RECENSEMENT DU ROYAUMEValdemar
Prénom : Tarquin
Age : 24 ans
Région d’origine : Hardorn
Métier/Vocation: Guérisseur
Description physique :Cheveux : Long jusqu'aux épaules, légèrement ondulés, blond vénitien.
Yeux : Bleu-vert.
Teint : Normal, légèrement hâlé.
Taille : 1m79.
Corpulence : Fin et élancé, quelques peu marqué par un manque d'exercice.
Attitude : Bienveillant et curieux, il exerce ses capacités de guérison par la magie du sourire.
Description comportementale : Par nature, Tarquin est un individu avenant, ouvert aux autres, si tant est qu’il n’est pas en train d’étudier l’une des facettes de son art, car de par sa passion, il demeure en recherche constante de savoir, et seul Vkandis sait que la route est longue pour devenir un herboriste accompli. Il apprécie peu la compagnie durant ces moments si ce n’est la présence de son père et maître, toujours prompt à dispenser des conseils. Sa grande passion est l’étude des simples, et quelques uns de ses amis se moquent de lui en le surnommant « Tête d’écorce », tant il peut s’enflammer quand le sujet des herbes est aborder.
S'il est accepté au sein du Collegium, il imagine ne pas craindre d'écouter parler ceux qui seront ses patients de choses et d'autres et aime alimenter les conversations. Doux, le jeune homme a le sourire facile et la main sûre, quant à la préparation de remèdes, potions et autres. Sa sérénité apaisait les malades de son village et les met en confiance facilement. Il faut dire que pour nombre d’entre eux, la simple compagnie de Tarquin était vivifiante. Il arrivait que son père ait besoin de lui pour des interventions un peu plus délicates, comme soigner des plaies ou remettre des os en place. Il ne craignait pas trop de mettre la main à la pâte, à condition qu’il ait les connaissances suffisantes pour ne pas aggraver les maux de ceux qui faisaient appel à lui. De manière générale, il est déterminé dans ce qu'il entreprend, ce qui faisait la fierté de son père. Plutôt jovial, Tarquin a le rire facile et communicatif. Il aime passionnément son futur métier et s'y donne à fond.
Qualité principale : Sérénité.
Défaut principal : peux devenir grincheux lorsque quelques choses ne va pas en son sens dans son métier.
Don ordinaire : Grande mémoire.
Don spécifique :Animal de compagnie : Kimura, une chèvre.
Description Historique : En Hardorn, dans un hameau riche de quelques centaines d’âmes, naquit Tarquin. Située à bien des lieux de Shonar, cette bourgade se développait, sous l’œil bienveillant et les efforts de ses habitants. Parmi ceux-ci, une famille, tout ce qu’il peut avoir de plus banal, si ce n’est les professions des parents. Le père y était apothicaire, un homme honnête et droit, estimé par les gens du village pour sa générosité et ses talents d’herboriste. La mère de Tarquin, bénie soit sa mémoire, avait été sage-femme. Il n’avait pas été rare qu’elle fût appelée à toutes heures du jour et de la nuit pour aider une femme à accoucher ou pour aider une jument à mettre bas. Ces deux êtres avaient mis au monde une fille et deux fils, dont Tarquin, le plus jeune de la fratrie.
Les enfants grandissaient, dans une famille prospère. Quant à la vocation de son géniteur pour le soin, elle représentait davantage qu'un simple métier. Il s’agissait de véritables traditions, transmises à travers les générations. Ainsi, le père forma ses deux fils dans les secrets des simples, tandis que sa fille reprenait le flambeau de feue leur mère, qui avait poussée son dernier soupir, trop tôt hélas. La jeune femme finit par quitter le foyer. Pendant une dizaine d'année, Tarquin travailla sans relâche, passant son temps tantôt dans le laboratoire familial, à étudier l’art de guérir par les herbes, tantôt dans la rue, auprès de ses amis, entre aventures, jeux et amourettes. Il aimait être à l’air libre, parcourir la campagne à la recherche d’ingrédients, pour livrer des remèdes ou bien pour faire les quatre cents coups avec sa bande d’amis. Bien vite, les gens du village s’habituèrent à voir le jeune garçon dégingandé vagabonder de-ci de-là, toujours suivi de sa chèvre, qu’il avait baptisé Kimura. Celle-ci était un cadeau de son père. Au fur et à mesure de son apprentissage, il s’était révélé que Tarquin était particulièrement doué pour la confection des cataplasmes, et il découvrit que le lait de chèvre revêtait d’étonnantes propriétés.
