Auteur Sujet: [Scénario] [Fitz et Tristan] Sorti de ma cabane, c'est la faute à Beltran  (Lu 3745 fois)

Fabuliste

  • Plume de scénario
  • Messages: 129
    • Voir le profil
1er jour de la 3ème décade d'Automne 1485

Le Tocsin retentit.

Vous assistez avec horreur à l'arrivée de l'ennemi au coeur même de Haven. Ces maudites fortifications vous empêchent de les charger, mais bientôt, quatre ennemis entreprennent d'escalader votre barricade.

Bonne chance.
« Modifié: 14 avril 2020, 20:12:11 par Fabuliste »

Fitz

La journée avait mal commencé.
 
Sa tartine matinale était tombée du côté du beurre. Et Fitz détestait ne pas manger sa tartine matinale.

Et puis on avait annoncé une invasion. Et Fitz détestait les invasions.

Tout avait été planifié, préparé, mis en place pour pouvoir contrer les arrivants. Mais Fitz le savait. Les défenses c’était comme les poux. Tout le monde en avait un jour, mais il était facile de s’en débarrasser.

 - Théo ! Prends un tiers des hommes, vous gardez le côté gauche ! il se tourna vers l’autre côté. Kruck ! Premièrement je t’appellerai Tom dorénavant, Kruck c’est moche ! Tu vas prendre un autre tiers, vous prenez la partie droite !

Alors que ces hommes se déployaient, Fitz hurla un dernier ordre

- Et je vous préviens, si un seul d’eux arrive à passer, c’est ma hache que vous prendrez dans le derche, et croyez-moi, on l’appelle pas tendresse !

Fallait bien faire sourire un peu ces hommes. Il n’était pas certain que la moitié reviendrait vivant. Lui non plus d’ailleurs. Et Fitz détestait mourir.

Alors les voilà, il était là derrière sa barricade improvisée. La première pluie de flèche avait fait son effet, mais bien vite, ils trouvèrent une parade. Et Fitz détestait les parades.

Cette foutue magie du sang. Fitz avait des picotements dans son bras, comme à chaque fois qu’il en était témoin. Et ça le démangeait de balancer une mandale dans la tronche des hommes en rouge.  Fitz détestait aussi les hommes en rouge.

En fait plus la journée passée, et plus Fitz se rendait compte qu’il détestait pas mal de chose. Par contre il savait aussi qu’il y avait une chose qu’il aimait.

Il grimpa sur la barrière, balança sa hache dans un énorme moulinet, et hurla un bon coup pour motiver sa troupe.

- Les gars, on se retrouvera soit sous terre, soit autour d’une bière. Et dans tous les cas, si vous devez crever ce soir, faites-en sorte de pas crever seul. C’est chez nous, et on ne les laissera pas passer sans en avoir démembré un ou deux.

Fitz se retourna vers la troupe ennemie qui avançait bien protéger derrière son bouclier, un sourire carnassier aux lèvres. Fitz aimait donner des mandales. Il adorait ça. Et aujourd’hui sentait une comme une journée à mandale.

4 hommes semblaient vouloir monter sur la barricade où Fitz avait décidé de se poser, et Fitz détestait qu’on lui prenne sa place. Alors Fitz fit ce qu’il aimait. Balancer son énorme hache vers le bas de la barricade pour tenter de découper un bras ou deux qui serait monté un peu trop haut. [7 avec 1D10]


Un ennemi décapsulé (façon polie de dire qu’il lui manquait la tête) et un autre qui aurait du mal à tenir une fourchette et un couteau en même temps pour le reste de ses jours. Pas mal pour un premier départ.

Mais franchement… Tout le monde le savait… Fitz ne resterait pas ainsi, il n’attendrait pas que le temps passe, et il n’attendrait pas que ça reste. Il n’avait qu’une idée en tête, rejoindre les mages de sang et leur faire voir du pays façon Fitz. Surtout que de ce qu’il savait, il était un des mieux placé pour leur résister. Alors…

- Et les gars ! Tenez la position, moi j’ai du mage de sang à tataner !

