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Messages - Isabeau d'Armentières

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Sujets libres / Re: Leçon d'écriture [Irmingarde et Barrn]
« le: 04 septembre 2010, 13:01:28 »
"Ca me fais plaisir de vous voir tous les deux! Comment allez-vous?"

En effet, elle avait bien apprécié la jeune Hold, malgré sa timidité parfois agaçante. Sa requête... Ah oui! ca lui revenait! L’apprentissage de la lecture/écriture. Elles en avaient parlé, l'autre fois. Et de toute évidence ce n'était pas un projet en l'air.
Puis Barrn lui demanda des précisions sur ses pulsions meurtrières. Avec un sourire un peu blasé, elle répondit:

"A votre avis? Ils ont encore piqué des livres c'te question. Trois méthodes de Karsite disponibles au prêt, plus le gros dictionnaire Valdemaran/Karsite, du fond usuel. Vous serez, j'en suis sure, graaaaaandement étonné d'apprendre qu'on a un devoir dans cette langue à rendre pour après demain. Ca les tuerait de bosser ici? Ou de faire inscrire au registre leurs emprunts? Franchement... Je ne mords pas... et vous encore moins, malgré une mâchoire pour le moins impressionnante... Ils m'énervent. Comment je fais mon devoir sans le dictionnaire, moi?"

Agacée, la jeune femme rabattit une mèche qui lui tombait dans les yeux, se dessinant involontairement une seconde trainée d'encre sur le visage, quoi que beaucoup moins belle que la première.
Soudain une idée traversa l'esprit de la jeune femme: Irmingarde apprenait a lire et écrire, elle avait dons besoin d'un peu de matériel elle tira de sa ceinture une mine de plomb et de la pile de papiers posés sur la table une petite liasse de feuilles de brouillon (de vieux parchemins mainte fois grattés au point qu'il buvaient trop l'encre pour être griffonné par autre chose qu'une pointe de plomb bien tendre).

"Tiens, je ne sais pas avec quoi tu comptais écrire, mais ce sera le plus pratique. C’est inutile de commencer directement à la plume."

Elle hésita quelques instants quand Barrn lui proposa de se joindre à eux, puis décida d'accepter. Elle pensait commencer son truc de Karsite, mais puisqu'elle n'avait pas le dictionnaire, rien ne pressait.

"Avec plaisir! Dites-moi en quoi je peux aider. Je vais vous chercher un livre, de contes par exemple? Ou dans quoi voulez vous apprendre? Irmingarde? Maitre?"

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Sujets scénario / Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« le: 04 septembre 2010, 12:20:23 »
La jeune femme fut agréablement surprise de voir que la karsite ne lui en voulait pas du tout, puis la surprise laissa la place à une sorte de honte: Elle se fixait sur une offense imaginaire que la jeune femme balayait avec de gracieux remercîment.... Elle se sentait minable... elle enfila de nouveau son sourire mondain et répondit a la secrétaire:

"Dans ce cas, je suis heureuse d'avoir put vous aider, ma Dame. SI je peux en une autre occasion vous être utile, n'hésitez pas."

Isabeau du se faire violence pour ne pas poser un regard méprisant sur Barrn quand il lui demanda, aussi innocemment que l'agneau nouveau-né s'il l'avait "offensé". Si peux... Il lui avait ouvert la porte sur les rêves puis la lui avait brutalement claqué au nez un quart d'heure plus tard. Mais à part ca... Non, il n'y avait pas d'offense.
Elle acquiesça aux paroles de son supérieur. ca ne coutait rien et elle pourrait toujours esquiver cette mise au point

Mais en fait, c'était vrai, il n'y avait pas d'offense. Elle n'était qu'une petite noblionne d'opérette, une petite roturière se cachant sous le nom d'un homme ayant vendu son fils. Elle n'avait rien à faire au Collégium. Toute la volonté et tout l'Or Fubos du monde n'effacerait pas ce fait. Même l'autre petite albinos désargentée, avant son élection, était plus à sa place qu'elle entre ces nobles murs.

C'était injuste! Elle POUVAIT être utile! Elle le savait! Pourquoi! Pourquoi y avait-il ce stupide plafond de verre!

Pourquoi était-elle moins digne de confiance qu'une infirme étrangère...

