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Messages - Ean

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Serments et Pactes / Re: Absences
« le: 27 janvier 2015, 01:16:06 »
Je serais totalement absent du Mardi 27 au soir jusqu'au Lundi 2 Février au matin/midi pour cause de virée vacances dans un lieu sans ordinateur. Je vous souhaite à tous une bonne semaine et reviendrait bien vite.

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Haven / Re: [Scénario] Qui a peur de l'homme noir?
« le: 25 janvier 2015, 14:13:51 »
Et bien voilà, si elle ne savait rien d'autre que les endroits à ne pas aller, la sortie serait probablement une simple promenade à deux, pimentée par un danger probablement inexistant, exactement comme il l'avait espéré. Gardant son visage sombre et concentré, le jeune homme se sentit soulagé, presque excité de jouer les héros à moindre frais. La seule ombre au tableau était l'inquiétude bien réelle qu'il lisait sur le visage de sa compagne. Il l'écouta donc avec attention, moitié par curiosité, moitié pour la rassurer.

L'homme en noir était donc blond, et laid. Il commençait à comprendre que cette appellation, « homme en noir » n'était pas descriptive, qu'elle reflétait autre chose que le physique, probablement une impression qu'avait eu la fillette et sur laquelle il ne fallait pas se fier. Ou alors, l'homme avait la peau noire et les cheveux blond ce qui expliquait sa laideur. Il hocha la tête avec sérieux mais un certaine gêne.

« Je ne pas avoir de don. Je ne pas voir l'intérieur des gens. Je vais chercher homme blond laid mais je pas être certain bonne personne pour toi. » Et puis soudain se posa la question qu'il aurait du se poser depuis le début. « To pouvoir voir couleur intérieure gens ? Ce être magie Kestra'chem ? » (il avait répété le mot de mémoire en espérant très fort ne pas l'avoir massacré). « Toi pouvoir dire quelle couleur être intérieur moi ? »

Tout en parlant, il avait pris son bras et s'était mis à chercher. Il aurait pu se taire évidemment mais un couple qui parle attire nettement l'attention et il était réellement curieux de sa réponse. Il savait qu'il n'était pas un homme bon. Qu'il n'était pas un homme bien. Il connaissait la jalousie et la rancœur et la violence qui le rongeait depuis son enfance. Son perfectionnisme. Son désir implacable et sa détermination. Ce n'étaient pas les qualité des gens bien. Ceux-ci vivaient pour les autres dans un but d'harmonie. Il vivait pour lui, dans un but personnel et de beauté. Car créer étai t la partie lumineuse qui écartait ses émotions négatives.

Ils passèrent encore quelques rues avant d'arriver non loin du palais. Ces rues courbes continuaient à le déstabiliser. C'était ingénieux mais contre toute attente d'une route. La ligne droite était bien plus efficace pour traverser. La courbe était comme un ressort. Un cœur. Il commença à se demander si toute la ville n'était pas une sorte e ressort de magie.

Il regarda un peu intensément un mendiant pas très beau qui faisait le mariole  coiffé d'une capuche pour attirer la foule mais un souffle de vent le décoiffa et montra une chevelure brune. Bah. Et puis il était plus moche que laid, certainement grimé pour faire pitié aux passants.

« Je très content travailler Girier. Lui s'occuper vente et marchandage, moi juste faire boite. Je avoir matériel et temps libre pour autre projets. Ce être très bon arrangement. Micha parler beaucoup mais voir beaucoup aussi, bon apprenti. »

Le seul point faible était la paye. Il allait devoir se serrer la ceinture pendant des années pour acheter cette petite maison près de l'Université dont il rêvait. Une simple bâtisse a deux étages, pour lui, pour un atelier, peut-être des serviteurs, pour continuer à gagner sa vie tout en étudiant la magie. Pour le moment il se contentait d'économiser pour ses études. C'était long et laborieux. Cela dit, il était industrieux et têtu.

« Langue d'ici proche ma langue. Même mots souvent. Pas même ordre et prononciation parfois différente. Et ordre des mots pas les même mais même, racine. Deux chênes poussent pas pareil mais restent chênes. Trop longtemps mon pays a coupé les autres pays. Trop longtemps ce pays utilise magie. Lui là ?»

