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Sujets - Isabeau d'Armentières

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Collegium des Guérisseurs / Chute et Rechute
« le: 30 janvier 2014, 00:40:37 »
4eme décade de l'hiver 1481, une semaine après La nuit, tous les chevaux sont gris.

On lui avait dit de lever le pied pourtant... Tout le monde. Les profs, ses camarades, ses amis... même Raimon en avait rajouté une couche, lui qui respectait scrupuleusement l'indépendance de sa fiancée. Mais elle n'avait évidemment rien écouté. Pas un mot, pas une ligne.

Bien sûr, Barrn lui avait ordonné de lever le pied à la bibliothèque, mais sans lui en interdire l'entrée (il savait qu'elle finirait par rerentrer). Et à chaque fois qu'il lui disait de se ménager, elle lui renvoyait le commentaire en pleine tête, à propos de ses rhumatismes juvéniles.

Du bras droit elle rangeait donc un petit dictionnaire en haut d'une étagère quand celui-ci lui avait échappé et était tombé sur son épaule blessée

Aie

Aie

Aie Aie Aie.

Mais, déterminée à ne pas refaire sa diva en partant au milieu de son service, elle se massa légèrement l'épaule, posa le dictionnaire dans un coin et retourna au bureau de prêt. Plus qu'une petite demi-heure à tenir...

A la fin de cette demi-heure, elle avait de petites larmes qui lui perlaient aux coins des yeux. Bien sûr, elle aurait pu prendre un antidouleur, mais elle risquait  de fausser le diagnostic du guérisseur qu’elle allait courir consulter. Contrairement à son habitude, elle quitta la bibliothèque sans un au revoir et fonça chez les guérisseurs. Elle toqua rapidement à une porte au hasard.

[Thalyana?]

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Jardins / [rp rapide]Régicide...
« le: 26 janvier 2014, 23:28:11 »
La forme sombre était tapie dans un buisson, près d'une sortie discrète du palais. Elle préparait ses projectiles... attendait sa proie... Soudain, sa complice lui signala son arrivée imminente. La forme arma son bras.

La frêle silhouette de la Reine consort passa la porte et respira le bon air frais...

Et Saskia se prit une énorme boule de neige en pleine tête!

Isabeau éclata de rire.

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Champs des Compagnons / La nuit, tous les chevaux sont gris.
« le: 20 janvier 2014, 21:14:31 »
4eme décade de l'hiver 1481

"Et Maman m'a demandé de te dire de bien dormir."
"Oui Monchou"
"Et de prendre la tisane de Louison tous les soirs."
"Oui Monchou"
"Et..."

Et Micha de Girier continuais à débiter une liste sans fin de conseils et de recommandation. Pourquoi me direz-vous? Simple. La veille, lors d'un entrainement au corps à corps, une prise maladroite de la part d'un adversaire trop vigoureux, alliée à la gaucherie d'Isabeau, s'était soldée par une épaule démise. Oh, bien sur ce n'était pas très grave. Le maitre d'arme avait remis l'humérus de la grise en place environ trente secondes après l'accident (c'est l'impression qu'elle avait eu en tous cas), et les guérisseurs avaient estimé qu'une reconsolidation minimale suffirait (note: en France, en 2014, c'est 4 semaines de repos). Paraissait que trop de magie de guérison, ce n’était pas bon, que ça épuisait le corps et tout et tout. Une heure plus tard, elle sortait de l'infirmerie, le bras en écharpe et une ordonnance deux semaines de repos complet pour son bras gauche.

Isabeau avait ronchonné, avait désigné une collègue pas trop bordelière pour l'aider à la bibliothèque (Elle pouvait encore écrire! ranger les livre, non, c'est vrai, mais tant qu'elle écrirait, PERSONNE ne toucherait ses registres! Elle avait encore trop frais en mémoire le désastreux état de ceux-ci à son retour de mission. Rrrrrrr! Un jour elle trouverait le souillon qui avait carrément demandé aux gens d'inscrire eux même leurs emprunts! Malheureusement, la moitié du Collégium connaissait sa vendetta et personne n'osait se dénoncer. Le lâche.

Mais du coup, ce soir du premier jour de la quatrième décade d'hiver de 1781, elle avait un compagnon orfèvre sur le dos, envoyé par la Maison De Girier toute entière. Maison au sens de la famille de Sertan, de ses domestiques et des ouvriers, bien sûr. La noble branche principale des de Girier méprisait comme il se doit cette grise en culottes d'homme.