Une larme commença à perler au coin de son œil, elle l'essuya discrètement et se réintéressa au monde et a la réunion. Il y avait trois nouveaux participants, un mage, une mini-mage, semble-t-il envoyé par la gamine au chat, et... c'était pas le mercenaire harcelé par Fleur le jour de la Foire? Si c'était bien lui. Elle les salua puis commença à prendre docilement en notes ce qui se passait.

En continuant à ruminer, bien sur. Ce n'était même pas normal en plus. Elle était pas comme ca d'habitude. Et ca pouvait même pas être à cause de son cycle, vu qu'elle les avait eux la semaine précédente... C'était quoi ce bazar...

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De ce que je sais, contrairement aux compagnons, ils ne s'attachent pas durablement a une personne, une fois leur mission remplie, il partent.

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Haven / Re: [à tous] Marché de la St Jean
« le: 26 août 2010, 01:51:20 »
Isabeau remercia mentalement tout les dieux et déesses qu'elle connaissait, Aanor(is) et la déesse sans nom comprises quand Fleur la suivit docilement au stand des De Girier. En fait, une fois que la Noble demoiselle eu aperçu les créations de l'atelier de son père, la bataille fut gagnée. Avec un léger sourire, la jeune femme remarqua que son frère avait fini par se faire choper par leur père, puis elle reporta toute son attention sur la noble:

"Votre appréciation de connaisseuse me va droit au cœur, Demoiselle Arkadia! Et soyez certaine qu'elle touchera également beaucoup les miens!"

Intérieurement, la jeune femme se dit que la bleue aurait tout de même pu s'en rendre compte plus tôt et venir se parer chez eux avant mais bon... En un sens, la jeune femme adorait voir les créations familiales prêtes par ses condisciple, surtout les plus snob, portée par le plaisir tortueux de se dire que c'était leur argent qui lui permettait d'étudier a leurs cotés, que sans elles, elle n'en serait pas la... Mais honnêtement, elle ne pensait pas qu'elle aurait ce genre de pensées vis a vis de Fleur ou de Caroline. Elles étaient d'horribles commères, mais pas méchantes pour deux sous.

Elle sourit quand l'autre bleue lui désigna un diadème particulièrement gracieux. Alors qu'elle tendait la main pour le montrer de plus prés a sa camarade, un des mercenaires qui gardait la boutique fit un pas légèrement vers elles.

*Hum... ce doit être le nouveau.* Pensa Isabeau en ne le reconnaissant pas.

 Toute l'année, Sertan, méfiant, entretenait deux mercenaires affiliés, Enguerrand et Ogier, qui gardaient la boutique jour et nuit. Haven était certes une ville plutôt paisible, mais il ne fallait jamais tenter le diable! Lors des foires, il en engageait deux autres, Jehan et Tancrède, des connaissances des gardes permanents. Cependant, ces deux derniers étaient de vieux mercenaires en "semi retraite" qui ne prenait que quelques missions dans l'année, pour ne pas bruler leur pécule trop vite. Or Tancrède était maintenant trop vieux pour que Sertan l'embauche et ils avaient du recruter quelqu'un a sa place. Et ce dernier ne l'avait apparemment pas identifiée comme la fille du patron.

Cependant, avant qu'il n'ait eu le temps de lui interdire de toucher les marchandises, Jehan l'attrapa par la manche et lui chuchota quelque chose a l'oreille et ils se remirent tout deux a leurs postes.

Tout cela n'avait duré que deux ou trois secondes et Isabeau put se saisir du diadème repéré par Fleur
Il était constitué d'un or assez pale, sans doute a haute teneur en argent. Il représentait une plante au centre, sertie ca et la de petites émeraudes, et sur laquelle était perchés deux oiseaux, tournés vers le centre du diadème et fixant le sommet de celui ci. Les oiseaux étaient sertis d'une multitube de petits diamants jaune, formant l'illusion d'un plumage La plante portait trois fleurs dont les cœurs était sertis de diamants, certes de petite taille, mais de la plus belle eau. (Forme du diadème)

"Eh bien... Une seconde que je ne vous dise pas de bêtises:"

Elle se tourna vers son frere, occupé à parler à d'autres clients. Il devait tout de même pouvoir prendre deux secondes pour la renseigner:

"Micha! Or Fubos, diamant jaune, blanc et émeraude?"

"Euh... Ouep! Et rubis pour les yeux!"

