Soyara vaquait à ses occupations de soirée, comme tous les jours. Cela faisait un petit moment qu'elle était à Haven, mais ne sachant pas compté, elle avait renoncé à dénombrer les jours, qui se ressemblait presque tous de toute manière. Cependant, elle devait bien avoué qu'elle commençait à se plaire ici. Avant, elle vivait dans la rues, chantant et mendiant, sans toi ni véritable repas. Alors que maintenant, la patronne était très gentille, même si bourrus, elle mangeait relativement bien, son fils et elle avait un vrai lit, ce qu'elle n'avait connu que quelque fois. Les gens semblait différent aussi de ce qu'elle connaissait. On la traitait assez bien, bien mieux que ce qu'on ne l'avait jamais fait avant.
De même, les hommes la regardait mieux, on aimait aussi ses chanson. C'était un sentiment assez nouveau pour elle de donner un spectacle, et elle aimait bien. Les regards admiratifs lui plaisait. Le fait qu'elle soit mieux nourris, toujours propre l'aidait beaucoup, elle le savait.
Ce soir était un soir comme un autre. Elle avait pris son service et s'amusait des regard admiratif qui suivait sa démarche, de même que les claques sur son arrière-train. Elle n'étais pas une mauvaise bougresse, mais elle était d'abord une survivante, si bien qu'elle faisait de son mieux pour provoquer se genre de réaction. Elle était une femme de joie, et plus elle plairait, plus elle rapporterait d'argent pour son fils et à la patronne aussi.
Dans le fond de la salle, au fur et à mesure qu'avançait la soirée, Soyara remarqua avec une certaine tendresse un jeune homme qui la regardait avec l'insistance d'un puceau. Depuis le temps qu'elle vendait son corps, elle avait appris à les détecter. Celui-là semblait du genre honnête et quelque part, cela lui plus. Il avait quelque chose de doux et de beau dans son regard. La jeune femme se résolu donc de lui plaire, mais aussi de bien le traiter. Ainsi, il y aurait encore plus de chance qu'il reviennent dépensé son argent auprès d'elle, et qu'il en parle à d'autre. Enfin, c'était la raison avec laquelle elle justifiait son petit excès de tendresse.
Puis, les commentaire ne manquèrent pas de fuser. Le jeune homme se débrouilla très bien cependant, et sa réparti plus à la fille de joie. Elle lui fit son sourire le plus charmeur et s'approcha de lui. Elle se pencha sensuellement vers son oreille et lui glissa quelque mots pour lui seul, effleurant son oreille de son souffle chaud.
"Je serai toute à toi, si tu en paie le prix."
Et elle se releva en glissant un baiser sur la joue du jeune homme. Elle promena alors un regard fière et séducteur sur le reste de l'assisance.
"Je pense que ce jeune homme as besoin d'un bon professeur ce soir."
Rien de méchant dans ses paroles cependant. Elle ne savait trop pourquoi, mais elle avait l'impression de se ramollir un peu à Valdemar. Elle n'était plus aussi fruste ou individualiste qu'avant. Elle éprouvait même de la tendresse pour ses clients et une certaine affection lui était venue pour les habituer de l'auberge. Elle ne savait pas encore si c'était bien au mauvais, mais c'était certes déconcertant.