Et à ces mots Fitz fit… Une Fitz… Il se lança les deux pieds en avant droit vers la tête des deux adversaires encore valides. Après tout, ses hommes pourraient bien s’occuper de celui qui avait un bras en moins.

(2 avec 1D10). Pas de bol, il se prit le premier talon dans le haut de la barricade, et se lança donc tête en avant, toujours en direction de ses adversaires.

Tant pis pour le coup de talon se serait coup de boule sur le plus proche. On verra bien qui a la tête la plus dure (4 avec 1D10). Visiblement ni l’un ni l’autre. L’homme s’écarta un instant et réussit à éviter le capitaine lancé à pleine vitesse vers le bas de sa barricade.

Franchement… Si ça continuait il allait finir comme sa tartine. Il devait réussir à rattraper son fiasco, et pour ça il avait une solution. Accrocher sa hache trainant derrière lui dans le dos d’un des adversaires (10 avec 1D10). Le bruit caractéristique de la hache s’enfonçant dans la chaire fit plaisir au capitaine, qui serra la prise sur sa main valide, se retournant avec la vitesse les pieds dans le bon sens cette fois, entrainant avec lui l’homme qui devait trouver bien injuste d’avoir été empalé de la sorte par un capitaine abruti qui s’était jeté au sol. Soldat qui entrainait par le poids du capitaine tenta tant bien que mal de se rattraper à la jambe du soldat déjà estropié avec un bras en moins qui bien sûr ne réussit pas à tenir la charge. Avec un seul bras le contraire aurait été étonnant. 

Voilà donc notre capitaine arrivait les deux pieds sur le sol, un bonhomme en très mauvais état accroché à sa hache étalé sur le sol, et un autre déjà estropié écrasé à côté.

- Ok maintenant on commence les choses sérieuses !

Il débarrassa sa hache du soldat, et se mit à sourire, posant sa main libre sur la dague à sa ceinture.

C’était idiot, imbécile, téméraire, mais c’était Fitz. Et là tout ce qu’il voulait c’était aller buter du mage de sang.

« Modifié: 15 avril 2020, 20:38:52 par Fitz »
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-

Fabuliste

  • Plume de scénario
  • Messages: 129
    • Voir le profil
[Joli coup de hache. Tu élimine un adversaire et tu en touche un autre au bras. Reste 2 et demi.]

Tristan Alzur

  • Hérauts
  • Héraut en charge des régions de l'Ouest
  • Messages: 22
    • Voir le profil
  • Fiche: Fiche
  • Compagnon ou Familier: Eryk
  • Âge: 39
A peine revenu à Haven que les troubles le rattrapait. Lui qui pensait pouvoir prendre un peu de temps pour retrouver ses repères, il fut bien obligé de déchanter. Le seul intérêt dans ce remue-ménage, c'était la distraction qu'offraient les événements à son cerveau. Il était bien trop occupé à aider les Hérauts à préparer la défense de la cité pour penser à sa propre douleur.

Cependant, entre planifier une défense et la vivre, il y avait deux mondes... Lorsque le Toscin retenti, il se dirigea vers le Champs des Compagnons ou Eryk l'attendait.

: C'est l'heure... Que les Dieux veillent sur nous!

: Allons-y! C'est le moment ou jamais de se dégourdir enfin les sabots!
: C'est une guerre, des gens vont mourir aujourd'hui, comment peux-tu être aussi jovial?
: Et toi, cesse de jouer les dramaturges! Tu es un Héraut, pas un barde! Prends une épée et allons rejoindre les autres!

Tristan ne répondit rien mais Eryk sentit bien son agacement. Eryk était aussi tête brulé que Tristan était un fin stratèges. Or, aujourd'hui, il allait vraisemblablement avoir plus besoin de l'esprit combatif de son compagnon que de ses capacités d'analyse...

Ils arrivèrent donc près des barricades et l'étroitesse des installations rendaient la mobilité des compagnons plus difficile. Enfin, heureusement que ces majestueux chevaux avaient une souplesse inégalable sans laquelle il leurs serait tout bonnement impossible d'être d'une quelconque utilité dans cette situation.

