Valdemar RPG
Autres RPs => Archives => Sujets scénario => Discussion démarrée par: Héraut Aranel le 16 février 2010, 18:49:28
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CE SUJET EST OUVERT A TOUT JOUEUR DESIRANT PARTICIPER. C'EST UN RP DE SCENARIO. SI VOUS DECIDEZ D'Y PARTICIPER, MERCI DE VOUS Y TENIR JUSQU'AU BOUT ET DE VOUS MONTRER ACTIF.
Le troupeau de dyhelis traversait les rues de Haven. Ils avaient dû repasser au pas afin de ne pas risque de renverser un passant ou une échoppe sur leur passage. Chandetoile en tête, suivie par le doyen des mages Arbretempête, ils se dirigent vers le Collegium, tous deux montés sur ces merveilleuses créatures
Les dyhelis ressemblent à des cerfs à 3 cornes torsadées. Ils n'ont jamais été aperçus en plaine car c'est une créature originaire des Pelagirs et d'un naturel craintif.
Il va falloir emmener une trentaine de ces créatures jusqu'au collegium à travers les ruelles escarpées et les avenues encombrées sans mettre personne en danger puis les conduire jusqu'au roi. A vous de jouer !
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Sitôt en vu de la ville, Chandétoile fait des signes pour faire dégager les portes. Elle sait que Beltran à donné des ordres à son sujet ou à tout le moins l'espère et lui fait suffisamment confiance pour tout miser sur cela. Comme l'espace est dégager, elle fait signe à un garde, en passant au pas, de la rejoindre, qu'elle veut lui parler. Elle veut faire envoyer un message au Roi et à son Capitaine, de faire dégager un chemin jusqu'au Champ des Compagnons pour y recevoir la "délégation" Dyhelis. C'est l'endroit qui lui semble le plus logique pour que les visiteurs s'y sente plus à l'aise pour parler à sa majesté.
Elle y dirige donc de son mieux la femelle, suivi du mal, puis du reste du troupeau. Quand elle voit des gens devant eux, elle demande la place, ses vêtements bleu et argent, elle l'espère, suffiront à faire s'écarter les passants pour les laisser passer le temps que la Garde se mette en place et leur dégage un chemin sur.
"Je vais vous conduire au champs des compagnons, vous y serai plus à l'aise pour rencontrer le Roi et les compagnons pourrons assister à la rencontre."
Elle tient toujours le chaton contre elle d'une main et de l'autre, elle fait signe lorsque nécessaire ou bien la dépose sur le cou de sa "compagne" de voyage. Malgré son jeune âge, c'était une personne pratique et intelligente, qui donnait sa pleine mesure dans les situations où il fallait réfléchir le plus rapidement. Avec ses long cheveux noir qui flottait derrière elle, qui ondule sous les pas d'Enoli, ses vêtements bleu et argent et son regard de cristal, elle devait avoir l'air d'une apparition sur la Dyhelis, suivi de tout le troupeau.
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Arbretempête avait déjà l'air exotique au naturel. Il s'habillait comme un kaled'a'in, marchait comme tel, se coiffait comme ses pairs... Alors une monture telle qu'un étalon dyheli n'était pas si étonnante pour lui. Mais ils étaient nombreux et c'étaient de véritables créatures de légendes pour la plupart des gens. Il tentait donc de sourire pour montrer aux passants qu'il ne fallait pas s'inquiéter.
Juste derrière Chandetoile, il cherchait l'aide des gardes de la cité des yeux, espérant qu'on vienne repousser les curieux. Encourageant sa monture à rattrapper Enoli la femelle portant Chandetoile, il remonta jusqu'à elle pour pouvoir lui parler.
"Nous ne pourrons pas continuer tout droit. Si nous passons dans la vieille cité, les rues seront trop étroites pour nous accueillir tous. Les dyhelis commencent à être nerveux. La ville ce n'est pas un endroit qu'ils connaissent."
