Auteur Sujet: [Alem/Raf] Discussion entre frères  (Lu 979 fois)

Thalyana

[Alem/Raf] Discussion entre frères
« le: 12 mai 2014, 16:56:00 »
*Rafalentha soupira longuement avant franchir la porte, escorté d'un grand Gris très baraqué, répondant au nom de Matt*

R: Euh... salut
A:*Sursaute en entendant la porte*

Raf!

*sort de son lit en s’emmêlant un peu dans ses draps puis s'immobilise a deux ou trois pas de son frère.*

R: *se gratte la tête* Euh... tu as l'air d'aller mieux que la dernière fois où je t'ai vu...

A: *attrape Raf par les épaules et l'inspecte un peu fébrilement*  C'est pas de moi dont il s'agit. Tu vas bien? Je t'ai fait du mal? Tourne toi que je te regarde.

R: *Matt grogne un peu* Mais je vais très bien. C'est pas moi qui me suis ramassé un vase sur la tête... J'ai eu tellement peur qu'il t'ait tué.

A: Mais espèce d'idiot! *voix serrée, quelque part entre sanglot et hystérie, il secoue Raf* J'essayait de te tuer! Heureusement qu'il m'a cassé ce truc sur la tête! *engloutit Raf dans un câlin* Déesse Combien de fois je t'ai dis de toujours avoir une dague prête!

R: * Se dégage un peu, sous les regards insistants du Gris.* Alem, j'avais une dague sous mon oreiller... mais j'étais persuadé d'être en train de rêver. Ça n'avait aucun sens pour moi. Donc c'était forcément un rêve.

A: *lâche Raf et marche, titubant légèrement, pour aller s'assoir contre le mur* Je... Je... Je...

R: Tu?

A: Je... *ferme les yeux quelques instants* Tu vas bien? Je t'ai touché quelque part? Je t'ai blessé?

R: Tu vois bien que non. Je me porte comme un charme. Mais toi? Je veux dire... c'est toi qui étais malade. Enfin... malade…

A: Je... Je vais. Je... *sanglote une ou deux fois* J'aurais du te protéger. M’arrêter, je...

R: Me protéger? *ne comprend pas*

A: Te protéger! Ne pas essayer de te tuer par exemple! Ne pas me vautrer dans la rage que cette salope soulevait!

R: ... mais tu n'es pas responsable Alem. Et tu n'es pas seul dans ton cas. Pense à Jerem qui a été prisonnier de son propre esprit et qui a été obligé de nous espionner pendant des dizaines et des dizaines... Tu lui en tiendrais rigueur toi? Non, alors pour toi non plus.

A: Je... Je sais, mais... Je suis adulte, je... *ferme a nouveau les yeux pour se forcer à se calmer*
Je sais… mais j'aurais du…

R: Quoi? être capable de faire quelque chose que tu n'as jamais appris, genre te défendre d'une agression mentale?

A: Oui! Non. Je sais pas! J'aurais du te protéger! Etre ton garde du corps! Je j'ai promis! Je l'ai promis à Papa et... Et j'ai essayé de te tuer deux fois!!

R: *sourit* Deux fois? Ah... l'insomnie...

A: J'ai bien compris que c'était absurde! Mais j'aurais du… Ouais.L'insomnie. T'as pas remarqué que l'épée avait bougé? Et qu'il y avait un poignard devant la cheminée?
enfin...Je...Je sais pas

R: Non. En même temps, on est parti en catastrophe

A: Je sais

R:... En gros tu t'en veux de ne pas avoir été capable de savoir qui tu étais manipulé et de ne pas m'avoir protégé de toi? Tu aurais voulu quoi? Te suicider? Et moi, j'aurais fait quoi? Je me serais retrouver seul

A: M’arreter

R: T’arrêter, comment?

A: Je sais pas! Je sais pas...*fond en larme*

R: *prend Alem par les épaules* Tu vois, tu n'aurais rien pu faire. Ou si, tu l'as fait. Tu n'as pas réussi à me tuer...

A: Je... Tu... Tu étais Papa. Quand j'allais frapper, je voyait Papa, et pas toi...

R: Je suis un peu notre père, non? Je lui ressemble, je porte son héritage... C'était un moyen comme un autre de résister. Tu étais en colère contre moi, mais pas contre père... donc tu m'as protégé inconsciemment ainsi

A: T… t …t …tu crois?

R: Évidemment!

A: *pleure dans l'épaule de son petit frère*

R: *sourit, l'air très gêné* Euh...

A: *reprend contenance* Oui oui... Pardon. Je... Ça va. Ça va aller

R: Sûr?

A: *long silence* Oui. Ça va aller. Il faut. Ça va aller

R: D'accord... parce que j'ai besoin que mon général soit en forme pour pouvoir reconquérir mon trône

A: *pouffe doucement* On va leur exploser la gueule. *se redresse un peu*

R: Enfin, pas trop quand même. Même s'ils se battent pour mon oncle, ils y peuvent rien, les pauvres soldats...

A: Oh je parlais des chef, surtout. Les soldats, le peuple, c'est ton peuple. Notre peuple…Ah c'aurait été tellement plus simple si on avait simplement tranché la gorge de l'usurpateur, après la mort de Papa.

R: *air dubitatif* euh...je suis pas certain. En tout cas, je suis heureux de voir que tu vas mieux. J'ai tellement besoin de toi...

A: Moi aussi, j'ai besoin de toi, mon vieux. Moi aussi...

R: Euh... si tu le dis.

A: Je le dis

R: D'accord, d'accord! *regarde Matt* Euh... je crois que je suis censé y aller maintenant

A: Ok. Fait gaffe a toi, d'accord?

R: Oui...Remets-toi vite. *Se laisse guider hors de la pièce par le Gris*

A: *reste assis par terre, plus apaisé*
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