Lorsque le portail vomit son flot de soldats, Le cœur de Tristan s'emballa et l'adrénaline lui coupa le souffle. Il serra son épée dans sa main droite et se lança à l'assaut. Un homme de la garde faisait tournoyer avec une grande maitrise sa hache et se lança près de lui dans la mêlée avec une fougue telle qu'il s'en retrouva à plat ventre et en fâcheuse posture!

: Tu vois Eryk à quoi peuvent mener trop de fougue et de précipitation?

Il n'eut pas le temps d'entendre la réponse de son compagnon car déjà un homme fonçait sur eux et Tristan leva son épée dans un réflexe de survie qui l'étonna. Il tenta de parer le coup et de rendre la pareil au garde fanatique qui hurlait en direction du héraut. (6 sur 1D10) Malheureusement, sa lame glissa le long de la lame adverse et fut désengagée d'un geste brutal de la part de son assaillant. Tristan serra les dents. Diantre que cela n'allait pas être simple!

Il était bien trop absorbée par le combat pour analyser le champs de bataille et cela commençait à le perturbé. Il se sentait vulnérable et à la merci sans rien derrière du moindre assaillant! De frustration, il pressa ses mollet contre les flans de son Compagnon pour l’inciter à redoubler d'ardeur contre son adversaire qui revenait à la charge. (1 sur 1D10) Mais l'homme enragé fit de grand moulinet avec sa lame et bien qu'il réussit à éviter le premier coup qui aurait pu être mortel, Tristan reçu un violent coup du plat de la lame ennemie dans les côtes et poussa un cri de surprise et de douleur. Il lâcha son épée au sol et peinait à reprendre son souffle.

: Ce soldat se bat avec la rage d'un démon!
: Tiens bon!

Eryk tenta de jouer des sabots pour temporiser le temps que son héraut reprenne ses esprits. (9 sur 1D10) Il rua et envoya valser la cervelle de l'assaillant d'un coup de sabot dans la tête! Le Compagnon hennit de fierté et nargua Tristan mentalement.

: Oui c'est bon, j'ai compris! C'est toi le meilleur d'entre nous et je te dois surement la vie!
: Tu me remercieras plus tard! Descends récupérer ton épée! Y'en a d'autres qui arrivent!
: Tu es sur que tu ne veux pas que je te laisse t'en charger, tu te débrouilles tellement bien tout seul!
: Arrête de dire des bêtises et bats-toi!

Retrouvant un peu de courage et de hargne, Tristan mit pied à terre pour récupérer son épée. Il n'eut que quelques secondes pour prendre la mesure de la scène et apercevoir le bouclier qui stoppait les flèches...

: Merde... Des mages...
: Oui enfin occupe-toi déjà de ce que tu as sous le nez! Attention!!!

Quittant le ciel des yeux ou un griffon tournoyait, le Héraut reporta son attention sur le planché des vaches où effectivement un autre assaillant s'élançait pour le pourfendre de son arme. Tristan plia les genou et se prépara au choc de l'affrontement. (6 sur 1D10) Le fracas des deux lames produit une vibration dans tout son corps et il réussit à parer le coups avant de repousser l'assaillant et le faire trébucher.

: Tu vois, quand tu veux!

Fabuliste

  • Plume de scénario
  • Messages: 129
    • Voir le profil
[Il vous reste un soldat en état de se battre, face a Tristan. Puis trois de plus arrivent prendre le relais. Fitz, comme dis sur Discord, Tes ordres sont de rester aux barricades. Mais si tu veux absolument aller tataner du mage de sang, tu vas poster dans le sujet principal, [Scenario] L'aventure, ça commence par l'ouverture.]

Fitz

Éclaboussé par la cervelle d’un homme écrabouillé par un compagnon. Fitz ne s’attendait pas vraiment à ce que la journée prenne cette tournure. Mais pourquoi pas.

Son nouveau compagnon d’infortune ne semblait pas des plus enjoués à l’idée d’une baston. En ça il contrastait avec Fitz.

- Capitaine Fitz, Héraut ravi de vous voir de la partie !

Il fit craquer son cou en entendant 3 soldats lui chargeait dessus. Son sourire se fit plus intense alors qu'il hurlait vers la barricade.