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Tant de retard à rattraper, Nyaeve se sentait l'impression d'être une demeurée dans cet endroit. Elle ne savait rien sur la magie. Elle était forte pour raconter les ballades qui concernaient certains hérauts mais elle venait de découvrir qu'ils avaient vraiment exister et qu'ils n'étaient pas que des histoires. Les cours d'histoire de ce matin le lui avait prouvé. Le professeur avait même été gentil avec elle, il avait attribué l'énormité de ses lacunes au fait qu'elle était rethwallienne et lui avait conseillé un livre qui devrait au moins lui apprendre les grandes lignes. C'était du charabia pour elle, le dernier livre qu'elle avait du voir était l'abécédaire qu'on utilisait pour l'apprendre ce fameux alphabet. Elle se concentrait donc à essayer de lire.
Elle était allée dans les jardins du collégium et s'était adossée à un arbre pour lire. Elle eut beau essayer de se motiver, son esprit fut vite détournée par la nature domestiquée autour d'elle. Elle se laissa aller à l'observer et comme bien souvent, elle commença à entendre le battement sourd du coeur de la terre, ce merveilleux son qui faisait qu'elle était bien partout, tant qu'elle pouvait fouler le sol. Elle se concentra distraitement dessus. Soudain, elle sentit comme des milliers de sabots martelant le sol, cela ne ressemblait pas à un troupeau de chevaux... Cela se dirigeait vers la ville. Elle jeta un regard vers le livre et l'enfourna immédiatement dans sa besace.
Elle se leva et courut pour sortir du Collégium, elle avait envie de voir quels étaient ses sabots, elle ne maitrisait pas son don mais une chose était sure, ce n'était pas des chèvres...
Elle courut dans les petites rues, jusqu'à ce que la foule s'épaississe à l'arrêt, ils regardaient quelques choses, elle se faufila parmi les gens et quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit ses étranges bêtes. A la tête de ce troupeau se trouvait l'adepte Arbretempête. C'est vrai que son apparence laissait à penser qu'il aimait la nature et donc surement les bêtes, mais que faisait-il à guider un troupeau...
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[Je fais avancer le sujet, si d'autres participants veulent se greffer à l'action, n'hésitez pas!]
Plusieurs gardes de la cité coururent vers Chandetoile afin de savoir ce qu'il convenait de faire et quel message ils devaient apporter au Palais. Celui que Chandetoile avait interpellé était un officier d'un rang moyen au visage buriné par les campagnes et au regard d'acier. Il semblait tout de même sympathique bien que quelque peu nerveux à cause des dyhelis.
"Par la Barbe des Dieux... Qu'est ce que c'est que ce chantier ?"
Il n'en revenait pas et écarquillait les yeux de surprise et de curiosité. Jamais de telles créatures n'avaient été aperçues dans les plaines.
Arbretempête à ta gauche près d'une petite échoppe, un jeune dyheli se met à ruer. Il s'est coincé la patte dans un tas de vieilles cordes et, très nerveux de se sentir emprisonné de la sorte, commence à bousculer les autres.
Nyaeve, la terre semble plus sourde dans les rues pavées des faubourgs. Néanmoins, tu peux ressentir la nervosité des dyhelis par l'entremise du sol qu'ils foulent.
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Chandétoile ne perd pas de temps, elle fait comprendre avec la main à sa compagne de voyage qu'il faut lui permettre de parler avec le Garde et donc de ne pas aller trop vite. Les choses commence à devenir hors de contrôle. Elle entend un problème sur le côté d'Arbretempête, mais elle ne peut pas tout réglé, elle fait donc confiance au mage pour régler se problème pendant qu'elle leur obtient un chemin.
"Ses êtres sont venu des pelagirs pour rencontrer le Roi et les Compagnons, faites dégager un chemin jusqu'au champ, il nous faut un passage pour éviter les problème, les Dyhelis ne sont pas habituer à nos ville."
Il n'y avait aucune place dans ses paroles pour un débat, elle savait quand il était nécessaire de faire preuve d'autorité et elle n'avait pas le temps de faire dans la dentelle. Les visiteurs comptait sur elle, il lui fallait faire libérer le chemin le plus rapidement possible.