Il montra dans la foule un homme blond de haute stature qui avait une immense balafre sur le côté gauche, le genre à déformer la forme de la paupière et donner à l’œil quelque chose de pleurnichard. Il marchait d'un pas incertain comme s'il avait déjà beaucoup bu.

Visiblement pas lui. Pluiechantante se mit à sourire, probablement à sa méprise et lui désigna un porche dans lequel ils s'abritèrent tous les deux. Doucement, le Alferban se glissa derrière sa sa belle, lui passant les mains à la taille et posa sa tête sur son épaule.

« Autant passer pour amoureux personnes, oui ? Gens regardent amoureux puis oublient. Et puis je être plus grand que toi. Pouvoir voir avec mes yeux, toi avec ton cœur. »

Mais il n'arriva pas à la détendre, elle répéta ses instructions – un homme blond moche, l'air pressé – comme s'il n'y en avait pas un millier dans la ville et se laissa traîner sur un banc près d'une fontaine. Bon. Ils pouvaient jouer les amoureux là-bas aussi mais c'était beaucoup moins drôle et l'humidité avait la sale habitude de lui friser les cheveux. Elle s'y assit en tailleurs et ferma les yeux. Autant pour les amoureux. Lui sortit donc de sa poche un vieux parchemin inutile et deux engrenages avec lesquels il commença à s'amuser tout en laissant ses yeux clairs inspecter les passants*. Elle s'agrippa alors à Ean, lui faisant perdre toute concentration. Il fit donc tomber ses leurres, se pencha pour les rattraper sans se défaire de la poigne de son amie, rangea le tout, se mit en tailleurs lui aussi et examina la rue comme un nouveau problème. C'était simple. Son esprit devait éliminer tout ce qui n'était pas blond. Tout ce qui n'était pas homme. Tout ce qui n'était pas laid. Tout ce qui n'était pas tranquille. Comme avec ses engrenages, ils ne devait pas chercher. Il devait garder ses exigences en tête et laisser le monde couler autour de lui jusqu'à ce que la pièce lui saute aux yeux. Il n'avait jamais fait ça auparavant. Il n'était pas certain du tout que cela allait fonctionner.*

Plusieurs personnes lui sautèrent ainsi aux yeux mais pas au point de déranger son amie dans sa méditation. Pour la plupart, ils lui semblaient blonds. Pas Noirs. Toutefois, un type en particulier se détacha dans son esprit et une idée vit le jour. Au même moment, la jeune femme ouvrit les yeux et murmura un truc dans une langue qu'il ne comprit pas.

« Je pas vouloir déranger toi, Douce Pluie mais si l'homme en noir sait que petit a vu lui, il peut changerr couleur de cheveux lui, non ? Plus être blond ? Comme monsieur là? »



* 1d10 : 3
* 1d10 : 9

[HJ : J'ai pas fait de 10 donc je considère qu'il ne l'a pas vu. J'espère que j'avais bien le droit de lancer deux dés puisque j'ai tenté deux « approche » mais si la seconde ne fait pas naturelle ou que je ne 'avais pas le droit, n'hésite pas à me le dire, j'éditerais et enlèverais le 9.
PS : Me suis gouré avec le lanceur donc celui qui s'appelle 1d10 c'est moi et comme le lanceur accepte que les mots de plus de 4 lettres, je suis aussi Eann]

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Haven / Re: [Scénario] Qui a peur de l'homme noir?
« le: 22 décembre 2014, 12:38:41 »
Ean réfléchit. Il s’était toujours battu à mains nues et à pieds bottés mais c’était il y a longtemps et il n’était pas certain que cela soit approprié à ce qu’ils devaient faire. Il se débrouillait vaguement au bâton de berger aussi, quand ils gardaient les chèvres sur les pentes de la Montagne mais là encore, ce n’était pas du combat, ce n’étaient que les souvenirs de jeux d’enfant. Pour le voyage, il avait ceint une dague qu’il espérait dissuasive. Les caravanes qu’il avait rejoint l’avaient été pour deux et il n’avait pas eu de soucis.
 