- Tom ! Théo ! Opération bout qui pique !

Une chose que Fitz apprenait en premier à ses hommes. On tenait une arme de préférence par le bout qui ne pique pas. Le bout qui pique lui doit aller dans un adversaire. Une question de logique en somme. (1 avec 1D10)

Manque de bol Fitz devait être un très mauvais professeur, où on lui avait donné les plus couillons parmi les couillons dans sa troupe. Les lances prévues pour venir du haut de la barricade vers le bas de la barricade, au lieu de se retrouver dans l’ennemi, se retrouvèrent sur le sol.  Pire que tout l’une d’elle se ficha dans l’épaule de Fitz qui leva les yeux au ciel.

- Non mais vraiment ? Vous vous foutez de ma gueule ? Il faut tenir les lances les gars, faut vous concentrer un peu, on ne va pas y arriver sinon.

Il fallait vraiment tout faire soi-même non ? Très bien. Il arracha la lance fichée dans son épaule, et la lança de toute ses forces sur le groupe qui avançait vers lui (1 avec 1D10). Et rata… Non vraiment il n’aurait pas dû venir tant qu’il n’avait pas pris sa tartine, et il le savait.

Non seulement la lance ratait sa cible, mais en plus celle-ci lui revint dans la gueule renvoyée en force par un ennemi. (4+1 avec 1D10) Fitz se baissa, évitant la lance, tout en balançant sa hache sur le côté pour essayer de faucher une jambe ou deux. Malheureusement ses adversaires semblaient plus dégourdis que les précédents et l’évitèrent d’un bon en arrière.
C’est un hurlement de rage qui retentit à ce moment là (6+1 avec 1D10) quand Fitz se redressa de toute ses forces en ramenant sa hache vers le haut, tranchant en deux verticalement un de ses adversaires.

Voilà ça commence enfin à être intéressant. Reste encore deux ennemis, plus celui à terre. Mais il comptait bien sur le Héraut pour faire un peu de ménage.
« Modifié: 17 avril 2020, 15:00:17 par Fitz »
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-

Tristan Alzur

  • Hérauts
  • Héraut en charge des régions de l'Ouest
  • Messages: 22
    • Voir le profil
  • Fiche: Fiche
  • Compagnon ou Familier: Eryk
  • Âge: 39
Le combat était loin d'être terminé et Tristan, épée en main, se tenait aux cotés d'Eryk pour faire face au dernier assaillant. L'homme, le visage déformé par la rage, faisait peur à voir et Tristan éprouva de la peine pour ses hommes aveuglés par des sentiments si destructeur

: Arrête tout de suite ! Prends ton épée et va démolir ce fou! C'est pas le moment de jouer les empathes!

La tirade d'Eryk secoua Tristan de ses pensées et sans trop réfléchir, il chargea de toutes ses forces vers le dernier adversaire (8+2bonus sur 1D10) et empala sa lame dans le ventre de l'adversaire qui s'effondra. Le héraut profita pour lui porter un dernier coup afin de s'assurer de son sort. Il n'eut pas le temps de se laisser surprendre par son efficacité que 2 autres ennemis se présentaient. Remarquant que le soldat avait quelques soucis avec ses hommes, il se rapprocha pour lui venir en aide.

"Bonjour Capitaine! Héraut Tristan d'Alzur! Et voici Eryk! Besoin d'un coup de main ou de sabot?"

Tristan en profita pour remonter sur le dos d'Eryk afin d'avoir plus de force et de pouvoir charger les deux hommes qui venaient vers eux. Il inspira profondément et lança son compagnon au galop tout en préparant son épée au choc mortel (9+2bonus sur 1D10). Le résulta fut des plus spectaculaire et le première homme fut littéralement réduit en morceau, piétiné par les sabots furieux d'Eryk alors que Tristan infligea une sévère blessure à l'épaule au deuxième assaillant.

: Ça, c'est un travail d'équipe! Tu te bats bien pour un vieux qui sort d'hibernation!
: Venant de toi, je vais le prendre comme un compliment...