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Le Garde acquiesça et courut vers le Palais alors qu'un officier de même rang prenait des décisions: il ordonna à ses hommes de cerner la place afin d'empêcher les civils de venir embêter les étrangers. Etranges étrangers d'ailleurs.
Il fit expulser (gentiment mais fermement) les citadins à l'intérieur du cercle, et demanda poliment à Chantdétoile et sa monture ( en s'adressant autant aux deux) :
« Pourriez vous attendre ici un peu que notre Capitaine et un responsable puisse vous accueillir? »
Alors qu'il posait la question, l'autre officier revenait, essoufflé, suivi de Beltran en grand uniforme ( il sortait d'une entrevue avec le Roi ).
Il se dépêcha de rejoindre le petit groupe avec un froncement de sourcil agacé vers Chantdétoile.
« Que se passe-t-il ici réellement? »
L'officier n'avait pas été très clair, « étrangers » et « Roi » pouvaient donner de multiples significations quand on les mettaient à côté.
Mais le Capitaine connaissait les dyhelis, au moins de description et de nom, et il s'inclina légèrement devant celui en face de lui et demanda:
« Que nous vaut l'honneur de vous recevoir à Haven? Excusez nos citoyens, ils n'ont pas tellement l'habitude d'étrangers ici et tout est motif à curiosité. »
Lui même l'était beaucoup maintenant qu'il était rassuré, mais réussissait encore à être poli.
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Arbretempête s'éloigna de Chandetoile pour aller porter secours au dyheli empêtré dans les cordages. Il avait peur que sa panique ne se communique aux autres. Les autres d'ailleurs étaient au bord de la crise de panique, il fallait à tout prix rassurer le jeune dyheli.
Le mage sauta à terre et s'approcha de l'être, les paumes ouvertes et tournées vers lui.
Paix mon ami. Je vais t'aider.
Il regarda par dessus son épaule. Chandetoile semblait occupée à expliquer aux gardes la situation et ce qu'elle attendait d'eux. Elle semblait avoir un don naturel pour le commandement. Il lui accorda un sourire qu'elle ne verrait peut-être pas. Au loin, un garde en apparat semblait s'approcher. De plus prêt il put reconnaitre le capitaine Beltran et fut rassuré de sa présence. Avec l'homme à leurs côtés, il serait plus facile de traverser la ville, certainement.
Arbretempête se pencha et défit les cordes qui tenaient le boulet du dyheli emprisonné. Il lui caressa doucement le jarret puis s'écarta.
Voilà. Tu es délivré.
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Nyaeve regardait impressionnée les bêtes qui passaient. Elles étaient fabuleuses de grâce, mais elle sentait la répercussion de leur peur à travers les ondes que lui envoyaient la terre. Elle était si désolée pour elles, elle aurait voulu faire quelques choses, mais elle était complètement démunie. Heureusement, grâce à ses première leçons, elle pouvait sentir ces sensations sans se laisser submerger par elle.
Elle était dans ces états de réflexion quand un garde vînt leur intimer de passer leur chemin, elle entendit aussi un garde parler de leur destination, le champ des compagnons. Elle n'attendit pas et se décida à retourner au Collégium. Là-bas, elle serait de nouveau en contact avec Elle. Peut-être ces créatures sont elles aussi sensible à Elle. Elle allait lui demander de les appeler, ce serait peut-être plus facile pour eux, si ils entendaient cette voix familière les appeler.
Elle reprit donc le chemin du collégium...
[Ca va me prendre du temps je pense, donc j'attends le prochain tour pour les actions]
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Enoli cligna des yeux et inclina légèrement la tête lorsque Beltran s'adressa à lui. Pourtant elle ne se fit pas entendre par la pensée au Capitaine. Elle s'adressa à Chandetoile qui avait la faculté de l'entendre afin qu'elle lui serve d'interprète.
S'il vous plait, dites lui que je ne puis converser qu'avec ses congénères ayant le don de communication avec les non-humains mais que je le remercie de sa sollicitude. Malheureusement nous n'avons pas l'aisance de nos amis Kyrees pour discuter avec les autres races. Dites lui également que nous devons informer le roi d'une affaire de haute importance. Je ne puis rien révéler de plus ici.
