’il ressentait pour Elle. Aanor, ce nom resterait ancré en lui à jamais puisqu’il était voué à La servir et ce nom résonnait dans son esprit avec force, touchant le lien qui les unissait, le renforçant. Elle devait être heureuse depuis tout ce temps d’être enfin reconnue, par Ses enfants mais aussi par d’autres.

« Pour ma part, je n’ai été que récemment élu, j’ignore si Elle répondra à mes questions, mais je vous promets d’essayer. Toutefois, je ne doute pas qu’Elle fera son possible pour nous apporter Son aide d’une façon ou d’une autre. Les divinités n’agissent pas toujours comme vous et moi, leurs dessins sont plus complexes et leurs actions peuvent parfois sembler nébuleuses…. »

Tout avait été dit et le mage se retrouvait sans rien d‘autre à ajouter. Il était temps pour lui de se retirer afin de réfléchir à tout cela, de tenter de trouver des réponses et aussi d’aller voir Glenn. Peut-être aurait-il des réponses si Perle ne pouvait les lui fournir et il lui tardait en tout cas de revoir son ami.

« Je vais vous laisser, j’ai beaucoup à faire pour tenter de trouver des réponses. Je vous souhaite à tous d’’y parvenir et sachez que je suis à votre disposition si vous avez besoin d’aide ou de soutien. »

La peine de certains suite à la mort de la dame de Louhens était encore presque palpable et il souhaitait vraiment pouvoir les aider sans rien y pouvoir toutefois. Mais si l’un d’eux avait envie de réconfort, il ne pouvait que le leur offrir.

Sur ces derniers mots, il quitta la pièce, l’esprit en proie à la réflexion, ne cherchant même pas à savoir si perle l’accompagnait ou non.[/justify:3kyvnfaq]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
Être shaych, c\'est.... Magique !!

Fitz

Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #31 le: 08 décembre 2010, 19:41:15 »
Toucher.... Toucher quelque chose.... Cette idée continuait à tourner dans sa tête, jusqu'à ce qu'on arrête son geste.

D'abord ce fut le réflexe militaire qui se déclencha, son regard se porta directement vers la personne qui l'empêchait d'approcher des parchemins, et son autre main se serra en signe de défense. Puis il remarqua qu'il n'était pas dans un champ de bataille, que son esprit était trop obnubilé par autre chose. Enju l'avait peut être empêché de faire une bêtise. Isabeau prit alors la parole, et arriva à décrocher un sourire au mercenaire.

"Il sera fait comme vous le souhaitez ma dame" Adressa-t-il à Enju avant de faire une révérence, et se retirer vers le fond.


Sa main le démangeait toujours, et il avait juste une envie là maintenant c'était de la découper une bonne fois pour toute.. Ho ca ne l'aurait pas forcément gêné, mais après les nouvelles qu'ils venaient d'annoncer ce n'était peut être pas la peine d'en rajouter à la vue de ces gens.

Et puis la moitié finirait surement sur le sol évanoui alors.... Cette pensée fit elle aussi sourire le guerrier, qui finalement ne savait plus très bien que dire et faire.

Tout cela était bien loin de sa préoccupation première: Comment survivre dans ce monde ci ? Et comment en finir avec ce "pouvoir" qui lui avait été attribué.

Dame Riannon prit la parole... L'interroger ? Un petit rire s'échappa de sa gorge, et les yeux pleins de malice, son sourire espiègle placardé sur les lèvres.

"J'aimerai bien l'interroger dame Riannon, mais jusqu'à présent je n'ai pas vraiment eu le choix quand à ses apparitions... Et vu les malheurs qui sont arrivés à chaque fois, ce n'est peut être pas la peine que je provoque à nouveau sa rencontre si ca ne vous dérange pas"

Il savait que détendre l'atmosphère ne servirait à rien, mais finalement lui cela lui faisait du bien.... Il était condamné à vivre cela ? Alors il vivrait avec et continuerait de faire comme il avait toujours fait :

Comme son esprit et son éthique le guidait.


Quand sieur Manuchan se retira, Fitz attendit un instant. Il faudrait qu'il croise cet homme un jour ou l'autre. Et que cela soit dans la gentillesse ou pas, il obtiendrait des explications, foi de mercenaire.
Puis se retournant de nouveau vers Riannon:

"Ma dame, je vais me retirer à mon tour. Je reste bien sur à votre entière disposition, si vous avez besoin de quoique ce soit."

Il adressa un salut à moitié militaire, à moitié singé à la chef des bardes, et se redressant, son sourire habituel plaqué sur le visage, il sortit.