Dans sa lancée, Tristan tenta d'achever son adversaire blessé et envoya son épée en direction de sa tête (10+2bonus sur 1D10) qui roula loin du corps de l'ennemi. Eryk, emporté par la fougue et l'adrénaline de la bataille, en profita également pour balancer un coup de sabot au dernier adversaire déjà blessé par le capitaine ( 8+2 de bonus sur 1D10). Le corps inerte de l'assaillant fut projeté dans les airs et il retomba lourdement sur d'autres ennemis, libérant le chemin pour les hommes du Capitaine... Tristan chercha Fitz des yeux et lui lança:

"La voie est libre Capitaine! "
« Modifié: 18 avril 2020, 12:06:07 par Tristan Alzur »

Fabuliste

  • Plume de scénario
  • Messages: 129
    • Voir le profil
[La voie était libre... Maintenant, elle s’obscurcit de 4 nouveaux gredins, A, B, C et D]

Fitz

Fitz fut impressionné par l’efficacité du Héraut. L’homme avait réussi à lui seul à rattraper le fiasco total de son opération.

  – Héraut, j’ai l’impression que vous ne serez pas de trop !

La barricade derrière lui l’empêchait d’effectuer de amples mouvements. Et alors que 4 hommes avançaient de nouveau vers eux, Fitz laissa tomber sa hache.

Il était temps de passer à autre chose. Il dégaina sa dague de sa main droite, et passant la gauche dans son dos, il décrocha la hache à une main qu’il avait toujours en secours… Fitz n’était pas du genre à attendre. Il n’aimait pas ça. Et il voulait plus que tout en finir avec la magie du sang.

Mais là tout de suite, il y avait plus important. Protéger ses hommes, protéger le Héraut, et tenir la porte qui menait au quartier des nobles.

Fitz s’élança en courant vers ses adversaires, arrivait à leur niveau il se laissa glisser sur les genoux, la hache a hauteur du ventre du premier adversaire (10 avec 1D10 +1) celle-ci pénétra sans peine, découpant net A dont le sang éclaboussa le visage de C qui aveuglait fonça tête la première dans la barricade.

Profitant de l’arrêt brusque provoquait par la hache, le capitaine remonta son poignard d’un mouvement sec vers l’aine de B (2 avec 1D10 + 1) malheureusement celui-ci fut assez vif pour esquiver le coup, le capitaine poursuivi donc son mouvement avec une rotation de sa hache que l’assaillant évita à son tour (3 avec 1D10 +1).

Celui-ci en ayant visiblement marre d’esquiver les attaques du furieux capitaine, décida de contre attaquer par un mouvement d’épée en direction du crâne de Fitz. Celui-ci levant son poignard réussit à dévier la lame  (4 avec 1D10 +1 ), qui vint s’écraser au sol. Le capitaine se redressa avec un coup sec de la hache, mais son assaillant réussit encore à l’esquiver.

Visiblement il était bien meilleur combattant que ceux qu’il avait croisé jusqu’à présent. Il avait laissé le dernier assaillant passer, et l'autre s'était écrasé sur la barricade, et Fitz avait mieux à faire tout de suite que de vérifier son état.
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-

Tristan Alzur

  • Hérauts
  • Héraut en charge des régions de l'Ouest
  • Messages: 22
    • Voir le profil
  • Fiche: Fiche
  • Compagnon ou Familier: Eryk
  • Âge: 39
: Mais ils sont combien?
: Aucune idée mais au rythme ou ça va, on sera pas trop de 3!

Eryk et Tristan virent arriver les 4 assaillants supplémentaire avec un soupir de raz-le-bol! C'était le moment de faire un peu le ménage et le Capitaine s'y mit de bon coeur! Bien que son démarrage fut spectaculaire, les 3 autres ennemis réussirent à esquiver les coups meurtriers de Fitz.

: Allez Tristan! Allons lui donner un coup de main!

Le Compagnon fonça sur B, tous sabots dehors (4 sur 1D10+2). L'homme fut déséquilibré et chuta et Tristan tenta de lui porter le coup fatal avec son épée (1 sur 1D10+2) mais il était trop haut et rata sa cible.

: Merde!