"Oh j'avait pas vu les yeux, désolée. Donc! Ma tres chère Fleur! La monture est faite d'une alliance délicate d'or et d'argent, que nous appelons Or Fubos, du nom de mon grand père. Seul les bijoux produits par notre famille ont cette délicate teint pale car mon grand père, n'en a transmit le secret qu'a son gendre, mon père, qui ne l'a même pas encore transmit a mon frere. Je peux donc vous affirmer que mon père a lui même créé ce bijou. Que dis-je ce bijou ! Cette délicate sculpture de lumière! Les pierres blanches sont évidement des diamants blancs, les vertes, des émeraudes et les rouges des rubis. Les jaunes qui constituent le plumage de ces précieux oiseaux sont des diamants jaunes, parmi les pierres les plus rares qui soient! Vous avez assurément bon gout, cette pièce est l'un des chefs-d’œuvre de mon père, je peux vous l'assurer."

Oui, bon peut être y avait il quelques exagérations dans ce discours, mais n'oublions pas que c'était un discours de vente!

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Sujets scénario / Re: Tout le gratin....
« le: 26 août 2010, 00:08:04 »
[Désolée du retard!]

Mais... Mais... c'était quoi ce Boxon? Mais qu'est ce qui avait bien pu arriver à cette suite pour que son contenu en soit ainsi éparpillé? Et le bruit? D'ou venait-il? De ce... déménagement impromptu? Pourquoi des robes, des plumes, des encres, des meubles... étaient ils accumulés ici?

A propos d'encre... Vivement, la jeune femme de baissa pour rattraper une bouteille d'encre pas encore cassée qui oscillait dangereusement au dessus de robes... comment dire... Ca n'avait pas l'air d'être des toilettes de domestiques diront nous. Les imbiber d'encre eu été sans doute malheureux. En examinant le tas a la recherche d'autres bouteilles, la jeune femme aperçu le balais et le pied de Farlir juste a temps pour le saisir par le bras et le tirer légèrement en arrière:

"Gaffe, t'allais marcher sur le balais."

Sans faire plus que cela attention aux babillages des jumelles, Isabeau tourna le regard vers la porte de la suite saccagée, hésitante a aller voir a l'intérieur. Sa curiosité la poussait à y courir, cependant son bon sens reprenait lentement ses droit. Or, il lui hurlait que se précipiter tète baisser vers un truc aussi bruyant, capable de faire trembler les murs d'aussi loin, était particulièrement stupide.
Par contre, le commentaire des jumelles sur de possibles victimes du tas d'affaires ne  l'était pas tant que ca, stupide:

"Bon sang! Mais vous avez raison! Il faut vérifier, aidez moi!"

Et la fille de l'orfèvre commença à ramasser a pleines brassées le capharnaüm pour le déposer de coté, dégageant ainsi le centre du  tas et de potentielles victimes. S’ils s'y mettaient tous, ce serait très vite fait.

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Sujets scénario / Re: Traduction... pas instantanée [scenar ]
« le: 21 août 2010, 00:14:12 »
Isabeau  avait attendu la seconde session d'études des manuscrits avec une impatience légèrement mêlée de honte et de ressentiment. Ces sentiments négatifs venant de l'épisode de l'incendie: La honte, en particulier, vis a vis de la secrétaire karsite, qu'elle avait traité for cavalièrement. D’ailleurs, elle avait évité de croiser son chemin depuis. Plus ou moins inconsciemment d'ailleurs. Or...

Or elle était devant elle. Enju, escortée d'un page et d'Ysaline. Malaise... Elle lui faisait un grand sourire en plus... Ah l'angoisse... Une ou deux secondes, elle resta figée puis se réanima: Elle adressa un grand sourire aux trois personnes présentes et ramassa quelques affaires.

"Je vous suis!"

Sur le chemin, elle s'approcha de la Karsite et s'adressa a elle a voix basse, les pommettes légèrement rosies:

"Euh... Dame Rakel... en fait... je voulais vous présenter mes excuses pour la dernière fois...Voila quoi. Pardon."

Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent dans leur nouvelle salle de travail, déjà à moitié remplie. Isabeau de Girier salua à la ronde avant de s'installer à un poste de travail.