« Dague. Piquer avec le bout pointu et couper avec le fil, oui ? »
 
Il sourit pour montrer qu’il plaisantait, cachant ses interrogations derrière sa tranquillité habituelle. Il avait décidé de ne pas trahir d’appréhension et de partir sur le fait qu’ils ne trouveraient pas la personne en question avec une description aussi sommaire et que, quand bien même ils croiseraient sa route, Pluiechantante accepterait d’appeler la garde. Il n’y avait donc aucune raison de s’inquiéter. Il était bien plus touché par l’hésitation de son amie quant à sa capacité de guérir l’enfant que par la peur qu’il se passe quelque chose de regrettable. Il lui sourit gentiment. Elle était tellement sérieuse ce matin. Tellement différente de l’autre soir. Plus intéressante aussi, quelque part. Il se leva quand elle lui prit la main, la laissant l’enlacer, l’embrasser. Il lui fit un baiser sur le front pour la rassurer.
 
« Oui, tu attendre, je revenir. »
 
Il lui caressa à nouveau les cheveux, la joue et s’écarta pour aller dans la Maison des Célibataires. Son travail était déjà rangé. Son travail était toujours rangé. Il entra dans sa chambre, attrapa une sous-chemise de laine bien épaisse des montagnes qu’il mit sous un pourpoint de toile bleu nuit. Il garda son bas qui était propre, ceignit une large ceinture de cuir et sa dague, un outil de fer forgé de chez lui, longue comme son avant bras et bien effilée. C’était un cadeau de départ du Village. Il l’avait pris comme une menace à l’époque, une sorte de chantage, comme si les autres lui disaient « part pas, le monde extérieur est dangereux, tu vas te blesser ». Comme s’ils n’étaient pas sûrs qu’il saurait prendre soin de lui-même. C’était faux. Tellement faux qu’il n’avait pas eu besoin de s’en servir pour autre chose que couper la viande durant tout son voyage. En y repensant, les couteaux s’étaient avérés plus pratiques et il en glissa dans sa manche en bricolant une sorte de poche avec un bout de ficelle et un bracelet en métal qu’il passa autour du poignet pour l’occasion. L’envie de s’entraîner à dégainer était forte – quel petit garçon n’a pas joué à être Garde ou Chevalier – mais il se retint. S’il se trouvait ridicule devant le miroir, il n’oserait jamais le faire en situation de danger. Mieux valait tuer tous ceux qui le voyaient maladroit que de figer cette image dans son esprit. De l’autre côté, dans sa bourse en cuir, il glissa un petit pulvérisateur d’acide qu’il gardait pour nettoyer certaines particularités du métal. Il vérifia une nouvelle fois que tout tombait bien, se répétant que c'était de l'admiration à moindre frais puisqu'il était impensable de trouver un type avec une description aussi rudimentaire que « homme en noir ». La dague tirait un peu sur son fourreau, mais l’ensemble était bien.  Il ajouta une simple cape à l'ensemble, plus pour cacher l’attirail que par crainte du froid et redescendit tranquillement vers sa conquête. La suivant tranquillement dans la rue.

« Tu savoir où commence chercher ? Valdemar grande. »

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La Taverne de Haven / Re: Coup de coeur, coup de gueule 2
« le: 19 décembre 2014, 17:21:03 »
Coup de  :colere:  : Panne de courant au boulot, poste perdu, arrivé chez le médecin après 15 minutes d'attente du bus, 30 de retard a cause des 5 poussettes dedans, pour apprendre que le médecin non plus n'a pas de courant, et que donc le rendez vous est annulé. Et en rentrant, dégât des eaux.  J'ai passé la journée à négocier entre le syndic, l'agence, le plombier.... 24 heures mouvementées.

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Haven / Re: [Scénario] Qui a peur de l'homme noir?
« le: 28 novembre 2014, 14:41:19 »
Elle badina en retour, parlant de souvenirs précieux et le sourire de l’artisan s’agrandit. En effet, ça avait l’air d’être bien parti. C’était agréable, de se dire qu’une fille habitant dans les parages l’avait à la bonne. C’était un moyen de s’évader quand il avait envie de rêver, peut-être même la possibilité d’un corps chaud près du sien s’il se sentait seul un jour. Tant qu’elle ne lui demandait pas des mille et des cents, il était content de ce petit arrangement. Et, il l’espérait tout du moins, elle aussi.