Eryk piaffa et tenta d'écraser l'homme à terre (3 sur 1D10+2) mais il réussit à esquiver le coup mortel. Cependant sa jambe fut piétinée et l'homme cria de douleur. Tristan en profita pour sauter à terre et porta le coup fatal avec son épée en l'enfonçant dans la poitrine de B (9sur1D10+2) qui s'effondra , inerte. Lorsqu'il retira son épée dans un coup brusque, son bras armée heurta  C qui tâtonnait encore, aveuglé par le sang...

Fabuliste

  • Plume de scénario
  • Messages: 129
    • Voir le profil
[Reste C et D. C essuie le sang sur ses yeux contre son avant bras. Puis ils attaquent Tristan (1D10: 10) qui se prend l'attaque de plein fouet. Il est désarmé, renvoyé contre Eryk et le compagnon se prend une belle balafre sur le flanc.

Puis E arrive pour jouer avec vous.]

Fitz

Les choses empiraient minute après minute. Non seulement il n’avait pas fini de se débarrasser de ses adversaires, mais en plus son incompétence venait de blesser Eryk. 

Plus le combat avançait et plus Fitz enrageait. Il détestait ce qui se passait, il détestait ne pas réussir à faire de ce qu’il voulait, à combattre comme cela lui plaisait.

Sans réfléchir plus longtemps, il effectua une rotation, sa hache courte tendue vers C.

Le coup était sec, rapide, en direction du cou de leur agresseur (9 +1 avec un D10) qui fut proprement (si on peut dire) décapité sur place, le coup avait une telle ampleur, qu’il toucha la joue de D dans le mouvement, lui agrandissant le sourire qu’il n’avait pas.

Profitant de la mâchoire amochée de l’agresseur, et du mouvement procuré par sa vitesse, il entreprit d’attraper D par le haut du crâne pour l’envoyer valser contre la barricade (6 +1 avec un D10 ).

Il lui arracha une partie du scalp alors que propulsait par la force de Fitz, D s’écrasait de tout son poids contre leur protection de fortune.

Un nouvel agresseur ?  Bien il fallait voir si l’efficacité du guerrier continuait.

Jetant au sol la touffe de cheveux encore dans ses mains, Fitz se retourna en hurlant et fonça les armes en avant sur E qui venait de se joindre à la fête (8 +1 avec un D10)

La hache trancha l’épaule de E tandis que la dague s'enfonça dans son ventre.  Ce dernier hurla de douleur toujours accroché aux armes d’un Fitz possédé.

Voilà c’est comme ça que les choses devaient se passer. 

Par dessus son épaule il s'adressa à Tristan.

- Comment va votre compagnon ?
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-

Héraut Alemdar

  • Hérauts
  • Héraut Grand Destructeur de Bibelots
  • Messages: 268
    • Voir le profil
  • Fiche: Dossier d'immigration
  • Compagnon ou Familier: Taver
  • Langues: [ Rethwellan - Valdemaran ]
Dans l’esprit des Compagnons raisonna une voix que tous connaissaient: Taver, le Compagnon de l'Attitré. Le Né-du-Bosquet.

On a une attaque sur le Collegium des Mages. Laissez la deuxième ligne prendre en charge les barricades et remontez fissa. Vous pouvez emmener vos frères d'armes non héraldiques.

[Vous avez un tour ou deux pour finir vos ennemis, vous organiser et prendre la direction du Collegium, je vous dirais ou poster dans un jour ou deux. Ne postez PAS dans "La haut, sur la colline"]

Pour les mp, voyez avec la grise qui aspire à devenir archiviste, là, Isabeau de Girier, me semble

Tristan Alzur

  • Hérauts
  • Héraut en charge des régions de l'Ouest
  • Messages: 22
    • Voir le profil
  • Fiche: Fiche
  • Compagnon ou Familier: Eryk
  • Âge: 39
Les combats faisaient rages tout autour de lui et Tristan perdait le compte. La seule chose que son esprit était capable de lui confirmer tenait du fait qu'il était encore en vie! Son épée en main et Eryk près de lui, le duo se battaient avec fureur pour défendre Haven tout comme le capitaine de la garde qui, malgré des troupes partiellement efficaces, réussissaient à repousser l'envahisseur.