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Sujets scénario / Re: Traduction et découvertes
« le: 20 août 2010, 12:45:23 »
Isabeau hocha la tête a la remarque d'Enju sur les manuscrits disparut. Mouais. Ca ressemblait bien a une façon détournée et diplomate de lui dire que sa théorie prophétique était aussi fantasque d'improbable...
Elle leva la tête quand la karsite se mit a s'excuse pour une "insulte" qu'elle n'avait même pas relevé. Avec un sourire un peu amusé, elle rassura son ainée:

"Oh vous en faites pas! J'ai grandis ici et j'en ai entendu des biens pires! En ce qui me concerne, vous pouvez dire ce que vous voulez, tant que vous m'accordez le droit de ne pas être d'accord!"

L'indignation de l'infirme par rapport à sa théorie aurait pu faire sourire Isabeau si elle n'avait pas craint de la choquer. Elle même avait été élevée dans une atmosphère résolument polythéiste, que ce soit par l'écosystème religieux étonnement stable de Haven ou son panthéon personnel. Si la déesse Couleuse d'Or était la déesse patronne de sa famille, elle n'était qu'une part d'un panthéon relativement vaste. Leur dogme enseignait grosso modo qu'il fallait révérer les Dieux, leur faire offrande et prières si besoin était mais qu'il ne fallait surtout pas chercher a les comprendrais. Après tout, n'étant que de simples mortels, ils n'avaient pas tous les éléments pour juger les dieux. Que l'un d'eux se soit attaché a une humaine était envisageable, après tout. Il devait simplement avoir ses raisons...

"C'est juste une idée vous savez."

Puis Enju l'interrompit alors qu'elle commençait à dessiner des pétales au gros rond qui entourait le 'e' surnuméraire. Fixant la karsite d'un regard ébahi, la bleu se traita mentalement d'idiote: Mais elle était plus bête que ses pieds ou quoi? Elle était sure que le prof de religion leur en avait parlé en plus! Enfin... surement... Il leur avait parlé d'Iftel en tout cas. Sur un coin de sa feuille, elle nota de rechercher une mention de ce Vkaendis.
Quand a Aanor et Aanoris:

"Non, pas pour Aanor. Les deux mots sont utilisés dans le manuscrit karsite. Par contre vous avez sans doute raison pour Maya: Cela doit venir de troisième peuple adorateur du dieux Solaire."

Elle lisait la liste d'Ysaline quand l'alerte au feu leur fut transmise. Aussitôt elle se leva pour aller aider à sauver les livres mais déjà son Maitre lui ordonnait de se mettre a l'abri avant de se ruer au secours de leurs livres. Elle resta plantée là, n'aspirant qu'a suivre Messire Barrn, a aller aider... Elle avait les jointures blanches à force de serrer les points et sentait les larmes lui monter aux yeux, appelés par elle ne savait trop quelle émotion. Finalement, au bout de deux ou trois secondes (qui lui semblèrent bien plus longues) elle abattit violement son point sur la table avant d'en revenir aux deux Dames encore présentes. Enju avait déjà les manuscrits. Demoiselle de Girier attrapa rapidement ses notes et les tendis a la secrétaire:

"Tenez-moi ca s'il vous plait"

Puis, sans même se demander si elle risquait de le prendre mal, elle commença à pousser rapidement le fauteuil loin de cette salle, loin de l'incendie. Puisqu'elle ne pouvait pas aider a sauver les parchemins qu'elle soignait chaque jours, puisqu'on ne la jugeait même pas assez fiable pour transporter des parchemins précieux mieux qu'une infirme... Elle pouvait au moins pousser l'infirme, non? Un cheval aurait été capable d'une chose aussi simple, alors elle devrait s'en sortir, non?

Les larmes brouillaient légèrement sa vision. Elles étaient faites de rage, d’humiliation et de peine mêlées.

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Sujets libres / Re: Leçon d'écriture [Irmingarde et Barrn]
« le: 17 août 2010, 14:16:10 »
Un épouvantail en uniforme bleu slalomait entre les étagères, à chaque intersection, elle jetait un regard à la ronde, manifestement a la recherche de quelque-chose. Le chignon d'Isabeau était à moitié défait, elle avait des mèches qui s'échappaient dans tout les sens. Elle n'avait pas osé se rattaché sommairement les cheveux a cause de ses mains pleines d'encre. Déjà qu'elle s'était fait une grosse trainée d'encre sur le front en essuyant la sueur qui en perlait... Elle avait beaucoup trop chaud dans ce fichu uniforme. Malheureusement mettre une tenue plus légère mais aussi plus couteuse a la place était exclu vu qu'elle finissait toujours pleine de poussière ou, comme aujourd'hui, d'encre.