Il était arrivé un peu après le repas et lui avait tenu la jambe pendant ce qui avait semblé être des heures. Mais finalement, il semblait enfin arriver au bout de ses consignes:

"Voila. Et si tu te sens mal, Papa a dit qu'il embaucherait un autre guérisseur. Parce que franchement, c'est quoi ces gens! Ils ont le pouvoir de te soulager, mais non? Deux semaines de souffrance, et..."
"MICHA! Ça va, je n'ai pas mal, au pire, j'ai une potion pour ça. C'est eux les spécialistes, je te rappelle. Ils n’essaient pas de t'apprendre à faire une chainette, non? Alors laisse courir s'il te plait."
"Je..."
"Maintenant, tu permets, je dois me préparer."
"Mais pourquoi donc?"
"Ben... Je sors. Je suis de poulinage, ce soir."
"Hein?"

A la tête de Micha, elle aurait annoncé son intention de descendre en ville faire un show exotique, nue sur sa Kyree, dans quelque cabaret de la vielle ville, il n'aurais pas été moins surpris.

"Rester aux côtés d'une compagnonne gravide qui n'a pas élit. Chez eux, les grossesses peuvent se finir très très mal. Donc les gris doivent monter la garde la nuit."
"Mais... Mais... Mais tu es blessée!"
"Ca m'empêche pas de monter la garde. Et t'en fais pas, j'ai demandé à une copine de m'accompagner."
"Mais c'est hors de question qu..."
"Micha! Je suis adulte, majeure et élue. Tu peux rien m'interdire."
"Mais.."
"Et je vais me changer la maintenant."
"Tu..."
"N'oserais pas devant toi? Tu paris?"

Et la grise déboutonna sans complexe le haut de sa chemise avant de la faire passer par-dessus sa tête. Au même instant, la porte claquait derrière son frère. L'Elue de Bethaniel éclata d'un grand rire franc. Un jour, son frère se ferais au fait de ne plus avoir d'autorité sur elle. En attendant elle rigolait bien.

Elle grimaça soudain. Rinnerl, jusque-là discrète leva précipitamment la tête:

Ça va?
Oui oui, juste un faux mouvement, ma puce.


Ouais, rigoler, peut-être, mais pas quand elle bougeait le bras, apparemment. Rapidement, elle finit de mettre un viel uniforme usé (elle passait la nuit dans une écurie), natta ses cheveux avant de les relever, et remplaça ses encombrantes boucles d'oreilles par des clous d'or. Elle attrapa un jeu de carte, son manteau le plus chaud et sortit, Rinnerl sur les talons, direction l'écurie des compagnons.

Elle arriva et salua Wyet, la compagnonne enceinte jusqu’aux naseaux. En attendant Irmingarde, elle commença une patience. Rinnerl, elle, s'amusait à chasser les rats, attirés par le grain.

[Minaaa?]

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La Taverne de Haven / Ont-ils bien grandis durant l'été?
« le: 19 janvier 2014, 12:49:23 »
Nos persos, je veux dire. Non parce que c'est vrai, on les a perdus de vue pendant un moment! Alors donc, qu'ont-ils fait pendant ce temps-là? Depuis la création de nos persos ou depuis la fermeture du forum, que sont devenus nos choupinous?

Isabeau, elle, a certes bien grandis:


Nooooooon >.< Choupette! Tu dois avoir les cheveux raides!

Mais en plus, elle s'est mise à la chanson! http://http://www.youtube.com/watch?v=z3zdIHDTbg0

Je veux dire, zut! Si elle voulait être menestrelle/barde, fallait le dire!

Mon dieu, elle joue meme dans glee! http://https://www.youtube.com/watch?v=pEL46IHOjA4 ET elle est BLONDE oo

Non, mais par ailleurs, je m'inquiète. Regardez cet autre clip: http://http://www.youtube.com/watch?v=AByfaYcOm4A

Pendant une partie du clip, elle est en blanc, donc en habit de héraut mais avec les mains pleines de peinture noire, et elle se salit. La sombritude prend de l'ampleur!

OMG, Cerath a corrompus Isabeau!

Donc voilà, Isabeau a beaucoup changé pendant l'été. Elle s'est rangée aux cotés de Cerath

Et les votres, que sont ils devenus pendant l'été?

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Espace d'études / Qui a peur du grand méchant Loup?
« le: 06 janvier 2014, 22:35:23 »
2eme décade d'hiver 1481

En ce début d'hiver valdemaran, quand la neige commençait à envahir la vie des Haveniens, se raccrocher à la chaleureuse routine était très agréable, surtout quand ses corvées consistent à aller se réfugier dans une grande salle bien chauffée pleine de livres. Et particulièrement quand vous veniez de vous faire rosser. Pardon, quand vous sortiez de chez le maitres d'arme. C'est très très  différent. Très très. Un maitre d'arme vous tabasse Pour Votre Bien. Bande de sadiques.

C'est donc une Isabeau un peu raide qui entra en cette fin de journée à la Bibliothèque du Collégium. Avec l'indifférence de l'habitude, elle déposa vite son sac dans le bureau, salua rapidement le Kyree responsable des lieux et s'installa à la table de prêt. Il lui fallut une bonne demi-heure pour tout mettre à jour, mais bientôt, elle put lever le nez de son travail. Une sonde mentale lui appris que son Compagnon et sa Kyree faisaient leur jogging dans la neige (les fous). Bon, ce n'était pas un mauvais moment pour aller parler à Barrn, alors.

Elle mit ses papiers en ordre puis retourna toquer au bureau de Barrn:

"Messire Barrn? Vous avez dix minutes?"

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Sujets d'intro / [Etaine] Espoir et Maladresse
« le: 06 juillet 2012, 01:29:41 »
Apres une nouvelle soirée humiliante à tenter de se faire chauffer du lait, Isabeau avait pris une décision. Là, ça ne pouvait plus durer. Il fallait vraiment qu'elle fasse quelque chose. Les corvées de cuisine, c'était bien beau, mais elle avait besoin de truc plus basique. Allumer un feu, déjà. Savoir faire des plats ultra basiques. Genre les trucs qui t'évitent de mourir de faim quand t'as pas une cuisinière sous la main. ET de faire cramer les environs par ailleurs.

Aussi, cet après midi là avait elle prévenu son velu patron qu'elle ne viendrait pas a la bibliothèque et était descendue aux cuisine... ou elle poireautait dans un coin sans oser aborder qui que ce soit. Parce qu'il fallait savoir que la fière et cynique Isabeau... avait une trouille bleue des cuisinières. Oui, bon, au départ d'une en particulier, mais...Mais un dragon tel que la cuisinière des De Girier... c'est de taille à vous filer la phobie d'un corps de métier entier. Et j'exagère à peine.

Mais bon, au bout de deux heures, Bethaniel en avait eu marre et décidait de muscler un peu les choses. Mais etre un cheval, même modèle amélioré avait ses inconvénients. Genre ne pas avoir la place de venir donner un coup de sabot à sa liées adoré, en etre réduit à lui répéter de bouger ou de rentrer a sa chambre. Mais Bethaniel avait de la chance. Contrairement à la majorité des Compagnons, il avait un autre atout, encore plus poilu que lui et tout aussi quadrupède.

Et c'est ainsi qu'une adolescente Kyree arriva en trottinant dans les cuisines. Quelques commis eurent bien un petit mouvement de recul, mais rien de bien grave. En un sens, c'était assez normal quand on se trouve face a un énorme loup avec des rubans multicolores tressés sur la tète. Rinnerl finit par s'assoir à coté de la grise qui la fusilla du regard, pas dupe une seconde. Le rapport entre les encouragements agacés de son Compagnon et l'arrivée de la Rinnerl était trop énorme.

Par contre elle ne s'attendait pas une seconde a ce que la canine lui donne un coup de museau dans les fesses. Coup qui l'envoya vers une pauvre pâtissière blonde innocente.

"Waaaah!"l

Mais fort heureusement, Isabeau réussi à se rétablir avant de la percuter. Cependant elle n'avait put retenir ce cri de surprise.

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Sujets libres / Bucolique après midi
« le: 09 avril 2012, 22:22:03 »
En ce debut d'apres midi, il faisait beau à Haven. Le printemps était désormais bien installé et une Isabeau attendait dans un coins du champs. Aux premier abords, Il n'y avait rien de particulier à la voir la, sauf que... Elle portait un de ses uniformes de parade, au lieux des loques qu'elle utilisait pour monter... Et si ses cheveux étaient retenus par un pic a cheveux en bronze issue des ateliers paternel... une fleur était également planté dans son chignon.

Et... elle était pas rouge comme une pivoine, la demoiselle? En tous cas, elle semblait attendre quelqu'un.

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Sujets libres / Retour à la normale?
« le: 20 février 2012, 18:54:38 »
Ah son retour, Isabeau s'était vu confier les corvées normales d'une grise. Rapiéçage, aide en cuisine,... Elle n'avait pas osé protester pour une poignée de raison simplissime: déjà, il était vraiment temps qu'elle apprenne à rapiécer un accro. Surtout si elle devait un jour passer 18 mois en mission en allant de refuge en refuge, et ensuite... Sa seule protestation aurait été de se prévaloir de son ancien poste, ce qui impliquait de retravailler avec Barrn et ca... Disons qu'elle n'était pas totalement sure de ou en étaient ses relations avec son quadrupède de Maitre.

Mais un jour, deux mois après son retour, la jeune femme profita d'un de ses temps libres pour aller mine de rien jeter un œil à ce qui se passait dans l'antre du poilu. Au pupitre des prêts, une grise de troisième année semblait sur des chardons ardents. Mine de rien, Isabeau amorça la conversation et appris vite que la belle s'était disputée avec son chevalier servant et qu'elle rageait d'etre clouée ici pour l'apres midi. Chevaleresquement, l'élue de Bethaniel se proposa donc de la remplacer. Apres tout, elle connaissait bien le boulot, hein?

Genre tu fais ça par bonté d'âme...
Je n’ai pas dit ça...
Tu as laissé croire à cette fille que tu lui faisais une faveur...
Eh ben? C'en est une! Je lui fais quand même sa corvée, mine de rien.
Et tu vas en profiter pour fouiner...
Ah, ça... Faut bien que je sache si cette bibliothèque s'est effondrée sans moi...


Elle était encore debout... mais tout juste. En effet, on pouvait voir dans le registre une énorme recrudescence d' "emprunts clandestins" à leurs départs à Elle et à Barrn. Puis le retour du bibliothécaire avait en partie endigué le phénomène mais pas totalement. A tous les coups, ils avaient collé à Barrn des assistants aussi impliqués que la gourde de tout à l'heure qui n'avaient pas tenue le registre propre. Il contenait plusieurs écritures apres disparition de celle d'Isabeau. L'une d'elle était si moche et pleine de pâtés qu'elle était persuadée que son nombre record d' "EC" s'étaient perdu dans les lignes du registre, victime de pattes de mouche indéchiffrables...

Mais elle n'avait pas vu le pire... Il y avait des pages ou chaque entrée était d'une écriture différente. Le scribe avait été tellement feignant qu'il avait fait écrire leurs noms aux gens! C'était plus un poil dans la main, là, c'était une canne!

[Barrn?]

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Sujets scénario / Confessions Familliales
« le: 22 janvier 2012, 02:19:48 »
Cinq jours apres les annonces

Ma chère fille,

Nous avons été très contents d'apprendre que tu n’étais pas morte quelque part sur le bas coté d'une route, mais nous aimerions, ta mère et moi nous en assurer personnellement. Tu n’auras plus une pièce tant que tu ne seras pas venue nous dire bonjours.

Sertan


Bon. Voila qui mettait fin a ses hésitations. Bien sur, elle n'avait plus à proprement parlé besoin de sa rente, mais c'était un aveu en soit. Autant prendre le problème a la racine. N’empêche c’était un peu sec de lui couper les vivres direct.

Ce n’était pas précisément leur première lettre.
Oui, je sais... Mais les autres ne laissaient pas deviner ca.
Isa... tu as honte de moi ?
Tu sais bien que non. J’ai juste peur de leur réaction. Imagine qu’ils me renient ? Comme Saskia ?
Isabeau. Déjà, je ne crois pas que ton père soit un Tomaz Deferiel, et s’ils ont le même sens de la famille que toi, tu peux etre tranquille. Et puis... Même Saskia s’en sort bien finalement, non ? Guerren l’a déjà mis hors de portée de son père et demain, après le mariage, son enfant le sera aussi. Tu es une Héraut, maintenant. Le cercle ne te laissera pas tomber.
Je... Je ne veux pas les décevoir.
Tu pense vraiment que ca peux arriver ?
Je... Je ne sais pas. Tu crois, toi ?
Je ne les connais pas, mon Isa. Y a que toi qui peux dire.
Je sais...
Tu sais, a mon avis, plus tu tarde plus cette histoire te pèseras. Et plus tu te sentiras coupable de ne pas leur avoir dit. Alors maintenant, tu prends ta cape et on y va.




Plus tard, à la Maison De Girier:

"Père, Mère, j'ai quelque-chose à vous dire. Ou plutôt... Quelqu'un à vous présenter."

Oula, ils se refrognaient... Ô Dame ! Pourquoi elle n’avait pas emmené Rinnerl ! Elle aurait put s’en servir comme prétexte. Pis elle devait aussi leur parler d’elle d’ailleurs. Mais bon, ca pouvait attendre, elle... Elle reçu une grosse bouffée de désapprobation de la part de Betha qui, alliée au regard fermé de ses parents, la poussèrent a ajouté très vite:

"Alors, oui, je sais, ca va tout changer a ma vie, je n’aurais jamais celle que vous vouliez pour moi, mais moi, c'est celle que je voulais! Et puis..."

Soudain, son père se leva, extrêmement menaçant. Et Isabeau avait beau etre grise, elle avait beau avoir de beaux rêves de liberté, elle avait beau etre relativement indépendante et rêver de l’etre plus encore... Elle restait une jeune fille de bonne famille élevée dans un monde socio-économique dans lesquelles avaient grandis la jeune fille disaient que le patriarche avait le pouvoir sur toute la famille. Et en particulier les femmes. Donc elle flippait pas mal. Il allait la renier. Elle ne voulait pas. Elle les aimait. Elle aimait ses parents, son frère. Elle ne voulait pas que Bethaniel et tout ce qu’il représentait monte un mur entre elle et sa famille... Ses yeux se mirent à la piquer, elle sentait les larmes poindre. Elle pleurerait, supplierais, jurerais d’épouser Raimon et de vivre une vie de chaste femme mariée... Tout. Tout pourvu qu’ils ne la renient pas...

"Tu as Rencontré un HOMME?"

PARDON ???

"Tu as trompé ton fiancé juste sous son nez? Tu..."

Mais Isabeau avait retrouvé ses esprits. En partie. Et elle essaya de corriger la méprise de son père :

"Mais non, Papa, venez, il est a l'écurie!"

A ce moment la, sa mère poussa un petit cri et s'effondra dans les bras d'un Micha de toute évidence intérieurement hilare.

Euh... Ok, elle était larguée. Elle s’était imaginé des taaaaaaaaaas de choses, mais, ca alors, jamais. Jamais. Ils croyaient que... qu’elle avait une aventure ? Sérieusement ? Mais... Mais non ! Nan, mais sérieux ! Rien que toucher la main de son fiancé la faisait rougir jusqu’aux cheveux !

Profitant de la surprise de sa fille, Sertan Rugit:

"MA FILLE S'EST ENTICHÉE D'UN DOMESTIQUE?"

Là, c’était le pompom. Un domestique ? Mais... Mais d’où sortait cette idée débile ? Les parents s’étaient mis a la poussière de Tran pendant son absence, ou quoi ?
Micha, tout en tenant sa mère était agitée de soubresaut. Il faut dire que LUI n'était pas victime d'un grotesque quiproquo. Le lâcheur.

"JE T'AVAIS TROUVÉ UNE BONNE SITUATION ET TU JETTE A BAS MES EFFORTS? PARS! JE TE RENIE! TU N'ES PLUS MA FILLE!"

Les hurlements de son géniteurs finirent par réveiller le coté combattif de la jeune femme qui rugit avec le même enthousiasme. Les domestiques allaient s’en donner a cœur joie.

"PAPA! CE N’EST PAS UN HOMME"

A ce moment-là, sa mère se releva en piaulant:

"C'est une Femme???"

A ce moment la, il y eut un silence. Les parents étaient horrifiés et les enfants médusés. Seigneur... Isa pouvait déjà entendre les rugissements de rire de la cuisinière de la maison, quand on lui rapporterait tout ca. D’ailleurs, Micha ne put bientôt plus se retenir et se mit à hurler de rire. A peu prés en même temps que Bethaniel, d’ailleurs. Une fois la pilule avalée, Isabeau était sure que ces deux là s’entendraient à merveille... Reprenant du coup ses facultés intellectuelles, Sertan adressa à son fils un cuisant reproche...

"Ca te fait rire que ta sœur soit une déviante et brise ses fiançailles?"

...qui eu la même efficacité qu’un pavé jeté dans une marre. Au bout de quelques secondes de cette situation ubuesque, Isa finit par céder à la contagion des foux-rires résonnant tant dans la pièce que dans son crane : Elle éclata de rire elle aussi. C’était au tour des parents d’etre médusés. Apitoyée, Isabeau pris sur elle afin de juguler son rire et de préciser :

"Papa, C'est un Compagnon !"

"Compagnon quoi?"

"Compagnon cheval. Blanc, yeux bleus, sabots argentés, élisent les hérauts. Je voulais vous présenter Bethaniel qui m'a Elue durant la mission"

"... Ah..."



Encore plus tard, voir même presque trop tard, va falloir pas trainer pour rentrer, le couvre feu approche, franchement, c’est pas sérieux, tout ca...

Isabeau et Bethaniel remontaient énergiquement les rues de Haven, enfermés dans un chaleureux silence complice. Isabeau flatta affectueusement l’encolure de son Compagnon en songeant qu’elle allait vite s’empâter si elle continuait à se déplacer tant sur le dos du compagnon au lieu d’une saine marche a pied.

Si mon transport gracieux te gène, je peux te jeter a terre, tu sais...
Idiot !...
Ca va, mon Elue ?
Oui. Ca c’est bien passé, hein ?
Hum... Oui... Quand ils ont comprit que je n’étais pas une Femme Palefrenière !
Ha ha ha ! On en rira longtemps de celle la !
Oui, c’était complètement surréaliste...


Et Le silence repris ses droit. Il ne fut brisé que beaucoup plus tard, alors qu’Isabeau se préparait pour la nuit, dans sa petite chambre de l’aile des hérauts :

Tu dors ?
Hum ?
Tu sais, même si on leur a expliqué les choses, la durée d’étude, la mission de probation, mes dons embryonnaire...
Oui ?
Et bien... Je ne crois pas qu’ils aient réalisé. Père et Mère étaient assommés par la nouvelle et Micha... je ne sais pas. Peut etre que lui, il comprend. Mais pas eux.
Mon Isa. On a fait ce qu’on a pu. Ils comprendront en temps voulu.


[HJ: Sujet Terminé, pas de réponse attendue]

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Sujets libres / Dilemme
« le: 08 janvier 2012, 05:34:33 »
Isabeau était une fille de parole. Jamais elle ne trahissait une promesse donnée. Presque. Sauf cas d'urgence. Ou cas critique. Par exemple, elle avait parlé du lien entre Saskia et Arthon malgré sa parole, mais que à Raimon, un autre homme de parole et dans une situation très particulière, l'imminence d'une attaque.