Tout à ses pensées, il ne s’aperçut pas tout de suite du changement d’expression de sa compagne. Quand il le vit, il prit l’air grave, pour accompagner, laissant son esprit libre de toute pensée pour aborder le problème de la façon la plus neutre possible. Ses sourcils se froncèrent toutefois sous ses efforts pour bien saisir ce dont il s’agissait. Il ne parlait pas encore très bien le Valdémaran et l’accent et les hésitations de la jeune femme ne l’aidaient pas vraiment. Il se pencha vers elle pour mieux entendre ses murmures, ses doigts jouant distraitement avec l’engrenage glissé dans ses cheveux. Il était question de peur, de petite fille et d’homme noirs. Rien de très important à ses yeux, si ce n’était qu’on lui demandait de l’aide pour retrouver l’homme en question, lequel serait dangereux pour la petite fille. Il réfléchit rapidement, ne vit aucun homme correspondant à la description et allait formuler des excuses en ce sens lorsqu’on lui demanda soudain s’il savait se battre. Ean se redressa, perplexe.

« Se battre ? Comme dans bagarre oui ? »

Il était peut-être un héros mais il était avant tout artisan. Ses mains étaient son outil de travail. Il en prenait grand soin, ne voulait surtout pas les abîmer. Alors s’il s’était battu… et bien ça lui était arrivé dans sa vie, des bagarres de gamin, des disputes d’amoureux ou d’ivrogne, ça arrivait à tous mais se battre, pour de vrai, ça non. Il était un homme de paix avant tout.

« Oui bien sûr. »

Il était un homme de paix avant tout mais si on assumait qu’il savait le faire, si on comptait sur lui, il était hors de question qu’il admette sa faiblesse. Après tout, avec une arme, ce ne devait pas être très difficile au final. Il suffisait de frapper avec précision et force. Il ne manquait ni de l’un, ni de l’autre.

« Je de repos ce jour là. Je pouvoir aide dans recherches. Je pouvoir protéger aussi. Mais pourquoi toi pas avoir demandé à le garde ? Garde là pour arrêter hommes en noir qui font peur à petite fille non ? »

Et puis la garde, elle, elle savait se battre. Il caressa la joue de son amante.

« Je propose. Toi, moi, cherchons homme noir. Preuves de peur de fillette. Puis prévenir garde pour protéger mais sans être contre la loi. Fillette n’aura plus peur. Toi aura soigné ? »

Ses yeux cherchèrent les siens pour essayer de la convaincre autant par ses gestes que par sa raison. Ce n’est pas qu’il avait peur. Pas vraiment. Mais à tout prendre, il préférait encore être un héros sans avoir à prendre des coups.

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Présentation des joueurs / Re: Paige sylvebois
« le: 19 novembre 2014, 12:27:06 »
Bienvenue jeune fille ! J'espère que tu te plairas en ces lieux ;)

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La Taverne de Haven / Re: Joyeux anniversaire.....
« le: 19 novembre 2014, 12:26:37 »
Merci ! Bon anniversaire à toi aussi !

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La Taverne de Haven / Re: Coup de coeur, coup de gueule 2
« le: 14 novembre 2014, 13:55:04 »
Coup de *patpat* : Je suis là. Je ne promets pas de survivre à ma journée mais je suis là  :mrgreen:

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Haven / Re: [Scénario] Qui a peur de l'homme noir?
« le: 12 novembre 2014, 12:10:47 »
Cette idée de cheval le tracassait. C’était sûrement possible mais comment ? Le chariot miniature qu’il avait vendu à Micha en avait un mais qui ne bougeait pas tout seul. Il était poussé par la machine qu’il était sensé tirer. Tout était question d’illusion. Maintenant, faire avancer le cheval par lui-même, ça c’était un tout autre défi.

En ce jour de « repos », donc, Ean était, comme souvent, dans l’arrière salle de l’atelier, montant ses mécanismes, écrivant des calculs savants et testant, surtout, ses idées sur une ébauche de métal. Un corps creux de la taille adéquate n’avait pas été difficile à obtenir. Pour les pattes, il n’avait pas les compétences et ne voulait pas qu’on lui charge le travail du forgeron – et encore moins qu’on lui pique son idée – donc il avait fait monter des roues pour les essais. La clef était dans la queue, qu’il ne s’était pas donné la peine de faire représenter, et la tête, qui servirait de balancier pour donner plus d’équilibre à l’ouvrage n’était rien qu’une simple tige. Il fallait beaucoup d’imagination pour y voir un cheval. Par chance, c’était une denrée dont l’Alferban n’était pas pauvre.

