Auteur Sujet: Recueil de chansons  (Lu 2409 fois)

Thalyana

Recueil de chansons
« le: 31 juillet 2016, 08:15:39 »
Retrouvez ici les compositions des Bardes de Valdemar, qu'ils soient vivants ou morts!

Les chansons se trouvant dans les bouquins sont signalées comme telles. Les autres sont le fait de nos joueurs!
« Modifié: 01 août 2016, 10:15:10 par Thalyana »

Thalyana

Re : Recueil de chansons
« Réponse #1 le: 31 juillet 2016, 08:21:56 »
Chansons du temps de Vanyel
(Le Prix de la Magie, Mercedes Lackey)

Les Yeux de ma Dame

Tels les cieux sont les yeux de Ma Dame
D’un doux azur de soleil illuminé
Aucune autre fête ne pourrait de moitié se comparer
À cette délicieuse nuance de milieu d’été.
Les yeux de Ma Dame ne sauraient dissimuler
Son tendre cœur bienveillant.
Elle ne sait dissimuler, elle ressent ma souffrance
Chaque fois que l’un de l’autre nous devons nous éloigner.

(Instrumental)

Tant que je vivrai, je me dois de lui offrir
Tout mon amour et bien plus encore
Afin que peut-être elle sache que j’aime tant Celle que j’adore.
Et au loin, je prie et désire
Que s’affile le fil des jours, et alors,
Je me hâte vers son cœur, je cours, je vole,
Pour ses yeux admirer encore.

(Instrumental)

Les yeux de Ma Dame, dont chaque regard je loue,
Aussi doux que ceux d’une colombe,
Et si je pouvais lui expliquer pourquoi
Je n’ose lui avouer de mon amour.
Trop élevée, aussi lointaine que celle d’étoiles
Est sa position à la mienne comparée,
Trop étendue cette distance pour jamais pouvoir l’embrasser,
Et je pousse ma complainte, ainsi à ses pieds.

(Instrumental)



