Valdemar RPG
Autres RPs => Archives => Sujets d'intro => Discussion démarrée par: Beltran le 02 mars 2010, 21:13:41
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Robin, vétéran resté pour s'occuper des Gardes restés Haven, avait reçu un message de son Capitaine:
« Attaque magique subie ce matin, besoin de Mage. Essaye d'en trouver un, même étranger, d'urgence. Mesure de sécurité en vigueur, Enchantement réclamé. »
Robin avait donc fait des pieds et des mains pour trouver quelqu'un. Il avait contacté un ami à lui, vieux mage résidant en ville. Celui-ci lui fit parvenir une missive lui expliquant qu'il avait fait rechercher des ages de son école, les Vents blancs, et qu'un Adepte avait accepté de venir.
Un après-midi, Robin eut donc rendez vous en ville pour rencontrer le Mage qu'avait attiré son ami.
On lui avait dit de le retrouver dans la maison de ville du Mage, et il s'y rendit d'un pas allègre, espérant qu'il n'ait pas de fausses joies.
Il arriva à l'heure dite et attendit devant la porte.
[ Manuchan, tu as eu vent de la demande de Mages à Valdemar par la missive d'un ancien professeur des Vents blancs que tu as connu. Arrivé en ville, tu as rencontre le vieil ami de Robin qui t'a envoyé au rdv avec le vétéran. ]
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Manuchan s’était préparé au rendez-vous qui lui avait été donné de la façon qu’il connaissait le mieux : en ne faisant rien de particulier. Au fil du temps, il avait appris à ne pas présumer de ce qu’il pouvait se passer et donc, à rester lui-même quelles que soient les circonstances. Son arrivée dans une grande ville l’avait abasourdi. Le bruit, les gens, l’animation, tout cela avait fini par lui être étranger et bien qu’ayant eu envie de faire demi-tour en courant, il savait que sa présence devait être nécessaire. Il ne croyait pas aux coïncidences.
D’un pas tranquille, tout en observant la vie autour de lui, il se dirigeait vers l’habitation du mage qu’il avait rencontré. Heureusement qu’il avait pris soin de repérer le chemin sans quoi il n’aurait jamais pu être à l’heure !
Presque arrivé à destination, il vit qu’un homme attendait devant la porte du mage, probablement celui qu’il devait rencontrer. Il eut un instant un doute sur le nom de celui-ci mais finit par s’en souvenir.
Il s’approcha donc et s’adressa à Robin :
« Bonjour, je pense que vous êtes celui que je dois rencontrer ? Je me nomme Manuchan, Mage des vents blancs »
Il s’était retenu pour ne pas rajouter son titre d’Adepte, son arrogance coutumière le lui avait soufflé mais étant en terrain inconnu, il préférait ne sous-estimer personne.
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Robin regarda un homme s'approcher, mais il passa son chemin. Un homme, plus jeune, une trentaine d'année, arrivait cependant aussi. Il semblait bien jeune mais son potentiel n'avait sans doute aucun lien, pour ce qu'en savait le soldat. Il marchait d'un pas tranquille, mais n'était pas en retard: il s'adressa à lui en se présentant. Robin se redressa et le salua militairement:
« Je suis heureux de vous rencontrer. Je suis Robin Diastar, lieutenant du Capitaine Beltran, de la Garde de Haven. »
Adepte. Ca serait tellement bien si un adepte pouvait participer du côté de Beltran à cette guerre contre les fauves enragés qui menaçaient la paix du pays. Mais « Mage » ne voulait pas dire Adepte aussi il fallait demander
Il n'hésita pas et fut franc directement:
« Vous a-t-on informé de la situation de Valdemar et le but de notre recontre? Je cherche des Mages qui acceptent de se mettre du côté de Valdemar dans la Campagne des Marches. En avez-vous entendu parler plus ou moins précisément? Quel est votre niveau de Mage? Pratiquez vous la magie d'attaque? De défense? »
Un sourire et il ajouta:
« Excusez ces questions en masse mais la situation, malheureusement, l'exige. »
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Le lieutenant semblait quelque peu nerveux et ces yeux reflétaient une lueur d’espoir. Ces questions en rafale déstabilisèrent un instant le mage, mais devant la nervosité de son interlocuteur, il se ressaisit vite, comprenant qu’il y avait une forme d’urgence dans son comportement.