[Beltran tu peux "sentir" sans vraiment l'expliquer que quelque chose se passe entre Chant et l'étrange créature, comme un lointain bourdonnement. Mais tu ne perçois pas ça comme une menace]
Plus loin le jeune dyheli délivré par Arbretempête caracola un instant, secoua la tête puis s'éloigna au petit trot après un merci timide. Il continua à l'observer de loin, ses petites oreilles tournées vers l'avant dans une position de curiosité. La créature reviendrait certainement discuter avec l'humain lorsqu'il se serait remis de sa frayeur.
L'étalon, quant à lui, fut plus locace et arrondit le dos de satisfaction sous le poids du mage.
Je vous remercie, camarade humain.
[Arbretempête tu sens que tu as gagné le respect du meneur de ce troupeau.]
Nyaeve, légèrement en retrait, tu aperçois une femelle éloignée des autres. Elle tient la tête basse et le groupe est trop nerveux pour avoir remarqué sa détresse. C'est une vieille femelle dont le voyage a épuisé les forces. Si tu prends une ruelle parallèle, tu peux contourner le troupeau mais des gardes empêchent l'accès aux dyhelis. La pauvre bête flageole sur ses jambes. Elle penche la tête en direction des pavés à la recherche d'herbe ou d'eau. Mais elle ne rencontre que le roc froid. Si tu te concentres tu peux ressentir un léger gémissement parvenant de la terre. Ce sentiment est fugace, comme s'il sortait d'un rêve ou parvenait de très loin.
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Chandétoile n'avait aucune connaissance réel sur les dons ou la magie autre que les moyens de l'utiliser en tactiques ou de les neutralisé. Elle fut donc surprise que la femelle s'adresse à elle et non pas directement à Beltran. Elle regarda alors son capitaine et espéra qu'il comprendrait mieux qu'elle cette situation.
"Elle regrette de ne pouvoir vous parler directement. Ils sont venu voir le Roi et les Compagnons pour une affaire urgente de la plus haute importance"
Elle préféra mettre dans un coins de son esprit le fait que les Dyhelis puisse lui parler et pas à tout le monde. Ce n'était ni le moment, ni l'endroit pour en parler. Avec le chaton dans ses bras et le problème immédiat, elle était un peu déborder, mais c'était dans se genre de moment qu'elle montrait le plus ses qualités, n'ayant pas le temps de se poser des questions qui pouvait faire vaciller son jugement.
"Il faudrait faire dégager un chemin jusqu'au palais, dans les rues les plus larges, pour leur permettre de rejoindre le champs, car le palais n'est pas un endroit pour eux."
Et cela ne ferait qu'amener plus de problème, pour leur invités et pour eux auprès des nobles les plus obtus. Elle murmura aussi à Enoli.
"Préférez-vous que je vous accompagne à pied pour préserver votre dignité ou que je reste sur votre dos pour vous guider et empêcher des événements fâcheux dut à la méconnaissance des Valdemariens à votre égard?"
Chand savait faire preuve de diplomatie quand il le fallait et c'était d'autant plus facile quand le respect était réciproque.
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Beltran, sans le montrer, avait jeté un coup d'oeil sur tout: les soldats placés, le Tayledras qui s'occupait d'un des dyhelis, tout en gardant son attention sur Chantdétoile et son compagnon à quatres pattes.
Il acquiesça simplement et répondit au dyhelis:
"Je m'occupe de tout cela."
Quelque chose de bizarre était en train d'arriver. Pas seulement le fait qu'il y ait ce genre d'étrangers à Haven, mais aussi le fait que Chant sache ce qu'il voulait. Une sorte de don de télépathie comme les Hérauts? Etrange, mais sûrement utile. Le soldat ne sentait rien de menaçant. Mais il fronça les sourcils à la proposition de son assistante.
" Je sais ce que j'ai à faire, Chantdétoile."