Tristan se remettait tout juste de son dernier assaut que la voix d'Eryk résonna dans son esprit, trop tard malheureusement. Il reçu le coup de plein fouet. Le choc lui coupa la respiration et lui fit lâcher son épée. Le paysage commença à vaciller devant lui et sans comprendre comment, il se retrouva à 4 pattes, déboussolé.

C'est impuissant qu'il vit son attaquant s'en prendre à Eryk et tout ce qu'il put faire, c'est tendre le main dans un cri de rage! Il vit le capitaine s'attaquer à son ennemi et lui régler son compte. Mais son attention n'était que pour Eryk. Tant bien que mal, il se remit debout et alla rejoindre son Compagnon, enlaçant son cou puissant et le rassurant:

: Eryk! ça va aller mon gros, tiens le coup, je suis la! Comment te sens-tu?
: Argg... ça pique... Mais ça va aller... je crois que j'aurai juste une jolie cicatrice pour impressionner les juments!
: C'est vraiment pas le moment...

Mais l'humour d'Eryk rassura un peu Tristan qui se détendit et alla voir la plaie. En effet, elle semblait peu profonde et aucun muscle ni tendon ne paraissait touché. Il faudrait néanmoins veiller à nettoyer la plaie... Mais avec le carnage autour de lui, ce n'était pas le moment pour faire bouillir de l'eau et des chiffons...

Lorsque le Héraut reprit plus ou moins conscience de la réalité du combat, il vit que le capitaine avait fait le ménage et qu'il s'inquiétait de la santé d'Eryk.

"Quelle efficacité! Bravo et merci...  Eryk va bien, c'est pas beau à voir mais ce n'est pas trop profond..."

Puis, Tristan et Eryk tournèrent la tête en même temps vers le Collegium, l'air grave. Le héraut se jeta sur son épée et s'apprêtait à rejoindre Eryk pour répondre à l'appelle de Taver puis soudain remarqua que le Capitaine ne bougeait pas et Tristan se rappela que tout le monde n'avait pas accès à la communication mentale.

"Capitaine, Nous venons d'être contacté par Taver, le Compagnon de l'Attitré! Une attaque se déroule sur le Collegium des Mages. On nous demande de laisser la deuxième ligne garder les barricades et de rejoindre au plus vite le Collegium! Vous venez?"

Fitz

Fitz rangeant son poignard dans son fourreau, et sa hache courte dans son dos, il ramassa sa hache longue sur le sol, s’approcha de D, qui tentait tant bien que mal de se relever de la projection du capitaine,  et l’abattit vers son crâne (10 avec 1D10 +1), avant de se retourner vers le Héraut.

- Une attaque sur le collégium ? Bande de moules à gaufres, ils nous occupent ici pendant qu’ils infiltrent la base. Bien entendu que je vous suis, laissez-moi juste une minute que j’organise mes hommes.

Le capitaine remonta sur la barricade aussi prestement qu’il en était descendu (mais avec moins de mal ceci dit)

- Tom ! Théo ! Attaque sur le collégium des mages en cours, je file les rejoindre, toi là le gringalet amène mon cheval ! Les deux autres, vous avez intérêt à tenir la ligne pendant mon absence ou je vous promets que je vous retrouve en enfer pour vous botter le train ! il se tourna vers le reste de sa troupe Pendant mon absence Tom & Théo donneront les ordres, le premier qui désobéit, je viendrai personnellement lui tailler les moustaches avec mes outils fétiches que cela soit claire. Tenez bon les gars, j’ai confiance en vous. Pour le roi, et pour Haven !

Ses hommes accueillirent sont discours par un hurlement puis, le ‘gringalet’ (un bonhomme d’à peu près 1 mètres 80 et 90Kg quand même) ramena Mephisto sanglé qui était en attente plus loin derrière une masure, le Capitaine sauta dessus, et interpella Tristan.

- Je vous suis Héraut, après tout, c’est vous qui avez reçu l’appel, vous aurez peut-être plus de précision que moi sur la direction à prendre !
"Ça marchait vachement moins bien, un cerveau avec une hache au milieu." -Isabeau-