Il savait qu'il la reverrait, il savait aussi que ces parchemins il les toucherait, d'une façon ou d'une autre. Il savait surtout qu'à partir de maintenant il était temps qu'il reprenne sa vie en main, et arrête de se plaindre. Vivre comme il avait toujours vécu:

Jour après jour, en éspèrant qu'il verrait le jour se lever le lendemain.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-

Anonymous

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #32 le: 11 décembre 2010, 09:54:42 »
Ca changeait, la musique commençait à partir et Ayélis attendait encore et encore que ce ne soit plus qu'un murmure. Cela ne devait pas se produire comme ça, c'était pas normal et le page voulait bouger mais il ne le pouvait toujours pas. Pas tant qu'elle ne lui aurait pas dit qu'il pouvait rester. Il serra les mains sur le bras de Riannon alors qu'elle lui parlait. Il leva les yeux vers son visage alors qu'elle accédait à sa requête et qu'elle l'autorisait à rester. Il sentit les larmes monter à ses yeux et il détourna le regard d'un mouvement brusque, il n'était pas un gamin pleurnichard !

Ce faisant, il vit que celle qui était proche de lui avant s'était éloignée, il fronça les sourcils tout en répondant d'une voix légèrement chantante à la question de la Doyenne des Bardes.

" Ayélis, Dame Riannon, je me nomme Ayélis. "

C'était elle, à elle qu'il devait parler ! Il l'avait promis mais ne pouvait pas le faire pour le moment. Il allait revenir la voir à un autre moment car pour l'instant il ne voulait rien d'autre que dormir et oublier ces sensations impossibles. Il inspira alors qu'elle parlait d'entendre de la musique. Qui ? Qui d'autre avait entendu de la musique comme lui ?

Mais elle posait la question et il devait y répondre c'était obligé. Il regarda Enju tout en attendant qu'elle en fasse autant, est-ce qu'elle lui en voulait de s'être réfugié dans les bras de Riannon au lieu des siens ? Mais la musique n'était pas la même avec elle. Il ne pouvait pas savoir ce qui se passait, c'était difficile, trop difficile pour lui. Il se sentait mieux mais savait que ce n'était pas terminé.

" Moi j'entends de la musique des fois. C'est mal ? "

Il regarda autour de lui pour voir si quelqu'un voulait dire qu'il entendait la musique aussi mais il n'avait pas l'impression que quelqu'un allait le faire. Il se dégagea doucement de Riannon avant de se relever et de courir vers Enju, il allait mieux, il devait s'excuser.

" Pardonnez moi Dame, je ne me contrôlais plus sinon je ne vous aurais pas ainsi ignoré, pourrez vous me pardonner ? "

Il s'inclina devant elle avant de retourner vers l'entrée en assurant Riannon qu'il ne dirait rien au passage. Il attendit alors que la réunion se termine pour quitter la pièce. Dormir c'était ce qu'il lui fallait.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Enju Rakel

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #33 le: 17 décembre 2010, 22:58:32 »
[justify:2vwlocnz]Enju fut absorbée par tout ce que dit Isabeau et le consigna presque mot pour mot, impressionnée par sa culture, son sens de l'observation, et celui de la déduction... Puis par celui de la répartie. La plume de la karsite se figea quand la jeune Bleue lui reprocha ses superstitions ridicules... Enju en fut même blessée, à vrai dire. Isabeau, qui avait été si agréable, si gentille, qui lui avait présenté des excuses pour quelque chose qu'elle n'avait pas fait, se retrouvait soudain être un bourreau qui refroidit la jeune femme d'un coup simple mais efficace. La noble demoiselle n'avait pas entièrement tort, Enju se sentait obligée de le reconnaître ; pourtant, quand on parlait de religion - et d'autant plus de religion disparue ! - les superstitions n'étaient-elles pas les premières sources de connaissance populaire dont il fallait s'abreuver ? Aussi Enju se contenta-t-elle de baisser la tête, et elle ne dit rien, préférant se concentrer sur les recherches, les notes qu'elle devait prendre, plutôt que sur ses états d'âme. Et comme la prêtresse n'était pas sure de pouvoir compter sur la mémoire qui faisait la réputation des secrétaires karsites, elle préféra tout noter.