Actuellement elle cherchait Barrn. Elle venait de finir de comparer les registres de prêt et les étagères et comme toujours, ca ne correspondait pas. Comme toujours aussi, la majorité des livres sortit sans autorisations concernaient un important devoir que les bleus devaient rendre le lendemain. Ces crétins de noble ! Mais pourquoi se croyaient ils tout permis, hein? C'était presque toujours les bleus qui piquaient des ouvrages à la bibliothèque. Ces abrutis diminués par des siècles de consanguinité étaient ils trop idiot pour venir faire enregistrer leurs emprunts? Ou le concept de bibliothèque publique était il au dessus de leurs capacités limitées? Un tel sans gène! Sans compté qu'ils avaient aussi pris le gros dictionnaire de Karsite. Celui marqué "interdit au prêt, ne doit pas sortir de la salle de lecture" partout. Auraient-ils aussi des difficultés en lecture?

Ah! La! Une queue de loup/Kyree/chien/quadrupède quoi. Étrange, elle ne se souvenait pas que le poil de Barrn ai cette nuance. En arrivant prés du Kyree, elle se rendit compte qu'en effet, ce n'était pas le bibliothécaire. Son maitre était la aussi, par contre, ainsi qu'une domestique:

"Irmingarde! Kuncipert! Comment allez-vous? Maitre, dites moi, vous croyez que ca fera désordre si j'égorge certains de mes camarades de classe?"

Elle adressa un grand sourire aux deux visiteurs puis déposa ses papiers sur une table proche avant de s'interrompre et de se tourner rapidement vers les trois autres:

"Euh... je vous dérange?"

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Haven / Re: [à tous] Marché de la St Jean
« le: 31 juillet 2010, 00:55:38 »
"Mais non, mais non! Inutile de patienter! Au contraire, vous m'empêcher de satisfaire un caprice qui aurait fait un sérieux trou dans mon budget! Allons-y, les diamants n’attendront pas!

Sans plus d'hésitations, Isabeau entraina sa camarade vers le stand des De Girier. Elles y seraient sans doute arrivées sans mal si a ce moment la, trois super-canassons blancs n'étaient pas arrivés. Super! Manquait plus que ca! Elle avait pas assez de mal a guider sa volage camarade sans qu'une super-distraction n'arrive. Franchement... Isabeau n'avait rien contre la frivolité, mais cette fille...

Elle était complètement évaporée! En approximativement 85 seconde, si vous avez bien suivit, elle était passée d'un état accroché a un pauvre mercenaire innocent comme une moule a son rocher, a sautillant sur place comme une gamine devant les gentils n'Hérauts et la belle Dadame. Genre le héraut du roi était un canon de beauté. Cette bonne femme donnait l'impression de ne dormir que tous les dix ans, et encore, il lui arrivait d'être insomniaque. Elle avait des cernes jusqu'aux dents et un teins de cadavre...

Certes, ce portrait peu flatteur était peut être dicté par l'agacement d'Isabeau et ses efforts pour ne pas le montrer, mais tout de même! Vous admettrez qu'il y avait du vrai dans ces paroles, non?

Cependant, Isabeau de Girier bénit cette chère femme usée par les épreuves quand elle se pencha vers les grises qui l'accompagnaient:

"Si si! Mais regardez! Elle semble donner un cours! Ne la dérangeons pas, venez!"

Et la jeune fille tira légèrement sa camarade vers le stand familial.

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Sujets scénario / Re: Traduction et découvertes
« le: 30 juillet 2010, 23:06:06 »
Au signe de la Dame Barde, Isabeau nota fébrilement l'histoire qu'avait contée Barrn. Elle s'en voulait un peu de ne pas y avoir pensé d'elle même, mais franchement, cette traduction l'avait complètement absorbée...

Elle écouta attentivement mes paroles de la Karsite, pliant respectueusement l'échine quand elle la repris sur sa prononciation. Mais elle n'osa pas s'excuser oralement pour le pas interrompre la secrétaire étrangère. L'annonce qu'il n'y avait nulle autre Maya chez les karsites lui fit froncer les sourcils:

"C'est vraiment très étrange, ce manuscrit est truffé d'allusions a une 'Maya'. Ou a plusieurs d'ailleurs, puis qu'on a différents titre. Je... c'est peut être un peu fou comme idée, mais... Et si c'était une prophétie? Ca existe des prophéties aussi anciennes?"

Si elle ne se trompait pas... il était d'autant plus critique de le traduire car peut être que dans ce manuscrit résidait l'antidote des compagnons et des chats de feu...
Dame Ysaline proposa de décalquer les mots, ce qui permettrait peut être de lire toutes les phrases, mais soudains, la bleue sentit une angoisse l'envahir: et si ce qu'elle lisait était lié aux charmes entourant ces manuscrits? Et si privés de leurs supports magiques, les mots ne faisaient plus sens pour elle? Elle ne voulait pas décevoir les gens assemblés dans cette pièce!
Nerveusement, la jeune fille replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et, pendant qu'Ysaline décalquait le manuscrit, nota approximativement le déroulement de la séance: Qui était la, l'introduction de Dame Riannon, le conte de Barrn, sa traduction, les objections de dame Enju, la suggestion de Dame Ysaline...
Elle ajouta entre deux lignes l'arrivée du Héraut Aranel, ainsi que le fait qu’elle avait prit Dame Riannon a part. Puis sur une autre feuille, elle nota ses spéculations grammaticales:

' VkaendIS, AanorIS, IS=Dieux? '

Puis soudainement, la remontrance de l'handicapée lui revint en mémoire. Soudain, ses cours de religion lui revinrent en mémoire: Vkandis. Le nom de ce dieu s'écriait Vkandis. Sans "e".
Elle rajouta l'orthographe correcte sous la "mauvaise, et commença  à entourer le "e" surnuméraire.

"Mais d'ou sort ce 'e' ? " Marmonna-t-elle

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Sujets libres / Re: Séance de Chouping
« le: 29 juillet 2010, 14:51:38 »
Isabeau branla du chef en entendant la description d'une vie de femme dans les Holds.
 
"Je confirme, j'ai eu du pot... Toi c'est un sacré courage que tu as eu de partir! Même si je ne doute pas que Kun soit une escorte plus qu'honorable, ca a du être terrifiant de quitter ainsi ce que tu connaissais!"
 
Isabeau jeta un regard aux deux êtres face a elle, l'humaine et le Kyree. En fait, il était probable que peu de bandits aient pris le risque de braver un canidé de cette taille pour s'en prendre à une fille seule et portant des vêtements aussi usés. Mais tout de même! Quitter ainsi ce qu'elle connaissait!... Respect. Total respect
 
Aux interrogations de la domestique sur le comment son père avait séduit sa mère, Isabeau fut tentée de suggérée qu'il ne lui avait peut être pas laissé le choix... Mais elle se retint. Accuser le père de quelqu'un de viol, même a mot couvert, même si la personne ne porte pas son père dans son cœur... ca manquait tout de même de beaucoup de délicatesse! Or, Isabeau se targuait d'être délicate.
 
"Oui, tu es enfin maitresse de ton destin! C'est pas donné a toute!"

Isabeau sourit espièglement. Oui, à ce qu'il paraissait, la mayonnaise n'était pas montée entre ces deux là... Elle aurait volontiers ajouté quelque chose aux informations d'Irmingarde, mais... Elle n'en avait pas. Peut être son père avait il raison en fait. A passer tant de temps en bibliothèque, elle ratait une bonne partie de la vie de la cour... Mouais. C'était plutôt une bonne chose en fait. Elle n'était pas particulièrement attirée par ce panier de crabe qui passait leur temps à tirer la couverture à eux. La remarque suivante sur le charme du Prince Arthon arracha un sourire ironique à Isabeau: En effet, ca devait jouer pas mal!

Enfin, à la question suivante, elle trouva quelque chose à dire:

"Je pense pas que ca pose problème. Essaie d'y aller pendant les heures de cours, quand il n'y a pas trop de monde a la bibliothèque. Par contre, pour des raisons évidentes, il n'écrit pas. Mais il pourra te passer des modèles à recopier. Et si tu a un souci, hésite pas à me demander!"

Alors qu'elles passaient devant une horlogerie, Isabeau en profita pour jeter un oeil a l'heure:

"Quand on parle du loup... Je dois le rejoindre. On ferait mieux de rentrer, tant pis pour les baba au rhum. Ce seras pour une autre fois!"