Le respect qu'elle donnait au dyheli, elle le devait aussi à son supérieur, et le ton qu'elle avait utilisé ne plaisait pas à celui-ci: elle était assistante et non supérieure. Elle aurait du faire une suggestion et non formuler cela comme un ordre.
Mais le moment n'était pas bien choisi pour un sermon (considère pour le scénar que je t'ai fait la morale plus tard), et l'ambiance était un peu tendue.
Aussi il donna ses propres ordres aux soldats. Un chemin fut constitué dans la direction du palais, tout en contenant toujours les curieux.
"... Et ceux qui aident nos invités peuvent venir s'ils veulent bien continuer leur aide."
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Arbretempête réprima un sourire et inclina la tête. Il était très important qu'il gagne la confiance des dyhelis. Surtout de leur chef. Mais il n'ajouta rien. Toute parole supplémentaire aurait été superflue. Arbretempête retourna donc près de Chandetoile et de Beltran et sauta à terre. Il frappa sa poitrine du poing en signe de respect et tendit la main vers le Capitaine qu'il connaissait bien.
"Capitaine. Permettez-moi de vous présenter Etyan de la lignée d'Evilan. Il est le meneur du troupeau que vous voyez là."
Arbretempête s'en remettait aux gardes pour leur permettre d'atteindre le Palais. Il n'avait aucun don pour s'imposer auprès d'autres personnes et il fallait un certain talent pour coordonner le déplacement d'un si grand groupe. Il fallait aussi garantir la sécurité des habitants de Haven.
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Nyaeve allait passer les gardes qui évacuaient les manants quanD elle aperçut la dyhelis fatiguée. Elle devait contourner le bâtiment si elle voulait la rejoindre, mais elle faisait cela, elle était certaine qu'elle ne pourrait pas aller jusqu'à elle, les gardes l'en empêcheraient. Elle eut un cours moment de réflexion avant de prendre son courage à deux mains. Elle n'allait pas oser se mêler au troupeau, mais elle se décida pour escalader la façade du bâtiment et traverser en longeant la corniche...
Escalader de la pierre de taille n'était pas vraiment comme des falaises, mais très vite son instinct, ses réflexes et ses vieilles habitudes reprirent le dessus et elle commença son escalade sans peine. Elle comptait bien essayer de s'approcher de la dyhelis de la même manière qu'elle l'aurait fait avec une chèvre apeurée. Elle savait bien que les dyhelis étaient plus intelligent que des chèvres. Elle allait baisser les yeux et tendre la main avec quelques fruits secs dedans.
Elle avait hésité entre essayer de mieux communiquer avec la Terre ou essayer d'aller rassurer la dyhelis, mais elle avait pris en pitié la pauvre bête.
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[Désolée du temps de réponse....................]
Etyan, le dyheli, inclina légèrement la tête devant Beltran. Tout comme la femelle avant lui, il ne pouvait pas communiquer avec Beltran car il n'avait pas le don de parler avec les non-humains. Mais il lui envoya une onde de respect mêlée de masculinité.
Enoli effleura l'esprit de Chandetoile avec grande douceur et lui répondit par l'esprit d'un ton amusé.
Votre présence ne me dérange pas. C'est à vous de voir si vous désirez nous mener à pieds ou terminer tranquillement votre route sur mon dos.
Arbretempête, Etyan te demande de transmettre à Beltran ce qu'il désire lui dire. Il désire que le capitaine leur porte secours en les accompagnant jusqu'aux Grands Chevaux Blancs.
[Chandetoile, Arbretempête, Beltran, à partir de là vous jouez entre vous sans attendre mes interventions ni le tour de jeu d'autres protagonistes. Je vous aiguillerai au besoin. Menez moi tout ce monde à bon port !]
Nyaeve, la vieille femelle a senti ta présence non loin et ta compassion. Elle lève la tête vers toi, ses oreilles se tournant vers l'avant comme une biche curieuse. Tu peux l'atteindre et même la toucher si tu le désires.