Le Poursuivant de l'Ombre

C’était la semaine juste avant Sovvan, et les nuits se faisaient glaciales
La bataille se fit impasse, double tromperie, feinte et manœuvre implacable
Lorsque l’ombre dériva vers le nord, juste une ombre, rien de plus.
Nul ne remarqua que les ténèbres se faisaient plus sombres.
Les ténèbres semblaient dans le cœur ramper, mais nul ne le remarqua,
Mais dès lors, la quête d’un dément pour la liberté ce combat sembla.
Tous les espoirs qu’ils avaient chéris semblèrent naïfs et déraisonnés
Rien ne valant l’énergie déployée pour prier, ni pour s’efforcer de croire.
Et les ténèbres dérobèrent le soleil du jour le plus clair de l’automne,
Tandis qu’elles entonnaient un chant d’austérité qui toucha tous les cœurs qui l’entendirent
Tandis qu’elles susurraient des mots de désespérance, toute bravoure s’éclipsa,
Et elles tissèrent un oppressant carcan sur tout ce qui vivait et bougeait aux alentours.
Le Héraut Vanyel arriva sur ces ombres, et un malaise subtil il ressentit ;
Il actionna la magie profondément enfouie, mais néanmoins puissante,
Qui circula et opéra en secret, tel un lent venin dans les veines diffusé
Tel un poison destiné à affaiblir, de la magie destinée à épuiser.
Le Héraut Vanyel vit les ombres, qui détournèrent leurs ruses vers lui.
Le temps d’un bref instant, il commença à sentir son esprit s’affaiblir.
Mais perçut leur secrète malice et jura que, même s’il y succombait,
Il poursuivrait et massacrerait ces ombres, et l’une après l’autre, les annihilerait.
Le Héraut Vanyel, le Poursuivant de l’Ombre, jusqu’à leur ruine les ombres pourchassa.
Se détournant des autres hommes, alors contre lui tous leurs pouvoirs elles orientèrent,
Et bien qu’elles fassent pour le capturer moult efforts, leur réseau de ténèbres il détissa.
Confrontées ainsi à sa fureur, vers leur créateur les ombres s’en retournèrent.
Le Héraut Vanyel affronta la Chanteuse qui dans sa chanson les avait fait naître
Et elle lui chanta le chagrin et le deuil qui telle une dague le lacérèrent.
Et elle lui chanta la haine de soi et en tissa un filet de douleur,
Faisant peser sur Vanyel le fardeau de ses chants de désespoir et de malheur.
«À présent que reste-t-il à atteindre ? » disait la chanson qu’elle entonnait.
Et l’ombre envahit son cœur, le monde se fit gris et morne et sans intérêt.
Mais la Chanteuse de l’Ombre n’avait la moindre connaissance de qui elle combattait,
Ni combien son devoir en haute estime il tenait, ni du prix dont son pouvoir était acquis, celui de la souffrance.
Le Héraut Vanyel la considéra et perça à jour son habile déguisement.
Elle s’efforça de le séduire, et de l’attirer vers la mort ou la démence.
Le Héraut Vanyel la sonda de l’intérieur et vit que ses chants n’étaient que verbiage,
Et rassembla alors toute sa magie afin de mettre en échec sa toute-puissance.
Le Héraut Vanyel laissa s’élever sa voix d’or pour chanter la lumière et la vie,
Les étoiles d’argent au firmament nocturne, d’un nouveau-né le premier cri.
Le Héraut Vanyel chanta la sagesse, chanta la bravoure, chanta l’amour,
La douce terre sous ses pieds, la voûte céleste au-dessus de sa tête,
Chanta la guérison, chanta la croissance, chanta la joie et l’espoir et les rêves,
Et la Chanteuse de l’Ombre de toutes ses manigances perçut la ruine sans trêve.
Ce fut alors que vivement elle tenta de le fuir, mais sa chanson et son magique sortilège
La frappèrent et la maintinrent plaquée au sol, et elle chancela puis sombra, prise au piège.
Alors la Chanteuse de l’Ombre vit ses ombres s’étioler,
Et ô combien vide et mesquin était ainsi l’esprit mis à nu...
Elle vit devant elle ses mensonges exposés, et devenir lumière l’obscurité
Telles ses ombres elle se dissolut, et silencieux fut son trépas.



Les Danseurs du Vent Libéré


es Danseurs du Vent, entravés, emprisonnés et au mur plaqués
Les ailes coupées par la magie obscure, leur pouvoir tout épuisé,
De Valdemar le malheureux Héritier vaincu est retenu en captivité,
Avec son Compagnon enchaîné par le Seigneur de l’Obscurité.
Le Seigneur des ombres tisse ses garrots
Le ligotant dans une nuit aussi profonde que le désespoir,
Se moquant de sa fureur et riant de ses sanglots,
« Où est donc à présent ta force, ô Héritier de Valdemar ?»
Le Seigneur Obscur de ses ombres les a encerclés,
Darshay et le Cavalier du Vent dans ses ténèbres piégés,
Enfouis au fin fond de ses geôles, au-delà de tout espoir, de toute foi,
L’Héritier et son Compagnon, serait-ce là votre sépulcre ?
Hors des ombres une autre se rapproche,
Hors du crépuscule se faufile une furtive lumière.
Les ombres dansent la souffrance, et la lumière se fait le chantre de la désespérance,
Attirée en ces lieux par la situation désespérée de Darshay et du Cavalier du Vent.
Un pouvoir par le Chanteur et la Danseuse nouvellement acquis,
Le pouvoir de désintégrer enfin leurs sorts.
Le pouvoir de libérer aussi les malheureux captifs ;
Le pouvoir de briser les liens qui les tiennent entravés.
Le cœur parle au cœur aux trends des ténèbres piégé
Le chagrin appelle le chagrin, et ils faiblissent, terrifiés...
Pourquoi devraient-ils tout sacrifier pour ces étrangers ?
Puis une cômpassion nouvellement gagnée les envoie à leur tour aider.
Danseuse d’ombre, de pleurs en virevoltes noirs,
Elle danse, défaisant  les entraves nées des ténèbres.
ChanteSoleil au travers de ses larmes renonce à présent à son pouvoir...
Chantant en retour la magie dans les mains du Cavalier du Vent la remettre.
À présent épuisé, le couple s’enfonce dans les ténèbres sans être vu
Offrant aux étrangers tout ce qu’ils avaient auparavant obtenu.
Le Seigneur Obscur s’en revint, et de frayeur se retrouva confondu... .
Et face au vengeur, le Cavalier du Vent Déchaîné, sans demander son reste s’en fut !