La réaction de Manuchan, qui n'avait toujours ressenti que la bonté de sa Déesse. (Enju aussi, ne ressentait que la chaleur de Vkandis. Note : pourtant, Il avait été dépeint comme un Dieu Cruel et Vengeur. Elle fit un parallèle là dessus. Aanor, malgré toutes ses manifestations terribles, n'était peut-être pas une déesse entièrement mauvaise. Peut-être pas.)
Et la réaction du mercenaire Fitz, qui en était l'exact opposé.
La tête penchée sur le côté, Enju trouva cela étrange. Ils étaient tous deux Elus par une Déesse, mais s'opposaient en de nombreux points. L'un acceptait son sort sans se poser de question, acceptant même de se plier à son destin et d'aider autant que possible ; l'autre au contraire, ne voyait là qu'une malédiction, et moins il se frottait à Aanor, mieux s'en porterait-il, visiblement. Enju sentit naître en elle une réelle sympathie pour Manuchan, alors qu'elle ne comprenait pas la façon de penser de Fitz... Enfin, elle, elle n'aspirait qu'à attirer l'attention de Vkandis...

Enju finit de prendre des notes, de tout ce qui pourrait lui être utile pour faire son rapport, et le tout en silence. Quand tout le monde commença à prendre congé, la secrétaire karsite, ne fit qu'incliner la tête face à l'assemblée, et s'en alla silencieusement jusqu'à ses quartiers. Là, elle disposa soigneusement et de manière organisée les notes qu'elle avait prises, de façon à avoir ce qu'elle voulait sous la main, quand elle en aurait besoin, lorsqu'elle rédigerait son rapport. L'on pourrait d'ailleurs croire que la consciencieuse prêtresse s'y mettrait tout de suite, avec ardeur.

Non. Enju se dirige vers la fenêtre, et le visage ruisselant de larmes, elle observe le soleil couchant. Les mains croisées sur la poitrine, Enju prie, son esprit essayant d'attendre un état d'apaisement et de transe. Les mots sont incohérents, en désordre. Il y a des "Pourquoi" et des "Ysaline". Des "Aanor" prononcés parfois avec colère, d'autre fois par désespoir. Mais il y a souvent des "J'ai besoin de vous" ponctués par des "Au secours".[/justify:2vwlocnz]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Isabeau d'Armentières

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #34 le: 21 décembre 2010, 17:42:54 »
Bon. Isabeau avait transmit ses conclusions. Et les parchemins refusaient de lui dire plus de choses pour le moment. Elle ferma les yeux quelques instants, occultant le brouhaha de la réunion autour d'elle. Elle avait dit ce qu'elle devait dire. Et maintenant elle commençait à avoir du mal à garder les yeux en face de trous.

Elle laissa glisser les paroles des autres autour d'elle, se créant sa petite oasis de calme dans cet océan de parole pessimistes. Elle n'écoutait plus rien, plus rien, plus rien...

Citation de: "Barrn"
Calmez vous Isabeau, personne ici ne cherche à créer de conflit, votre don vous cause encore du soucis ?

La jeune fille sursauta. Ca, elle ne pouvait l'ignorer. Elle pouvait ignorer l'extérieur, la voix de Barrn naissait directement dans son esprit. Elle répondit machinalement, sans simagrées a son maitre:

"Oui. J'ai une migraine terrible."

Enfin, Riannon décréta la fin de la réunion. Sans demander son reste, la jeune femme rassembla ses affaires, promis à Riannon le rapport complet qu'elle lui demandait puis elle quitta la réunion sans demander son reste

Elle sentait vaguement que quelque chose lui échappait mais ca attendrait bien le lendemain. Pour le moment, elle ne rêvait que de sa couette.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »
Moi, dans ma tete, on est trois. Et on s'étonne de ma consommation d'anti-migraineux...
Je traite la paperasse du heraut du Roi et le la Magicienne Sourcedésert. Par ici les mp!

Barrn

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Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« Réponse #35 le: 02 janvier 2011, 10:34:16 »
La réponse de la barde ne l'aida pas vraiment. Certes en ce qui concernait les auras, il y avait une logique qui lui paraissait maintenant tout à fait réelle, bien que l'absence soit tout de même troublante, chaque couleur était donc le reflet des différentes croyances et de leur dieu associé.
Malheureusement, la musique le troublait toujours. Et son instinct lui disait qu'il y aurait une suite à tout ça, en bien ou en mal, cela il l'ignorait et lui donnait des frissons. Cette affaire n'était pas terminée.

Lorsque la doyenne leur donna congé, le kyree salua toutes les personnes présentes d'un hochement de tête respectueux mais alors qu'il tournait la tête vers Isabeau, (il avait quelques questions à lui poser) elle avait déjà disparut. Il allait devoir la rattraper pour avoir ses réponses. Il quitta donc la salle, de sa démarche habituelle, mais une fois dehors il galopa dans les couloirs. Et tant pis si son image en prenait un coup.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »