Auteur Sujet: [Heraut] Éloïse de Thornton  (Lu 2298 fois)

Héraut Éloise

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  • Compagnon ou Familier: Burt
  • Âge: 21 ans
[Heraut] Éloïse de Thornton
« le: 01 septembre 2016, 22:07:39 »
RECENSEMENT DU ROYAUME
[Au choix :] Valdemar
[Photo]
Nom d 'épouse: de Thornton   
Prénom : Éloïse
Age : 21 ans, née le 8eme joue de la 4eme décade Hiver 1463
Région d’origine : Ouest
Métier/Vocation: Héraut et "Princesse"

Description physique :
Cheveux : Blonde
Yeux : Bruns
Teint : Pale avec plein de taches de rousseur, plus ou moins caché par les fards
Taille :Grande
Corpulence : Délicate
Attitude : Arrogante et fausse.

Description comportementale :

Éloïse est une dame. Du moins elle aime le faire croire. Elle s'est créé un personnage très jeune et s'y tient le plus souvent, même si parfois le masque glisse. Globalement fausse, elle aime manipuler les gens pour obtenir ce qu'elle veux, bien aider en cela par son don.
Elle a cependant une éthique à toute épreuve, ce qui est indispensable avec son don. Par exemple, elle ne se lie vraiment qu’aux gens ayant de bons bouclier

Qualité principale : Persévérante
Défaut principal : Elle a poussé l'esprit de contradiction à un point dangereux. Quiconque réveille sa rancune ne peux vraiment s'en débarrasser.

Don ordinaire : A beaucoup d’entregents
Don Héraldique : Parole par l'esprit, persuasion (quasiment impossible à bloquer complètement)

Langues parlées : Valdemaran (maternelle), Hardonnien et Tayledras (Moyen)
Compagnon : Burt, mâle

Description Historique : (10 lignes minimum)
Éloïse est née dans le camps d'hiver des Dragons de Gavil, une compagnie de mercenaire basée à Hardorn. Elle n'y a guerre passé que quelques mois car à la campagne suivante, ses parents, tous deux mercenaires, furent tués dans une charge. Bien sur, la compagnie assurait une éducation à ses orphelins, et Éloïse aurait put rester à Flanc-de-dragon. sa vie en aurait été profondément différente. Mais ce n'était pas arrivé.

On appelait souvent la mère d’Éloïse "Petite Maggie", bien que ce soit une grande asperge. Tandis qu'on discutait de comment on prendrait en charge l'orpheline, une secrétaire, ancienne combattante se souvint de l'origine de ce surnom: Il y avait une autre Maggie, La mère de l'autre. Mercenaire elle aussi, elle s'était mise en retraite suite à une grave blessure à la tête qui lui avait laissé des épisodes de migraines occasionnels, mais trop grave pour se risquer sur un champs de Bataille. La Grande Maggie était donc partie en retraite reprendre la ferme de ses parents. Décision fut donc prise de contacter la vielle qui vint bientôt chercher le poupon et le barda qu'elle avait hérité de ses parents (y a pas de petit profit).

Maggie la vielle était une tête de con qui s'était enfuis ado de chez ses parents, de bons fermiers Valdemaran, pour s'engager dans l'une des rares compagnie du pays: Les Éclairs elle y avait passé une dizaine d'année, puis, lasse de servir dans cette compagnie un rien trop casanière a son goût, elle avait intégré les Dragons. Elle y avait eu une fille et lui avait donné le plus beau nom du monde: le siens (Chose qu'elle avait vite regretté quand on avait commencé à les différencier en disant la petite et la vielle. elle avait donc botté des culs jusqu’à ce que la vielle devienne la grande). Elle avait encore bossé une quinzaine d'années chez les Dragons, avant que cette blessure à la tête ne la handicape et ne la défigure. (Parce que oui, Maggie à très littéralement une gueule à faire pleurer les enfants. Et ça l'amuse beaucoup.)

Vous vous imaginez bien que grandir sous la garde d'une grand mère pareil n'était pas de la tarte. Petite Maggie s'en était sortie en étant élevée principalement par une nourrice, mais Éloïse ne grandissait pas dans un camps d'hiver de mercenaire, mais dans un haras (Maggie n'aimais pas le blé, faire pousser des chevaux, c'était plus fun). Un Haras un peu isolé, puis que le village était à deux bonnes heures de marches.

Éloïse aurait put devenir une ombre, osant a peine parler devant sa terrible grand mère Ou pire, en devenir une copie conforme. Mais... Éloïse avait autrement plus de caractère. Aussi con et têtue que sa grand-mère, elle s'était très tôt juré de ne jamais satisfaire la vielle. Alors que Maggie était connue dans le village pour avoir toujours été l'enfant terrible, celle qui faisait les pires conneries, qui buvait comme un trou et qui baisait à tout va, Éloïse devint... Une petite fille modèle, mignonne et fragile. C'était facile, il suffisait de toujours faire ce qui agaçait grand mère

A mesure qu'elle grandissait, la gamine s'appliquait à être gracieuse  et gentille comme dans les ballades qui faisaient lever les yeux au ciel à Maggie. Elle qui allait pourtant peu au village, elle se développa une petite cour qui l'approuvait toujours. Ah... Le plaisir de jouer les bêcheuses quand Maggie revenait la chercher...

C'est là un tableau bien sombre des relations entre ces deux fortes têtes qui est décris, mais il n'y avait pas entre elles que cette compétition malsaine, il y avait d'abord et avant tout beaucoup d'amour. Maggie n'était pas méchante, mais elle n'était pas faite pour avoir des enfants. Sans un accident de contraception, elle n'en aurait d'ailleurs jamais eu. Elle considérait d'ailleurs comme une chance la césarienne qu'elle avait du subir et qui avait dut se finir en hystérectomie (enfin, elle avait d'abord une chance de cocue que la compagnie ai eu à l'époque une vrai guérisseuse, sinon avoir un gosse n'aurait pas été son premier problème).

Elle s'aimaient, mais ni l'une ni l'autre ne supportaient les attentes qu'elles se portaient. Donc elles transformaient ça en une guéguerre permanente, larvée et bizarre

L'adolescence commençait tout juste quand, heureusement, les deux femmes furent séparées. L'été des 12 ans de l'enfant, elle et sa grand mère allèrent à la foire de St Jean de Haven, pour présenter les 5 ans de l'année à la vente. Aucune des deux femmes n'avaient prévu qu'un cheval surnuméraire ferait irruption dans leur emplacement pour élire la jeune ado.

Maggie pesta comme pas possible qu'on pouvait quand même pas lui prendre son aide en pleine foire, qu'elle avait besoin de l'enfant pour ramener les chevaux au Haras et tout... Jusqu’à ce qu'un héraut, de guerre lasse, ne lui alloue une bourse pour qu'elle embauche quelqu'un. Alors qu’Éloïse, montée sur Burt, son Compagnon, se retournait avant de partir vers le château, elle vit sa grand mère lui faire un clin d’œil en lui montrant la bourse. La gamine avait éclaté de rire et était partie vers une nouvelle vie.

L'adaptation au Collegium ne fut pas des plus facile pour la jeune campagnarde. entre la perspective nouvelle de devenir héraut et les codes sociaux urbains, forts différents  de ceux de son village, la jeune fille se recroquevilla sur elle même Machinalement, elle endossa le personnage qu’elle opposait à sa grands mère et devint cette grise précieuse et hautaine. Hautaine? Mais elle n'avait jamais été hautaine, dans son village! Oui, mais elle y connaissait tout le monde. Ici...

Son replis aurait put durer longtemps si un jour, le Maître d'arme ne l'avait pas retenu à la salle et ne l'avait pas provoquée, rossée et épuisée jusqu’à ce qu'elle craque et lui hurle son mal-être à la tête Il s’avéra que si le héraut Berem, qui remplissait cette charge, avait sut comment la faire cracher le morceau, c'est pour la bonne et simple raison qu'il connaissait très bien Maggie et que finalement, sa petite fille fonctionnait avec les même ficelles. En fait, Berem avait connu Maggie à la fin de son contrat aux Éclairs. Selon toute probabilité, il était le père de Petite Maggie. Éloïse ne cru pas vraiment à ce qui ressemblait à un bobard conçu pour la faire marcher droit, jusqu’à ce qu'il lui raconte comment, à un pays de distance, Maggie avait harcelé Berem pour qu'il paye une partie des frais pour Maggie. Ouais. Bon. Ok, ça, elle voulais bien croire, principalement parce qu'en général, les gens ne se harcèlent pas à un pays de distance. Mais Maggie... Maggie, quoi.

La gamine reporta une partie de sa guéguerre avec sa grand mère sur son grand père, ce qui la reboosta très efficacement. Elle resta précieuse et délicate, parce que ça l'amusait, mais elle s'ouvrit à ses camarades, se trouvant vite au centre de la petite classe.  ses notes étaient bonnes, dans toutes les matières. Son grand père insista pour lui enseigner les techniques de gros bâtard: aiguilles empoisonnées et autres saloperies pas du tout loyales. elle protesta pour la forme qu'elle serait bientôt Dame-Heraut, et qu'elle ne pouvait pas se permettre si peu d'honorabilité, mais en fait, elle adorait ces techniques de fourbasse.

Le plein éveil de son don arriva vers ses 13 ans, en cours de rhétorique. Alors que jusque là, elle était bonne, mais qu'elle devait batailler pour gagner le débat, le groupe devint soudainement complètement et totalement vendu à sa cause. Cause qui n'était pourtant que rarement la cause la plus héraldique (elle aimait le challenge). C'était bizarre, ais la classe rationalisa en se disant que c'était juste un délire qu'ils avaient eu. Mais quand certains ressortirent ça plus tard, ils comprirent qu'autre chose se jouait.

Après quelques test, on finit par comprendre qu’Éloïse avait pour don de convaincre les gens. Rarement aussi facilement que sa classe. Ils étaient des jeunes, qui lui faisaient confiance, avec des dons en cours d'apparition et peu de boucliers, donc particulièrement vulnérable. Habituellement, une simple heure de cours ne suffis pas à la jeune femme à convaincre son auditoire. C'est plus subtil et lent que ça. Pire. A moins d'utiliser un bouclier ultra-lourd et gênant, elle ne peux pas vraiment s’empêcher d'utiliser ce don, et a part en ayant en permanence de très bons boucliers,  il est difficile de s'en défendre complètement. Délicat, subtil, et indécollable. Une vrai métaphore de la jeune femme.

Au cours d'une cérémonie au Palais, elle rencontra un jour un bien bel homme, Leif de Thornton, neveu de l'actuel seigneur. Un nobliau sans terre, officiellement en second pour le titre, mais qui n'avait jamais espéré en voir la couleur. A l'époque, Leif était courtisant professionnel. Juriste de profession, il travaillait pour un des conseillers pro-Heraut du Conseil. Ils avaient très vite commencé à flirter et à se courtiser. Les choses ne seraient sans doutes pas allé beaucoup plus loin si les événements catastrophique que l'on connaissait.

Parce qu'en 1478, Burt fut victime de l'épidémie. Et il ne fut pas épargné. Pas du tout. Dans les premier touché, il fit partit des cas les plus graves. Mais étonnement, alors que son état était vraiment mauvais, il finit par arrêter de se dégrader. Il était désastreux, mais il n'empirait plus. A ce moment là, Éloïse passait sa vie a coté de lui, dans son box. Passant ses heures de veilles à lui répéter comme un mantra que ça irait, il allait se remettre, tout irait bien, il était fort, il allait quand même pas se laisse abattre par une pauvre grippe, hein ?

Évidement, elle utilisait son don à plein régime. D'abord inconsciemment, puis complètement volontairement. Ça avait un coût, bien sur. Elle dormait 20h par jours et avait a peine l’énergie de manger. Mais alors Leif arrivait, lui donnait la becquetée et prenait soin d'elle. Elle ne savait pas trop comment il avait gagné sa vie pendant cette période, parce qu'il était quasiment toujours là à son réveil, pour la soutenir et l'encourager comme elle soutenait et encourageait Burt.

Elle avait toujours caressé l'idée de faire un mariage très correct et très traditionnel pour emmerder sa grand mère Mais elle ne l'aurait jamais fais sans trouver un homme adéquat. Un homme qu'elle respectait et qu'elle aimait. Un homme là pour l'épauler quand elle en avait besoin et qui la laisserait l'épauler quand lui en aurait besoin. Pendant ces longs mois, dans une stalle de la maison de guérison, elle sut qu'elle avait trouvé le bon.

Burt s'en sortit. De justesse. Maigre, carencé et pourris de séquelles de sa longue immobilisation, il fallut plus de deux ans à l'étalon pour retrouver une forme physique compatible avec son rôle de Compagnon. Néanmoins, la maladie à profondément planté ses griffes dans son corps et il en resteras a vis faible et maladroit. Comparé à un Compagnon sain, s'entend. Il donne quand même une pâtée à tous les chevaux normaux, shin'a'in inclus (presque), merci beaucoup.

Quelques mois plus tard, peu après l'annonce du mariage royal, Éloïse avait invité Leif dans sa chambre de grise pour un dîner romantique. C'était certes pas idéal, mais elle n'avais pas mieux à proposer. Elle avait passé toutes ses économies dans le repas et dans l'écrin caché au fond de sa poche. Elle avait décidé que ce soir, elle demanderais Leif en mariage. Elle aurait préféré qu'il la demande en mariage, mais elle était héraut, ça ne viendrais à l'idée de personne, pas même de Leif, de lui proposer le mariage.

Mais, alors qu'il avait déjà un peu de retard, il la contacta mentalement pour lui dire qu'il ne pourrait pas venir. Inquiétée par son ton mental blafard, elle avait vite quitté sa chambre pour le rejoindre chez lui. Il était en effet très pale et étonnement, en la voyant, il barricada son esprit. Éloïse se força à ne pas se sentir blessé. Elle savait qu'il ne lui faisait pas confiance, mais parce qu'il savait bien qu'elle ne pouvait quasiment pas se couper de son don. Il ne voulais pas qu'elle l'influence ce soir. Ok. A son tour, elle raffermit ses bouclier. Au milieu d'une montage de papier un faire part de décès sauta aux yeux d’Éloïse.

« Ton... Ton Cousin est mort ? »
« ... »
« Mon Dieu ! Tu vas pas hériter, quand même ? »
« … Je pourrais refuser. Mais le prochain dans l'ordre de succession est un des mignons de Deferiel. »
« Oula. »
« Ouais. J'ai pas envie de confier Thornton à... à un anti-royaliste. »

Sans parler du reste. Le père de la presque Reine filait un sacrément mauvais coton, ça se savait.

L'écrin brûlait Éloïse au travers de sa poche. Elle savait. Elle savait pourquoi il se barricadait de la sorte. Grand seigneur, il lui fallait une épouse. Il devait donc rompre avec elle. Parce qu'une Heraut... blafarde elle aussi, elle verrouilla a son tour son esprit.

« Ok. Je... comprend. Je comprend qu'il te faudra une compagne plus.... respectable qu'une Héraut. »

Mais garde moi en attendant. Et au pire épouse une fille qui voudra que ton titre et reste avec moi. Je t'aime. Tu vois bien que je suis celle qu'il te faut.

Voila ce qu'elle avait envie de dire. Mais elle n'autorisa même pas ces mots à franchir son esprit. Terriblement seule, tant a cause de la rupture  que de la coupure avec Burt, elle se redressa, esquissa un geste de tendresse envers lui, mais s’arrêta avant de le toucher.

« Je comprend. Vraiment. Juste... »

Elle sortit le fameux écrin de sa poche et le posa sur le faire part.

« Je voulais te demander de m’épouser ce soir. Je suis pas la Dame de Thornton idéale, mais putain, je t'aime Leif. Je... Réfléchis y ? Tu sais ou me trouver. »

Elle quitta l'appartement, le cœur en miette, persuadée qu'il ne ferait jamais ça. Il ne la choisirais jamais par rapport à une cruche noble. Elle était héraut, notoirement décadente et incapable de vie de famille. Elle pouvait jouer au mariage avec un fils de second fils, mais jamais un héritier n'accepterais de l'épouser.

Elle ne revit pas Leif pendant plusieurs semaines.  Elle savait qu'il était à Thornton pour les funérailles. Quelque part, elle était heureuse de ne pas devoir le voir avant qu'elle n'ai put complètement se remettre de son chagrin. Mais ce fut l'enfer de devoir faire face à la rumeur. De devoir jouer l’indifférence en entendant ces ragots de rupture entre le nouvel héritier et sa snob maîtresse grise.

Mais un jour, alors qu'elle revenait à sa chambre, elle y trouva un grand brun étendu de tout son long sur son lit. Leif lui offrit un sourire trente-deux dents et lui envoya un écrin.

« Qu'ils aillent tous se faire foutre. »

Ils se marièrent à la vas-vite en présence de Maggie (histoire de la faire chier en lui disant qu'ils avaient attendu le mariage) puis de manière plus officielle à l'automne 1481. Grand mariage à Thornton, tout ça. Puis au printemps suivant, Burt étant enfin remis, elle fit sa probation... a Haven. C'était bien la peine d'attendre. Elle fit une probation diplomatique avec le Heraut Aenor qu'elle a continué à assister depuis.
« Modifié: 29 septembre 2020, 20:53:29 par Héraut Éloise »

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Re : [Heraut] Éloïse de Thornton
« Réponse #1 le: 26 mars 2020, 00:48:06 »
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