En l'occurrence, toute la question était de savoir si attaque imminente il y avait. C’était si simple a Sironis, les cris, les compagnons en alerte, Mina qui partait plein cul... ici elle avait le vague souvenir d'une conversation dans les écuries, d'une Saskia dans un état bizarre dont elle était persuadée, sans s'en rappeler formellement qu’elle avait des bleus. Mais évidemment, le souvenir de ne rien faire tant que ca n'empirait pas était extrêmement précis, LUI.

Le tout était donc de déterminer si ces brimades avaient une chance de reprendre, si oui, si elles étaient potentiellement dangereuses pour le bébé, le point faible actuel de Saskia. Auquel cas, même si ce n'était pas pire qu'a leur départ, le risque étant plus grand, elle se permettrait d'agir, ce qui ne trahissait pas tout a fait sa parole, voir d'en parler a Arthon (si elle arrivait a le croiser), ce qui trahissait totalement sa parole. Enfin, non, vu qu'elle avait dit qu'elle dirait rien seulement si ca empirait pas...

Bref

Elle avait décidé pour prendre connaissance du problème dans son ensemble de consulter une championne de la cause Saskienne, une militante, une fidèle encore plus ancienne qu'elle même. Une personne qui était revenue de mission depuis plus longtemps qu'elle et qui connaitrait la température du milieu gris. (Parce que oui, aussi extraordinaire que ca paraisse, elle accordait a Beltran la protection de Saskia des dangers de la Cour. Sauf que les adultes sortis de leurs uniformes d'écoliers avaient une légère tendance à négliger les tensions présente dans une classe. D'autant que la meilleure ennemie de Saskia était son ex-elle-même.)

Elle savait qui chercher. Elle l'avait déjà rencontrée, une après midi avant la mission. Mais même dans le cas contraire... Elle n'aurait sans doute pas eu de mal à la reconnaitre. Suffisait de chercher le pire cachet d'aspirine du lot...

"Enora? Comment vas-tu? Tu te souviens de moi?"

[Enora?]

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Sujets libres / Demoiselle Quadrupède en Détresse
« le: 29 janvier 2011, 15:40:22 »
"Mais inutile d'avoir peur, la puce, voyons! Je suis la. Saute sur moi, aller!"

La seule réponse de la petite Kyree fut une vague de peur et de vertige qui fit lever les yeux au ciel a la bleue.

Cette bestiole... Quand on la lui avait confiée, la jeune femme avait commencé par tempêter, marteler qu'elle n'était nullement qualifiée pour servir de nounou a une peluche pleine de griffe, que si quelqu'un était qualifiée, c'était la chef des pages, Irmingarde, qui avait non seulement l'habitude des Kyree depuis toute gamine, mais qui savait aussi gérer les gosses. Elle avait également fait remarquer qu'entre ses cours et ses fonctions à la bibliothèque, elle n'avait guère le temps de jouer les gardes chiourmes, etc....

Et puis elle avait commis une erreur fatale. Elle avait regardé la petite. Qui était en train de geindre doucement. Entre ca et ses grands yeux mouillés... Isabeau avait craqué. Et le temps qu'elle se reprenne, on l'avait déjà renvoyé, avec dans les bras litière, gamelle, panier et tout ce qu'il lui fallait pour assurer le confort du cher ange. Un panier... Quelle bonne blague... Dés le premier soir, la petite ne s'était endormie que dans les bras d'Isabeau.

L'après-midi avait pourtant bien commencé... Isabeau avait quartier libre, et au lieu d'aller s'enfermer a la bibliothèque (Qui a dis bourreau du travail?), la jeune fille avait décidé d'aller s'installer dans les jardins pour lire l'ouvrage demandé par le professeur d'histoire. Ainsi, elle avait pu faire se dégourdir les pattes à la petite Kyree qui la suivait désormais partout.

Elle la surveillait du coin de l'œil, mais bon... depuis quelques jours, la basse noble découvrait avec horreur qu'une bêtise se décide en douze attosecondes, grand maximum... Sa puce avait eu l'idée stupide de... monter à un arbre. Et évidemment, elle ne pouvait plus descendre: elle avait trop peur.

Mais que pouvait-elle faire? A part lui proposer un marche pied -Elle-même- ? Elle ne pouvait pas monter à l'arbre avec ses jupes, tout de même! Que faire... Providentiellement, a cet instant précis, elle aperçu Manuchan qui passait. Merveilleux! Elle intima a la boule de poil de ne pas bouger puis se dirigea vers le mage:

"Messire Adepte! Je ne sais si c'est ma Couleuse ou votre Aanor qui vous envoie, mais faudra que je pense à les remercier! Il faut absolument que vous m'aidiez: Ma puce a trouvé le moyen de se coincer dans cet arbre, là-bas."