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Beltran déploya des trésors de politesse (merci l'éducation des nobles) pour ne pas montrer que l'arrivée de ces personnages hauts en couleur l'avait pris au dépourvu. Il salua gracieusement le chef des Dyhelis, sourit à ceux qui croisaient son regard, et acquiesça:
"Nous allons vous conduire dès maintenant. Souhaitez vous vous reposer auprès des Compagnons de Valdemar? Ils seront heureux de partager leurs bâtiments avec vous, je pense."
D'un signe, le Capitaine fit signe à ses soldats. Ceux-ci encadrèrent, polis mais ferme, la délégation et les humains afin d'empêcher les curieux de tripoter les pauvres créatures qui ne semblaient pas particulièrement apprécier la ville.
Le groupe commença à se mettre en marche.
"Nos responsables devraient arriver."
Beltran se tourna vers Arbretempête et très discrètement lui demanda:
"Vous les connaissiez déjà?"
Il jeta aussi un coup d'oeil à Chantdétoile sur son dyhelis, avec son chaton:
"Ma protégée a l'air de s'être fait des amis... Où vous êtes vous rencontrés?"
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Chantdétoile posa doucement la main sur le flanc de sa nouvelle amie et elle regarda Etyan et Arbretempête. Elle sentait avec sa main le pouls de la Dyhelis qui se clamait au fur et à mesure que les gardes repoussaient les curieux et faisait un chemin. Loyal était toujours sur elle, et semblait de plus en plus curieux au fur et à mesure qu'il semblait se réveiller et prendre confiance en elle. Elle était nouvelle en ville, mais elle la connaissait quand même un peu, surtout le chemin des portes jusqu’au palais, les quartiers des Gardes étant proche. Beltran n’ayant pas de monture, elle avait le choix entre le laisser prendre sa place, en ayant Arbretempête comme interprète ou continuer.
Son reproche et le fait qu’il ait dit s’en occuper pouvaient être interprétés comme le fait qu’il veuille guider maintenant la délégation, alors que l’offre faite par la suite pouvait être prise comme le fait qu’il souhaite que les choses restent telles quelles.
« Oui capitaine, pardonnez-moi capitaine. »
Comme elle se questionnait, il donna le signe du départ, sans rien exiger de plus de sa part, elle en conclu donc que les choses resteraient en l’état pour l’instant.
Elle répondit donc à Énoli qu’elle la remerciait de sa généreuse offre, qui lui simplifiait la vie avec son nouveau protégé. En effet, le chaton semblait s’être endormi et elle ne souhaitait pas le réveiller. Elle suivit donc le mouvement. Elle ne montra aucune jalousie ni déconfiture en voyant Beltran s’adresser plus volontiers au mage qu’à elle, elle trouvait cela normal puisqu’il montait le Chef des Dyhelis, et donc, la personne à qui il devait avant tout parler. Enoli ne prenait pas les décisions, pas plus qu’elle et les choses était ce qu’elle devait être, Chant se concentra sur le chemin et sur tout ce qui pouvait arriver pour aider le capitaine.
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Vieille habitude bergère, Nyaeve s'approcha de la femelle esseulée, elle lui tendit la main pour qu'elle la renifle et en même temps elle s'adressa à elle.
"Tout doux ma belle, tu sembles t'être éloignée de ton troupeau."
Nyaeve parle doucement, mais audiblement, adoptant un ton apaisant.
"Tout doux, si tu veux bien me suivre, je vais t'aider à retrouver le reste du troupeau."
Elle marmonna intérieurement quand elle vit que la femelle ne portait pas de collier, cela n'allait pas être évident pour la guider et en plus elle n'avait même pas de bâton de marche. Elle continua à s'approcher jusqu'à ce que la femelle renifle sa main et si elle le fait, Nyaeve tentera de la caresser derrière l'oreille, cela calme souvent les bêtes.
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Nyaeve tu sens une drôle d'impression émaner d'elle. Tu as très vite la certitude, en plongeant dans son regard doré, qu'il ne s'agit pas uniquement d'un animal. Elle est bien plus que cela, un peu comme quand tu regardes un Compagnon.