« Ne vous excusez pas, je vous en prie. Je comprends qu’en des temps troublés chaque seconde soit précieuse. Avant tout, sachez que j’ai appris bien des choses sur votre contrée, par les livres principalement. J’espère juste que les informations qui y étaient transcrites sont exactes, mais je le pense. Mon école n’aurait probablement pas gardé des écrits erronés. Je sais que votre peuple cherche le plus souvent à vivre en paix et n’est jamais belliqueux s’il peut l’éviter. Aussi, je ne vois aucun inconvénient à vous venir en aide dans la mesure de mes possibilités. Vous devrez cependant m’informer de la situation dans les marches car ayant vécu en reclus assez longtemps, je ne suis pas vraiment au courant de ce qu’il advient du monde actuellement. »
Manuchan fit une pause afin de voir la réaction de Robin à cette déclaration. Un éclair de soulagement, mais aussi d’anxiété passa dans ses yeux. Il était évident qu’il faudrait que le mage prouve ses capacités et surtout, qu’il montre qu’il pouvait s’adapter à la vie sociale, spécialement s’il devait partager la vie de soldats.
« Je ne supporte désormais plus la vie d’ermite et ne voit aucun inconvénient à être désormais entouré-voire très entouré-de gens. Pour ce qui est de mes capacités de mage, je suis un Adepte relativement puissant. J’ai de l’expérience en ce qui concerne les combats magiques et je sais donc me défendre et attaquer au besoin. En revanche, je risque d’être un peu décontenancé au début mais j’apprends vite, pour peu que l’on veuille m’expliquer les choses clairement et sans fioritures. »
L’Adepte croisa les mains derrière son dos et riva son regard sur celui du lieutenant. La plupart des gens baissaient les yeux en premier face à ses yeux clairs, mais cela n’importait pas. Si le guerrier pouvait le soutenir ne serait-ce que quelques secondes, cela montrerait qu’il était probablement honnête et franc de nature.
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Manuchan ne sembla pas en vouloir à Robin d'être si volubile. La méfiance du soldat était pourtant visible, ainsi que ses espoirs d'avoir trouvé de l'aide. Il n'avait pas l'aptitude du Capitaine à cacher totalement ses sentiments ce qui expliquait qu'il soit resté sous ses ordres, bien qu'à un poste à responsabilités.
La gentillesse du Mage lui plut et il se détendit un peu. Il voulait bien les aider mais avait besoin d'éclaircissements. Robin hocha la tête pour montrer sa satisfaction mais aussi pour promettre qu'il expliquerait...Et qu'il testerait. D'ailleurs, le jeune homme le comprit parce qu'il reprit la parole pour dissiper quelques inquiétudes légitimes qui, effectivement, avaient effleuré le lieutenant.
Le Mage plongea ensuite ses yeux dans le regard de Robin. Il ne put le soutenir longtemps mais pensa à part lui que le gamin aurait des mots avec le Capitaine s'il avait un aussi fort caractère qu'il le montrait. Il aimait bien, sans savoir pourquoi, ce potentiel aide magique et se reprit en disant:
« Le Capitaine vous expliquera tout ce dont vous avez besoin. Moi je ne peux que vous donner ce que j'ai comme informations. Acceptez vous cependant un Enchantement de Vérité, pour être sûr que vous ne nous faites courir aucun danger? Ce n'est pas contre vous, mais c'est la procédure depuis l'entrée en état de guerre. »
Robin se faisait moins sur le qui-vive, plus amical et il offrit sa main à Manuchan:
« Bienvenue à Haven et merci d'être venu. »
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" Un enchantement de vérité ? J’ignorais que cela fut d’usage à Valdemar…"
Manuchan se surprit à sourire devant la gentillesse de Robin et serra la main qu’il lui tendait avec fermeté et naturel. On eut pu croire que ce n’était pas leur première rencontre tant ce geste parut facile.
"J’ai deux questions à vous poser à mon tour, d’une part, disposez vous de mages de niveau Acolyte ou des apprentis qui pourraient le cas échéant arranger les troubles climatiques qui pourraient avoir lieu si je venais à utiliser des sorts puissants ? D’autre part, resterons nous devant cette porte ou entrerons nous saluer le mage qui se trouve derrière ? A moins qu’il ne soit préférable que nous allions directement voir votre Capitaine… "
Son sourire s’élargit encore principalement pour montrer qu’il n’y avait aucun reproche dans ces questions, mais bien une simple curiosité. Surtout pour ce fameux Capitaine qui semblait savoir se faire respecter par ses subordonnés.
