Non... Avec ses conneries, ce qui devait arriver arrivait. Elle avait réussis à lui faire du mal. Quelle conne.
"Je... "
Non. Si elle devait partir dans une confession complète, elle ne bafouillerait pas.
"J'ai une tendresse incroyable pour toi, qui n'est du a aucune famille, aucune société. Comment n'aurais-je pu! C'est du à un homme, trainé dans un salon du Collégium par ses parents qui a balayé mes craintes vis à vis du mariage d'un revers de main. Ça te semblait si... évident que tu cherchais une partenaire, et pas une inférieure! Puis tu m’as offert cette porte de sortie. Et là... J'ai été libre dans un sens ou dans l'autre. Et il y a eu le voyage, où on a passé du temps ensemble. Ta tête quand j'ai fichu le feu a une tente en essayant d'allumer le feu de camp! Et le temps qu'on a passé ensemble, à essayer de comprendre le Sironien... Avec toi je suis complice, je suis amie... Je ne suis pas toujours à l'aise, mais je ne suis jamais à l'aise avec les hommes. Tu es mon ami, je veux que tu sois plus."
Ça, c'était le positif, ce qui ferait plaisir à Raimon. Ou elle espérait. Passons au reste.
"Mais c'est vrai que je veux un bébé a un point incroyable. Mais pas pour un but aussi noble que pondre un héritier. J'ai toujours haïe cette obligation, mais ça fait un joli prétexte. Je veux un bébé pour moi. Pour que, si je me fais tuer, il reste quelque chose de moi. C’est idiot, pessimiste et j’en passe mais… voilà. Je suis désolée si c'est... un problème pour toi."
La jeune femme tritura son médaillon une seconde.
"L'amour, je sais pas ce que c'est. Mes parents ne s'aiment pas, ils se respectent. Mes amies sont... soit liées pour la vie, et donc bizarres, soit... Hold. Donc je ne sais pas. Mais je te veux, toi, parce que tu es toi. Et même pour cette envie de bébé incroyable, c'est avec toi. Je ne peux envisager personne d'autre. Honnêtement."