La vieille femelle accepta la caresse en secouant légèrement les oreilles. Elle ne semble absolument pas hostile et tend souvent le nez vers les pierres et les lèche comme si elle cherchait à boire. Elle te suit plutôt docilement mais la fatigue et la soif la minent.
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Arbretempête n'avait pas besoin de diriger Etyan. Ce dernier suivait la route tranquillement et laissait l'humain converser. Il se concentra donc sur Beltran et inclina la tête avant de lui répondre.
"Dans les Pelagirs, les Dyhelis sont un peuple familier de nos clans. Mais je ne connaissais pas ce troupeau là. Ils sont arrivés au grand galop et cherchaient à rejoindre la capitale."
Il haussa légèrement les épaules et jeta un coup d'oeil vers les merveilleuses créatures.
"Je ne les avais jamais vu si loin à l'est. Il doit se passer quelque chose de grave. Seulement, ils désirent parler aux Compagnons et à personne d'autre me semble t-il."
Le mage marqua une pause, comme s'il écoutait une voix intérieure puis poursuivit.
"Mais ils nous demandent humblement de les aider à les atteindre. Ils ont dû faire une longue route."
Arbretempête repoussa une mèche de cheveux derrière son épaule et ajusta le sac qu'il avait en bandoulière. Lorsqu'il parle de nouveau, sa voix n'était pas plus élevée qu'un murmure pour que le capitaine soit le seul à entendre.
"Votre protégée campait à l'extérieur de la ville lorsque je l'ai rencontrée. Elle semble avoir vécu de très sombres expériences."
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Beltran, en chef éclairé (ou presque), surveilla les opérations d'un oeil de lynx. Il n'aimait guère mêler le travail à la diplomatie, mais en tant que Noble, il savait heureusement faire les deux.
Il eut un hochement de tête sérieux pour Chantdétoile, décidé à lui parler plus tard, mais n'envisageant pas de la houspiller en public alors qu'elle s'était excusée de bonne grâce. Il l'observa du coin de l'oeil sur la créature magique et se dit que décidément son assistante réservait bien des surprises. Le chaton endormi avait l'air aussi d'être une nouvelle recrue. Le Capitaine se demanda si lui aussi parlait.
Puis il revint au Mage et l'écouta avec attention.
"Nous allons faire le nécessaire. Nous avons envoyé quelqu'un chercher le Roi ou son Héraut, et les Compagnons recevront avec plaisir nos invités, je pense. "
Ils allaient être content de rencontrer des "gens" qui leur ressemblaient un peu. Enfin... peut-être?
Nouveau regard sur Chantdétoile un peu à l'arrière, quand le Mage murmura un commentaire. Sur le même ton, le Capitaine répondit:
"Elle est jeune, et sa vie a déjà été bien remplie. Elle ne serait pas à ce poste, sinon. Elle est encore en test mais je suis assez satisfait d'elle, malgré quelques problèmes de politesse: elle n'a pas les bases militaires. Mais cette sortie l'a aidée à sortir la tête de sa douleur je pense. Elle vous racontera le jour où elle sera prête."
Le groupe entier, escorté, arrivait aux portes du Chateau. Beltran se fit annoncer, et prit d'office le chemin du Champ des Compagnon, où tout était amménagé pour des êtres pensants. Le seul lieu où on pouvait héberger correctement les dyhelis en attendant de savoir ce dont ils avaient réellement besoin.
"Mage, pouvez vous demander à vos amis ce dont ils auraient besoin pour être à l'aise s'il vous plait? Nous voudrions qu'ils puissent se reposer dans de bonnes conditions en attendant le Roi. Il est inutile qu'ils s'épuisent plus que cela maintenant qu'ils sont arrivés."
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[Après vérification : ce n'est pas à Arbretempête de poster (voir page précédente) mais à CHANDETOILE. Je te laisse intervenir puis nous clôtureront ce sujet. Je ferai un récit de ce qui se sera dit entre les Dyhelis et les Compagnons dans les récits de Scénario. Avec l'absence de Nyaeve et les difficultés de post d'Arbretempête nous allons arrêter là.]