Le garçon un peu frêle finit par grandir, en même temps que le poids du temps commençait à creuser le visage de son père. Tarquin était à présent un jeune homme dans la force de l’âge. Il s’était taillé une aimable réputation parmi la population. Toujours serviable, il n’hésitait pas à venir en aide à son prochain. Vint le temps où le père se retira et laissa son plus grand fils reprendre l’activité familiale. Fils qui s'était marié et se faisait ainsi aider par sa femme. Ainsi donc, les choses changeaient. Tarquin se sentait à l’étroit dans son village et surtout il était désireux d’en apprendre plus dans l’art de guérir. Il s’en ouvrit à son père. Celui-ci lui parla alors de Haven. En effet, le bruit courait qu'on y formait des Guérisseurs -entre autres- et son insatiable curiosité et soif d'apprendre le poussa à s'y rendre. Son père lui accorda sa bénédiction, et lui assura que sa mère aurait été fière de voir son fils entreprendre de telles études.
Il se prépara donc au long voyage qui l’attendait. Il dit au revoir à son vieux père, à son frère et à ses amis et prit la route de l’est, accompagné de sa fidèle chèvre. A maintes reprises, il se retourna, à mesure que la silhouette de son village natal disparaissait, un sentiment de nostalgie s’emparait de lui… Mais chemin faisant, l’excitation prit le pas sur cet obscur sentiment. Le voyage se déroula sans événements particuliers. Les journées étaient rythmées par des discussions avec Kimura. Ils s’arrêtaient fréquemment pour que Tarquin cherche des simples. Très vite, sa besace se remplit de sachets et de flacons, renfermant diverses essences. Un matin, vers la fin de la deuxième semaine de voyage, il parvint à Trevale. Il ne s’y arrêta pas, tant il était pressé d’arriver à destination. C’est donc sur la Route commerciale de L’Est qu’il poursuivit son périple. Il se fit contrôler à la frontière du pays valdemaran, mais passa sans trop de soucis.
Vint le moment où Tarquin put enfin apercevoir la capitale de Valdemar qui se dressait fièrement. Chemin faisant, il croisa de nombreuses fermes, hameaux et autres bâtisses, bien entretenues. Y vivaient là des gens de basses extractions, qui paraissaient vigoureux et pleins de santé. Enfin, il atteignit les imposantes portes de Haven. Devant les gardes, il déclina son identité et le but de sa présence en ces lieux. Après une inspection un peu plus poussée qu'à la frontière, il put interroger un des gardes à propos d’une auberge ou d’une taverne où il pourrait passer la nuit.
Las de son voyage, Tarquin posait son regard partout. Des enfants couraient dans les rues, des amis se hélaient ou discutaient devant des étals où étaient entreposés nombres d’objets aux couleurs bigarrées, sans doute à l’image de sa population pour dire vrai. Des femmes semblaient échanger des secrets ou autres confidences, sans doute des potins de Cour, ou des dernières tendances en vogue. Tarquin assista à ce spectacle en souriant. Il ignorait tout des coutumes de la Capitale, pourtant ces petites scènes de la vie quotidienne étaient somme toutes universelles. Cependant il remarqua que le sourire n'était pas toujours au rendez-vous, et parfois les regards méfiants ou fuyants. Il se souvint que sur la route, des rumeurs de possibles guerres et problèmes militaires avaient été évoquées quelques fois.
Grâce aux indications des gardes, Tarquin trouva facilement l’auberge. Il réserva une chambre pour quelques jours et demanda s’il était possible d’avoir un repas chaud. Un palefrenier emmena la chèvre dans l’étable et lui donna de quoi fourrager.
Il mangea légèrement et loua les services d’un messager pour porter une missive que son père avait rédigé à l’intention du Collegium des Guérisseurs. Une fois cela fait et avant de partir se coucher, il partit voir Kimura. Le lendemain, en milieu d’après-midi, un messager se présenta à l’auberge. Il décachetât le pli et apprit alors sa convocation au Collegium, afin d’y passer des tests d’entrée…
Hors-jeu : Que désirez vous faire de votre personnage ? Un apprenti guérisseur dans un premier temps puis un guérisseur.