Le Fléau du Démon

Sur la route menant à Hardorn, au lieu-dit du nom de la Butte Rocheuse
À la Frontière Karsite, un groupe terrifié de fermiers, marmots et épouses,
Un groupe de fermiers fort épouvantés des affres de la guerre s’enfuit,
Cherchant refuge à l’abri d’un tyran, qui en veut bien plus qu’à leur vie.
Et voici qu’arrive en selle le Héraut Vanyel. « D’une telle hâte, quelle est la raison ?
De qui fuyez-vous donc la colère, qui ainsi vous poursuit sans façon ?
Car vous êtes tous de Hardorn, pourquoi donc en Valdemar asile vous recherchez ?
Festil n’est-il d’aucune protection ? Ou fait-il à ses gens bien trop endurer ?»
« Oh, Vanyel, Héraut Vanyel, c’est pour sauver nos vies que nous nous enfuyons,
Le Seigneur Nedran nous réduira sinon à l’esclavage, ainsi que nos femmes et nos enfançons...
Il donnera nos âmes à des démons, nos corps à ses hommes de main.
Le Roi Festil n’en a cure, ô dieux que notre péril n’est-il perçu enfin ! »
À présent s‘élève la voix du Héraut Vanyel. « Peu éloignée est la Frontière...
Mais vous tous de Hardorn venez bel et bien, et non des terres de Valdemar.
Vous n’êtes pas les gens de Randale... et à son trône ne pouvez vous adresser...
Mais si sans rien faire je vous laissais ainsi sans défense, que je sois damné ! »
Alors le Héraut Vanyel s’avance et poursuit sa chevauchée.
Sur la Butte Rocheuse ensuite il attend, Yfandes à son côté.
À l’approche des hommes de Nedran, du sommet il se met à les haranguer,
« Tu ne passeras point, Seigneur Nedran ! Je ne te laisserai traverser ! »
À présent le Héraut Vanyel se tient seul et obstrue à Nedran le passage
« Toi qui es-tu, moins que rien, pour oser me transmettre un tel message ? »
À présent retentit la voix crispée du Héraut Vanyel, comme verre prêt à se briser,
« Le Héraut-Mage du nom de Vanyel... et je dis que point vous tous ne passerez ! »
Se redresse alors de toute sa superbe le grand Seigneur Nedran, quarante hommes derrière lui,
Et à son côté son magicien... mais il blêmit toutefois avant de se remettre à parler ainsi...
« Alors, c’est donc toi le Héraut Vanyel... mais ce lieu n’est nullement en ton territoire.
Alors, prends garde, Héraut Vanyel ; fais demi-tour, retiens ta main, sinon tu vas voir !»
«Renonce ; je te donnerai de l’argent et de l’or tu auras,
Je te donnerai de magnifiques joyaux scintillant d’un vif éclat,
Je te donnerai des perles, ainsi que tous les trésors des océans,
Si tu t’écartes d’ici sur-le-champ et me laisses ces manants. »
« Quel besoin aurais-je d’argent alors qu’ici j’ai Yfandes ma douce ?
Et tout l’or que je chéris est la lumière de l’astre solaire, limpide et rousse.
Le seul joyau qui me soit précieux est l’éclat d’une vive étoile scintillante,
Et même hors de Valdemar, je protégerai les gens à la dense chancelante. »
« Alors, je te donnerai des esclaves, femmes et hommes, et la beauté,
Je te donnerai le pouvoir comme tu ne le verras au grand jamais,
Je te donnerai des manoirs et des terres tout autour,
Si tu retiens ta main et fais ici demi-tour !»
«Ne sais-tu donc nullement que beauté entravée n’est que beauté perdue.
Et que par trop coûteux sont terres et manoirs au prix du sang répandu.
Quant au pouvoir qu’en moi je détiens... de jade est tout pouvoir...
Seigneur Nedran, si de moi tu as peur, alors toi-même, va te faire voir ! »
Le Seigneur Nedran fit reculer son étalon, le magicien se rapprocha.
« Pre’pare-toi, téméraire Vanyel, car tu cours assurément au tre’pas ! »
Le magicien invoqua ses démons, tous les démons qu’il commandait,
Tandis que Vanyel, le Héraut Vanyel, ses mains vides levait.
Le magicien invoqua ses démons, le ciel sefilisant d’une noirceur chagrin.
Les démons se jetèrent sur Vanyel, qui ne recula point et à distance les maintint.
Les démons se jetèrent sur Vanyel, le frappèrent et lui infligèrent grands maux,
Mais à les défier Vanyel resta debout, puis encore leva les mains vers le haut.
Le ciel lui-même, tout obscurci, sur la Butte Rocheuse dénudée choit
Et à présent occulte l’horrible combat. Ceux présents plus rien ne voient.
Le magicien de triomphe exulte... oh bien trop tôt révèle-t-il son alacrité !
Car Vanyel alors la foudre invoqua, et d’un coup violent à terre le fit chuter !
Les nuages de noirceur se sont levés ; debout sur le sol aride
Se tient Vanyel blessé, mais victorieux, les démons sous bride.
Il toise le Seigneur Nedran ; froids et glacials alors se font ses yeux...
« Dois-je t’offrir, Nedran, ce pouvoir qu’à acquérir tu cherchais quelque peu ? »
Et alors Vanyel les démons libéra, et Nedran de terreur hurla.
Sur les Karsites, qui les avaient en ces lieux introduits, il les lâcha.
Sur les Karsites il les lâcha, ainsi que sur leur territoire, en une horde amère.
Puis ils baissèrent les yeux vers le Seigneur Nedran. Et aucunement ne se gênèrent.
À présent, Vanyel hèle les fermiers. «Allez dire à vos parents proches et éloignés,
Comment ainsi seront servis les tyrans qui se saisir de Valdemar maniganceraient.
Le Fléau du Démon je suis, et toujours défendrai ceux et celles qui le fuient.
Ainsi les Hérauts terrassent un ennemi... ainsi les Hérauts sauvent un ami ! »