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Sujets scénario / Re: Tout le gratin....
« le: 28 juillet 2010, 19:41:12 »
L'avantage d'user parfois d'un langage peu soutenu, surtout devant se genre de volai... demoiselles bien nées, c'était que ça leur coupais la chique. Par la forme si ce n'est le fond. Et elles avaient beau être choquée, elles aussi connaissaient ces termes puisqu'elles les reconnaissaient, NA!

Comme les autres, elle vit le primate, le félin et le... le griffon passer. Un part d'elle avait voulut les suivre au cas où l'un d'entre eux aient été la cause du bruit mais... Non. Ils ne pouvaient pas avoir fait autant de bruit. Farlir avait raison, mieux valait remonter leur piste.

La demande d'explication inspira un grand sourire à Isabeau:

"Je sais pas, mais on va vite le savoir, vous venez? Et non, on ne va pas vous laissez seules, quoi que je doute que vous soyez en danger."

Elle serra la main de Farlir brièvement, comme pour lui dire d'avancer et passa un bras autour des épaules de Fleur, moitié pour la forcer à avancer, moitié pour la rassurer.

Ce qu'elle avait hâte de savoir ce qui se passait! Poussée par sa curiosité, Isabeau se mit à avancer au pas de course (en trainant ses pauvres camarades) en direction de se couloir, auparavant tristement banal, mais désormais merveilleusement mystérieux!

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Haven / Re: [à tous] Marché de la St Jean
« le: 27 juillet 2010, 01:19:32 »
Isabeau du cacher son amusement devant l'accueil enthousiaste de l'autre bleue. Cette fille la sidérait parfois... Elle semblait aussi heureuse de la trouver, alors qu'elle s'étaient vue pas plus tard que la veille, en cours. En un sens c'était plaisant, comme s'il pouvait y avoir une forme d'amitié entre elle, mais de l'autre... Cette fille n'était pas du tout la personne devant qui baisser sa garde. Sans quoi tout le Collégium était au courant dans les 25 secondes. Et encore, par temps d'orage. En fait on parlait beaucoup de la rapidité des Flèches du Roi, mais elle était intimement persuadée que ces filles pouvaient faire plus vite encore.
Isabeau lui adressa un sourire charmant, et répondit gaiment:

"Vraiment? Vous m'en voyez flattée! En quoi puis-je vous être utile?"

Puis elle se tourna vers le mercenaire:

"Oui, elle est irrésistible, n'est-ce pas?"

Compliment ou vacherie voilée? Isabeau elle même ne savait qu'en penser. Il était vrai que parfois, elle ne pouvait retenir de petites piques à l'encontre... de la haute noblesse, des hérauts... des Bardes... de beaucoup de gens en fait. Parfois même de sa propre famille. Elle sentait en elle une amertume qu'elle ne parvenait pas vraiment à saisir. Elle en ignorait la cause. Parfois, ca ressortait, machinalement envers les gens de plus haut rang qu'elle.
Oui, finalement, ca ressemblait plus à une pique. Avec un peu de chance, fleur prendrait ca comme un compliment? Hein? Motivée...

Elle revint dans le monde réel à l'audition des secondes paroles de Fleur. Aussitôt, elle activa son mode commerçant, avec sourire assortit et fit une suggestion:

"Mais pourquoi ne pas y aller maintenant, pendant que Messire Fitz négocie sa future monture? Mon père n'est qu'a quelques stands d'ici! Je ne devrais pas vous le dire, mais il vient de recevoir quelques diamants de la plus belle eau... je suis sure que vous trouverez votre bonheur! Nous somme les meilleurs depuis deux génération déjà, trois bientôt!"

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Haven / Re: [à tous] Marché de la St Jean
« le: 20 juillet 2010, 01:13:48 »
Isabeau, appuyée contre une barrière, observait pensivement la horde de chevaux multicolores. Voila quelques jours qu'elle avait repéré l'arrivée de la shin'a'in et qu'elle louchait sur ses chevaux. Rationnellement, elle n'avait aucun besoin d'un cheval, et d'autant moins d'un cheval de ce prix, mais...

"Tu va pas acheter ca? Ils coutent les yeux de la tête ces chevaux!"

S'il y avait une voix qu'elle connaissait bien... c'était celle la! Micha... La jeune bleu ne manifesta son agacement qu'en fermant les yeux, chose que son grand frère, derrière elle, ne pouvait voir.