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Sujets libres / L'enfant d'Artisans a la Curiosité Insatiable
« le: 26 octobre 2010, 13:37:16 »
Dans les Temps actuels et Troublés, ô mes très chers petits lecteurs, l'Isabeau n'avait pas de nouvelles. Il n'avait qu'un petit bout de rumeur de la taille d'une mouche, qui voletait bien de droite et de gauche, mais avec quoi elle ne pouvait rien déduire. Or, il y avait une Bleue, un ancienne Noble, une Noble de Noble, plein d'une insatiable curiosité, ce qui fait qu'elle amassait toujours un tas de rumeurs. Avec ça, elle vivait au Palais et elle remplissait tout le Palais de son insatiable gout pour les cancans.

Si une personne savait ce qui se passait ce ne pouvait elle qu'elle.

Fleur Arkadia.


En cette fin d'après-midi de semaine, Isabeau était donc au seuil de l'appartement de sa camarade, consciente que frapper a cette porte, c'était s'enfoncer dans un dangereux inconnu. Elle se trouvait toujours submergée par les filles Comme Fleur, qui ne semblait avoir d'autres aspirations que... Les trucs de filles. Les toilettes, les bijoux, les hommes, Le mari qu'on leur trouverait... Les trucs de filles, ca faisait un peu flipper Isabeau. Peut être parce qu'elle avait l'impression que si elle mettait un doigt dans cet engrenage, elle se retrouverait vendue comme jument poulinière avant d'avoir le temps de dire ouf.

Pour se donner du courage, Isabeau porta la main à ses boucles d’oreilles favorites, les grenant enveloppés dans leur dentelle d'or. Ce n'étaient pas ses plus beaux bijoux, mais elle s'y était attachée. Peut être parce que Papa les lui avaient offertes le jour de son entrée ici, En tout cas, c'était ses porte bonheur, et elle devait se forcer à ne pas les porter chaque jour.

Elle inspira un coup puis frappa à la porte.

"Fleur? Tu es la? Je peux te demande un truc?"

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Sujets libres / Lait Chaud et Miel
« le: 09 septembre 2010, 22:37:04 »
Ou froid en l'occurrence. Car oui, Isabeau était totalement incapable de se faire chauffer du lait. On ne rigole pas au fond! Je vous rappelle qu'elle était née pour diriger une maison, pas pour cuisiner ou autre taches ingrate. Choisir une cuisinière, oui. Allumer une cuisinière, non.

Comment? Pourquoi je parle de lait chaud (froid)? Parce que Isabeau avait espéré s'en faire un ce soir la. Dans l'espoir un peu absurde de passer enfin une nuit correcte, de ne pas passez la moitié de la nuit à se retourner dans son lit sans trouver le sommeil. Elle dormait mal depuis la première séance de traduction. Faut dire que franchement, en une demi-heure, elle avait eu la joie d'aider à résoudre un mystère insondable, de chercher la raison de l'étrange maladie des Compagnons dans d'antiques et mystérieux grimoires. Puis le chien l'avait renvoyé au panier. Ironique non?

Donc ce soir, la, lasse de jouer les dynamos dans son lit, la bleue s'était levé dans l'idée de se faire donc servir un lait chaud avec du miel. Sauf qu'il était plus tard qu'elle ne le pensait et que donc, tout le personnel dormait à point fermé. Eux.

La elle était assise a une table de la cuisine, l'œil vitreux mais néanmoins pas endormis (ce serait trop beau), le crane migraineux. Elle se demandait si le miel accepterait de se dissoudre dans le lait tiédasse qu'elle avait trouvé dans le garde mangé quand la porte s'ouvrit. En grinçant bien sur, sinon ce n’était pas drôle. Et en plus c'était un de ces satanés blancots. Voila qui allait arranger sa migraine, tiens...

[Arthonichou?]

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Anciens carnets des joueurs / [Isabeau] Chere Mère
« le: 19 juin 2010, 02:31:32 »
Ma très chère Mère,

J'espère que vous allez bien et que tous ce passe bien pour vous au Manoir. Cependant, inutile de me décrire par le menu chaque petit souci que vous avez rencontré, comme la dernière fois. Vous savez pertinemment que je ne le lirais pas. Passez votre vie à combattre des pénuries de lessives si vous le voulez, mais faites vous à l'idée que j'ai d'autres ambitions.

Mon arrivée au Collégium s'est très bien passé, même si j'ai rencontré de sévères difficultés a cause des lacunes que le précepteur que Vous m'avez engagé a laissé se développés. Par chance, cet endroit est fréquenté par des âmes charitables qui ont accepté de m'aider à regagner mon retard. Cela m'a même permis de faire de curieuses rencontres. Un couple de fille, l'une presque Héraut confirmée et l'autre barde, liées pour la vie. Comme dans la légende de Vanyel. C'était étrange de les voir ensembles. L'idée d'un couple Shaych me parait un peu contre nature, cependant, ces deux jeunes femmes se conduisaient comme si c'était une chose parfaitement normale. Peut être étaient elles un peu sur la défensive, mais c'est tout. Je me demandais, Mère. Si elles sont liées par un Liens pour la vie, est ce vraiment contre nature? De tels liens ne viennent-ils pas des Dieux? Comment une chose voulue par les Dieux pourrait-elle être contre nature? Cela n'aurait aucun sens!