Il était dessus depuis l’aube, reprenant avec entêtement le travail abandonné tard dans la nuit précédente. Quelque chose lui résistait. Il avait bien compris que ce devait être un ressort et non l’énergie hydraulique qui ferait avancer l’engin mais le tout restait trop saccadé et il n’arrivait pas à transmettre un mouvement croisé pour les pattes tout en réglant la tête en balancier. Il murmura une série d’imprécation typiquement des montagnes à son montage. La chose lui résistait et ça l’agaçait prodigieusement. Perdu dans ses réflexions –et imprécations, le jeune homme ne vit pas tout de suite l’apprenti. Puis, il pensa qu’il était venu aider, probablement poussé par un De Girier curieux. Et comme son prototype ne ressemblait à rien, ce n’était pas dérangeant. Il fit signe au petit d’approcher. Celui-ci obéit, sagement, mais au lieu de se taire, il murmura quelque chose à propos d’une visiteuse qui voulait « parler ». Il avait le sourire qui illustrait ses guillemets verbaux. Ean fronça les sourcils, avant d’hocher gravement la tête.

« Je viendre. »

Posément, il se leva, content d’être rentré dormir quelques heures, se rafraîchir et changer de vêtements. Si c’était une cliente, il devait bien présenter. Si c’était une collègue, une fille ou quelqu’un de la caravane qui l’avait fait venir, aussi. Il prit toutefois le temps de bien ranger l’atelier, démontant ses engrenages, roulant les plans, effaçant les calculs, moins par secret que pour laisser place nette à celui qui viendrait forcément derrière lui. Quant au prototype, il le fourra dans sa besace, avant de sortir d’un pas mesuré. Ne jamais se montrer pressé. Ne jamais se montrer trop enthousiaste. Et surtout ne pas montrer que le changement de luminosité lui faisait mal aux yeux. Il sourit à Pluiechantante. Il se souvenait, oui. Il était difficile d’oublier.

« Pourquoi pas. Ce dépendre de quoi. Tu vouloir cadeau pour quelqu’un ? »

Tout en parlant, il s’était avancé vers elle, replaçant tranquillement la mèche au mécanisme derrière son oreille. Puis, il lui avait indiqué deux chaises dans un coin de la cour. Quitte à parler, autant ne pas le faire bêtement au milieu du passage. Son visage était un peu plus détendu. Il souriait. Mais il restait prudent au fond. Aider ne posait pas spécialement de problème mais elle devait comprendre qu’il ne travaillait jamais gratuitement. Son art, c’était ce qu’il avait de plus précieux. Il lui montra l’engrenage du menton.

« Tu l’avoir gardé. Je pensais pas. »

Badiner par contre, était totalement gratuit.

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Citation de: "Thalyana"
J'ai enfin réussi à poster. Faut dire, être malade c'est pas terrible pour l'inspiration.

Je confirme. Et suivre avec la belle famille est compliqué mais je ne devrais pas tarder à te répondre Pluie ;)

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Haven / Re: Héros du quotidien
« le: 23 octobre 2014, 11:13:12 »
Le valdemaran de la jeune femme se fit soudain plus brut, plus proche du sien. Elle devait avoir mal pris son refus. Il le sentait par ailleurs dans le léger reproche de sa première phrase. Il faisait rêver et il ramenait sur terre, oui. Ce n’était pas une raison pour se moquer de son accent. Il trouva ça un petit peu mesquin, d’autant plus qu’il venait de rater une vente mais il préféra ne pas relever.  On demandait des faveurs. On ne les échangeait pas. En tout cas, pas à Lame. Il ne releva pas non plus quand elle se mit à rire sans raison alors qu’il lui expliquait ses intentions. Son visage s’assombrit un peu, il croisa les bras mais il ne dit rien. Après tout, il ne voulait pas spécialement être avec elle pour sa conversation et il aurait tout le loisir de voir après si elle continuait à se moquer de lui. Il savait par ailleurs, que les filles aimaient autant les défauts que les qualités chez les gens, et elle ne semblait pas disposer à le laisser passer la nuit seul.