L'Amant de l'Ombre

L’Amant de l’Ombre, jamais vu en plein jour,
Seul du plus profond des songes surgissez-vous
La sagesse me dit que je devrais faire un détour,
De cet amour de brume et de ténèbres, et si obscures en vous...
Je ne puis rien retenir de vous que l’évanescence d’une pensée
L’Amant de l’Ombre, brouillard et crépuscule entremêlés.
L’Amant de l’Ombre, réconfortez-moi dans la souffrance.
Amour, bien que votre visage je ne vis jamais,
Ce qui en vous m’effiaie s’exprime en repentance...
Je ne me libérerai de votre embrassade jamais
L’Amant de l’Ombre, que délicate est votre main
Nul autre ne pourrait comprendre mon chagrin.
L’Amant de l’Ombre, apaisez-moi lorsque je suis endeuillé
Pleurant amèrement tous ceux qui seul me laissèrent ici,
Et que trop intense est mon chagrin pour être ainsi enduré,
Alors que mes si oppressants fardeaux se sont appesantis ;
L'Amant de l’Ombre, je ne peux oublier...
Ce joug qui toujours m’accable, aidez-moi à le supporter.
L'Amant de l’Ombre, vous seul pouvez savoir
Combien je désire rejoindre un sanctuaire de paix
Comment je m’affaiblis d’épuisement et de désespoir
Combien je désire la libération que vous m’apporterez.
L’Amant de l’Ombre, courtisez-moi dans mes rêves d’espérance
Apportez-moi la paix que rédime la souffrance.
LAmant de l’Ombre, fait de ténèbres,
Guidez-moi vers ces ombres de nouveau.
Là où vous me conduirez, leoi je ne pourrai ressentir,
Car avec vous à la maison je reviendrai aussitôt...
Dans vos bras non plus redoutable sera la nuit.
L’Amant de l’Ombre, menez-moi vers la lumière, ébloui.