Oh! Je vous parlais d'ambition plus haut. Eh bien je suis fière de vous annoncer que je suis désormais l'assistante du nouveau bibliothécaire! Oh je vous vois venir Mère! Pourquoi un homme tel que celui ci aurait-il besoin d'une gamine telle que moi? Et bien en fait ce n'est pas un homme! Si la rumeur ne vous est pas déjà arrivée, laissez-moi vous apprendre ceci: Messire Barrn, nouveau Bibliothécaire du Collégium, est un Kyree! Vous savez! L'un de ces grands loups, comme Warrl dans les chansons des Sœurs de Sang! Évidemment, comme il n'a pas de mains, il ne peut pas écrire. Voila donc la raison pour laquelle il a besoin d'une assistante.  Vous vous demander maintenant pourquoi j'ai été désignée pour cette tache. A vrai dire, je l'ignore moi même et je pense que La Déesse Couleuse d'Or seule le sait! Cela s'est fait comme ca, chacun de nous savait que j’étais le meilleur choix possible pour ce poste. Cependant, je pense que, malgré cette justification mystérieuse, nous feront du bon travail. Nous avons déjà commencé savez vous? Il s'est d'ailleurs produit une chose très étrange. Je devais recopier un ancien manuscrit en langue ancienne très abimé. Je n’arrivais à comprendre que quelques mots de vieux valdemariens, quand soudains, j'ai Comprit un passage Il m'est devenu aussi clair que si je l’avais rédigé moi même quelques secondes auparavant. Je ne vous citerais pas le texte Mère, je ne sais pas trop si je suis sensée le garder pour moi ou non, et dans le doute je préfère ne rien vous dire, excepté cela: Il se pourrait que ce soit en rapport avec la maladie des Compagnons!

Je dois vous laisser, maintenant Mère. Ne croyez pas trop les horreurs que répend Micha a mon sujet. Vous le connaissez il est très taquin.

Avec toute mon affection filiale,

Votre fille Isabeau

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Sujets libres / Séance de Chouping
« le: 13 juin 2010, 16:57:44 »
Apres que l'austère chef des pages ait accepté sa suggestion, Isabeau réfléchi quelques secondes: Valait-il mieux aller chercher sa bourse dan sa chambre? Ou passer a l'atelier pour dépouiller son père de quelques piécettes?... Mmmh... L'atelier, c'était plus sur le chemin.

"Ne perdons pas de temps dans ce cas! Tu viens?"

Elle pouvait bien tutoyer quelqu'un avec qui elle allait écumer Haven pour trouver des choux à la crème, non? Pis de toute façon, c'était comme ca s'tout! La jeune bleue guida son amie dans le dédale des rues d'Haven, avant d'atteindre le commerce familial. Par chance, Micha prenait justement l'air devant. Sans doute venait-il de faire un truc particulièrement délicat et se détendait-il cinq minutes avait de retourner au boulot.

"Michou! C'est toi que je cherchais tiens! T'aurait pas un peu de monnaie?"

Le jeune homme désigna son tablier de cuir comme preuve muette qu'il n'avait pas sa bourse, avant d'accueillir sa cadette d'un ton ironique:

"Bonjour ma chère petite sœur! Je suis content de te voir tu sais. Depuis un mois que tu fréquente la Haute, je ne t'ai point vue Je suis heureux d'avoir de tes nouvelles sais tu? Ca me fait plaisir que tu viennes pour cette visite totalement désintéressée. A part ca j'ai pas un rond. Tu n’aurais pas une rente toi, par hasard?"

"Si! Mais une rente de pièces d'or, tu ne voudrais pas que ta précieuse petite sœur se promène avec une trop grande somme sur elle n'est ce pas? Les rues ne sont pas sures... Et puis je suis sure que dans cette boutique tu me trouveras bien de quoi acheter un gouter... Pour moi et mon amie évidement!"

Micha leva les yeux au ciel pendant qu'un ouvrier hilare débarquait avec la monnaie tant espérée. Isabeau remercia l'homme et son frère qui pestait contre son hypocrisie, puis elle fila avec Irmingarde un peu plus loin avant que l'orfèvre ne change d'avis;

"Voila, c'était le fameux Micha, Il est sympathique, non?"

Tout en parlant, elles se dirigeaient vers l'une des boulangeries préférées d'Isabeau. L'arome du bon pain et des pâtisseries commençaient déjà à leur chatouiller les narines...

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