"J'ai les moyens, moi. Je ne dépense pas toute ma rente en jouant aux combats de coq, moi. Mais au fait, Papa voulais pas que tu aille parader au stand? Essaierais-tu de te défiler?"
"Si tu t'habillait un peu plus richement aussi... Papa t'as envoyé la bas pour que tu trouve un mari, pas..."
"Mais... que vois-je? Ce serait pas Papa, là-bas? Il semble chercher quelqu'un..."

Ricanant devant la promptitude de son ainé à s'enfuir, Isabeau reporta son attention sur les chevaux. Si elle voulait être honnête avec elle-même, elle mourrait d'envie de faire l'acquisition de l'une de ces merveilles, malgré le peu d'équitation qu'elle faisait. Elle n'avait encore jamais eu de monture personnelle, mais elle savait que son père ne dirait rien contre cet achat, tant qu'il rentrait dans son budget. De plus, une monture shin'a'in était autant un signe ostentatoire de richesse qu'une belle robe, quand on n'y pensait.

C'était décidé. Elle allait aller voir ce qu'il en était des prix de cette vendeuse! Au pire elle trouverait bien le moyen de se débiner! Quand elle arriva auprès de la barbare des plaines, celle ci était déjà face a face a un homme inconnu et a une Femme qu'elle connaissait plutôt bien:

"Fleur! Comment allez-vous? Je n'ai pas l'honneur de connaitre votre escorte..."

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Sujets libres / Re: Séance de Chouping
« le: 15 juillet 2010, 23:39:19 »
"La 'condition féminine'... ouais... toujours moins bien que des hommes. Mais ici au moins, une Femme peut hériter de son père ou de son mari. Ca pourrait être pire. Quand je pense à d'autre endroit, ce qu'on dit de vos Holds, par exemple... je me dis que j'ai du pot..."

Le sourire amer de la domestique n'échappa pas à Isabeau. Cette fille paraissait vraiment amère. Que lui était-il arrivé pour qu'elle le soit autant? La bleue avait un peu l'impression, quand elle était face a cette fille d'être face a une vielle femme, usée par la vie et par l'échec de ses rêves. Mais peut-être était-ce parce qu'elle l’intimidait?
Cependant, cette amertume dissuada Isabeau d'interroger plus avant la Chef des Pages sur les soucis qu'elle avait avec son Père. Non qu'elle refuse que la domestique se confie a elle, mais biens parce qu'elle ne voulait pas l'y forcer.
Pis elle savait pas quoi dire aussi. Parfois, parler de soi est tellement plus simple!

"Ma sphère sociale... Ouais... ca brasse des gros sous... Mais il y a bien pire. Les très hautes nobles, elles... on leur demande de quitter leurs terres, parfois pour déménager à des semaines de route de chez elles... et elle c'est un enjeu politique qu'elles portent. Et dire que mon père veut me faire épouser un noble. Brrrrr!... T'as entendu parler de la Princesse Rethwellanne? T'imagine, pour elle, épouser l'héritier, c'est presque un exil! Si ca se fait, elle ne reverra pas son pays de sitôt!
Les femmes sont vraiment des marchandises parfois."

Vous avez noté cette superbe tentative d'élargir le sujet? Magnifique. Avec un peu de chance, cette fois, la sudiste rangerais sa timidité dans sa poche, mettrais son mouchoir dessus, et elles pourraient attaquer une vrai discussion!
Ou pas.
Vu la gène que provoquait une simple question sur les projets d'avenir de son interlocutrice, pas sur qu'elle ose de lancer dans un débat; Quoique. La condition féminine, qu'Irmingarde avait d'ailleurs évoquée en première, était un sujet plus général, donc sans doute moins gênant.

Enfin... Isabeau l'espérait. C'était pas drôle de trimbaler une fille aussi bavarde qu'un coffre fort, même pour manger des petits gâteaux.
Cependant, la monotonie de l'échange fut vite rompu par l'arrivé d'un grand canidé. Du coin de l'œil, Isabeau cru que c'était Barrn et commença à se demander ce qu'il venait faire en ville. Elle fut heureusement vite détrompée par son amie qui fit les présentations.

La bleue fit une petite révérence pour répondre aux salutations du Kyree:

"De même Maitre Kuncipert. Vous me surprenez, j’ignorais qu'il y avait plus d'un Kyree en ville. Connaitriez-vous par hasard Messire Barrn, de la Bibliothèque du Collégium?"

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