Le Prix de la Magie


Chaque année les Compagnons Choisissent, comme toujours ils le firent,
L’Élu venu avec de brillants espoirs des traditions Héraldiques s’instruire.
Et chaque année soupirent les Hérauts, exprimant ce même avis.
«Tous ceux qui posséderont le Don de la Magie, devront alors s’acquitter du Prix de la Magie. »
Oh, comme dans le Nord grand danger il y avait... c’est tout ce que Vanyel connaissait.
Un ennemi à la puissance obscure était en quête des Hérauts. . . puis les trucidait.
Seuls ceux doués du Don de la Magie tombaient victimes de cette rage muette.
Jusqu’à ce que le vaillant Vanyel parmi eux tous l’unique Héraut-Mage ne reste.
Oui, du Nord vint le danger, bien au-delà de la Frontière.
La Forêt ne retint pas la Mort Sombre, ni barrage les montagnes ne formèrent.
Et Vanyel s‘écria. . «Nous mourons, Mon Seigneur, ne sachant pourquoi ni en quel endroit !
Alors dans le Nord envoyez-moi, afin que des réponses je puisse trouver, vénéré Roi !»
Ainsi partit dans le Nord Vanyel... pas seul, ce qui était un peu d’aide en soi
Un Barde était semblable à lui ; et Stefen ressentait grand effroi,
Il redoutait, fardeau qu’il se révélerait être, cette quête de faire échouer.
Mais n’osa laisser partir seul Vanyel pour à la magie noire se confronter.
Ils partirent donc là-bas, au-delà de la Frontière, au-delà des frondaisons de la forêt,
Dans les montagnes profondément ils s’enfoncèrent, où une paroi de glace s‘érigeait
Pour trouver craquelée cette paroi et y découvrir un nouveau passage praticable,
Chemin net et découpé suivant sinueusement un parcours véritable.
Cette voie magiquement avait été pratiquée ; Vanyel le sut à la vue des montagnes équarries
Par la puissance seule, qu’avec respect mêlé de crainte pleinement il ressentit.
Mais dans quelle intention ? Sur la piste, quelque chose au-devant d’eux bougea ;
Ils observèrent et se cachèrent. ... et ce qu’ils découvrirent les fit se figer et pâlir d’effroi.
Une armée avançait en une seule file, revêtue et dissimulée par la magie
Une armée avançait sur Valdemar, qui marchait comme on leur avait dit.
Une force plus obscure qu’une artillerie contrôlait hommes comme lieux,
Car Vanyel observa... et reconnut d’un mal ancien le faciès hideux.
Puis Vanyel se tourna vers Stefen, et au Barde de vivement partir à cheval il dit,
Afin de prévenir les gens de Valdemar... «Qui m’appelaient l’« Orgueil de la Magie ».
Il est grand temps que ce nom je mérite... allez pars ! Je retiendrai cette armée
Jusqu’à ce que les armes de Valdemar viennent leur damnée offensive contrer. »
À bride abattue Stefen s’en fut, et de ce fait ne put en aucune langue encore en vie relater
Comment Vanyel combattit, ni ce qu’il anéantit, ni comment fut ainsi le Héraut terrassé.
L'Armée arriva... mais pas à temps hélas pour sauver le courageux Héraut-Mage,
Bien que fut brûlé et craquelé par la fureur de sa puissance magique le passage.
Les Forces de l’Ombre ils repoussèrent qui par vagues successives affluaient.
De Vanyel ni de son brave Compagnon, aucune trace ne retrouva-t-on jamais.
On ne retrouva que la pierre d’ambre de focalisation magique offerte de la main de Stefen...
À présent noircie, brûlée et éclatée par la puissance qui avait sauvé leur territoire cependant.
Ils ne retrouvèrent que de maudits félons qui dans les bois s’étaient enfuis
Chacun d’eux, par l’entremise d’étranges pouvoirs, à présent tout roidi.
Comme si la forêt semblait bel et bien s’être ce jour-là activée
Vanyel en son dernier souffle ordonna-t-il aux arbres de les tuer ?
Et cependant la forêt du Nord protégea depuis lors le royaume de Valdemar du mal
Car la malédiction de Vanyel mourant se révéla bien plus puissante que bras mortel.
Et année après année, de retour est l’Élu, en dépit de ce vieil avis:
« Tous ceux qui seront l’Orgueil de la Magie, devront alors s’acquitter du Prix de la Magie. »
« Modifié: 01 août 2016, 10:15:22 par Thalyana »