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Robin fronça les sourcils. Lui, il avait toujours pensé que seuls les Hérauts savaient utiliser cet enchantement. Il répondit avec naturel:
"Je vais vous emmener voir un Héraut. Il sera d'un niveau suffisant, ne vous inquiétez pas."
Les autres questions le prirent au dépourvu:
"Je ne m'occupe guère des Mages, mais vous demanderez cela à notre Héraut du Roi. Elle vous renseignera mieux que moi. "
Puis il sourit largement avant de se rembrunir:
"Le Capitaine est avec l'armée à trois jours d'ici. Il vient d'essuyer une attaque magique où un de ses alliés mercenaires a été blessé. Mais notre ami commun n'est pas là, je vous propose donc plutôt de rentrer au Chateau rencontrer le Héraut Aranel, qui vous testera. En chemin, je vous expliquerais la situation."
Et sans attendre, l'homme commença à marcher et son ton sérieux devint plus neutre: il racontait les faits et réfléchissait stratégie en même temps:
" Pour aller au principal: des renégats de la guilde des mercenaires, et de l'armée régulière karsite ont décidé en gros de se fonder leur propre royaume dans les marches. Ils tiennent le Col et ont des enfants en otage. Ils en ont exécuté déjà plusieurs pour tenter de nous dissuader d'intervenir. Ils ont des mages avec eux, nous ignorons encore combien. Leur première stratégie a été d'essayer de nous faire croire que c'était Karse qui nous attaquait, mais cela a échoué. La bataille est imminente, l'armée de Valdemar et ses alliés mercenaires attendent à une journée du Col. L'accès aux enfants est très dur, et les renégats ont l'avantage du terrain... NOus avons besoin de votre aide pour contrer les mages ennemis qui n'hésitent pas à se servir de la Magie du sang et de la douleur des enfants. Selon nos sources, les adultes survivants ont... disparu."
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Le visage du Mage se fermait et se durcissait de plus en plus à mesure que les explications de Robin atteignaient ses oreilles. Une sourde colère grimpait en lui à la pensée que l’on puisse d’une part faire souffrir des enfants et d’autre part, se servir de cette douleur à des fins magiques. Comme son école le lui avait enseigné, il emmagasina cette colère et la convertit en énergie qui pourrait lui servir plus tard. Il marchait à côté du lieutenant mais avait l’impression d’être seul. Il l’était en fait, dans son esprit….
Comment des êtres aussi abominables ont-ils pu se rallier dans les marches sans se faire remarquer auparavant et plus important, quels mages ont pu se joindre à eux ? Qu’ont-ils à y gagner ? S’ils sont assez puissants, il faudrait que les renégats leur ait proposé quelque chose de bien attrayant pour ne pas se faire écharper par eux. Un mage maléfique ne pense généralement qu’à lui-même et pas à une cause….
Manuchan décida d’en parler le plus vite possible à la première personne responsable qu’il rencontrerait. Probablement le héraut du roi en l’occurrence. Juste après avoir été testé, il lui faudrait soulever ces questions, il ne voulait rien laisser au hasard, surtout lorsqu’il s’agissait de magie de sang.
Quand à ces adultes disparus… Les gens ne disparaissent pas comme ça. Un portail ? Peut-être… Une question de plus.
Le temps de ces réflexions, le château était en vue, le temps avait défilé et l’Adepte n’avait même pas prêté attention au chemin emprunté. Il lui faudrait rectifier cette erreur rapidement. Peut-être pourrait-il demander à ce que l’on le raccompagne.
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[ La suite se précipita. On t'amena finalement à un Héraut-professeur ( maitre d'arme ) car Aranel était occupé. L'homme était puissant et son sort de Vérité marcha sans problèmes. Tu n'étais pas considéré comme dangereux et on t'expliqua rapidement le chemin à suivre pour rejoindre l'armée. On te proposa aussi une apprentie pour t'aider à aplanir les choses si besoin. On se sépara de la jeune fille avec inquiétude et son maître te supplia presque de prendre soin d'elle et de la ramener vivante. Mais la jeune fille a un potentiel d'adepte et dès que l'homme a le dos tourné, elle t'annonce qu'elle s'en sortira très bien et qu'elle promet de ne pas être une charge pour toi.
Tu te mets en route dès que tu veux ( de préférence avant le lendemain, la situation est pressée ) et tu as le droit de récupérer tout ce que tu as besoin pour le voyage et la campagne dans les entrepots.]
Suite dans les abords de Haven