Ni à l’épouser, confirma-t-elle ce qui lui allait très bien. Il se força à se détendre un peu, décroisant les bras, essayant de comprendre ce qu’elle voulait vraiment de lui. Il la laissa boire, l’embrasser, se rapprocher de lui. Il sourit même un peu.

« Je ne pas être chez moi. Je être Valdemar et pas bien connaître coutumes de pays là. Je préfère prudent. Pas donner mal espoir. »

Elle ne l’écoutait pas, lui semblait-il mais ce n’était pas important. Elle devait le taquiner ou quelqu’autre artifice de séduction du même genre. Elle s’approcha encore, presque sur ses genoux à présent et lui souffla quelque chose à l’oreille qui le fit rougir un peu. Il lui caressa les cheveux et, mine de rien, la nuque. Il l’avait bien jugée. Elle avait des « principes ». Elle devait donc avoir l’habitude de ce genre de choses. Il l’embrassa sur le front, qu’elle n’ait pas l’impression qu’il lui laissait faire tout le boulot. Sa résolution était prise. Et ce d’autant plus facilement qu’il n’avait pas encore de « chez lui » où l’emmener.

« Chez toi. »

Il avait toujours rêvé de voir le Palais de plus près. Peut-être s’était-il trompé sur elle. Elle devait être la courtisane de quelqu’un d’important pour avoir une chambre dans l’édifice même. A moins qu’elle ne le mène en bateau bien sûr. Le palais. Un endroit de noble. Plein de dorures et de marbre, de blancheur, un endroit incroyable pour un enfant de Lame. Et il allait s’y rendre de nuit, avec une belle femme qu’il aurait pour lui pour la nuit. Il l’embrassa, laissa un pourboire sur la table, soudain impatient. La nuit allait être belle.

[RP CLOS]

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La Taverne de Haven / Re: De tout et de rien 2
« le: 10 octobre 2014, 10:27:51 »
Aaaaah d'accord alors ;)

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La Taverne de Haven / Re: De tout et de rien 2
« le: 10 octobre 2014, 10:02:45 »
PPPS : C'est très mauvais de sauter le petit déjeuner quand on veut perdre du poids. Digérer ça fait perdre des calories. Faut manger peu mais régulièrement sinon le corps il se croit en disette, il panique et il stocke tout.

Courage Barn en tout cas !

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Haven / Re: Lieux de vie
« le: 08 octobre 2014, 13:52:39 »
[center:174skmcc]Chambre d’Ean - depuis la 6eme décade d'été[/center:174skmcc]
Type:Chambre
Lieu: Maison des célibataires de Girier, Haven
Nombre de personnes vivant dans le lieu: une

Description du lieu:
La chambre d’Ean est de taille agréable, sans être exceptionnelle. Elle se compose d’un lit une place poussé contre le mur sous la fenêtre. Un coffre au pied du lit contient les vêtements du jeune homme sur lequel sont posés quelques souvenirs de ses voyages, fleur séchée, joli caillou, petites pièces d’artisanats divers qu’il a ramassé/échangé. Une grande table est poussée contre le mur sous l’autre fenêtre. Ce « bureau » est bien entretenu, entièrement vide mis à part une sorte de vase en métal contenant des plumes et des mines de plombs, un couteau à tailler et un encrier noir. Une sorte de poubelle en osier sur le côté s’égaye de grands rouleaux de papier vierges qui s’élèvent comme autant de fleurs. Pour le reste, un grand tapis lui aussi immaculé sert souvent de plan de travail pour les essais de nouveaux engrenages. Il n’est pas rare de voir Ean assit ou allongé dessus, une lampe juste à côté de sa figure, en train de travailler sur un projet jusque tard le soir.

Un fin collier de métal cuivré orné d’un pendentif en différents métaux est accroché sur le mur, au dessus de la tête de lit.

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La Taverne de Haven / Re: Coup de coeur, coup de gueule 2
« le: 01 octobre 2014, 09:43:22 »
Forumactif fait une migration des serveurs pour réduire la lenteur. Ils l'ont annoncé, donc sauvegardez en effet vos posts pour les jours à venir. Y a même des fora entiers qui disparaissent momentanément. Ca fout les jetons.

Coup de (@) : je viens de déposer ma petite chez le véto pour une "castration", j'espère que ça va bien se passer.

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