Thalyana

Re : Recueil de chansons
« Réponse #2 le: 31 juillet 2016, 08:24:35 »
Chansons sur Beltran et Mina


Fragments
Barde Molly

Aussi blond qu'elle était brune
Il voulut lui montrait ses burnes
Mais il dormit sur la béquille
Personne ne passe ou ne resquille
Dans la culotte de la Héraut
Peu importe si on est beau



Feu et Acier

Barde Yvelin

♪ Il était un beau militaire
elle une jeune apprentie Héraut.
En mission il se rencontrèrent
et entre eux ce fut vite très chaud.♪

♪Acier et feu, feu et acier
il y a tant à raconter.♪

♪Elle était timide et gênée.
Il se montra fort rassurant.
Ils se lièrent lors d'un dîner,
serrés autour d'un feu de camp.♪

♪Acier et feu, feu et acier
il y a tant à raconter.♪

♪Le capitaine fut appelé
par un problème très urgent.
Dans les bois il dût s'éloigner
accompagné d'un intrigant.♪

♪Acier et feu, feu et acier
il y a tant à raconter.♪

♪L'homme attaqua le militaire
et celui-ci se défendit.
Ils dansaient, tournaient lame au clair
ils étaient de vrais ennemis.♪

♪Acier et feu, feu et acier
il y a tant à raconter.♪

♪Le soldat était fatigué
et l'homme en profita
Alors qu'il allait le tuer,
la Héraut enfin arriva.♪

♪Acier et feu, feu et acier
il y a tant à raconter.♪

♪Elle crut qu'elle allait assister
à la mort du beau capitaine
Mais son Compagnon avisé
la fit attaquer, non sans peine.♪

♪Acier et feu, feu et acier
il y a tant à raconter.♪

♪Alors pour sauver son ami,
elle alluma un tel brasier
qu'elle craignit de l'avoir rôti
plus qu'à point, presque brûlé.♪

♪Acier et feu, feu et acier
il y a tant à raconter.♪

♪La chance était avec la belle:
seuls le méchant et les habits
du capitaine aux yeux de miel
dans les flammes avaient péris♪

♪Acier et feu, feu et acier
Il reste encore à raconter.♪

♪Devant elle il se tenait nu
encore tout fumant et choqué
Il lui dit alors très ému:
"vous savez comment m'allumer".♪

♪Acier et feu, feu et acier
J'ai fini de raconter.♪
« Modifié: 18 avril 2020, 18:38:32 par Thalyana »

Thalyana

Re : Recueil de chansons
« Réponse #3 le: 31 juillet 2016, 08:39:14 »
Divers


Chanson du bébé

Liane

Bébé vient
Maman aime
Bébé pleure
Maman câline
Bébé vient
Maman serre
Bébé vient
Liane est contente!
« Modifié: 01 août 2016, 10:15:54 par Thalyana »